장재형목사 설립 올리벳대학교, 지역교회 지도자들과 교류

캘리포니아 안자침례교회 매튜 네빌스 목사. ⓒ올리벳대학교

미국 캘리포니아에 위치한 안자침례교회의 매튜 네빌스(Matthew Nevills) 목사는 최근 장재형목사가 설립한 올리벳대학교(Olivet University, 이하 OU)의 학부 및 대학원 학생들을 대상으로 “겸손한 마음으로 다른 사람을 나보다 소중히 여기라”는 주제로 설교를 진행했습니다.

이 설교는 OU가 주관하는 설교 시리즈의 일환으로 열렸으며, 네빌스 목사는 빌립보서 2장 3~5절을 중심으로 설교를 전하며 신앙생활에서 겸손과 연합의 중요성을 강조했습니다.

그는 “참된 겸손은 자신을 낮추는 데만 있는 것이 아니라, 타인의 가치를 인정하고 그들을 귀하게 여기는 데 있다”며, 특히 복음을 위한 헌신 속에서 이를 실천해야 함을 강조했습니다. 이어 “겸손은 의식적으로 다른 사람의 필요를 우선시하는 결정을 포함한다”며, “동료의 영적 필요에 귀 기울이고 복음 안에서의 역할을 인정하며, 예수 그리스도의 겸손을 우리의 신앙 성장의 기반으로 삼아야 한다”고 말했습니다. 또한 다가오는 성탄절을 맞이하여, 겸손한 마음으로 복음 안에서의 사랑과 연합을 전 세계에 퍼뜨리자는 권면도 덧붙였습니다.

OU의 설교 시리즈는 지난달 시작되어 매주 수요일 진행되고 있으며, 기독교 공동체와 대학 간 네트워크를 강화하는 것을 목표로 삼고 있습니다. 이 설교 프로그램을 통해 학생들과 교직원들은 지역 교회 지도자들과의 교류를 통해 성경적 이해를 깊이 하고, 지역 사회를 보다 효과적으로 섬길 수 있는 방법을 모색하고 있습니다.

조나단 박(Jonathan Park) OU 총장은 “귀한 시간을 내어 학생들에게 귀중한 말씀을 전해 주신 지역 목회자들께 깊이 감사드립니다. 그들의 메시지는 기독교 리더십과 봉사에 새로운 통찰을 제공하며, 우리의 사명과도 깊이 연관되어 있습니다”라고 말했습니다.

한편, 올리벳대학교는 “하나님을 두려워하는 자들이여 와서 들으라, 하나님이 내 영혼을 위해 행하신 일을 선포하리라”(시편 66:16)라는 모토 아래 장재형(미국명 장다윗) 목사에 의해 설립되었습니다. 또한, 장 목사의 멘토였던 미션퍼스펙티브의 저자 고(故) 랄프 윈터 박사를 기리기 위해 설립된 ‘랄프 윈터 도서관’을 운영 중이며, 그레이트커미션대학교, 하베스트대학교, 주빌리대학교 등의 자매 대학과 연계되어 있습니다. 아울러, 미국 기독교 대학 온라인 교육 평가에서 3위에 오른 바 있습니다.

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Pasteur David Jang – Le désir de l’éternité


1. L’Ecclésiaste et les Livres de Sagesse

Le pasteur David Jang classe l’Ecclésiaste parmi les « Livres de Sagesse » et souligne l’importance majeure qu’il occupe au sein des Écritures. Selon lui, considérer l’Ecclésiaste comme un livre de sagesse montre que la sagesse humaine ne se limite pas à une simple « accumulation de connaissances » ou à des « leçons de vie », mais qu’elle constitue essentiellement une perspicacité spirituelle acquise en connaissant Dieu. Il met particulièrement en lumière le fait que l’Ecclésiaste et les Proverbes appartiennent tous deux à la même catégorie littéraire des Livres de Sagesse, tout en délivrant chacun un message distinct. Les Proverbes proposent des préceptes concrets et pratiques pour la vie quotidienne, fondés sur le grand thème de la « crainte de l’Éternel », tandis que l’Ecclésiaste aborde des questions plus existentielles : « Qu’est-ce que la vie ? », « Que signifie réellement le fait que tout soit vanité ? » – des interrogations fondamentales et directes sur la condition humaine.

Le terme-clé caractéristique de l’Ecclésiaste est « vanité ». Le pasteur David Jang compare souvent ce mot au terme « meaningless » (dénué de sens) dans certaines traductions anglaises de la Bible, pour illustrer que la portée de « vanité » va bien au-delà de la simple absence de valeur ou de signification. Il s’agit plutôt de souligner le destin fatal de l’existence humaine, contrainte de retourner au « néant ». Cette réalité d’un retour inéluctable au « néant » est proclamée aussi bien au début qu’à la fin de l’Ecclésiaste, laissant paraître une lucidité sombre et pessimiste de l’auteur, « le prédicateur » (l’Ecclésiaste). Cependant, le pasteur David Jang insiste sur le fait que cette conclusion apparemment pessimiste constitue en réalité le moyen de révéler la signification spirituelle la plus profonde du livre. Tout au long de l’Ecclésiaste, l’auteur souligne que, malgré la jouissance de toutes les capacités intellectuelles (Eccl. 1) et de toutes les formes de plaisir physique ou de richesses (Eccl. 2), le résultat final demeure la vanité. Cette « vanité » traduit la finitude de l’homme, qui est lié au temps et qui doit tout abandonner au moment de la mort, et démontre combien il est difficile de trouver une signification ou une valeur éternelle sans Dieu.

Ainsi, en tant que livre de sagesse, l’Ecclésiaste rappelle deux postulats que l’on a vite fait d’oublier. Premièrement : « L’homme est mortel ». Comme l’enseigne Hébreux 9 : 27 : « Il est réservé aux hommes de mourir une seule fois, après quoi vient le jugement », un principe invariable pour toute l’humanité. Le pasteur David Jang note que ce thème correspond exactement à celui de l’Ecclésiaste : « Tout est vanité ». Ni le temps, ni les talents, ni les biens ne peuvent être emportés après la mort, ce qui nous pousse à un examen spirituel fondamental. Deuxièmement : l’homme porte déjà en lui « la pensée de l’éternité » (Eccl. 3 : 11). Le pasteur David Jang remarque que, contrairement aux animaux qui ne s’interrogent ni sur ce qui se passe après leur mort ni sur leur but ultime, les humains se demandent naturellement : « Qu’y a-t-il au-delà de la mort ? », « Quel est le sens de la vie ? ». Pour lui, cette soif de l’au-delà est la preuve même du désir d’éternité que Dieu a mis dans le cœur de l’homme.

Le pasteur David Jang considère que le cheminement de l’Ecclésiaste, du commencement (« Vanité des vanités, tout est vanité ») jusqu’à la conclusion au chapitre 12 (« Souviens-toi de ton Créateur pendant les jours de ta jeunesse », Eccl. 12 : 1), illustre à merveille le propre des Livres de Sagesse. Autrement dit, si l’homme sait que son existence finira en pure vanité, il fera preuve de la vraie sagesse en se souvenant de son Créateur pendant ses « jours de jeunesse » — un concept qui ne se limite pas seulement à l’âge, mais symbolise la période où la pureté du cœur et l’ardeur de la foi s’expriment avec le plus de vigueur. De plus, Ecclésiaste 12 : 8, « Vanité des vanités, tout est vanité », scelle la conclusion que possessions, connaissances et honneur finissent tous par retourner au néant. Mais cette découverte amène l’homme à se souvenir de sa nature spirituelle la plus profonde.

Dans cette optique, le pasteur David Jang relève l’affirmation centrale des Proverbes : « La crainte de l’Éternel est le commencement de la science (ou de la sagesse) ». Peu importe l’avancée des connaissances humaines ou le progrès scientifique : sans la « crainte de l’Éternel » comme fondement spirituel, toute connaissance reste limitée et provisoire, vouée à être reprise par la « vanité » décrite par l’Ecclésiaste. Ainsi, l’Ecclésiaste et les Proverbes forment un duo de sagesse : la « crainte de l’Éternel » (Proverbes) et la « vanité » (Ecclésiaste) semblent contradictoires, mais elles interagissent en tension et en équilibre pour éclairer la condition humaine et la foi. Le pasteur David Jang souligne la nécessité d’adapter cet enseignement aux différentes époques et générations. Il exhorte aussi bien les jeunes que les plus âgés à ne pas fermer les yeux sur la futilité de la vie, mais au contraire à prendre conscience de cette réalité pour mieux vivre dans la crainte de Dieu, comme le recommande le prédicateur.

Le lien entre Ecclésiaste 3 : 1 et 3 : 11 est pour lui essentiel. « Il y a un temps pour tout, un temps pour toute chose sous les cieux » (Eccl. 3 : 1), et « Dieu fait toute chose belle en son temps ; même il a mis dans leur cœur la pensée de l’éternité, bien que l’homme ne puisse pas saisir l’œuvre que Dieu fait, du commencement jusqu’à la fin » (Eccl. 3 : 11). Tous deux insistent sur la brièveté du temps humain, la dimension éternelle de Dieu, ainsi que la portée mystique et la crainte respectueuse devant ce mystère. Le mot « temps » n’implique pas uniquement une durée qui s’écoule (Time), mais aussi l’accomplissement d’un but à un moment précis (Date). Selon le pasteur David Jang, « la pensée de l’éternité » qui habite en nous est la force motrice qui nous fait dépasser la temporalité de ce monde et nous fait entrer dans l’éternité de Dieu. De la sorte, l’Ecclésiaste, en tant que livre de sagesse, lance aux chrétiens un message explicite : « Scrute ta vie, rappelle-toi que tu mourras, et oriente ton regard vers l’éternité. »

Cependant, qu’il s’agisse de jeunes ou de personnes âgées, chacun est concerné par cette vérité : personne ne peut échapper à la mort et, devant elle, tous nos biens, connaissances et honneurs retournent au néant. Comme le dit le prédicateur, c’est un constat amer de « vanité », mais cette prise de conscience ouvre aussi la possibilité pour la sagesse céleste d’entrer dans le cœur de celui qui reconnaît son destin. Le pasteur David Jang souligne qu’être conscient de la mort et de la vanité n’est pas un drame définitif, mais plutôt la voie pour dépasser la tragédie (beyond tragedy). Avec le regard du Nouveau Testament, ce chemin s’éclaire : « La vie éternelle et le royaume des cieux par Jésus-Christ ». Ainsi, la proclamation de la vanité dans l’Ecclésiaste agit comme la soif qui nous pousse à chercher de l’eau. Elle révèle la soif spirituelle afin de nous faire trouver en Jésus-Christ la réponse et la vraie voie de la vie.

À ce stade, le pasteur David Jang évoque le point de vue des scientifiques. Bon nombre d’entre eux avouent éprouver un sentiment de respect et d’admiration devant la précision et l’immensité de l’univers, ce qui peut les conduire à reconnaître l’existence d’une divinité. Le verset de Romains 1 : 20 l’exprime clairement : « En effet, les perfections invisibles de Dieu, sa puissance éternelle et sa divinité, se voient depuis la création du monde, quand on les considère dans ses ouvrages. Ils sont donc inexcusables ». Face à la complexité et à l’ordre subtil de la nature, on ne peut nier qu’il y ait une intelligence créatrice, ce qui suscite nécessairement une forme de crainte révérencielle. En fin de compte, la « vanité » dont parle l’Ecclésiaste nous rappelle la faiblesse de l’être humain, tout en nous conduisant à discerner dans le monde la providence éternelle de Dieu. Le pasteur David Jang insiste à nouveau : le chemin de la sagesse consiste à « reconnaître la réalité de la mort, se souvenir du Créateur », comme l’exprime l’Ecclésiaste.

Le pasteur David Jang souligne aussi la description de l’Ecclésiaste invitant à « se souvenir de son Créateur avant que le jour du malheur n’arrive » et dresse un tableau réaliste du vieillissement humain (la vue qui baisse, l’ouïe qui diminue, les jambes qui tremblent, les dents qui tombent, etc.), révélant à quel point la vie se dégrade rapidement. Beaucoup ne se demandent quel est le but de la vie qu’à l’approche du crépuscule de leur existence, alors que le corps et l’esprit sont déjà émoussés. D’où l’importance que l’Écriture donne à rencontrer Dieu et à aspirer à l’éternité dès la jeunesse, lorsque l’on est encore plein d’énergie et d’enthousiasme. Autrement dit, si l’on reconnaît la « vanité » de l’existence, il ne s’agit pas de s’y enfermer pour sombrer dans le pessimisme, mais plutôt de s’en servir comme tremplin afin de découvrir la véritable voie de la vie. C’est là le principal enseignement de l’Ecclésiaste selon le pasteur David Jang.

Dans ce sens, l’Ecclésiaste, évoquant la vanité, la mort, puis l’injonction « souviens-toi de ton Créateur », interpelle autant les jeunes que les aînés. Le pasteur David Jang ne cesse de réitérer cette idée : tous, à l’intérieur comme à l’extérieur de l’Église, devraient graver dans leur cœur la reconnaissance de la mort et la soif de l’éternité, telles qu’énoncées dans l’Ecclésiaste. Et cette vérité devrait être transmise dès l’enfance dans l’Église, afin que les générations montantes connaissent d’emblée la nature et la finalité de la vie. En effet, l’être humain n’est pas seulement chair, il est aussi esprit, et c’est par le désir de l’esprit qu’il est conduit vers la vérité.

Sur ce point, le pasteur David Jang affirme que la « crainte de l’Éternel » (les Proverbes) et « l’appel à se souvenir du Créateur face à la vanité de la vie » (l’Ecclésiaste) produisent finalement le même fruit. Au cœur de la sagesse se trouve la connaissance de Dieu, la crainte et le respect que l’on lui doit. C’est de cette crainte que découlent toutes les valeurs et significations véritables ; aussi grandes que soient nos connaissances humaines, si elles n’ont pas Dieu pour appui, elles ne pourront s’élever vers la valeur éternelle (eternal value), demeurant cantonnées à une utilité relative ou éphémère.

En insistant sur l’Ecclésiaste, le pasteur David Jang veut montrer que « l’homme est limité, qu’il ne peut rien emporter avec lui devant la mort, et que la vraie sagesse consiste à se souvenir de son Créateur et à saisir l’éternité ». À travers des paraboles, des exemples bibliques ou des témoignages, il clame que le message de l’Ecclésiaste concerne aussi bien la communauté ecclésiale que le monde en général. Si l’on passe à côté de cette révélation, on peut avoir l’impression de bâtir beaucoup de choses au cours de sa vie, mais tôt ou tard on en constatera l’inanité et on souffrira d’une soif spirituelle. Au contraire, si on s’empare de la sagesse énoncée par l’Ecclésiaste, on découvre que notre existence s’aligne sur « le temps » et « le moment » fixés par Dieu, et que cela nous permet de vivre pleinement « la pensée de l’éternité » inscrite en nous.


2. La finitude de l’être humain et l’éternité

La question fondamentale que le pasteur David Jang propose, en s’appuyant sur l’Ecclésiaste, est : « Pourquoi la vie humaine est-elle vanité ? Et comment peut-on dépasser cette vanité ? » Cette interrogation est rendue d’autant plus limpide par le contraste entre la finitude de l’homme et l’espérance éternelle que Dieu offre. Le terme « finitude » renvoie ici à la nature de l’être humain, enfermé dans un cadre temporel et spatial. Ni l’accumulation du savoir, ni l’acquisition de richesses, ni les jouissances de la vie ne changent l’issue inéluctable de la mort. Le prédicateur répète ce constat sous le mot « vanité », et le pasteur David Jang explique que ce terme peut aussi se comprendre, dans le langage biblique, comme un « retour au néant » ou « anéantissement ultime ».

Pourquoi, alors, Dieu permet-il que l’homme fasse l’expérience de cette « vanité » ? À cette question, le pasteur David Jang répond par Ecclésiaste 3 : 11 : « Dieu fait toute chose belle en son temps ; même il a mis dans leur cœur la pensée de l’éternité… ». C’est précisément cette soif d’éternité, implantée dans l’être humain, qui le pousse à se tourner vers Dieu. Les animaux ne réfléchissent pas au sens de leur existence ni à ce qui suit leur mort. Mais l’homme, lui, se demande pourquoi il existe, pourquoi il doit mourir, ce qui l’attend après la mort. Cet élan spirituel est ce que l’Ecclésiaste appelle « la pensée de l’éternité ». D’après le pasteur David Jang, on peut l’assimiler à une sorte d’« instinct spirituel intérieur ». Même s’il n’a jamais reçu d’enseignement religieux, l’homme, en faisant l’expérience de l’émerveillement face à l’univers ou face au mystère de la vie, en vient spontanément à s’interroger sur l’existence d’un Dieu.

Cependant, souligne le pasteur David Jang, bien des hommes essaient de combler cette soif d’éternité par les plaisirs de ce monde, par la richesse ou le pouvoir. Dans les deux premiers chapitres de l’Ecclésiaste, le prédicateur déclare qu’il a goûté à toutes sortes de jouissances ici-bas, et qu’il en a conclu qu’elles n’apportaient qu’un bonheur éphémère, retombant inévitablement dans la vanité. Aujourd’hui encore, le surcroît de biens matériels, l’abondance de divertissements et le flot d’informations n’étanchent en rien la soif spirituelle. Pire, ils tendent à l’attiser encore davantage. Dès lors, le pasteur David Jang affirme que « celui qui vit sans Dieu s’agite en vain à accumuler et à déployer de grands efforts, mais un jour il se retrouve face à la mort et comprend la futilité de tout cela ». C’est précisément à ce moment que réapparaît la fameuse conclusion de l’Ecclésiaste : « Tout est vanité ».

Toutefois, pour le pasteur David Jang, ce constat ne marque pas la « fin », mais le « commencement ». En prendre conscience signifie en effet disposer d’une chance de tourner le regard vers Dieu, qui est la Vérité. Dès lors que l’homme touche à sa propre limite, ses yeux s’élèvent instinctivement vers Celui qui la dépasse. Nulle démarche purement intellectuelle ou morale ne peut résoudre cette question. Seul le remède spirituel offert par Dieu, et plus précisément l’œuvre de la croix et de la résurrection de Jésus-Christ décrite dans le Nouveau Testament, est capable de briser la puissance du péché et de la mort, apportant ainsi la « vie éternelle ». Telle est, pour le pasteur David Jang, la réponse ultime à la problématique de la vanité soulevée par l’Ecclésiaste.

C’est à ce stade qu’il pose la question : « Vivons-nous vraiment ou sommes-nous en train de mourir ? » Vu sous l’angle de l’Ecclésiaste, l’homme se dirige à chaque seconde vers la mort, ce qui fait de lui un être tragique. Pour surmonter cette tragédie (beyond tragedy), il n’y a pas d’autre voie que de saisir la promesse de « la vie éternelle et du royaume des cieux » offerte par Jésus-Christ. Dès lors, le gouffre de la vanité évoquée par l’Ecclésiaste se transforme : il devient le point de départ d’une quête du sens véritable et des valeurs les plus profondes. Le pasteur David Jang illustre cela de deux manières. D’abord, « Nous possédons déjà un trésor de plus grande valeur ». En référence à Actes 3 : 6, où Pierre déclare : « Je n’ai ni argent ni or, mais ce que j’ai, je te le donne », il rappelle que celui qui a Jésus-Christ est déjà en possession de la vraie richesse éternelle. Ensuite, « Le présent est relié à l’éternité ». Notre vie terrestre n’est pas coupée de l’éternité, mais s’y poursuit. Chacun de nos pas de foi s’inscrit déjà dans le royaume de Dieu. Les théologiens parlent d’un « éternel présent (eternal now) ». Ainsi, toute réalité tragique peut être investie d’une nouvelle signification et convertie en perspective d’éternité.

À partir de cette vision, le pasteur David Jang explique la manière dont l’Église doit vivre et agir dans le monde. Celui qui a compris la nature de l’homme ne peut rester asservi à ses possessions. Lorsque Jésus a appelé ses disciples, il a dit : « Je vous ferai pêcheurs d’hommes » (Matthieu 4 : 19), puis, juste avant de monter au ciel, « vous serez mes témoins… jusqu’aux extrémités de la terre » (Actes 1 : 8) – ce qu’on désigne souvent comme la « Grande Commission ». Mais si nous sommes enchaînés à nos biens matériels, ne cherchant que notre confort, nous nous retrouvons tels des « aveugles guidant d’autres aveugles ». C’est la raison pour laquelle le pasteur David Jang résume le message chrétien en invitant à « surmonter la logique de la possession ». Certes, il est inévitable de travailler et de gagner sa vie pour subvenir à nos besoins. Cependant, cela ne doit pas devenir « le but » ultime. Il faut viser un bien plus grand : « Le royaume et la justice de Dieu » (Matthieu 6 : 33). Alors et alors seulement, on peut jouir du vrai contentement et de la joie. Telle est l’attitude de celui qui, même en menant ici-bas « une vie limitée par le temps », embrasse dans son cœur la « perspective de l’éternité ».

Pour que l’Église applique effectivement ce principe en communauté, le pasteur David Jang évoque Galates 6 : 2 : « Portez les fardeaux les uns des autres, et vous accomplirez ainsi la loi de Christ ». C’est ce que la Bible appelle « la loi de Christ » : porter conjointement les fardeaux dans un esprit de foi. Ainsi l’Église peut devenir un lieu de véritable amour et de service, différent de l’esprit du monde. Or, l’erreur courante est de vouloir reporter ses difficultés sur autrui. David Jang rappelle le modèle de Jésus : « Celui qui a donné sa vie pour nous ». De même, en Église, quand nous nous sacrifions et nous engageons mutuellement, nous devenons une communauté vraiment apte à la mission et à l’évangélisation.

À ce propos, le pasteur David Jang élargit la perspective à l’Histoire. Pour accomplir le mandat confié par le Seigneur, il faut que l’Église dispose de structures et d’organisations concrètes. Jésus a dit : « Allez par tout le monde », et « Faites de toutes les nations des disciples » (Matthieu 28 : 19-20), ce qui implique des centres de mission, des bases d’accueil et une compréhension culturelle suffisante pour annoncer l’Évangile. Certains pourraient y voir une « accumulation de biens », mais le pasteur David Jang estime qu’il faut considérer cela comme des « outils » permettant de réaliser la volonté de Dieu. La question décisive est : « À quoi ces biens servent-ils ? Sont-ils employés pour la gloire de Dieu ou pour l’ambition personnelle ? »

Dans son expérience personnelle ou à travers les communautés qu’il a dirigées, David Jang mentionne souvent ses débuts, lorsqu’il ne possédait rien. Il cite alors Habacuc 3 : 17-18 : « Même si le figuier ne fleurit pas, […] moi, je veux me réjouir en l’Éternel », comme le cantique qu’il chantait. Puis au fil du temps, Dieu a pourvu, permettant l’édification de diverses bases. Le pasteur David Jang tient cependant à rappeler que ce ne sont pas là de simples biens, mais des instruments destinés à « prendre soin des gens, transmettre l’Évangile dans chaque culture et envoyer des missionnaires dans le monde ». L’essentiel étant de ne jamais oublier la leçon de l’Ecclésiaste sur la vanité : « Sans Dieu, tout s’évanouit ». Conserver ce souvenir nous rend capables de demeurer humbles, même lorsque nous disposons de ressources, et de consacrer ces ressources au service de la mission divine.

David Jang enseigne que, si nous regardons en face la réalité de notre finitude, nous comprenons mieux ce qui est vraiment important dans l’existence. L’Ecclésiaste 12 décrit avec force images la fragilité humaine : « Avant que le cordon d’argent se détache, que le vase d’or se brise », « avant que la poussière retourne à la terre, comme elle y était, et que l’esprit retourne à Dieu, qui l’a donné » (Eccl. 12 : 6-7). Chacun devra faire face à « cet inévitable dernier jour », ce qui nous pousse à nous détourner de l’orgueil et de la convoitise pour saisir la vraie valeur, celle du « spirituel ». Selon David Jang, les images du chapitre 12 sur la dégénérescence du corps – la vue qui s’obscurcit, l’ouïe qui faiblit, les cheveux blancs comme les fleurs de l’amandier – doivent nous convaincre que le sens de la vie consiste à chercher d’abord « le royaume de Dieu et sa justice », et à aimer et à aider ceux qui nous entourent.

Ainsi, le pasteur David Jang souligne que la « vanité » exposée par l’Ecclésiaste ne se réduit pas à une philosophie du désespoir. Au contraire, elle sert d’aiguillon pour faire grandir la foi. Celui qui connaît la mort valorise davantage la vie, en prenant conscience de l’inanité des biens et du pouvoir. Et cela éveille une compassion envers les autres qui, eux aussi, ont besoin de réponses spirituelles. L’invitation de Galates 6 : 2, « Portez les fardeaux les uns des autres », devient alors un mot d’ordre pour mettre en pratique la loi du Christ. Le pasteur David Jang réitère qu’à l’occasion de l’Avent (Noël) ou d’autres temps liturgiques, l’Église doit proclamer avec force le message suivant : la naissance du Christ nous rappelle que « Dieu est venu dans un corps humain pour nous convier à l’éternité ». C’est la base même de la joie de Noël. Jésus s’est fait homme, a vaincu la mort et nous a offert la citoyenneté du ciel. Il est donc primordial de rendre ce message clair, que l’on célèbre Noël ou un autre moment clé du calendrier ecclésiastique.

De plus, lorsque l’on sait que « la vie file à toute vitesse », on évite de remettre à plus tard ce qui doit être fait aujourd’hui. Ecclésiaste 3 enseigne : « Il y a un temps pour tout, un temps pour toute chose sous le ciel ». Le pasteur David Jang rappelle que c’est un principe que les croyants doivent prendre au sérieux. L’adage « Ne remets pas à demain ce que tu peux faire aujourd’hui » résume une sagesse d’ordre spirituel. Il applique ce principe à l’action missionnaire et au service de l’Église. Devenir « pêcheur d’hommes », comme Jésus l’a ordonné, requiert d’exploiter le moment et l’occasion que Dieu nous donne. C’est également la raison pour laquelle la priorité va souvent à l’évangélisation auprès des jeunes. Leur cœur et leur esprit étant plus ouverts, moins submergés par les contingences du monde, la rencontre avec l’Évangile y porte d’autant plus de fruits. Bien sûr, toutes les tranches d’âge sont concernées, mais, conformément à Ecclésiaste 12 : 1, « Souviens-toi de ton Créateur aux jours de ta jeunesse », il est crucial de rencontrer Dieu dans cette période la plus dynamique.

Bref, le message que le pasteur David Jang retire de l’Ecclésiaste est celui-ci : « L’homme est mortel, il ne peut rien emporter avec lui dans la mort, et la véritable sagesse consiste à se souvenir de son Créateur pour s’attacher à l’éternité ». Celui qui ignore sa finitude court le risque de se perdre dans une poursuite aveugle de désirs vains, pour se retrouver finalement dans le vide. Mais celui qui l’accepte honnêtement, et embrasse le don de la vie éternelle offert par Dieu, découvre le sens et la finalité de la vie : aimer son prochain et porter l’Évangile. C’est la voie de la sagesse véritable selon le pasteur David Jang, et la « vanité » que proclame l’Ecclésiaste devient alors une sorte de « cadeau paradoxal », car elle nous force à rechercher ce qui compte vraiment.

En présentant conjointement l’enseignement de l’Ecclésiaste et des Proverbes, le pasteur David Jang exhorte l’Église et les croyants à ne pas redouter ni fuir la « vanité », mais à la confronter. Car c’est dans cette rencontre avec la vanité que l’on prend la pleine mesure de la grandeur de Dieu, de la réalité du ciel et du salut éternel. Cette prise de conscience constitue la principale motivation pour comprendre la naissance, la mort et la résurrection de Jésus-Christ, et pour s’investir dans la « Grande Commission » de prêcher l’Évangile « jusqu’aux extrémités de la terre ». Face à la mort qui rend la vie si souvent « vide », l’homme, en Dieu, s’inscrit dans la perspective de l’éternité et connaît une victoire ultime. En ce sens, pour vivre pleinement, il faut saisir cette certitude spirituelle. Voilà ce que le pasteur David Jang clame vigoureusement. Il nous rappelle aussi que la communauté ecclésiale, au milieu du monde, est appelée à proclamer ce message jour après jour, pour éveiller dans les cœurs l’aspiration à l’éternité.

C’est dans cette perspective que, jeunes, adultes ou aînés, chacun peut découvrir que sa vie n’est pas un hasard mais s’inscrit dans le plan parfait de Dieu. Alors on en vient à glorifier la souveraineté de Dieu qui « fait toute chose belle en son temps » (Eccl. 3 : 11). Enfin, le pasteur David Jang conclut sur le fait que, si grands que soient nos succès ici-bas, personne ne peut se sauver lui-même de la mort ; comme le dit la Bible, tous les descendants d’Adam y sont soumis. C’est pourquoi « la pensée de l’éternité » nous fait transcender les valeurs passagères et corrompues pour avancer vers la vérité spirituelle. Sans cette dimension, l’homme se forge rapidement sa propre norme (norm), entre en conflit avec autrui, et achève sa vie dans le vide. Mais lorsqu’il reconnaît l’ordre que Dieu a disposé dans ce monde, lorsqu’il admet sa finitude, et s’attache à la grâce salvatrice de Jésus-Christ, il vit non plus dans le désespoir mais dans l’espérance. La « vanité » dont parle l’Ecclésiaste nous conduit en dernier ressort à Dieu, qui est la Vérité. Le pasteur David Jang rappelle avec insistance qu’il s’agit là d’un enseignement de sagesse assez puissant pour toucher toutes les générations. Ainsi, l’Église doit enseigner à la fois la soif de l’éternité que révèle l’Ecclésiaste et la « crainte de l’Éternel » mise en avant par les Proverbes, afin que les croyants, comme un troupeau guidé, apprennent et pratiquent cette vérité.

La lecture que fait David Jang de l’Ecclésiaste place en vis-à-vis la finitude humaine et l’éternité divine, creusant l’abîme entre elles pour nous pousser à réfléchir. Le double appel : « Vanité des vanités, tout est vanité » nous rappelle, au bout du compte, que seule la grâce de Dieu peut donner un sens réel à la vie. Cette grâce, déjà esquissée à l’époque de l’Ecclésiaste, se complète dans l’Évangile de Jésus-Christ au temps du Nouveau Testament. Et pour le pasteur David Jang, cela ne relève pas d’une option, mais d’une vérité catégorique. L’avertissement solennel « Souviens-toi de ton Créateur aux jours de ta jeunesse » (Eccl. 12 : 1) et le constat « Il y a un temps pour tout » (Eccl. 3 : 1) nous rappellent l’urgence et la valeur spirituelle de chaque instant de notre vie. Quand on se tourne vers Dieu dans la crainte, on hérite de « la vie éternelle ». C’est ce qui donne tout son éclat à la célébration de Noël, à la vie du croyant et à la communauté ecclésiale, d’après l’enseignement de David Jang. En percevant clairement ce qui est prioritaire, en entretenant l’espérance au sein de nos limites humaines et en portant les fardeaux les uns des autres, nous réalisons en pratique la sagesse dont parle l’Ecclésiaste. Ainsi, nous pouvons réellement dépasser la vanité pour partager la bénédiction de la vie éternelle.

www.davidjang.org

张大卫牧师——渴慕永恒的心


1. 智慧

张大卫牧师将《传道书》归类为“智慧书”,并强调它在圣经中的地位极其重要。他所说的智慧,既不是单纯的“知识累积”,也不是“生活经验”的积累,而是最终通过对上帝的认识而获得的属灵洞察。《传道书》和《箴言》同为智慧书,二者都具有共同的特征,却也各自传达出独特的信息。张大卫牧师总结道:

  • 《箴言》基于“敬畏耶和华”这一宏大主题,提供了具体而实际的生活准则;
  • 《传道书》则更多地探讨“存在论”层面的根本问题,如“人生是什么?”、“既然说万事皆虚空,那它的真正含义是什么?”等直白而深刻的话题。

《传道书》的关键词之一是“虚空(헛됨)”。张大卫牧师常将此词与英文圣经中的“meaningless”相比较,指出它并不只是简单地意味着“万事皆无意义、无价值”,更是强调了人类实存会最终归于“无(nothingness)”的命运特质。在《传道书》开头和结尾,都同样宣告了“归于无”的事实,似乎作者“传道者”(《传道书》的作者)对人生本质有一种悲观、荒凉的洞见。然而,张大卫牧师解释说,这种悲观的结论恰恰是为了深刻揭示其灵性的内涵。《传道书》不断强调,即便人能够享尽智慧(传道书第1章)、肉体的快乐或财物(传道书第2章),最后仍然归于虚空。这“虚空”一方面反映了拥有“时间”的人最终无法逃脱死亡、不得不放下一切的“有限性”;另一方面,也昭示若没有上帝,人类就难以寻得真正的意义或永恒价值。

因此,作为智慧书的《传道书》使我们铭记两个前提:

  1. “人都会死”。正如《希伯来书》9章27节所言,“按着定命,人人都有一死,死后且有审判”,这条真理亘古不变。张大卫牧师多次提及,这和《传道书》“万事皆虚空”的主题完全契合。人所拥有的时间、才能、财物等,在死亡之后都无法携带,这一事实会迫使我们反思灵性根源。
  2. 人的内里已经被赋予了“渴慕永恒的心”(传道书3章11节)。张大卫牧师指出,与动物不同,人总是会思考“死亡之后会发生什么?”、“人生的意义何在?”这正是上帝放在人心中的对永恒的渴望。

张大卫牧师认为,《传道书》由“人生皆虚空”的宣言起首,一路发展到最后第12章:“你趁着年幼,当记念你的造物主”(参见传道书12章1节)的劝勉,充分展现了智慧书的精髓:

  • 若我们明白自己最终归于虚空,便会在仍“年轻”之时——这里的“年轻”并不仅指生理年龄,更象征了内心纯真、热情最为旺盛的阶段——切实地记念并抓住造物主,这才是真正的智慧。
  • 传道书12章8节“虚空的虚空,凡事都是虚空”的结论,同样提醒我们:人生的一切(拥有、知识、名誉等)最终都会化为虚无;我们应以此为鉴,深刻意识到人的属灵本质。

在这一脉络下,张大卫牧师特别强调要关注《箴言》的核心命题——“敬畏耶和华是知识(或智慧)的开端”。他说,即便人类的知识和学问发展到再高的程度,若缺乏“敬畏耶和华”这一属灵根基,其知识终究只能是局限且暂时的,也难免被《传道书》所说的“虚空”所囊括。于是,《箴言》和《传道书》这对智慧书“双子”,便在“敬畏”(《箴言》)与“虚空”(《传道书》)这看似对立的概念中形成一种紧张又平衡的结构,引领人看清自身存在与信仰的实质。张大卫牧师呼吁,应当将智慧书的教导应用在各个时代和世代中,让年轻人乃至所有年龄段的人都不要回避人生的无常;唯有正视这无常,才能更加敬畏上帝,正如传道者的呼喊那样引人深思。

此外,他提到需要将传道书3章1节和3章11节联系起来读:“凡事都有定期,天下万务都有定时”(传道书3章1节),“上帝造万物,各按其时成为美好,又将永恒安置在人心;然而上帝从始至终的作为,人不能参透”(传道书3章11节)。这两段经文都讲到了人生有限的时间、上帝之永恒,以及人所面对的神秘与敬畏。这里的“时”,不仅仅指流动的时间(Time),也包含实现特定目的(Date)那一时刻的到来。张大卫牧师认为,人心中那份“渴慕永恒的心”,正是引领我们超越此世暂时而有限的时间,进入上帝永恒之中的动力。《传道书》作为智慧书,为基督徒传递了“洞察人生、意识死亡、仰望永恒”的直接信息。

当然,当这信息传递出来时,无论青年还是老年,都要面对同一事实:无人能逃避死亡,而在死亡面前,一切所有、知识、名誉都终将归于“无”。这虽如传道者所言是“虚空”,但对觉察到此虚空的人而言,也是一种让属天智慧临到的契机。张大卫牧师指出,正是在这一点上,对“虚空”和“死亡”的自觉,反而能打开超越悲剧(beyond tragedy)的道路。在《传道书》的脉络向新约推进时,“耶稣基督带来的永生与天国”正是这条道路的答案。换言之,《传道书》宣告的虚空,犹如人之干渴时才会寻求水源,让人意识到对灵的渴望,从而转向耶稣基督,在祂里面找到真正的生命之路。

在这里,张大卫牧师也留意到科学家的观点。他指出,许多科学家在面对宇宙的精妙秩序与宏大无边时,会不由自主地产生敬畏之心,并因此认可一位“神”的存在。《罗马书》1章20节说:“自从造天地以来,神的永能和神性是明明可知的,虽是眼不能见,但藉着所造之物就可以晓得,叫人无可推诿。”通过观察浩瀚而精密的自然世界,谁也无法否认这背后的秩序;因此,人自然会对这位创造万物的主心生敬畏。最终,《传道书》所谈论的“虚空”既让人想起人类存在的渺小,也成为人认识上帝所造世界和其中永恒法则的门径。渴慕智慧的人,正是顺着“认知死亡、记念造物主”这条传道者所指引的道路前行。

张大卫牧师还指出,《传道书》中那段“你趁着还未年老,要记念你的造物主”(传道书12章1节)之后,便紧接着描绘了人具体衰老的过程(眼目昏花、耳朵失聪、双腿颤抖、牙齿脱落等),将生命迅速衰退的景象展露无遗。他强调,很多人往往在暮年才开始思索生命的意义,但那时身体和心灵都已走向衰颓,行动力也不足了。因此,圣经劝诫要在青年时期就相信上帝、仰望永恒。换言之,要明白“虚空”,却不要困在其中;反而要以其为踏脚石,通往真正的生命之道。这正是《传道书》核心教训的终极意涵,也是张大卫牧师的中心信息。

由此可见,《传道书》所言的虚空、死亡以及“记念造物主”的结构,贯穿了从青年到老年的整个人生历程,是普遍而又振聋发聩的主题。张大卫牧师反复阐明这一信息,并敦促教会内外的所有人,都应当把“对死亡的认知”和“对永恒的渴望”深深铭刻在心。特别是教会应从孩童时代就向信徒教授这真理,让新生代从小就能正确认识人生的本质及其终结——因为人不仅是肉体存在,还是属灵的存在,对真理的渴慕乃是灵的需求。

在这一点上,以《箴言》为代表的“敬畏耶和华之路”,与《传道书》所呈现的“人生虚空与记念造物主之路”,在本质上会结出同样的果实。智慧的核心就是认识上帝、敬畏上帝;一切真正的价值与意义都从这敬畏之心发源。人类的知识再崇高,若没有上帝,仍无法升华到拥有永恒价值(eternal value)的境界,只能停留在部分的省思或暂时的益处上。

张大卫牧师透过对《传道书》的宣讲,想要表达的主旨可归纳为:“人是有限的,终究在死亡面前放下这一切;真正的智慧在于记念造物主,抓住永恒。”他藉着各样的比喻和圣经示例来说明,不仅适用于教会内部,也适用于整个社会。如果我们忽视这份领悟,即使辛苦积累的一切,也会在某个时刻骤然空虚,让灵魂继续干渴。但若我们能紧握《传道书》的真智慧,我们的生命就会对准上帝所设定的“时”(Time)与“目的”(Date),在其中开始领受那“渴慕永恒的心”的真正意义。


2. 的有限性永恒

透过《传道书》,张大卫牧师所抛出的核心问题是:“为何人的人生如此虚空?”以及“如何超越这样的虚空?”这两个问题,正是通过对人的有限性和上帝所赐的永恒盼望进行对比而变得更加清晰。他所指的“有限性”,是指人在时间、空间等各方面都受限的本质。无论积累了多高的学识,多富有,多享受快乐,最终都逃不脱死亡——这一点始终不会改变。《传道书》屡次用“虚空”这个词反复强调这一事实。张大卫牧师则在圣经的语言体系里,将这种“虚空”解释为“回归无”或“终极消逝”。

那么,上帝为何要让人感到“虚空”呢?对此,张大卫牧师围绕《传道书》3章11节的核心经文:“上帝造万物,各按其时成为美好,又将永恒安置在人心,只是人不能参透从始至终的作为。”来进行阐释。他认为,人内心对“永恒”的渴慕,才是最强有力的动力,把我们带向上帝。动物不会思考自身存在的意义,也不关心死后状态;但人却无法停止对“我为何而活?为何要死?死后会怎样?”的追问。这份对永恒的渴望,便是《传道书》所说的“渴慕永恒的心”。张大卫牧师将它形容为某种“内化的信仰本能”——即便有人并未接受过正式的宗教教育,当他们在面临宇宙的壮丽或生命的奥秘时,也会本能地对上帝或神性产生好奇。

然而,人在尝试满足这份渴慕时,常常会用世俗的享乐、财物或权力来填补。正如《传道书》1~2章中的传道者也曾享尽人间的欢乐,却发现所有不过是一场虚幻,终究归于虚空。直到当今社会依然如此:现代社会提供了各种物质丰盈与娱乐选择,或信息的海量冲击,但仍无法满足人灵魂深处对永恒的渴求,反而会让心灵更加干渴。对此,张大卫牧师指出,“若离开上帝,人就会在盲目‘努力’和‘积累’中不断循环,最终在死亡面前发现这一切毫无作用”。此时,“万事皆虚空”那句宣言便再次回荡于心。

但在张大卫牧师看来,这并非终局,反而是一个开端。人一旦意识到“虚空”,便意味着通过这种体悟,开始有机会转向真理的主——上帝。人认识到自己的局限,目光自然会投向那位“不受局限”的神。这是任何理性启蒙或道德完美主义都无法真正解决的课题,唯有藉着创造主上帝所赐的属灵方法才能突破。更具体地说,正如新约圣经所启示的:因着耶稣基督的十字架与复活,罪与死亡的权势被击破,人获得了“永生”的应许——这才是《传道书》所提示的虚空问题的终极答案。

在这里,张大卫牧师提出了“你是在‘活着’,还是在‘走向死亡’?”的发问。人随时随地都在朝死亡迈进,这确实是一种悲剧的存在。然而,他所说的“超越悲剧”(beyond tragedy)之道,便在于紧紧抓住耶稣基督的“永生”和“天国”盼望。如此,我们才能真正穿越《传道书》所揭示的“虚空深渊”,并在此过程中发现真实的意义和价值。他用两个角度来解释:

  1. “我们里面已经拥有更宝贵的东西。”他借用《使徒行传》3章6节中彼得的话:“金银我都没有,只把我所有的给你”,说明尽管我们可能缺乏世俗的财富或权柄,但只要拥有耶稣基督,就已经拥有了真而永恒的价值。
  2. “当下与永恒相连接。”我们的短暂人生并非断裂存在,而是在永恒视角中不断延续。我们若凭着信心迈出每一步,便可参与到神国度的进程当中。神学家所谓的“永恒的现在(eternal now)”正是这个概念的体现。在上帝的应许里,任何悲剧都可能被赋予新意义,并朝永恒方向转化。

随后,张大卫牧师谈到教会群体应当如何在世上活出这份真理。他说,既然看清了人的本质,就不该做“财产的奴仆”。当年耶稣呼召门徒时,明确说“要使他们得人如得鱼”(参见马太福音4章19节),并在升天前留给门徒“直到地极都要作我的见证”(使徒行传1章8节)的托付,亦即“大使命”(马太福音28章19~20节)。但若一个人在物质安逸中停留,终究只能落入“瞎子领瞎子”的光景。张大卫牧师将基督信仰者需要传递的信息总结为“超越对拥有的执着”。我们在地上劳碌并赚取财物以维持生活固然必要,但这绝不能成为人生的“目标”,必须寻求更高的价值——即“先求神的国和神的义”(马太福音6章33节)。唯有这样,人才会得到真正的满足与喜乐。这也正是“在地上拥有期限的生命,却心怀神永恒视角”之生活态度。

他同时提到,若教会要作为群体来实践此真理,就当遵循《加拉太书》6章2节的教导:“你们各人的重担要互相担当,如此就完全了基督的律法。”在信心里彼此分担重担,正是“基督的律法”在现实中的实践。当这律法被人遵守时,教会就能形成与世俗不同的文化——充满爱与服事。可人们常会误以为只要“把自己的包袱推给别人”就够了。张大卫牧师提醒我们,耶稣为我们舍命才是最高的“牺牲之爱”典范。当我们彼此舍己、彼此服事时,教会才有能力承担真正的宣教使命与福音见证。

接着,他从历史角度展开说明:教会要完成主耶稣所托付的使命,就需要相应的组织与系统的支持。他指出,耶稣交付了“传福音直到地极”和“使万民作主门徒”(马太福音28章19~20节)的命令,为实践这一任务,就需要建立能开展宣教与差传的基地(中心)、相关设施,以及对不同文化的理解。有些人可能会把教会在财务或组织方面的建设视为“财富积累”而提出质疑,但张大卫牧师则认为,这些都是为完成神给的目标所需的“工具”。关键在于,教会是否能把所得的资源用于神国的扩张,而非被个人野心所左右。

在其所带领或所属的教会历史中,张大卫牧师也常提及一段从“一无所有”起步,走过28年(甚至更久)时光的经历。他见证:“当初我们什么都没有的时候,我常紧紧抓住《哈巴谷书》3章17~18节‘虽然无花果树不发旺……我也要因救我的神而欢欣’这段经文来赞美神。”然而随着时间的推移,上帝赐下各样恩典和资源,就应当明确,这些都不是单纯的拥有,而是为了“更好地照顾众人、分别满足各文化群体的需要,以及向全世界传福音”的器具。若始终记得《传道书》对人生虚空的提醒——人唯有依靠神才有盼望,就能在富足时依然谦卑地将一切归于神的旨意,善加使用。

张大卫牧师强调,正视人之有限性能帮助我们分辨何为更重要的事。《传道书》12章中提到“银链折断,金罐破裂”,又说“尘土仍归于地,灵仍归于赐灵的神”(参见传道书12章7节),令我们警醒人生终点无可躲避。这种“末世意识”(或“终极意识”)让我们放下自我骄傲与贪欲,抓住真正的“属灵的宝贵”。张大卫牧师并解析了整章对人衰老过程的写照(眼目昏暗、耳朵失聪、牙齿脱落、满头白发如杏树花),使我们明白,人总会老去、走向衰亡,因而人生的目标应指向“寻求神的国和义”,并用爱去造福他人,而非仅仅追求自我满足。

所以,张大卫牧师所强调的关键是:《传道书》论“虚空”绝不是宣扬一种虚无主义的教义,而是激发信徒灵性成长的催化剂。知道自己终将一死,就会更深刻地明白生命的珍贵,也能避免被“追逐拥有”和“争夺权力”所捆绑。同时也会看到他人灵性的需要,以《加拉太书》6章2节的精神,彼此分担重担,完成基督律法。张大卫牧师认为,每逢教会经历像将临期(圣诞节)这样的节日,更应大力宣讲这信息。因为纪念耶稣基督的降生,本就是在纪念“道成肉身的神来邀请我们进入永恒”——这是圣诞真义所在。人有限的生命藉着耶稣进入无限,使我们真正得着天国的公民权。这才是圣诞节真喜乐的根源。

不仅如此,“人生如箭般飞逝”的认知也促使我们不浪费时机。《传道书》3章所说“凡事都有定期,天下万务都有定时”的原则,对信徒而言更具警醒意义:若有要做的事情,就当“今日能做的绝不拖到明日”。张大卫牧师将之应用于教会事工和宣教策略:若要成为主所说的“得人如得鱼”的人,就必须善用上帝所赐的时机。《传道书》12章1节“你趁着年幼,当记念你的造物主”之劝勉,也再次表明在年轻、最有活力的时刻抓住福音所结的果实是多么重要。当然,所有年龄段都需要福音,但年轻人接受福音时,更能结出长期且丰富的果效——既因为他们尚未被世界深深同化,也因为正值生命决策的关键期。

综上所述,张大卫牧师透过《传道书》传递的信息,终结于这样一条核心:

“人都要死,但心中有渴慕永恒的心;那赐下永恒的,唯有上帝。”
若我们视而不见或故意回避自身的有限性,就会在盲目的欲望与活动中度过余生,最后仍是一场空。但若我们诚实地面对自身的有限,并抓住上帝所赐的永生,就能明确生命的意义与目标,进而去拯救和祝福他人、传扬福音。这正是张大卫牧师所称的真正“智慧之路”;也正是传道者在“凡事皆虚空”的呼喊中,给我们预备的那份“矛盾却宝贵的恩典”。

张大卫牧师还再三强调,教会与信徒不可对“虚空”的主题感到恐惧或回避,反而要勇敢直面,因为正是在承认“虚空”的当下,我们才更能看清上帝、天国与永生的宝贵。而这种觉醒,正是我们深刻明白耶稣基督的降生、受死与复活、以及祂托付给我们的“大使命”之所以宝贵的内在动力。对一个在死亡面前注定无能为力的人来说,神却赐下永恒与得胜的盼望,这才是生命真正的出路。《传道书》的“虚空”,最终将我们引向神的真理;而这份智慧书中的教训,具有跨越时代、拯救全人类灵魂的力量。教会必须同时教导《传道书》对永恒渴望的提醒,以及《箴言》所强调的“敬畏耶和华”的原则,让群羊学习并实践这真理。

张大卫牧师透过对《传道书》的解读,让我们更深地看见“人生的有限”与“永恒”之间的巨大鸿沟。《传道书》所宣告的“虚空的虚空,凡事皆虚空”之反复呼喊,提醒我们:唯有抓住上帝的恩典,生命才能获得真正的意义。这份恩典在旧约时代的“传道者哀叹”并未终止,而是由新约中耶稣基督的福音彻底成全。在信仰层面,这并非可有可无的可选项,而是绝对真理——这是张大卫牧师想要强调的要点。

“你趁着年幼,当记念你的造物主”(传道书12章1节)的紧迫性与宝贵性,以及“凡事都有定期,天下万务都有定时”(传道书3章1节)所传达的时间有限性,都让我们重新认识当下呼吸的瞬间究竟何等宝贵——那是我们敬畏上帝、归向上帝的绝佳机会。而当我们把握住这一机会,便能得着“永生”。这也是圣诞节的意义、信徒生活的核心以及教会群体性的精髓。只有辨明何者是真正重要的,并在有限中仰望永恒,怀抱传播福音与彼此服事的心志,才能真正实践《传道书》所蕴含的智慧。行走在这条道路上,我们终将超越所有的“虚空”,进入那永恒生命的祝福之中。

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張ダビデ牧師 – 永遠を慕う心


1. 道者の書と知

 張ダビデ牧師は、伝道者の書を「知恵文学」として分類し、聖書の中で非常に重要な位置を占めていると強調する。彼がいう「知恵文学」としての伝道者の書は、人間の知恵が単なる「知識の蓄積」や「人生経験」にとどまらず、究極的には神を知ることによって得られる霊的洞察であることを示している。特に伝道者の書と箴言が共通して「知恵文学」に分類される特性、そしてそれぞれが示す独特のメッセージについて、彼は次のようにまとめる。箴言は「主を恐れること」という大きなテーマを土台として、具体的かつ実際的な生活の指針を示すが、伝道者の書はより存在論的な疑問、すなわち「人生とは何か」「すべてが虚しいとはどういう意味なのか」といった根本的で直接的なテーマを扱うのだという。

 伝道者の書を代表するキーワードは「虚無(むなしさ)」である。張ダビデ牧師は、この「虚無」という言葉を、しばしば英語の聖書で訳される“meaningless(無意味)”と比較しながら説明し、その意味が単純に「すべてに意義や価値がない」という次元で終わるのではなく、人間の実存が持つ「無(nothingness)」へと帰る運命的な性質を指摘する、と語る。ここで「無へ戻る」という事実は、伝道者の書の冒頭と結びで同様に宣言されており、著者である「伝道者(伝道者の書の著者)」が人生の本質について悲観的で荒涼とした洞察を伝えているかのように見える。しかし張ダビデ牧師は、この悲観的結論こそがむしろ霊的意味を最も深く示すための装置だと解説する。伝道者の書は、人間がいかに知的能力(伝1章)や肉体的快楽・財産(伝2章)をすべて享受しようとも、結局はすべて虚無に帰結すると強調する。この「虚無」は、時間を持つ人間が最後には死とともにすべてを手放さねばならない「有限性」を表すと同時に、もし神がいなければ真の意味や永遠の価値を見出すことは難しいことを示している。

 こうした背景から、伝道者の書は知恵文学として、人間が見落としがちな2つの前提を想起させる。一つは「人間は死ぬ」ということだ。ヘブライ人への手紙9章27節の「人間には一度死ぬことと、その後に裁きを受けることが定まっている」という聖書の教えが、すべての人類に変わらず適用される原理であると、張ダビデ牧師は繰り返し言及する。これは伝道者の書が語る「すべては虚しい」というテーマと正確に呼応する。人間が持つ時間、才能、物質のどれ一つとして、死後に持っていくことができないという事実は、私たちに霊的根本を省みさせる。もう一つは、人間のうちには既に「永遠を慕う思い」(伝3:11)が与えられているということだ。張ダビデ牧師は、動物が自らの死後の世界や本質的目的について思いを巡らせない一方で、人間は誰もが「死の向こうには何があるのか」「人生の意味とは何か」を知りたがる点を指摘し、これこそ神が与えた「永遠への渇望」であると主張する。

 張ダビデ牧師は、伝道者の書が「人生は虚しい」という宣言から始まり、最後の第12章に至って「あなたの若い日に、あなたの造り主を覚えよ」(伝12:1)という勧めに結びつく流れが、知恵文学の特徴を圧縮して示しているとみなしている。すなわち、自分の存在が結局は虚無に帰すると知るならば、私たちが生きている「若い日」—これは単なる年齢の問題ではなく、心の純粋さと信仰の熱意が最も生き生きと現れる時期を象徴する—に創造主である神を記憶し、しっかりとつかむことが、真の知恵へとつながるというわけである。伝道者の書12章8節「空の空、すべては空である」という結論もまた、人生のあらゆるもの(所有、知識、名誉など)が最終的に空であることを改めて確認させ、それを反面教師として人間の霊的本質を深く喚起させる。

 こうした文脈において、箴言の核心命題が「主を恐れることが知識(または知恵)の始めである」という点に注目すべきだと張ダビデ牧師は力説する。人間の知識がどれほど優れており、学問が発展しても、「主を恐れる」という霊的基礎がなければ、その知識は結局限定的で暫定的なものにとどまり、伝道者の書が説く「虚無」に組み込まれてしまう、と考えるのだ。最終的に「伝道者の書と箴言」という知恵文学の二つの書は、恐れ(箴言)と虚無(伝道者の書)という、一見対立しているような概念が緊張とバランスを成しながら、人間の実存と信仰を洞察する助けとなるのである。張ダビデ牧師は、このような知恵文学の教えを各時代・各世代に合わせて適用していく必要性を強調し、若者だけでなくすべての年齢層が人生の無常を見ないふりをするのではなく、その自覚を通していっそう神を恐れるべきだという伝道者のメッセージに耳を傾けるよう促している。

 さらに、伝道者の書3章1節と3章11節をつなげて読むことが重要だという。「天の下のすべての事には時があり、すべてのわざには時がある」(伝3:1)、「神はすべてを時にかなうように美しく造り、人の心に永遠を与えられた。しかし神のなさるわざを始めから終わりまで人は見きわめることができないようにされた」(伝3:11)という二つの聖句は、ともに人間の有限な時間と神の永遠性、そして人間が直面する神秘と畏敬の念を語っている。「時」とは、単に流れる時間(Time)のみならず、目的が成就する特定の瞬間(Date)の到来をも含んでいる。張ダビデ牧師は、「私たちのうちにある永遠を慕う思い」が、最終的にはこの地上の一時的で有限な時間性を超えて神の永遠へと入っていくように導く原動力になるのだと解釈する。このように伝道者の書は、知恵の書としてキリスト教信仰者に対し「自らの人生を洞察せよ、死を認識せよ、永遠を見つめよ」という直接的メッセージを伝える役割を果たしている。

 しかし、このメッセージを伝えるときに、若者であれ高齢者であれ、結局誰も死を避けることはできず、その前ではあらゆる所有も知識も名誉も無に帰すという事実が共通して適用される。これは伝道者が宣言するように「虚無」だが、同時にその虚無を悟った人々には天からの知恵が臨む機会でもある。張ダビデ牧師は、この地点でむしろ「虚無」と「死」を意識することが悲劇を超克する道(beyond tragedy)を開くのだと語る。そして、伝道者の書の文脈からさらに一歩進むと、新約聖書では「イエス・キリストによる永遠の命と天国」という結論に行き着く、とも述べる。ゆえに、伝道者の書が示す「虚無」の宣言は、人間が渇きを感じるからこそ水を求めるように、霊的乾きを自覚させてイエス・キリストを探し求めるようにし、キリストのうちでこそ真の命の道を見いだすように導く役割を果たすのだという。

 ここで張ダビデ牧師は、科学者たちの視点にも注目する。多くの科学者が、宇宙の繊細な秩序やその広大さに畏敬の念を抱き、その畏敬の念が最終的に神の存在を認める方向へ導くことがある、と指摘するのである。ローマ人への手紙1章20節「世界の創造以来、神の見えない本質、すなわち神の永遠の力と神性は、被造物によって明らかに知られている。それゆえ、彼らには弁解の余地がない」という聖句が、このことを裏付ける。複雑で精巧な自然界を見れば、その秩序を否定できず、その秩序を造られた創造主への畏敬が生まれざるを得ないというわけだ。結局、伝道者の書が語る「虚無」は、人間存在の微弱さを思い起こさせると同時に、神が造られた世界とそこに宿る永遠の摂理を認識するための通路ともなる。人生の本質を悟ろうとする知恵の道が、まさに伝道者が強調する「死を意識し、創造主を覚える道」であることを改めて指し示すのである。

 また張ダビデ牧師は、伝道者の書が「年老いる前に創造者を思い出せ」と宣言する場面において、人間の具体的な老化過程(目が見えにくくなり、耳が聞こえなくなり、足が震え、歯が抜けるなど)を例に挙げ、人生がどれほど速く衰えていくかを露骨に描いている点を強調する。多くの人が人生の黄昏時になってようやく生きる目的を考え始めるが、そのときにはすでに身体も心も萎れて動きが困難な場合が多い。結局、神を信じ、永遠を見つめる知恵は若い時代から、つまり最も活発で情熱に溢れる時期から始めるべきだという聖書的勧告がここに込められている。すなわち、「虚無」を知りつつもその「虚無」に囚われて悲観に陥るのではなく、むしろそれを足がかりとして真の命の道を探るのが、伝道者の書がもたらす究極の教えなのだと、張ダビデ牧師は繰り返し強調する。

 このように伝道者の書が語る「虚無、死、そして『創造主を覚える』」という構図は、若年期から老年期に至るまで人生の全過程を貫く普遍的かつ強烈なテーマである。張ダビデ牧師は、このメッセージを繰り返し説明し、教会の内外を問わずすべての人が伝道者の書における「死への認識」と「永遠への渇望」を心深く刻むように訴える。特に教会は幼少期からこの真理を教え、成長する世代が幼い頃より人生の本質とその終末を正しく認識できるようにすべきだと強調する。なぜなら、人間は肉体だけでなく霊的存在であり、真理を慕い求めるのは肉ではなく霊の望みによるものだからだ。

 この点で、箴言に代表される「主を恐れる」道と、伝道者の書が示す「人生の虚無と創造主を覚える」道は、本質的には同じ実を結ぶのだと張ダビデ牧師は主張する。知恵の核心は神を知ることであり、神を畏れ敬うことである。その畏敬の念から、すべての真の価値と意味が流れ出るがゆえに、人間の知識がいくら偉大でも神なき知識は結局のところ部分的な省察や一時的な有益性を超えて、eternal value(永遠の価値)に昇華することはできないというわけだ。

 張ダビデ牧師が伝道者の書を強調しながら言いたい要点は、「人間は有限であり、死の前にすべてを手放さざるを得ず、その中で真の知恵は創造主を覚えて永遠をつかむことである」ということに尽きる。彼はこれを様々な比喩や聖書の例を挙げながら説き、教会共同体の中だけでなく世の中でも伝道者の書のメッセージは有効であると力説する。もし私たちがこの悟りを置き去りにして生きるなら、一生懸命積み上げたものがある瞬間むなしく消えていく過程に直面し、魂の渇きを満たせないままとなる。しかし、伝道者の書が語る真の知恵をつかむなら、私たちの人生は神が定められた「時(Time)」と「目的(Date)」に対して開かれるようになり、その中で初めて「永遠を慕う心」の本当の意味を味わいながら生きることができる、と張ダビデ牧師は教えている。


2. 人間の有限性と永遠

 張ダビデ牧師が伝道者の書を通して投げかける核心的な問いは、「なぜ人間の生は虚しいのか」、そして「その虚無を超えていく道は何か」というものである。それはすなわち、人間の有限性と神が与える永遠の希望とを対比させることで、いっそう鮮明になる。彼が言う有限性とは、時間的・空間的制約の中にある人間の本性を指す。どれほど高い知識を蓄積し、財産を得て、快楽を享受しても、人生の終わりに訪れる死を免れることはできないという事実は変わらない。伝道者はこれを「虚無」という言葉で繰り返し強調し、張ダビデ牧師は、この「虚無」を聖書的表現で「無(無)への回帰」や「究極的な消滅」と言い表すこともできると説明する。

 それでは、なぜ神は人間にこのような「虚無」を与えたのか。その答えとして張ダビデ牧師は、伝道者の書3章11節「神はすべてを時にかなうように美しく造り、人の心に永遠を与えられた」という聖句を中心に据える。人間のうちにある永遠への渇望こそが、私たちを神へと導く最も強力な動因であると考えるのだ。動物は自己の存在の意味について思索したり、死後の状態を悩んだりしない。しかし人間だけが、なぜ存在し、なぜ死ななければならず、死後には何が待っているのかを絶えず問い続ける。こうした霊的な渇望が、伝道者の書のいう「永遠を慕う思い」である。張ダビデ牧師は、これを一種の「内面化された信仰本能」としても見ることができると強調する。誰かが意識的に信仰を学ばなくとも、宇宙の神秘や生命の不思議を目の当たりにする瞬間に、自然に神的存在を思い浮かべるようになるというわけだ。

 しかし人間は、その渇望を時には世俗的快楽、財産、権力で満たそうと試みると張ダビデ牧師は指摘する。伝道者の書1〜2章で、伝道者はすでにこの世にある様々な楽しみや喜びを試してみたが、すべてが夢のように消えてしまい、やはり虚しいものだったと告白している。これは現代においても同じだ。現代社会が提供するあらゆる物質的豊かさや娯楽、情報の洪水は、人間の霊的渇望を完全に満たしてはくれない。むしろその渇望は、ますます大きな渇きへとつながっていくばかりだ。ここで張ダビデ牧師は「神のいない人間の生は、盲目的な『努力』と『蓄積』を続けるものの、死の前にそれらが無用の長物になるという事実に結局向き合わざるを得なくなる」と語る。このとき、伝道者の書が宣言する「すべては虚しい」という結論が再び思い起こされるのである。

 しかし、張ダビデ牧師は、この時点こそが「終わり」ではなく「始まり」だと言う。「虚無」を自覚したということは、その自覚を通して真理である神へと向かう機会が開かれたことを意味するからである。人間が限界を悟ったとき、自然と目は「その限界を超える存在」へ向くようになる、というわけだ。これは知的な啓蒙や道徳的な完璧主義では解決できない問題であり、唯一、創造主なる神が与える霊的解決によってのみ克服されると張ダビデ牧師は言う。具体的には、新約聖書が伝えるように、イエス・キリストの十字架と復活によって罪と死の支配が破られ、「永遠の命」を得ることができるという福音こそが、伝道者の書が提起した虚無の問題の最終的な解答だというのである。

 この点で、張ダビデ牧師は「人は生きているのか、それとも死んでいる最中なのか」という問いを投げかける。人間は刻一刻と死に近づいている悲劇的な実存にある。しかし、この悲劇を超えていく道(beyond tragedy)は、イエス・キリストが約束された「永生」と「天国」の希望をつかむほかにない。そうすることで、伝道者の書が指摘する虚無の深淵をくぐり抜け、むしろ真の意味や価値を見出す転換が起こるというわけだ。張ダビデ牧師はこれを二つの視点で説明する。第一に、「私たちの内には、すでにもっと尊いものがある」。これは使徒の働き3章6節でペテロが「金銀は私にはない。しかし私にあるものをあなたにあげよう」と言った言葉に着目したものである。つまり、物質的な所有や世俗的権力がなくとも、イエス・キリストを持つ者はすでに真に永遠の価値を所有しているということである。第二に、「今この瞬間が永遠につながっている」。これは私たちの刹那的な人生が切り離されたものではなく、永遠の視点から連続しているという認識である。信仰の中で一歩一歩踏み出す瞬間自体が、神の国の一部となる。神学者が言う「永遠の今(eternal now)」という概念がこれに相当する。最終的には、人間が経験するあらゆる悲劇でさえ、神の約束のうちで新たな意味を得て、その悲劇的現実が永遠へ向かう形へと変容されうるのだという。

 張ダビデ牧師は、こうした観点を示しながら、教会共同体が世の中でどのように生きるべきかについても具体的に言及する。人間の本質を悟った信仰者は、所有の奴隷となってはならないと言うのである。イエスが弟子たちを呼ばれたとき、「あなたがたを人間をとる漁師にしてあげよう」(マタイ4:19)と告げ、昇天前には「地の果てにまでわたしの証人となりなさい」(使徒1:8)と言い残した。いわゆる「大宣教命令(Great Commission)」である。しかし、所有に縛られ、物質的な安逸だけを追い求めている限り、それは「盲人が盲人を導く」状況にしかならない、と彼は指摘する。張ダビデ牧師がキリスト教信仰者へのメッセージを「所有を乗り越えよ」と要約するのはこのためだ。現実において私たちは生活のために働いて財を得ることが不可避ではあるが、それを人生の「目的」にしてはならず、より大いなる価値、すなわち「神の国とその義」(マタイ6:33)を求めるときにこそ、真の満足と喜びを得ることができると強調する。そして、その生き方こそが「この地上での期限付きの人生」を生きながらも「永遠なる神の視点」を抱いて歩む姿だ、というのだ。

 張ダビデ牧師は、教会が共同体としてこうした真理を実践するには、ガラテヤ6章2節の「互いの重荷を負い合い、そうしてキリストの律法を全うしなさい」という御言葉に従う必要がある、と説く。信仰によって互いに重荷を負い合う姿勢こそが「キリストの律法」であり、この律法が守られるときにこそ、教会は世の中とは異なる愛と仕え合いの文化を作り上げることができるのだ。しかし、人々が陥りやすい錯覚は「しんどい重荷を他人に押し付けること」である。張ダビデ牧師は、むしろイエスが「私たちのためにいのちまで捧げてくださった犠牲的な愛」が模範であることを思い起こさせ、私たちが互いに犠牲と献身を示すときに、教会共同体は真の意味で宣教と伝道を担うことができるのだと主張する。

 同時に、彼は歴史的文脈にも視野を広げる。教会が主から託された使命を果たすには、具体的な組織やシステムが必要だという。イエスが「地の果てまで福音を伝えよ」と命じ、「すべての国民を弟子とせよ」(マタイ28:19-20)とも言われた以上、実際に宣教と伝道の基盤を築くような本部(センター)や施設、文化的理解が不可欠だと強調する。ある人々は、教会に財政的・組織的基盤が整うことを「所有の蓄積」と批判するかもしれないが、張ダビデ牧師は、与えられた目的を達成するために必要な「道具」として、あらゆるものを適切に活用すべきだと説く。肝要なのは、その所有を神の国のために用いるか、それとも個人的な野心を満たすために握りしめるのかという態度にかかっている、というのである。

 実際、張ダビデ牧師は、彼自身が所属し、あるいは導いてきた共同体の歴史において、何もない時代から走り続けてきた28年の歩み(またはそれ以上の年月)をしばしば語る。彼は「最初は何もなかったとき、ハバクク書3章17-18節のみ言葉にすがり、『何もなくても救いの神によって喜ぼう』という賛美を歌った」と証しする。しかし時が経ち、神が与えてくださった恵みにより様々な拠点が整えられたとき、それらすべては単なる富ではなく「人々をケアし、文化圏ごとに福音を伝え、全世界へ宣教するための道具」であることをはっきりさせなければならない、と語る。伝道者の書から学ぶ「人間の人生の虚無」、その「虚無」の前で私たちが必死に頼れる存在は神だけであるという悟りを失わなければ、何かを所有したときでも、その所有を神の目的に合った形で謙虚に使うことができるのだ。

 張ダビデ牧師は、人間が有限である事実を直視するとき、人生で何がより重要かを正しく区別できるようになると強調する。伝道者の書12章が語る「銀の紐が解け、金の鉢が砕ける」場面や「ちりは元の土に帰り、霊はそれをくださった神に帰る」(伝12:7)という言葉は、人々に「いずれ避けられない終わり」を思い起こさせる。そしてまさにこの終末認識が私たちに自己の高慢と欲望を捨てさせ、真の価値である「霊的なもの」をつかませる原動力になるのだ、と言う。張ダビデ牧師は、伝道者の書12章全体が描き出す老化の描写(目がかすみ、耳が聞こえにくくなり、歯が抜け、アーモンドの花のように白髪になる象徴)を通じて、私たち一人ひとりが最終的には老いて衰えていくことを受け入れるとき、人生の目的は神の国とその義を求め、周囲の人々を生かし愛する方向へ向かわざるを得ないことを深く悟るようになる、と解説する。

 このように、張ダビデ牧師が力説する核心は、伝道者の書が語る「虚無」が決して虚無主義の教理を意味するのではないという点だ。むしろ、それは信仰者の成長を促す洞察の媒介なのである。死を知る人は人生の価値をいっそう切実に悟り、所有や権力にしがみつく愚かさを避けることができる。また他者の霊的必要を見て、ガラテヤ6章2節の「互いの重荷を負い合いなさい」という御言葉のように共に重荷を担い、キリストの律法を成就しようとする動機にもなる。張ダビデ牧師は、教会が主の来臨を備えるアドベント(クリスマス)といった節目を迎えるたびに、このメッセージをいっそう力強く宣べ伝えるべきだと訴える。イエス・キリストの誕生を記念するということは、「神が人間の体を取ってこの地に降り、私たちを永遠へと招かれた」という事実を振り返ることである。人間の有限性を超えて、神が許してくださった永遠の世界、すなわち天国の市民権を得たことこそがクリスマスの真の喜びなのだから、このことを正しく認識し祝うべきだと語る。

 さらに彼は、「人生は矢のように過ぎ去る」という認識を持つとき、やるべきことを先延ばしにしなくなる、と強調する。伝道者の書3章が語る「すべてのことには時があり、すべての目的を果たす時がある」という原理は、信仰者であればこそ、より厳粛に受け止めるべきだという。いわゆる「やるべきことがあるなら今日やりなさい。今日できるのに明日に延ばすな」という警句が、霊的次元から導き出される真理となる。張ダビデ牧師は、これを教会の活動や宣教戦略にも適用する。イエスの言葉に従い「人間を取る漁師」となるには、与えられた時と機会をしっかり活かさねばならない。教会共同体が青年伝道をまず重視するのも、そのためである。まだ人生の決断を下す前で、比較的心が開かれ、世間の経験に染まりきっていない若者が福音を受け入れたとき、その実りが大きいという考え方だ。もちろんすべての年齢層が必要だが、伝道者の書12章1節「あなたの若い日に、あなたの創造主を覚えよ」という言葉のように、もっとも活発な時期に神と出会うことが重要であると繰り返し訴える。

 このように、張ダビデ牧師が伝道者の書を通じて発するメッセージは、最終的に「人間は死ぬ。しかし永遠を慕う心を持っており、その永遠を与える方は神である」という要約に行き着く。人間の有限性を見て見ぬふりをしたり、わざと否定したりする生き方は、結局むなしい欲望と盲目的な活動に満ち、最後には空虚に終わる。反対に、自分の有限性を正直に受け止め、そこに神が許してくださる永遠の命をつかむ者は、生の意味と目的をはっきりさせ、隣人を生かし福音を伝える道を歩むようになる。これこそが張ダビデ牧師のいう「真の知恵の道」であり、伝道者が元来強調していた「すべては虚しい」という宣言が私たちに投げかける逆説的な贈り物でもある。

 張ダビデ牧師は、伝道者の書と箴言がともに成す知恵文学の洞察を通じ、教会と信徒に「虚無」を恐れることも避けることもやめるようにと強く促す。まさにその「虚無」に直面する瞬間に、神の存在、天国、そして永遠の命という希望がいかに尊いかを自覚できるからである。そしてこの自覚こそが、イエス・キリストの誕生・死・復活、そして「地の果てにまで福音を伝えよ」という大宣教命令の意味を正しく悟るうえで、最大の動機となる。死の前に虚無を味わうしかない人生は、神のうちで永遠へとつながり、究極的勝利を得ることができる。人生を真に意味あるものとする道は、この永遠への渇望と信仰的確信を握ることにあると、張ダビデ牧師は力を込めて語る。そして教会共同体は、このメッセージを日々語り継ぎ、信じていない人々にまで「永遠を慕う心」を呼び起こすように召されている存在だという。この認識の中でこそ、若者も中高年も高齢者も、自分の人生が決して偶然の旅路ではなく、神の驚くべきご計画の中にある摂理の一部であると悟り、伝道者の書が語る「時にかなって美しくしてくださる」神のご主権を賛美するようになるのだ。

 最終的に、張ダビデ牧師は、私たちが地上でどれほど優れた功績を積もうとも、自分の命を保てる人は誰もいないことを繰り返し知らしめる。聖書全体が証言するように、人間はアダムの子孫として必然的に死に至る存在である。だからこそ「永遠を慕う心」は、私たちを一時的で朽ちる価値を超えて、霊的真理へ近づける導き手となるのだ。この心がなければ、人はたちまち自分独自の基準(norm)を作り出し、他人の基準と衝突しながら、虚しく人生を終えてしまう。しかし神が創造された世界の秩序を認め、人間の有限性を受け入れ、イエス・キリストによる救いの恵みをつかむなら、キリスト者は絶望ではなく希望をもって生を営むことができる。伝道者の書が語る「虚無」は、最終的には私たちを真理なる神へと導く通路であり、この洞察を与える知恵文学の教えはあらゆる世代を生かす強力な言葉である、と張ダビデ牧師は最後まで強調している。ゆえに教会は、伝道者の書が伝える「永遠への渇望」と、箴言が提示する「主を恐れる」原理を常に同時に教え、群れがこの真理を学び実践できるよう導かねばならないのだ。

 張ダビデ牧師が伝道者の書を解き明かす方法は、人生の有限性と永遠の間に横たわる隔たりを深く見つめ直させる。伝道者の書が宣言する「空の空、すべては空である」という繰り返しの告白は、私たちに「結局、神の恵みをつかむときにしか人生は真の意味を得ることができない」ことを思い起こさせる。その恵みは、旧約時代の伝道者の嘆きで終わらず、新約時代のイエス・キリストの福音によって完成する。それは信仰において決して選択肢ではなく、絶対的な真理であるという点が、張ダビデ牧師の核心的主張である。「あなたの若い日にあなたの造り主を覚えよ」(伝12:1)という勧めに込められた切実さと尊さ、そして「天の下のすべての事には時がある」(伝3:1)という時間的有限性の警告の中で、私たちはいま呼吸しているこの瞬間がいかに貴重な霊的機会であるかを再認識する。その機会を逃さずに神を恐れるとき、私たちが得るのは「永遠の命」である。そしてこの事実こそがクリスマスの意味、信仰者の生、教会の共同体性をいっそう輝かせるのだ、と張ダビデ牧師は教えている。何が本当に重要かを見極め、限界の中でも永遠を見据え、福音伝達と仕え合いのために「互いの重荷を負い合う」教会となるとき、伝道者の書が語る知恵は現実に実現される。そしてこの道を歩む中で、私たちはすべての虚無を超え、究極の命の祝福にあずかることができるようになるのだ。

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Pastor David Jang – The Heart That Longs for Eternity


1. Ecclesiastes and the Wisdom Books

Pastor David Jang classifies the Book of Ecclesiastes as a “wisdom book,” highlighting its crucial place within the Bible. According to him, Ecclesiastes, as part of the wisdom literature, shows that human wisdom is not merely the accumulation of knowledge or life experience, but ultimately a form of spiritual insight that comes from knowing God. In particular, he points out the shared qualities of wisdom literature in both Ecclesiastes and Proverbs, while also noting each book’s unique message. Proverbs offers concrete and practical life guidelines based on the overarching theme of “the fear of the Lord,” whereas Ecclesiastes tackles more existential questions—“What is life?” “All is vanity, so what does that truly mean?”—thus addressing fundamental and direct concerns.

One of the representative keywords in Ecclesiastes is “vanity.” Pastor David Jang often compares the term “vanity” with the English Bible’s “meaningless,” explaining that the meaning goes beyond simply “everything is worthless or without significance” to point out the fateful aspect of human existence returning to “nothingness.” This idea—that we return to nothing—appears at both the beginning and end of Ecclesiastes, making it seem as if the “Preacher” (the author of Ecclesiastes) is delivering a bleak and pessimistic view of human nature. However, Pastor David Jang explains that this pessimistic conclusion is actually the device by which Ecclesiastes most deeply reveals its spiritual significance. Time and again, Ecclesiastes emphasizes that even if a person enjoys all forms of intellectual prowess (Ecclesiastes 1) and physical pleasure or wealth (Ecclesiastes 2), it inevitably ends in vanity. This “vanity” signals humanity’s finiteness—that those constrained by time will ultimately have to relinquish everything at death—and also highlights that, apart from God, it is difficult to find true meaning or eternal value.

Thus, Ecclesiastes, as a book of wisdom, reminds us of two premises that people easily overlook. One is that “humans die.” As Hebrews 9:27 teaches, “it is appointed for people to die once, and after that comes judgment,” a universal principle for all humanity, a point Pastor David Jang repeatedly mentions. This dovetails precisely with the main theme of Ecclesiastes: “All is vanity.” None of humanity’s time, talent, or material possessions can be taken along after death, which compels us to reflect on spiritual fundamentals. The other premise is that humans already have “a sense of eternity” in their hearts (Ecclesiastes 3:11). Pastor David Jang argues that while animals do not contemplate what happens after death or the ultimate purpose of their existence, all human beings wonder about what lies beyond death and what the meaning of life is. This, he says, is the longing for eternity that God has placed within us.

Pastor David Jang believes the way Ecclesiastes begins with “life is vanity” and then proceeds to the exhortation in the final chapter 12—“Remember also your Creator in the days of your youth” (Ecclesiastes 12:1)—captures the essence of wisdom literature in compressed form. Knowing that your existence ultimately ends in vanity, you are called, in the “days of your youth”—which symbolizes not just physical age but the period in which purity of heart and fervent faith are most vibrant—to remember and cling to God the Creator, which is true wisdom. Likewise, Ecclesiastes 12:8, “Vanity of vanities, all is vanity,” reaffirms the ultimate vanity of everything—possession, knowledge, honor—and uses it as a cautionary example to awaken people to the essence of their spiritual existence.

In this context, Pastor David Jang underscores the central thesis of Proverbs: “The fear of the Lord is the beginning of knowledge (or wisdom).” No matter how advanced human knowledge or scholarship becomes, without the spiritual foundation of “fearing the Lord,” that knowledge remains limited and temporary, ultimately falling under the sphere of “vanity” as described in Ecclesiastes. Hence, the pair of wisdom books—Ecclesiastes and Proverbs—presents seemingly contrasting concepts of fear (Proverbs) and vanity (Ecclesiastes) that, in tension and balance, help us insightfully grasp human existence and faith. Pastor David Jang insists on the necessity of applying this wisdom literature to every era and generation. He stresses that not only young people, but all ages should not ignore life’s transience but rather, through awareness of it, come to fear God all the more. This is precisely the Preacher’s message.

Additionally, he emphasizes the importance of reading Ecclesiastes 3:1 and 3:11 together:

“There is an appointed time for everything, and there is a time for every matter under heaven.” (Ecclesiastes 3:1)
“He has made everything beautiful in its time. He has also set eternity in the human heart; yet no one can fathom what God has done from beginning to end.” (Ecclesiastes 3:11)

Both of these verses speak to the finite nature of human life, the eternality of God, and the mystery and reverence with which humans must approach Him. “Time” here includes not only the passage of hours and days but also specific points in time when a purpose is fulfilled. Pastor David Jang interprets that “the heart that longs for eternity” within us is the driving force that leads us beyond this temporary and finite earthly existence into God’s eternity. As such, Ecclesiastes, as a book of wisdom, delivers a direct message to believers—that they should discern their lives, recognize death, and look toward eternity.

However, this message applies to both the young and the old: no one can avoid death, and at that point all possessions, knowledge, and honor return to nothing. While this is vanity, Pastor David Jang points out that for those who awaken to this vanity, it also becomes an opportunity to receive heavenly wisdom. In this sense, he argues that being conscious of this vanity and our mortality actually opens the way “beyond tragedy.” And if we follow the context of Ecclesiastes into the New Testament, the solution we find to transcend this tragedy is “eternal life and the kingdom of heaven through Jesus Christ.” Therefore, the proclamation of vanity in Ecclesiastes is like the thirst that causes us to seek water: it awakens spiritual longing, leading us to seek Jesus Christ, and in Him discover the path of true life.

At this point, Pastor David Jang also draws attention to the perspectives of scientists. Many scientists feel a sense of awe before the vastness and fine-tuned order of the universe, and that very awe can lead them to acknowledge the existence of God. Romans 1:20 undergirds this perspective: “For since the creation of the world God’s invisible qualities—his eternal power and divine nature—have been clearly seen, being understood from what has been made, so that people are without excuse.” By observing the intricate and complex natural world, one cannot deny its inherent order; thus, one naturally feels reverence for the Creator who established that order. Ultimately, the “vanity” mentioned in Ecclesiastes reminds humans of their own insignificance, while also guiding them to recognize the world God made and the eternal providence within it. So, the path of the wise man who seeks to grasp the essence of life is precisely what the Preacher emphasizes: “Recognize death and remember your Creator.” Pastor David Jang reiterates this point.

Pastor David Jang further underscores Ecclesiastes’ portrayal of “Remember your Creator before you grow old,” highlighting the explicit description of humanity’s gradual aging process (dimming eyesight, declining hearing, trembling legs, and losing teeth) to illustrate how quickly life decays. Many people begin to question life’s purpose only in its twilight years, when body and mind have already diminished and it is difficult to change. Therefore, the biblical counsel that true wisdom must start in one’s youth—when one’s body and spirit are most active—is contained in this teaching. In other words, while recognizing the “vanity” of life, rather than sinking into despair, we should instead use that awareness as a stepping stone to find the path of true life. This, according to Pastor David Jang, is the ultimate lesson of Ecclesiastes.

In this way, the structure of vanity, death, and “remembering the Creator” in Ecclesiastes is a universal and powerful theme that traverses the entirety of human existence, from youth to old age. Pastor David Jang repeats this message, urging everyone inside and outside the church to deeply internalize Ecclesiastes’ recognition of death and yearning for eternity. He especially emphasizes that the church should teach this truth from childhood, so that the younger generation can accurately recognize the nature and finality of life from an early age. After all, humans are not merely physical beings but spiritual ones; our pursuit of truth follows the hope of our spirit, not of our flesh.

Here, Pastor David Jang maintains that the path of “fearing the Lord” as depicted in Proverbs and the path of “encountering life’s vanity and remembering the Creator” as shown in Ecclesiastes ultimately produce the same fruit. The core of wisdom is to know God and to fear and revere Him. Since all genuine value and meaning flow from that reverence, even the greatest human knowledge, if divorced from God, cannot be transmuted into eternal value but remains a partial or temporary benefit.

Summarizing his point on Ecclesiastes, Pastor David Jang states: “Humans are finite and cannot escape death; in that reality, the true wisdom is to remember the Creator and to take hold of eternity.” He expounds on this with various illustrations and biblical examples, insisting on the continuing relevance of Ecclesiastes’ message both within and outside the church community. If we fail to grasp this, he warns, we will one day find our life’s hard-earned achievements disappearing in a flash and our souls’ thirst unquenched. But if we cling to the genuine wisdom that Ecclesiastes teaches, our lives will be open to the time and purpose that God has ordained. Thus, in that realm, we will finally experience the real meaning of the “heart that longs for eternity,” as Pastor David Jang teaches.


2. Human Finiteness and Eternity

The fundamental questions that Pastor David Jang raises through Ecclesiastes are “Why is human life vain?” and “How can we go beyond that vanity?” He clarifies this by contrasting human finiteness with the hope of eternity that God bestows. According to Pastor David Jang, human finiteness refers to the way we are constrained by time and space. No matter how much knowledge we accumulate, wealth we gather, or pleasure we enjoy, nothing changes the fact that we will eventually face death. The Preacher (Ecclesiastes) repeatedly stresses this with the word “vanity,” and Pastor David Jang explains that we could also articulate this notion of vanity using biblical language such as “returning to nothingness” or “ultimate dissolution.”

Why, then, did God allow humans to experience such vanity? For an answer, Pastor David Jang places Ecclesiastes 3:11 at the center: “He has made everything beautiful in its time. He has also set eternity in the human heart.” This verse teaches that the longing for eternity that exists within each human being is the most powerful force driving us toward God. Animals do not ponder the meaning of their existence, nor do they worry about what comes after death. Only human beings continually wonder why they exist, why they die, and what happens when they do. This spiritual yearning is the “heart that longs for eternity” described in Ecclesiastes. Pastor David Jang underscores that this can be understood as a kind of “internalized instinct for faith.” Even if a person has never been explicitly taught religion, the moment they sense the wonder of the universe or the mystery of life, they naturally become curious about some divine entity.

However, Pastor David Jang notes that people often try to fill this longing with worldly pleasures, wealth, or power. As Ecclesiastes chapters 1–2 show, the Preacher once indulged in all manner of joys and delights that exist under the sun, only to find that everything faded like a midsummer night’s dream and turned out to be vanity. This is no different in modern times. The abundant material comforts, amusements, and the flood of information in our society do not fully satisfy human spiritual longing. On the contrary, these things tend to deepen our thirst. From this, Pastor David Jang argues that “a life without God is consumed by blind efforts and accumulation,” only to face the reality that it all becomes useless when confronted with death. Here, Ecclesiastes’ refrain, “All is vanity,” echoes yet again.

Nevertheless, Pastor David Jang says that this recognition marks not an “end” but a “beginning.” Acknowledging “vanity” opens the door for us to move closer to God, who is Truth. When humans understand their limitations, their eyes turn automatically to the One who transcends these limits. It is a problem beyond the reach of mere intellectual enlightenment or moral perfection; it can only be overcome by the spiritual solution given by God the Creator. Concretely, the New Testament’s message—that the power of sin and death has been broken through the cross and resurrection of Jesus Christ, granting us “eternal life”—is, for Pastor David Jang, the ultimate remedy for the problem of vanity that Ecclesiastes raises.

At this point, Pastor David Jang asks, “Are we living, or are we dying?” Humans exist as a tragic reality, always drawing closer to death. However, the path to transcend (beyond tragedy) lies in the hope of “eternal life” and “the kingdom of heaven” promised by Jesus Christ. By seizing this hope, we can pass through the deep gloom of vanity that Ecclesiastes describes, discovering instead genuine meaning and value. Pastor David Jang explains this with two perspectives. First, “We already have something far more precious within us.” He draws on Acts 3:6, where Peter says, “Silver or gold I do not have, but what I do have I give you.” In other words, even if one lacks material or worldly power, possessing Jesus Christ grants one true and everlasting value. Second, “The present is connected to eternity.” This means that our brief life moments are not isolated; from the perspective of eternity, they continue in unbroken sequence. Each step taken in faith is itself part of the Kingdom of God—a concept that theologians sometimes call the “eternal now.” As a result, every tragedy can hold new meaning in God’s promise, and this tragic reality can be transformed toward eternity.

Communicating such a viewpoint, Pastor David Jang then explains how the church community should live in the world. A believer who understands human nature correctly should not become enslaved to possessions, he says. When Jesus called His disciples, He said, “I will make you fishers of men” (Matthew 4:19). Before His ascension, He also declared, “You will be my witnesses to the ends of the earth” (Acts 1:8). This is the Great Commission. But if one is bound to possessions and seeks only material comfort, it is merely “the blind leading the blind.” Hence Pastor David Jang encapsulates his message for Christians as “overcome ownership.” While it is inevitable to work for a living and earn resources, those should not be the “purpose” of life; genuine satisfaction and joy come only from seeking God’s Kingdom and His righteousness (Matthew 6:33). This is how we live, despite being mortal, with the perspective of “God’s eternal timeline.”

To accomplish this collectively, Pastor David Jang teaches that the church must follow Galatians 6:2, “Bear one another’s burdens, and so fulfill the law of Christ.” Bearing each other’s burdens in faith is the law of Christ, and when this law is observed, the church can build a culture of love and service different from that of the world. The pitfall many people fall into, however, is trying to place their burdens on others. Pastor David Jang instead points to Jesus’ example: “He laid down His life for us in sacrificial love,” reminding us that when we show that same sacrifice and devotion toward one another, the church community can truly fulfill its mission of evangelism and outreach.

At this juncture, Pastor David Jang broadens the perspective to look at historical contexts. He notes that in order for the church to fulfill the mission entrusted to it by the Lord, it needs practical organization and systems. Jesus said, “Go into all the world and preach the gospel,” and “make disciples of all nations” (Matthew 28:19–20). Therefore, building bases (centers), facilities, and cultivating cultural understanding are essential to carrying out actual evangelism and missions. Some may criticize the church’s financial and organizational development as “accumulation of wealth,” but Pastor David Jang sees these as necessary “tools” for fulfilling the given mission. The crucial point, he emphasizes, is whether these assets are used for God’s Kingdom or hoarded to fulfill personal ambition.

Indeed, Pastor David Jang frequently recounts his community’s history of more than 28 years (or even longer) during which they had little to nothing at first. He testifies that in those early days, they held onto Habakkuk 3:17–18—“Though the fig tree does not bud… yet I will rejoice in the Lord”—as they sang praises about rejoicing in the God of salvation despite having nothing. Yet as time passed and God’s grace provided various facilities, it was vital to see these not merely as surplus but as resources “to care for people, to share the gospel across cultures, and to do world missions.” The teaching of Ecclesiastes—that human endeavors end in vanity and that we can rely only on God—should not be forgotten. If we keep this in mind, then even when we possess something, we can humbly dedicate that possession to God’s purpose.

Pastor David Jang stresses that when we acknowledge the fact that humans are finite, it allows us to identify what is truly important in life. In Ecclesiastes 12, the images of “the silver cord being snapped and the golden bowl broken,” and of “dust returning to the earth as it was, and the spirit returning to God who gave it” (Ecclesiastes 12:7) vividly remind us of the inevitable end that awaits all. And precisely this eschatological awareness is what enables us to lay down our pride and greed, focusing instead on “spiritual” values, which matter most. Pastor David Jang explains that the depiction of aging (eyes growing dim, ears hard of hearing, teeth falling out, hair turning white like almond blossoms) throughout Ecclesiastes 12 helps us realize that we will inevitably grow old and frail. Thus, the true purpose of life is found in seeking God’s kingdom and righteousness, serving and loving those around us.

Hence, Pastor David Jang emphasizes that the “vanity” Ecclesiastes speaks of does not equate to a doctrine of nihilism. Rather, it becomes a catalyst for believers to grow. Those who acknowledge death recognize the preciousness of life all the more, avoiding the folly of clinging to possessions or power. They also become more attuned to others’ spiritual needs, motivated to share each other’s burdens as Galatians 6:2 commands, and so fulfill the law of Christ. Pastor David Jang adds that church communities should especially proclaim this message emphatically during seasons like Advent (Christmas). Commemorating the birth of Jesus Christ means reflecting on the truth that “God took on human flesh to dwell among us and invite us to eternity.” The real joy of Christmas is the announcement that we have obtained citizenship in the eternal kingdom of God, transcending human mortality—so we should celebrate it with the right understanding.

Moreover, he points out that if we realize “life passes by like an arrow,” we will not postpone what we must do right now. Ecclesiastes 3 teaches that “there is a time for every matter and for every work,” and Pastor David Jang insists that believers must take this even more seriously. In other words, “If there is something you need to do, do it today. Don’t put off until tomorrow what you can do today.” Spiritually speaking, that familiar adage becomes a deep truth. He applies this to church ministry and missionary strategy. In order to become “fishers of men,” we must seize the opportunities and times God has given us. That is why church communities place special emphasis on evangelizing to young adults first. Before they set life’s course and become deeply steeped in worldly experiences, it bears great fruit when youth receive the gospel. Though all age groups are important, as Ecclesiastes 12:1 says, “Remember also your Creator in the days of your youth,” it is crucial to meet God in the most energetic phase of life.

So, the message that Pastor David Jang conveys through Ecclesiastes ultimately centers on this core premise: “Humans die. Yet they possess a heart that longs for eternity, and the giver of that eternity is God.” A life that denies or ignores human finiteness becomes filled with vain desires and blind pursuits, only to end in futility. On the other hand, someone who honestly acknowledges their limitations and embraces the eternal life given by God gains a clear sense of meaning and purpose in life—leading them to save others and spread the gospel. This is, according to Pastor David Jang, the true path of wisdom. And that is also the paradoxical gift that the Preacher’s repeated declaration, “All is vanity,” offers to us.

Pastor David Jang warns believers and the church not to fear or avoid the “vanity” that Ecclesiastes highlights. Precisely by facing that “vanity” can we appreciate just how precious God’s existence, heaven, and eternal life truly are. And this realization is the greatest motivator for properly comprehending the significance of Christ’s birth, death, and resurrection, along with the Great Commission to “preach the gospel to the ends of the earth.” Human life, destined for futility in the face of death, can ultimately become part of eternity in God, thus attaining ultimate victory. The only way to live a life of genuine significance is to hold fast to this yearning for eternity and the certainty of faith, Pastor David Jang insists. And the church is called to continually proclaim this message so that even those who do not yet believe might awaken to the “heart that longs for eternity.”

In this light, both the youth and adults—indeed, everyone—can realize that their life journey is not mere happenstance but is part of God’s providential plan. As Ecclesiastes says, God “makes everything beautiful in its time,” and recognizing His sovereignty leads us to worship. Ultimately, Pastor David Jang teaches that no matter how outstanding one’s accomplishments on earth, no one can preserve their own life. Scripture consistently testifies that, as descendants of Adam, we inevitably face death. Therefore, “the heart that longs for eternity” guides us away from fleeting, corrupted values and toward spiritual truth. Without that heart, we soon resort to creating our own standards, clashing with the standards of others, and concluding our lives in emptiness. But by acknowledging the order God has established in the world, accepting human limitations, and relying on the grace of salvation through Jesus Christ, believers can live with hope rather than despair. The “vanity” Ecclesiastes describes ultimately serves as a pathway leading us to God, who is truth. Pastor David Jang underscores that the wisdom imparted by Ecclesiastes is powerful enough to give life to every generation. Accordingly, the church must continually teach both the longing for eternity from Ecclesiastes and the principle of fearing the Lord from Proverbs, guiding the flock to learn and practice this truth.

The way Pastor David Jang unpacks Ecclesiastes reveals the profound gap between human finiteness and eternity. The Preacher’s refrain, “Vanity of vanities, all is vanity,” repeatedly reminds us that life can only find true meaning when sustained by the grace of God. That grace is not confined to the Preacher’s Old Testament lament but is ultimately fulfilled in the New Testament gospel of Jesus Christ. Pastor David Jang asserts that this is not an optional viewpoint but an absolute truth in the Christian faith. The urgency and worth of “Remember also your Creator in the days of your youth” (Ecclesiastes 12:1), together with the warning about the fleeting nature of time—“There is a season for everything under heaven” (Ecclesiastes 3:1)—cause us to grasp how every moment we breathe is an invaluable spiritual opportunity. By seizing that opportunity in fear of God, we gain “eternal life.” This illuminates the meaning of Christmas, the life of a believer, and the communal identity of the church, Pastor David Jang explains. When we discern what truly matters, look toward eternity in spite of our limitations, and carry each other’s burdens in mission and service, the wisdom of Ecclesiastes finds tangible expression. On this path, we ultimately transcend all vanity and enter into the blessing of everlasting life.

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David Jang – Un corazón que anhela la eternidad


1. Eclesiastés y la literatura sapiencial

El pastor David Jang clasifica el libro de Eclesiastés dentro de la categoría de “literatura sapiencial” y enfatiza la importancia crucial que tiene en las Escrituras. Según él, el carácter de sabiduría que transmite Eclesiastés no se reduce a la simple acumulación de conocimiento o experiencia de vida, sino que se revela como una percepción espiritual que se adquiere al conocer a Dios. En especial, señala las características comunes que comparten Eclesiastés y Proverbios como libros sapienciales, así como el mensaje particular que cada uno de ellos transmite. Proverbios ofrece directrices concretas y prácticas para la vida, basadas en el gran tema del “temor de Jehová”, mientras que Eclesiastés trata cuestiones más ontológicas, como “¿Qué es la vida humana?” o “Si todo es vanidad, ¿cuál es su verdadero significado?”, abordando así temas fundamentales y directos.

Una palabra clave representativa de Eclesiastés es “vanidad” (traducida en muchas ocasiones como hevel en hebreo). El pastor David Jang compara a menudo este término con “meaningless” (sin sentido) en algunas traducciones al inglés, explicando que su significado no se limita a “todo carece de valor o sentido”, sino que señala la condición fatal de la existencia humana, destinada a volver a la ‘nada’. Esta idea de retornar a la nada se declara tanto al principio como al final de Eclesiastés, lo que hace parecer que el “Predicador” (el autor de Eclesiastés) ofrezca una visión pesimista y árida de la esencia de la vida. Sin embargo, el pastor David Jang interpreta que esa conclusión pesimista es, en realidad, el recurso más profundo para revelar su significado espiritual. Eclesiastés subraya en repetidas ocasiones que, aunque el ser humano posea toda la sabiduría intelectual (cap. 1) y disfrute de todo placer carnal y riquezas (cap. 2), al final todo culmina en vanidad. Esa “vanidad” pone de manifiesto la finitud del ser humano, obligado a soltarlo todo con la muerte, y muestra que es difícil hallar un verdadero sentido o valor eterno si se prescinde de Dios.

Por lo tanto, Eclesiastés, como obra de sabiduría, nos recuerda dos premisas que con facilidad podríamos pasar por alto. La primera es que “el hombre muere”. Tal como enseña Hebreos 9:27: “Está establecido para los hombres que mueran una sola vez, y después de esto el juicio”, principio bíblico que el pastor David Jang repite en varias ocasiones, reconociendo que se aplica sin excepción a toda la humanidad. Este hecho concuerda con el tema de “todo es vanidad” que expone Eclesiastés. Nada de lo que poseamos —tiempo, talento, bienes— lo podremos llevar con nosotros después de la muerte, lo cual nos confronta con la necesidad de reflexionar sobre nuestra base espiritual. La segunda premisa es que en el ser humano ya está implantado el “anhelo de la eternidad” (Ecl. 3:11). El pastor David Jang destaca que, a diferencia de los animales, que no reflexionan sobre lo que sucede después de su muerte ni se preguntan por el propósito de su existencia, el ser humano sí se cuestiona “¿qué habrá más allá de la muerte?” o “¿cuál es el sentido de la vida?”. Esto muestra, según él, que Dios ha puesto en nosotros ese anhelo de lo eterno.

El pastor David Jang afirma que Eclesiastés condensa con precisión la esencia de la literatura sapiencial al comenzar declarando “la vida es vanidad” y culminar en el capítulo 12 con la exhortación: “Acuérdate de tu Creador en los días de tu juventud” (Ecl. 12:1). Si comprendemos que al final nuestra existencia termina en vanidad, entonces lo más sensato es recordar y aferrarnos a nuestro Creador durante nuestros “días de juventud” —esto no se refiere únicamente a la edad cronológica, sino también a la pureza de corazón y la intensidad de la fe— para vivir con verdadera sabiduría. El versículo 8 de Eclesiastés 12, “Vanidad de vanidades, todo es vanidad”, reafirma la vanidad de todo lo que poseemos (bienes, conocimiento, fama, etc.), convirtiéndose en lección para advertirnos y despertar nuestro ser espiritual.

En este contexto, el pastor David Jang recalca la importancia de la premisa central de Proverbios: “El principio de la sabiduría (o del conocimiento) es el temor de Jehová”. Por muy avanzado que sea el conocimiento humano y por más que progrese la ciencia, sin la base espiritual del “temor de Jehová”, aquel conocimiento sigue siendo limitado y provisional, y terminará subsumido por la “vanidad” de la que habla Eclesiastés. En definitiva, Proverbios y Eclesiastés, como par de la literatura sapiencial, presentan una tensión y un equilibrio a través de la relación entre el “temor” (Proverbios) y la “vanidad” (Eclesiastés), con el fin de ayudar a la reflexión de la existencia y la fe humana. El pastor David Jang enfatiza la necesidad de aplicar esta enseñanza sapiencial a cada época y generación, exhortando tanto a jóvenes como a mayores a no evadirse de la efimeridad de la vida, sino a reconocerla y así temer aún más a Dios, conforme al mensaje del Predicador.

Además, destaca la importancia de leer juntos Eclesiastés 3:1 y 3:11. “Todo tiene su tiempo, y todo lo que se quiere debajo del cielo tiene su hora” (Ecl. 3:1), y “Todo lo hizo hermoso en su tiempo; y ha puesto eternidad en el corazón de ellos, sin que alcance el hombre a entender la obra que ha hecho Dios desde el principio hasta el fin” (Ecl. 3:11). Ambos versículos hablan de la limitación temporal de la vida humana, de la eternidad de Dios y del misterio y la reverencia que el hombre experimenta. “Tiempo” no solo alude al tiempo cronológico que fluye, sino que incluye el momento determinado (fecha) en el que se cumple un propósito. El pastor David Jang interpreta que ese “anhelo de eternidad” que reside en nosotros actúa como la fuerza que nos impulsa a trascender la naturaleza transitoria y finita de esta vida y a entrar en la eternidad de Dios. Así, Eclesiastés cumple la función de libro sapiencial que transmite un mensaje directo a los creyentes cristianos: “Observa tu vida, reconoce tu mortalidad, y contempla la eternidad”.

Pero al transmitir este mensaje, se aplica tanto a jóvenes como a ancianos el hecho de que nadie podrá escapar de la muerte, y que ante ella todos los bienes, conocimientos y honores regresan a la nada. Tal realidad, si bien resulta en apariencia desoladora como lo declara el Predicador, se convierte también en la oportunidad de que la sabiduría celestial ilumine a quienes comprendan esa vanidad. En este punto, el pastor David Jang añade que precisamente la conciencia de la vanidad y la muerte abre un camino para ir “más allá de la tragedia” (beyond tragedy). El Nuevo Testamento presenta la respuesta final a este camino, que en el contexto de Eclesiastés conduce un paso más allá: “la vida eterna y el cielo a través de Jesucristo”. Por tanto, la declaración de la vanidad de Eclesiastés se asemeja a la sed del hombre, que solo bebiendo agua la sacia: hace que seamos conscientes de nuestra necesidad espiritual y nos impulsa a buscar a Jesucristo, en quien descubrimos el verdadero camino de la vida.

El pastor David Jang también señala la perspectiva de los científicos. Explica que muchos de ellos, frente al orden delicado y la inmensidad del universo, sienten reverencia y en ocasiones esa misma sensación les lleva a reconocer la existencia de un Ser divino. Romanos 1:20 dice: “Porque las cosas invisibles de él, su eterno poder y deidad, se hacen claramente visibles desde la creación del mundo, siendo entendidas por medio de las cosas hechas, de modo que no tienen excusa”. Al contemplar la complejidad y la precisión de la naturaleza, uno no puede negar ese orden, que a su vez conduce a un sentimiento de temor reverente hacia el Creador. En definitiva, la vanidad de la que habla Eclesiastés nos recuerda la fragilidad de la existencia humana, y a la vez nos conduce a reconocer el mundo que Dios ha creado y su plan eterno. El sendero del sabio, que busca la esencia de la vida, es el mismo que propone el Predicador: “reconocer la muerte y recordar al Creador”. El pastor David Jang reafirma esta idea constantemente.

Asimismo, el pastor David Jang subraya el pasaje en Eclesiastés donde se exhorta a “recordar al Creador antes de envejecer”, describiendo en detalle el proceso de deterioro físico del ser humano (la vista se debilita, se pierde la audición, tiemblan las piernas, se caen los dientes, etc.) para mostrar cuán rápida es la decadencia de la vida. Mucha gente, al entrar en la vejez, empieza a preguntarse por el propósito de la vida, cuando en realidad su cuerpo y su ánimo ya están cansados y se hace más difícil emprender cambios. Así, la sabiduría bíblica considera fundamental creer en Dios y contemplar la eternidad desde la juventud, es decir, desde la etapa de mayor vigor y pasión. Reconocer la “vanidad” no implica que nos instalemos en el pesimismo, sino más bien que aprovechemos esa constatación como un trampolín para buscar el auténtico camino de la vida. Esta es la enseñanza definitiva que, según el pastor David Jang, nos brinda Eclesiastés.

La visión de la “vanidad”, la muerte y la exhortación de “recordar al Creador” de Eclesiastés es un tema universal y contundente que abarca todas las etapas de la vida, desde la juventud hasta la vejez. El pastor David Jang reitera una y otra vez este mensaje, instando a todos, dentro y fuera de la Iglesia, a grabar en su corazón la “conciencia de la muerte” y el “anhelo de eternidad” que enseña Eclesiastés. Hace hincapié en que la Iglesia debe enseñar esta verdad desde la niñez, para que las nuevas generaciones reconozcan la esencia de la vida y su fin desde edades tempranas. Y es que el ser humano no es solo carne, sino también un ser espiritual; y este anhelo de la verdad brota no de la carne, sino de la esperanza del espíritu.

En este punto, el pastor David Jang afirma que la senda del “temor de Jehová” representada en Proverbios y la senda de “la vanidad de la vida y el recuerdo del Creador” expuesta en Eclesiastés acaban produciendo el mismo fruto. El núcleo de la sabiduría está en conocer a Dios y en temerlo. De ese temor manan todos los valores y significados auténticos. Por muy grandioso que sea el conocimiento humano, sin Dios permanece en una limitada contemplación o en una utilidad meramente temporal, sin elevarse a un valor eterno.

En definitiva, al recalcar Eclesiastés, el pastor David Jang quiere decir: “El hombre es finito y no puede llevarse nada a la tumba, por lo que la verdadera sabiduría consiste en recordar al Creador y aferrarse a la eternidad”. A través de varias parábolas y ejemplos bíblicos, insta a la comunidad de la Iglesia y a la sociedad en general a reconocer que el mensaje de Eclesiastés sigue siendo actual. Si pasamos por alto esta verdad, nos daremos cuenta de que todo lo que hemos acumulado en nuestra vida se desmorona en un momento, y nuestra alma quedará insatisfecha. Sin embargo, si nos aferramos a la auténtica sabiduría que enseña Eclesiastés, nuestra vida permanecerá abierta al “tiempo” y al “propósito” que Dios ha determinado, y así podremos experimentar el verdadero sentido de “tener un corazón que anhela la eternidad”, según lo explica el pastor David Jang.


2. La finitud humana y la eternidad

La pregunta central que el pastor David Jang plantea a través de Eclesiastés es: “¿Por qué la vida del hombre es vana?” y “¿Cómo podemos trascender esa vanidad?”. Al contraponer la naturaleza finita del hombre con la esperanza de eternidad que proviene de Dios, ambas cuestiones se vuelven más claras. Para él, la finitud humana se refiere a las limitaciones de tiempo y espacio inherentes a nuestra condición. Aunque se adquiera conocimiento, bienes o placeres, la muerte es inevitable. El Predicador lo reitera con la palabra “vanidad”, y el pastor David Jang señala que en el lenguaje bíblico podría describirse también como “regresar a la nada” o “extinción última”.

¿Por qué, entonces, Dios permite que el hombre experimente esta “vanidad”? El pastor David Jang responde con Eclesiastés 3:11: “Todo lo hizo hermoso en su tiempo, y ha puesto eternidad en el corazón de ellos…”. Ese anhelo de eternidad en el interior del ser humano es la fuerza motriz más poderosa que nos lleva hacia Dios. Los animales no reflexionan sobre el sentido de su existencia ni sobre lo que hay tras la muerte, pero el ser humano, en cambio, se pregunta continuamente por qué existe, por qué muere, y qué sucede después de la muerte. Esa inquietud espiritual se llama “un corazón que anhela la eternidad” según Eclesiastés. El pastor David Jang lo considera una especie de “instinto innato de fe”. Incluso alguien que no haya recibido educación religiosa formal, al contemplar la majestuosidad del universo o el misterio de la vida, puede llegar a preguntarse de manera natural por la existencia de un Ser divino.

No obstante, a veces el hombre trata de llenar ese anhelo con placeres mundanos, bienes o poder, como señala el pastor David Jang. Los capítulos 1 y 2 de Eclesiastés muestran al Predicador afirmando que experimentó toda clase de deleites y gozos que ofrece el mundo, pero todos se desvanecen como un sueño fugaz y resultan vanos. Hoy día ocurre lo mismo: a pesar de la abundancia material, el entretenimiento y la sobrecarga de información, la sed espiritual del hombre no se sacia. Por el contrario, se vuelve cada vez más intensa. Según el pastor David Jang, “la vida del hombre sin Dios termina siendo un esfuerzo ciego por acumular más y más, pero tarde o temprano llega el momento de enfrentar la muerte, y entonces todo se vuelve inútil”. Es en ese punto cuando resuenan nuevamente las palabras de Eclesiastés: “Todo es vanidad”.

Sin embargo, para el pastor David Jang ese “punto” no es el final, sino el principio. Darse cuenta de la “vanidad” implica la oportunidad de volverse hacia Dios, la Verdad. Cuando el hombre percibe sus límites, su mirada se dirige naturalmente a quien no tiene límites. El pastor David Jang explica que no se trata de un problema que la iluminación intelectual o la perfección moral puedan resolver, sino que solo el Creador puede dar la respuesta a esta necesidad espiritual. Concretamente, el Evangelio del Nuevo Testamento —la crucifixión y resurrección de Jesucristo— derriba el poder del pecado y de la muerte, y nos ofrece la “vida eterna”: es la respuesta definitiva a la problemática de la vanidad que plantea Eclesiastés.

En este sentido, el pastor David Jang formula la pregunta: “¿Vivimos, o estamos muriendo?”. El ser humano avanza paso a paso hacia la muerte, lo cual encierra una trágica realidad. Pero la forma de superar esa tragedia (beyond tragedy) es aferrarnos a la “vida eterna” y a la “esperanza del cielo” prometidas por Jesucristo. De ese modo, atravesamos el abismo de la vanidad que señala Eclesiastés y descubrimos un nuevo sentido y valor en la vida. El pastor David Jang lo explica con dos ideas. La primera: “Ya poseemos algo más valioso dentro de nosotros”. Se inspira en Hechos 3:6, cuando Pedro dice: “No tengo plata ni oro, pero lo que tengo te doy”. Aunque no tengamos posesiones materiales o poder terrenal, quien posee a Jesucristo ya tiene un valor eterno. La segunda: “El presente está conectado con la eternidad”. Nuestra vida diaria no es un fragmento aislado, sino que continúa a la luz de la eternidad. Cada paso que damos en la fe forma parte del reino de Dios. Teólogos hablan del “ahora eterno” (eternal now), para explicar que incluso las tragedias que vivimos pueden transformarse desde la perspectiva de las promesas divinas, orientándose hacia la eternidad.

Transmitiendo esta visión, el pastor David Jang sugiere cómo deben vivir los creyentes dentro de la comunidad de la Iglesia y en el mundo. En primer lugar, un cristiano que reconoce su verdadera naturaleza no debe ser esclavo de las posesiones. Cuando Jesús llamó a sus discípulos, les dijo que serían “pescadores de hombres” (Mt. 4:19); y antes de ascender al cielo, los comisionó: “Me seréis testigos… hasta lo último de la tierra” (Hch. 1:8). Esta es la “Gran Comisión”. Pero si uno se aferra a la comodidad material, se convierte en un “ciego guiando a otro ciego”. Por eso, el pastor David Jang resume el mensaje cristiano en “libérate de la esclavitud de la posesión”. Es natural que trabajemos y obtengamos recursos materiales para nuestras necesidades, pero estas no deben ser nuestro “fin”, sino que debemos aspirar a un propósito más grande —“el reino de Dios y su justicia” (Mt. 6:33)— para hallar la auténtica plenitud y gozo. Y precisamente esa es la forma de vivir con la perspectiva eterna de Dios, aunque permanezcamos en este mundo con tiempo limitado.

Para que la Iglesia cumpla su misión como comunidad, el pastor David Jang se basa en Gálatas 6:2: “Sobrellevad los unos las cargas de los otros, y cumplid así la ley de Cristo”. La “ley de Cristo” se cumple cuando compartimos mutuamente nuestras cargas en la fe. Entonces la Iglesia mostrará al mundo una cultura de amor y servicio muy distinta. El error común es “cargar mi peso sobre los demás”, pero el pastor David Jang recuerda que Jesús nos dio el ejemplo supremo de amor al entregar su vida por nosotros. Cuando la Iglesia adopte un espíritu de sacrificio y entrega mutua, podrá desplegar un testimonio veraz y misión efectiva.

El pastor David Jang amplía esta reflexión al contexto histórico. Para llevar a cabo la tarea que Jesús encomendó, la Iglesia necesita organización y sistemas concretos. Puesto que el Señor ordenó “id por todo el mundo y predicad el evangelio” y “haced discípulos a todas las naciones” (Mt. 28:19–20), es esencial contar con centros y herramientas culturales que apoyen la misión. Algunos critican que la Iglesia establezca estructuras o acumule recursos, viéndolo como “acumulación de posesiones”. Pero el pastor David Jang responde que todo eso son “instrumentos” necesarios para concretar el propósito divino, siempre y cuando el enfoque sea el reino de Dios y no la ambición personal.

En efecto, a menudo el pastor David Jang menciona el camino recorrido —28 años o más— por las comunidades que ha fundado o de las que ha formado parte, cuando no poseían nada al principio. Cuenta que se aferraban a Habacuc 3:17–18 y cantaban alabanzas proclamando que, aunque faltara todo, se gozarían en el Dios de su salvación. Pero con el tiempo, al recibir bendiciones de Dios y disponer de recursos, deben recordar que su propósito no es solo tener más, sino “cuidar de las personas, presentar el evangelio según la cultura de cada región y llevar a cabo la misión global”. El mensaje principal de Eclesiastés —que la vida es vanidad y que solo Dios colma nuestras necesidades— debe mantenerse siempre presente. Así, incluso si adquirimos algo, seguiremos usándolo con humildad, conforme a la voluntad de Dios.

El pastor David Jang enfatiza que, al tomar conciencia de la finitud de la vida, aprendemos a discernir lo que verdaderamente importa. Eclesiastés 12 habla de la “ruptura del cordón de plata y la quiebra del cuenco de oro” y de cómo “el polvo vuelve a la tierra como era, y el espíritu vuelva a Dios que lo dio” (Ecl. 12:7), mostrando la llegada ineludible del fin. Esa perspectiva escatológica derriba nuestro orgullo y ambición, y nos impulsa a aferrarnos a lo realmente valioso, lo “espiritual”. Según el pastor David Jang, todo el capítulo 12 de Eclesiastés, con sus descripciones acerca de la vejez (deterioro de la vista, caída de los dientes, encanecimiento al florecer el almendro, etc.), nos recuerda que finalmente todos envejecemos y decaemos. Ante esta realidad, la meta de la vida es buscar el reino de Dios y su justicia, amar y ayudar a los demás. Esto constituye la enseñanza final del pasaje.

El punto culminante que el pastor David Jang subraya es que la “vanidad” de Eclesiastés no enseña una doctrina pesimista o nihilista, sino que actúa como catalizador que impulsa el crecimiento de la fe. Quien es consciente de la muerte valora más la vida y evita la necedad de aferrarse a la posesión o al poder. También, al ver la necesidad espiritual del prójimo, uno se mueve a compartir las cargas (Gá. 6:2) y a cumplir la ley de Cristo. El pastor David Jang recalca la importancia de proclamar con fuerza este mensaje en la Iglesia, especialmente en tiempos de Adviento (Navidad) u otras ocasiones donde se recuerda la venida del Señor. Celebrar el nacimiento de Cristo significa proclamar que “Dios se hizo hombre y vino a este mundo para invitarnos a la eternidad”. La Navidad anuncia que Jesús es el puente para trascender la finitud y alcanzar la ciudadanía celestial; y esa es la verdadera alegría de esta fiesta.

Además, insiste en la importancia de la frase “la vida pasa como una flecha” para que no posterguemos lo que debemos hacer ahora. Eclesiastés 3 enseña que todo tiene un tiempo y hay un momento para cada propósito. Los creyentes deben aplicar esta verdad con más rigor. La conocida máxima de “no dejes para mañana lo que puedes hacer hoy” adquiere así un sentido espiritual. El pastor David Jang lo aplica incluso a la estrategia misionera de la Iglesia. Para ser “pescadores de hombres”, hay que aprovechar el tiempo y la oportunidad que tenemos. Por eso la Iglesia se vuelca en la evangelización de la juventud en primer lugar. Los jóvenes, que aún no se han asentado en esquemas de vida definitivos y permanecen abiertos, pueden recibir el Evangelio con menos prejuicios. Lógicamente hay que llegar a todas las edades, pero se recalca la importancia de “recordar al Creador en los días de la juventud” (Ecl. 12:1), cuando el fervor es mayor.

Así, el mensaje que el pastor David Jang transmite a través de Eclesiastés se resume en: “El ser humano muere, pero alberga un corazón que anhela la eternidad, y solo Dios otorga esa eternidad”. Vivir ignorando la realidad de la muerte o negándola conduce a una vida repleta de deseos vanos y acciones infructuosas, abocada al vacío final. Sin embargo, quien acepta su finitud con honestidad y abraza la vida eterna que Dios le ofrece, encuentra sentido y propósito en esta existencia, y se dedica a rescatar a los demás y difundir el Evangelio. Según el pastor David Jang, este es el auténtico sendero de la sabiduría, y la aparente sentencia “todo es vanidad” del Predicador se convierte en un “regalo paradójico” que nos impulsa a buscar a Dios.

El pastor David Jang, al exponer Eclesiastés y Proverbios, insta a los creyentes y a la Iglesia a no temer ni ignorar la “vanidad”. Precisamente al confrontarla es cuando podemos reconocer el valor inmenso de la existencia de Dios, del cielo y de la vida eterna. Y es este reconocimiento el que nos lleva a comprender en toda su profundidad el nacimiento, la muerte y la resurrección de Jesucristo, así como la gran comisión de “id por todo el mundo y predicad el evangelio”. La vida humana, que sin Dios sería forzosamente vana ante la muerte, encuentra en Él su vínculo con la eternidad y la victoria suprema. Vivir con verdadero sentido implica aferrarnos a ese anhelo de lo eterno y a la certeza de la fe. El pastor David Jang afirma con firmeza que la Iglesia debe proclamar este mensaje a diario, despertando en creyentes y no creyentes ese “corazón que anhela la eternidad”. Bajo esta perspectiva, cada joven, adulto y anciano podrá descubrir que su trayectoria vital no es fruto de la casualidad, sino que se enmarca en el asombroso plan de Dios, “que hace todo hermoso en su tiempo”. De este modo, la declaración de Eclesiastés sobre la finitud humana se convierte en un himno a la soberanía divina.

Finalmente, el pastor David Jang recalca que, por excelentes que sean nuestras obras aquí en la tierra, nadie puede conservar su propia vida para siempre. Tal como testifica toda la Biblia, siendo descendientes de Adán, estamos destinados a la muerte. Por eso, el “corazón que anhela la eternidad” nos impulsa a trascender los valores temporales y corruptibles, y a acceder a la verdad espiritual. Si nos falta este anhelo, pronto creamos nuestras propias normas y chocamos con las de los demás, concluyendo la vida en la vacuidad. Pero si reconocemos el orden creado por Dios, asumimos la finitud humana y abrazamos la gracia salvadora de Jesucristo, los creyentes podremos vivir con esperanza en vez de desesperación. La “vanidad” de Eclesiastés se convierte así en un camino que nos conduce a Dios, y su mensaje sapiencial resulta poderoso y vigente para todas las generaciones, insiste el pastor David Jang. Por tanto, la Iglesia debe enseñar y unir la aspiración a la eternidad que plantea Eclesiastés con el principio del “temor de Jehová” de Proverbios, de manera que el rebaño aprenda y practique esta verdad.

La forma en que el pastor David Jang interpreta Eclesiastés nos hace contemplar de cerca el abismo entre la finitud del hombre y la eternidad divina. La reiterada expresión: “Vanidad de vanidades, todo es vanidad” nos recuerda que solo podemos encontrar el auténtico sentido de la vida cuando nos aferramos a la gracia de Dios. Y dicha gracia no se detiene en el lamento del Antiguo Testamento, sino que halla su consumación en el Evangelio de Jesucristo del Nuevo Testamento. El pastor David Jang sostiene que esto no es una opción secundaria, sino una verdad absoluta en la fe cristiana. La urgencia y el valor de la exhortación “Acuérdate de tu Creador en los días de tu juventud” (Ecl. 12:1), así como la advertencia acerca de la brevedad de la vida en Eclesiastés 3 (“todo tiene su tiempo”), nos llevan a reconocer la preciosidad de cada momento como oportunidad espiritual. Cuando respondemos con temor de Dios, alcanzamos la “vida eterna”. Y esto ilumina el significado de la Navidad, la vida cristiana y la esencia comunitaria de la Iglesia, concluye el pastor David Jang. Distinguir lo verdaderamente importante, atisbar la eternidad en medio de nuestras limitaciones y llevar las cargas los unos de los otros en el servicio y la evangelización: así se hace real la sabiduría de Eclesiastés. Y en este camino, se supera toda vanidad y se participa del don supremo de la vida.

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장재형목사 -영원을 사모하는 마음

1. 전도서와 지혜서

장재형(장다윗)목사는 전도서를 ‘지혜서’로 분류하여 성경 속에서 매우 중요한 위치에 있다고 강조한다. 그가 말하는 지혜서로서의 전도서는 인간의 지혜가 단순한 ‘지식 축적’이나 ‘삶의 경험치’가 아니라, 궁극적으로 하나님을 알므로써 얻게 되는 영적 통찰임을 드러낸다. 특히 전도서와 잠언서가 가진 공통된 분류인 지혜서의 특성과, 또 각각이 보여주는 독특한 메시지에 대해 그는 다음과 같이 정리한다. 잠언서는 구체적이고 실제적인 삶의 지침을 “여호와 경외”라는 큰 주제를 기반으로 제시하며, 전도서는 좀 더 존재론적인 질문, 곧 ‘인생이란 무엇인가?’, ‘모든 것이 헛되다는데 그것의 참 의미는 무엇인가?’ 등의 근본적이고 직설적인 주제를 다룬다는 것이다.

전도서의 대표적인 키워드는 ‘허무(헛됨)’이다. 장재형목사는 이 허무라는 단어를 종종 영어 성경에서 번역된 ‘meaningless’와 비교하여 설명하며, 그 의미가 단순히 “모든 것이 의의나 가치가 없다”라는 수준으로 끝나는 게 아니라 인간 실존이 가진‘무(nothingness)’로 돌아가는 운명적 속성을 지적한다고 말한다. 여기서 ‘무’로 돌아간다는 사실은, 전도서의 서두와 결말에서 동일하게 선언되며, 저자인 ‘전도자(전도서 저자)’가 인생의 본질에 대해 비관적이고 삭막한 통찰을 전하는 것처럼 보인다. 그러나 장재형목사는 이 비관적 결론이 오히려 영적 의미를 가장 깊이 드러내는 장치라고 설명한다. 전도서는 계속해서 인간이 지적 능력(전 1장)과 육체적 쾌락 및 재물(전 2장)을 다 누릴지라도 결국에는 모두 헛됨으로 귀결된다고 강조한다. 이 ‘헛됨’은 시간을 소유한 인간이 결국 죽음과 함께 모든 것을 놓아야 하는 ‘유한성’을 나타냄과 동시에, 하나님이 없다면 진정한 의미나 영원한 가치를 찾기 어려움을 드러낸다.

따라서 전도서는 지혜서로서 인간이 쉽게 놓칠 수 있는 두 가지 전제를 상기시킨다. 하나는 ‘인간은 죽는다’라는 것이다. 히브리서 9장 27절 말씀처럼 ‘한 번 죽는 것은 사람에게 정해진 것이요 그 후에는 심판이 있다’라는 성경의 가르침이 모든 인류에게 변함없이 주어진 원리임을 장재형목사는 여러 차례에 걸쳐 언급한다. 이는 전도서가 말하는 “모든 것이 헛되다”라는 주제와 정확히 맞닿아 있다. 인간이 가진 시간, 재능, 물질, 어느 것 하나도 죽음 이후에 가져갈 수 없다는 사실은 우리로 하여금 영적인 근본을 성찰하게 만든다. 다른 하나는, 인간 안에는 ‘영원을 사모하는 마음’(전 3:11)이 이미 주어졌다는 것이다. 장재형목사는 동물이 자신의 죽음 이후의 세계나 본질적 목적에 대해 사색하지 않는 반면, 인간은 누구나 ‘죽음 너머는 어떻게 되는가?’, ‘인생의 의미는 무엇인가?’를 궁금해한다는 점을 들어, 이것이 곧 하나님이 넣어주신 영원의 갈망이라고 주장한다.

장재형목사는 전도서가 “인생이 헛되다”라는 선언에서 시작해 마지막 12장에 이르러 “너는 청년의 때에 너의 창조주를 기억하라”(전 12:1)는 권고로 이어지는 전개가 지혜서의 특징을 압축적으로 보여준다고 본다. 이처럼 자신의 존재가 결국 헛됨으로 끝나는 사실을 안다면, 우리가 살아있는 ‘청년의 때’—이는 단순히 나이의 문제만이 아니라 마음의 순수성과 신앙의 열정이 가장 생생히 발현되는 때를 상징한다—에 창조주 하나님을 기억하고 붙드는 것이 곧 참된 지혜로 연결된다는 것이다. 전도서 12장 8절 “헛되고 헛되도다 모든 것이 헛되도다”라는 결론 역시, 인생의 모든 것(소유, 지식, 명예 등)이 마침내 헛됨을 확인시켜주고, 이것을 반면교사 삼아 인간의 영적 본질을 깊이 일깨우게 한다.

이러한 맥락에서 잠언서의 핵심 명제가 “여호와를 경외하는 것이 지식(또는 지혜)의 근본”이라는 점에 주목해야 한다고 장재형목사는 역설한다. 인간의 지식이 아무리 뛰어나고 학문이 발전한다 해도, “여호와 경외”라는 영적 기초가 없다면 결국 그 지식은 제한적이고 잠정적인 것에 그치며, 전도서가 말하는 ‘헛됨’에 포섭될 수밖에 없다고 본다. 결국 ‘전도서와 잠언서’라는 지혜서의 쌍은, 경외함(잠언서)과 허무(전도서)라는 상이해 보이는 개념이 긴장과 균형을 이루며 인간의 실존과 신앙을 통찰하도록 돕는 것이다. 장재형목사는 이러한 지혜서의 가르침을 각 시대와 세대에 맞추어 적용해야 할 필요성이 있음을 역설하고, 청년뿐 아니라 모든 연령대가 인생의 무상함을 외면하지 말고, 그 자각을 통해 더욱 하나님을 경외하라는 전도자의 메시지를 귀담아들어야 한다고 강조한다.

여기에 덧붙여, 전도서 3장 1절과 3장 11절을 연결해서 보는 것이 중요하다고 한다. “범사에 기한이 있고 천하 만사가 다 때가 있나니”(전 3:1), “하나님이 모든 것을 지으시되 때를 따라 아름답게 하셨고 또 사람들에게는 영원을 사모하는 마음을 주셨다. 그러나 하나님의 하시는 일의 시종을 사람으로 측량할 수 없게 하셨다”(전 3:11)라는 두 본문은 모두 인생의 유한한 시간과 하나님의 영원하심, 그리고 인간이 직면하는 신비와 경외심을 말한다. ‘때’는 단순히 흐르는 시간(Time)만을 말하지 않고, 목적을 이루는 특정 시점(Date)의 도래를 포함한다. 장재형목사는 “우리 안에 있는 영원을 사모하는 마음”이 결국 이 땅의 일시적이고 유한한 시간성을 뛰어넘어 하나님의 영원 안으로 들어가도록 인도하는 동력이 된다고 풀이한다. 이처럼 전도서는 지혜의 책으로서 기독교 신앙인에게 ‘우리 삶을 통찰하라, 죽음을 인식하라, 영원을 바라보라’라는 직접적 메시지를 전달하는 역할을 한다.

그러나 이 메시지를 전할 때, 청년이나 노인 모두에게 적용되는 사실은, 결국 누구도 죽음을 피해갈 수 없으며, 그 앞에서 모든 소유와 지식, 명예가 무로 돌아간다는 점이다. 이는 전도자가 선언하듯 허무이지만, 동시에 그 허무함을 깨달은 이들에게는 하늘의 지혜가 임할 수 있는 기회이기도 하다. 장재형목사는 이 지점에서, 오히려 이러한 허무와 죽음을 의식하는 것이 비극을 넘어서는 길(beyond tragedy)을 열어준다고 말한다. 이 비극을 넘어서는 길의 해답은 전도서의 맥락에서 한걸음 더 나아가 신약 성경에 이르면 ‘예수 그리스도를 통한 영원한 생명과 천국’이라는 결론과 만나게 된다. 따라서 전도서가 보여주는 헛됨의 선언은 마치 인간이 갈증을 느껴야 물을 찾듯이, 영적인 갈급함을 깨닫게 하여 예수 그리스도를 찾게 하고, 그분 안에서 진정한 생명의 길을 발견하도록 이끌어준다는 것이다.

여기서 장재형목사는 과학자들의 관점에도 주목한다. 많은 과학자들이 우주의 섬세한 질서와 그 거대함 앞에서 경외심을 느끼고, 그 경외심이 결국 신의 존재를 인정하도록 이끌기도 한다는 점을 지적한다. 로마서 1장 20절 “창세로부터 그의 보이지 아니하는 것들, 곧 그의 영원하신 능력과 신성이 그가 만드신 만물에 분명히 보여 알려졌나니, 그러므로 그들이 핑계하지 못할지니라”라는 말씀이 이를 뒷받침한다. 복잡하고 정교한 자연 세계를 보면, 그 질서를 부인할 수 없게 되고, 그 질서를 만드신 창조주에 대한 경외심이 생겨날 수밖에 없다는 것이다. 결국 전도서가 말하는 허무는 인간 존재의 미약함을 상기시키고, 동시에 하나님이 만드신 세계와 그 안에 담긴 영원한 섭리를 인식하도록 안내하는 통로가 된다. 삶의 본질을 깨닫고자 하는 지혜자의 길이 곧 전도자가 강조하는 “죽음을 인식하고 창조주를 기억하는 길”이라는 점을 재차 강조하는 것이다.

장재형목사는 또한 전도서가 ‘늙기 전에 창조자를 기억하라’고 선언하는 장면에서, 인간의 구체적 노화 과정(눈이 어두워지고, 귀가 잘 들리지 않고, 다리가 떨리고, 이가 빠지는 등)을 예로 들어 삶이 얼마나 빠르게 쇠퇴해가는지 직설적으로 보여주는 점을 강조한다. 이는 많은 사람들이 인생의 황혼기에 비로소 삶의 목적을 고민하는데, 그때는 이미 몸과 마음이 시들어버려 움직임이 어려울 때가 많다. 결국 하나님을 믿고 영원을 바라보는 지혜는 청년기부터, 곧 가장 왕성하고 열정적인 시기에 시작되어야 한다는 성경적 권고가 여기에 담겨 있다. 즉 ‘헛됨’을 알되 그 헛됨에 갇혀 비관에 머무르지 않고, 오히려 그것을 디딤돌 삼아 참된 생명의 길을 찾게 하는 것이 전도서가 주는 궁극적 가르침이라는 것이 장재형목사의 핵심 메시지다.

이렇게 전도서가 말하는 허무, 죽음, 그리고 ‘창조주 기억’의 구도는 청년부터 노년에 이르기까지 인생의 전 과정을 꿰뚫는 보편적이면서도 강렬한 주제다. 장재형목사는 이 메시지를 반복해서 설명하며, 교회 안팎의 모든 사람이 전도서의 ‘죽음에 대한 인식’과 ‘영원에 대한 갈망’을 마음 깊이 새기길 촉구한다. 특별히 교회가 어린 시절부터 이 진리를 가르쳐야 하며, 자라나는 세대가 어릴 때부터 인생의 본질과 그 마지막을 바로 인식할 수 있도록 해야 한다고 강조한다. 왜냐하면 인간은 육체만이 아니라 영적 존재이며, 진리를 사모하는 것은 육이 아니라 영의 소망에 따라 이루어지기 때문이다.

이 지점에서 잠언서로 대표되는 “여호와 경외”의 길과 전도서가 보여주는 “인생의 허무와 창조주 기억”이라는 길은 본질적으로 같은 열매를 맺는다고 장재형목사는 주장한다. 지혜의 핵심은 하나님을 아는 것이며, 하나님을 두려워하며 경외하는 것이다. 그 경외심으로부터 모든 참된 가치와 의미가 흘러나오기에, 인간의 지식이 아무리 위대해도 하나님이 없는 지식은 결국 부분적 성찰이나 일시적 유익을 넘어 eternal value(영원한 가치)로 승화되지 못한다는 것이다.

장재형목사가 전도서를 강조하면서 말하고자 하는 요점은, “인간은 유한하고, 죽음 앞에 모든 것을 내려놓을 수밖에 없고, 그 안에서 참된 지혜는 창조주를 기억하여 영원을 붙드는 것이다”로 정리된다. 그는 이를 각종 비유와 성경 예시를 들어 설파하며, 교회 공동체 안에서뿐 아니라 세상 속에서도 전도서의 메시지가 유효함을 역설한다. 만약 우리가 이 깨달음을 놓치고 살면, 한평생 애써 쌓아 올린 것들이 어느 순간 허무하게 사라지는 과정을 맞닥뜨리며, 영혼의 목마름을 채우지 못하게 된다는 것이다. 그러나 전도서가 말하는 진정한 지혜를 붙들 때, 우리 삶은 하나님이 만드신 때(Time)와 목적(Date)를 향해 열려 있게 된다. 그리고 그 안에서 우리가 비로소 “영원을 사모하는 마음”의 진정한 의미를 누리며 살게 될 것이라고 장재형목사는 가르친다.

2. 인간의 유한성과 영원에

장재형목사가 전도서를 통해 던지는 핵심 질문은 “인간의 삶이 왜 헛된가?”, 그리고 “그 헛됨을 넘어서는 길은 무엇인가?”이다. 이는 곧 인간의 유한성과 하나님이 주시는 영원의 소망을 대비시킴으로써 더욱 선명해진다. 그가 말하는 유한성은 시간적, 공간적 제약 안에 있는 인간의 본성을 가리킨다. 아무리 높은 지식을 쌓고, 재물을 거두고, 쾌락을 누려도, 인생의 종국에 닥쳐오는 죽음을 피할 수 없다는 사실은 변하지 않는다. 전도자는 이를 ‘헛됨’이라는 단어로 반복해서 강조했고, 장재형목사는 그 ‘헛됨’을 성경적 언어로 ‘무(無)에 대한 회귀’ 또는 ‘궁극적 소멸’로도 표현할 수 있다고 설명한다.

그렇다면 왜 하나님은 인간에게 이렇게 ‘허무함’을 주셨는가? 여기에 대한 답으로 장재형목사는 전도서 3장 11절 “하나님이 모든 것을 지으시되 때를 따라 아름답게 하셨고 또 사람들에게는 영원을 사모하는 마음을 주셨느니라”라는 구절을 중심에 둔다. 인간 안에 있는 영원에 대한 갈망이야말로, 우리를 하나님께로 인도하는 가장 강력한 동인이라고 보는 것이다. 동물은 존재의 의미에 대해 사색하지 않고, 죽음 이후의 상태에 대해 고민하지 않는다. 그러나 인간만은 왜 존재하고, 왜 죽어야 하며, 죽음 이후에는 무엇이 기다리는지 늘 궁금해 한다. 이런 영적 갈망이 바로 전도서가 말하는 ‘영원을 사모하는 마음’이다. 장재형목사는 이를 일종의 ‘내면화된 신앙 본능’으로도 볼 수 있다고 강조한다. 누군가가 의식적으로 신앙을 배우지 않았더라도, 우주적 경이로움이나 생명의 신비를 깨닫는 순간, 신적 존재를 자연스레 궁금해하게 된다는 것이다.

하지만 인간은 그 갈망을 때로는 세상적 쾌락, 재물, 권력으로 채워보려 시도한다고 장재형목사는 지적한다. 전도서 1~2장에서 전도자는 이미 이 세상에 존재하는 여러 가지 낙과 즐거움을 누려보았지만, 모두 일장춘몽처럼 사라지고 또 헛되었음을 고백한다. 이는 오늘날에도 마찬가지다. 현대 사회가 제공하는 각종 물질적 풍요와 오락, 정보의 홍수는 인간의 영적 갈망을 온전히 채워주지 못한다. 오히려 그 갈망은 점점 더 큰 갈증을 낳을 뿐이다. 여기서 장재형목사는 “하나님이 없는 인간의 삶은 맹목적인 ‘노력’과 ‘축적’을 계속하지만, 죽음 앞에서 그것들이 모두 무용지물이 된다는 사실을 결국 직면하게 된다”고 말한다. 이때, 전도서가 선언하는 “모든 것이 헛되다”라는 결론이 다시금 떠오르는 것이다.

그러나 장재형목사는 이 지점이 ‘끝’이 아니라 ‘시작’이라고 한다. ‘허무’를 자각했다는 것은, 그 자각을 통해 진리이신 하나님을 향해 갈 수 있는 기회가 열렸음을 의미하기 때문이다. 인간이 한계를 깨달았을 때, 우리의 눈은 자동으로 ‘한계를 뛰어넘는 존재’에게 돌려지게 된다는 것이다. 이는 지성적인 계몽이나 도덕적 완벽주의로는 해결할 수 없는 문제이며, 오직 창조주 하나님이 주시는 영적 해결책을 통해서만 극복된다고 장재형목사는 말한다. 구체적으로 신약성경이 전하는 바, 예수 그리스도의 십자가와 부활로 인해 죄와 죽음의 권세가 깨지고, ‘영원한 생명’을 얻을 수 있다는 복음이야말로 전도서가 제기한 허무 문제의 최종 해답이라는 것이다.

이 점에서 장재형목사는 “인생을 사는 것이냐, 죽어가는 것이냐”라는 질문을 던진다. 인간은 시시각각 죽음을 향해 나아가고 있는 비극적 실존이다. 그러나 이 비극을 넘어서는 길(beyond tragedy)은, 예수 그리스도께서 약속하신 ‘영생’과 ‘천국’의 소망을 붙드는 것밖에 없다. 그렇게 할 때, 전도서가 지적한 허무의 심연을 통과하여 오히려 참된 의미와 가치를 발견하는 전환이 일어난다. 장재형목사는 이것을 두 가지 시각으로 설명한다. 첫 번째로, “우리 안에 더 귀한 것이 이미 있다.” 이는 사도행전 3장 6절에서 베드로가 말한 “은과 금은 내게 없으되 내게 있는 것을 네게 주노니”라는 표현에 착안한 것이다. 즉, 물질적 소유나 세상적인 권력이 없어도, 예수 그리스도를 소유한 자는 이미 참되고 영원한 가치를 갖게 된다는 말이다. 두 번째로, “현재가 영원과 이어져 있다.” 이는 우리의 순간적 삶이 단절된 것이 아니라, 영원의 관점에서 계속 이어진다는 인식이다. 믿음 안에서 한 걸음 한 걸음을 내딛는 순간 자체가 하나님 나라의 일부가 된다. 신학자들이 말하는 ‘영원한 지금(eternal now)’이라는 개념이 여기 해당한다. 결국 인간이 겪는 모든 비극도, 하나님의 약속 안에서는 새로운 의미를 갖게 되고, 그 비극적 현실이 영원을 향해 변환될 수 있다는 것이다.

장재형목사는 이런 관점을 전하며, 교회 공동체가 세상 속에서 어떻게 살아가야 하는지도 구체적으로 제시한다. 인간의 본질을 깨달은 신앙인은 소유의 노예가 되어서는 안 된다고 말한다. 예수님께서 제자들을 부르실 때 “사람을 낚는 어부가 되게 하겠다”(마 4:19)고 하셨고, 마지막으로 승천하시기 전에는 “땅끝까지 이르러 내 증인이 되라”(행 1:8)고 명하셨다. 이른바‘대사명(Great Commission)’이다. 그러나 소유에 묶여 물질적 안일만을 추구한다면, ‘소경이 소경을 인도’하는 상황이 될 뿐이라는 것이다. 장재형목사가 기독교 신앙인의 메시지를 “소유를 극복하라”로 압축하는 이유가 여기에 있다. 현실에서 우리가 필요를 위해 노동하고 재화를 벌며 살아가는 것은 불가피하지만, 그것이 삶의 ‘목적’이 되어서는 안 되며, 더 큰 가치—즉 하나님의 나라와 그 의(마 6:33)—를 추구해야 비로소 참된 만족과 기쁨을 누릴 수 있다고 강조한다. 그리고 그 길이 바로 “이 땅의 시한부 삶”을 살지만, “영원한 하나님의 관점”을 품고 살아가는 모습이라는 것이다.

장재형목사는 교회가 공동체로서 이 같은 진리를 실천하려면, 갈라디아서 6장 2절 “너희가 짐을 서로 지라 그리하여 그리스도의 법을 성취하라”라는 말씀을 따라야 한다고 가르친다. 믿음 안에서 함께 짐을 지는 태도가 바로 ‘그리스도의 법’이며, 이 법이 지켜질 때 교회는 세상과 다른 사랑과 섬김의 문화를 이뤄갈 수 있다. 그런데 사람들이 흔히 빠지는 착각은, ‘힘든 짐을 남에게 지우려는 것’이다. 장재형목사는 오히려 예수님의 모범이 “우리를 위해 자기 목숨까지 내어주신 희생적 사랑”이었음을 상기시키며, 우리가 서로에게 그렇게 희생하고, 헌신하는 태도를 보일 때 교회 공동체가 진정한 의미의 선교와 전도를 감당할 수 있다고 주장한다.

이때 장재형목사는 역사적 맥락에서도 시선을 확장한다. 교회가 주님께서 맡기신 사명을 감당하기 위해서는, 구체적인 조직과 시스템이 필요하다는 것이다. 그는 예수님이 “땅끝까지 복음을 전하라”고 명하셨고, 또한 “모든 민족을 제자로 삼으라”(마28:19~20)고 하셨기에, 실제로 선교와 전도의 기초를 다질 만한 본부(센터)나 시설, 문화적 이해가 필수적이라고 강조한다. 어떤 사람들은 교회에 재정적, 조직적 기반이 갖춰지는 것을 ‘소유의 축적’이라 비판할 수도 있으나, 장재형목사는 주어진 목적을 성취하는 데 필요한 ‘도구’로서 이 모든 것을 적절히 활용해야 한다고 설명한다. 중요한 것은 그 소유를 하나님 나라를 위해 사용하느냐, 아니면 개인적 야망을 이루기 위해 붙들고 있느냐 하는 태도에 달려 있다는 것이다.

실제로 장재형목사는 자신이 속하거나 혹은 이끌어온 공동체 역사에서, 아무것도 없던 시절부터 달려온 28년의 과정(혹은 그 이상의 세월)을 종종 언급한다. 그는 “처음에는 가진 것이 없었을 때, 하박국 3장 17절~18절 말씀을 붙들고 ‘아무것도 없을지라도 구원의 하나님으로 말미암아 기뻐하리라’라는 찬양을 불렀다”고 간증한다. 그러나 시간이 흐르고 하나님이 주신 은혜로 다양한 터전이 마련되었을 때, 그 모든 것이 단순한 부가 아니라 ‘사람들을 케어하고, 문화권별로 복음을 나누며, 전 세계를 향해 선교하기 위한 도구’임을 분명히 해야 한다고 말한다. 전도서를 통해 배우는 인간 삶의 허무, 그 허무 앞에서 우리가 필사적으로 의지해야 할 존재는 하나님밖에 없다는 깨달음을 잃지 않는다면, 무언가를 소유했을 때도 겸손히 그 소유를 하나님의 목적에 맞추어 사용할 수 있다는 것이다.

장재형목사는 인간이 유한하다는 사실을 직시하면, 인생에서 무엇이 더 중요한지를 올바로 구분할 수 있게 된다고 강조한다. 전도서 12장에서 말하는 “은 줄이 풀리고 금 그릇이 깨지는” 장면과 “흙은 여전히 땅으로 돌아가고 영은 하나님께 돌아간다”(전12:7)는 말씀은, 사람에게 ‘언젠가 닥칠 피할 수 없는 마지막’을 환기시킨다. 그리고 바로 이 종말 인식이 우리로 하여금 스스로의 교만과 욕심을 내려놓고, 참된 가치인 ‘영적인 것’을 붙잡게 만드는 동인이 된다는 것이다. 장재형목사는 전도서 12장 전체가 보여주는 노화 과정의 묘사(눈이 침침해지고, 귀가 어두워지며, 이가 빠지고, 살구나무 꽃이 필 정도로 백발이 된다는 상징) 속에서 우리 각자가 결국 늙고 쇠퇴해간다는 사실을 받아들일 때, 인생의 목적은 하나님의 나라와 그 의를 구하며, 주변 사람들을 살리고 사랑하는 쪽으로 향해야 함을 깊이 깨닫게 된다고 해설한다.

이처럼 장재형목사가 역설하는 핵심은, 전도서가 말하는 ‘허무’가 결코 허무주의의 교리를 의미하지 않는다는 점이다. 오히려 그것은 믿음인의 성장을 촉진하는 통찰의 매개체다. 죽음을 아는 사람은 삶의 가치를 더욱 절실히 깨닫고, 소유나 권력에 매달리는 우매함을 피할 수 있다. 또한 다른 사람들의 영적 필요를 보면서, 갈라디아서 6장 2절의 말씀처럼 서로 짐을 나누고, 그리스도의 법을 성취하려는 동기가 된다. 장재형목사는 교회가 주님 오심을 예비하는 강림절(성탄절) 같은 절기를 맞을 때마다, 이 메시지를 더욱 강하게 선포해야 한다고 강조한다. 예수 그리스도의 탄생을 기념한다는 것은, 곧 “하나님이 사람의 몸을 입고 이 땅에 오셔서 우리를 영원으로 초대하셨다”라는 사실을 되짚는 것이다. 인간의 유한함을 뛰어넘어 하나님이 허락하신 영원한 세계, 즉 천국의 시민권을 얻게 되었다는 소식이 성탄절의 진정한 기쁨이니, 이 사실을 바로 알고 축하해야 한다고 말한다.

더 나아가 그는, “인생이 화살같이 지나간다”라는 인식을 가질 때, 우리가 지금 해야 할 일을 미루지 않게 된다고 강조한다. 전도서 3장이 말하는 ‘범사에 기한이 있고 모든 목적을 이룰 때가 있다’는 원리는, 신앙인이라면 더욱 엄중히 받아들여야 한다는 것이다. 소위 말해 “해야 할 일이 있다면 오늘 하라. 오늘 할 수 있는데 내일로 미루지 말라”는 경구가, 영적 차원에서 비롯된 진리가 된다. 장재형목사는 이를 교회 사역과 선교 전략에도 적용한다. 예수님의 말씀에 따라 ‘사람 낚는 어부’가 되기 위해서는, 주어진 때와 기회를 잘 활용해야 한다. 교회 공동체가 청년 전도를 먼저 강조하는 것도 이 때문이다. 아직 인생의 결정을 하기 전에, 비교적 마음이 열려 있고, 세상의 경험에 깊이 물들지 않은 청년들이 복음을 영접했을 때 그 열매가 크다고 본다. 물론 모든 연령대가 필요하지만, 전도서 12장 1절 “너는 청년의 때에 너의 창조주를 기억하라”는 말씀처럼, 가장 왕성한 시기에 하나님을 만나는 것이 중요하다고 거듭 강조한다.

이처럼 장재형목사가 전도서를 통해 전하는 메시지는 결국 “인간은 죽는다. 그러나 영원을 사모하는 마음을 지녔고, 그 영원을 주시는 분은 하나님이시다”라는 핵심 요약에 맞닿아 있다. 인간의 유한성을 모른 척하거나 애써 부인하는 삶은 결국 헛된 욕망과 맹목적 활동으로 가득 차게 되고, 마지막에는 허무로 끝난다. 반면 자신의 유한함을 정직하게 받아들이고, 거기에 하나님이 허락하신 영생을 붙드는 자는 인생의 의미와 목적을 분명히 하게 되며, 이웃을 살리고 복음을 전하는 길을 걷게 된다. 그것이 장재형목사가 말하는 진정한 지혜의 길이며, 전도자가 본래 강조했던 “모든 것이 헛되도다”라는 선언이 우리에게 던지는 역설적 선물이다.

장재형목사는 전도서와 잠언서가 함께 이루는 지혜서적 통찰을 통해 교회와 성도들에게 ‘헛됨’을 두려워하거나 외면하지 말 것을 당부한다. 바로 그 ‘헛됨’을 마주하는 순간, 하나님의 존재, 천국, 그리고 영생이라는 소망이 얼마나 소중한지 자각할 수 있기 때문이다. 그리고 이 자각이야말로, 예수 그리스도의 탄생과 죽음과 부활, 그리고 ‘땅끝까지 이르러 복음을 전하라’는 대사명의 의미를 제대로 깨닫게 하는 가장 큰 동기이다. 죽음 앞에서 허무할 수밖에 없는 인생은, 하나님 안에서 영원으로 연결되어 궁극적 승리를 누릴 수 있게 된다. 삶을 진정 의미 있게 사는 길은, 바로 이 영원에 대한 갈망과 신앙적 확신을 붙드는 데 있다고 장재형목사는 힘주어 말한다. 그리고 교회 공동체는 이 메시지를 날마다 전하며, 믿지 않는 이들까지도 “영원을 사모하는 마음”을 일깨우도록 부름받은 존재다. 이러한 인식 속에서 비로소 청년들도, 중장년과 노인들도, 자신의 생애가 결코 우연한 여정이 아니라 하나님의 놀라운 계획 안에 있는 섭리의 일부임을 깨닫게 되고, 전도서가 말하는 ‘때를 따라 아름답게 하시는’ 하나님의 주권을 찬양하게 된다.

장재형목사는 궁극적으로, 우리가 이 땅에서 아무리 훌륭한 업적을 쌓아도, 자신의 생명을 보전할 수 있는 사람은 아무도 없다고 거듭 일깨운다. 성경 전체가 증언하듯이, 인간은 아담의 후손으로서 필연적으로 죽음에 이른다. 그렇기에 ‘영원을 사모하는 마음’은 우리로 하여금 일시적이고 부패하는 가치를 초월해, 영적 진리에 접근하도록 안내한다. 이 마음이 없다면, 사람은 금세 자기만의 기준(norm)을 만들고, 타인의 기준과 충돌하며, 인생을 공허하게 마무리하게 된다. 그러나 하나님께서 지으신 이 세상의 질서를 인정하고, 인간의 유한성을 받아들이고, 예수 그리스도를 통해 주어지는 구원의 은혜를 붙든다면, 그리스도인들은 절망 대신 소망으로 삶을 영위할 수 있다. 전도서가 말하는 헛됨은 결국 우리를 진리이신 하나님께로 이끄는 통로이며, 이 통찰을 주는 지혜서의 가르침은 모든 세대를 살릴 수 있는 강력한 말씀임을 장재형목사는 끝까지 강조한다. 그러므로 교회는 전도서가 전하는 영원에 대한 갈망, 그리고 잠언서가 제시하는 여호와 경외의 원리를 항상 함께 가르쳐야 하며, 양 떼가 이 진리를 배우고 실천할 수 있도록 인도해야 한다.

장재형목사가 전도서를 풀어내는 방식은 인생의 유한성과 영원 사이에 가로놓인 간극을 깊이 들여다보게 만든다. 전도서가 선언하는 “헛되고 헛되도다 모든 것이 헛되도다”라는 반복된 고백은, 우리로 하여금 삶이란 결국 하나님의 은혜를 붙들 때에만 참된 의미를 얻을 수 있음을 환기시킨다. 그 은혜는 구약 시대 전도자의 탄식에 멈추지 않고, 신약시대 예수 그리스도의 복음으로 완성된다. 이는 신앙에 있어 결코 선택 사항이 아니라 절대적인 진리라는 점이 장재형목사의 핵심 주장이다. “너는 청년의 때에 너의 창조주를 기억하라”(전 12:1)는 권고에 담긴 시급함과 소중함, 그리고 “범사에 기한이 있고 천하 만사가 다 때가 있다”(전 3:1)는 시간적 유한성의 경고 속에서, 우리는 지금 숨 쉬는 순간이 얼마나 귀중한 영적 기회인지 재인식하게 된다. 그 기회를 붙들어 하나님을 경외할 때, 우리가 누리는 것은 ‘영원한 생명’이 된다. 그리고 이 사실이 성탄절의 의미, 신앙인의 삶, 교회의 공동체성을 더욱 빛나게 한다고 장재형목사는 가르친다. 무엇이 참으로 중요한지 분별하고, 한계 속에서도 영원을 바라보며, 복음 전파와 섬김을 위해 ‘서로 짐을 지는’ 교회가 될 때, 전도서가 말하는 지혜가 실제로 구현되는 것이다. 그리고 이 길 위에서, 결국 모든 헛됨을 넘어 궁극적 생명의 축복에 참여하게 된다는 것이다.

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Pasteur David Jang – Ésaü et Jacob


1. Le contraste entre Ésaü et Jacob

Le chapitre 25 de la Genèse, sur lequel le pasteur David Jang a prêché, relate la naissance des deux fils d’Isaac, Ésaü et Jacob, qui sont aussi les petits-fils d’Abraham, et montre comment leur vie a pris deux chemins radicalement différents. À travers ce passage, nous découvrons l’histoire d’Ésaü, le fils aîné détenteur de son droit d’aînesse, et de Jacob, le cadet qui finira par recevoir la bénédiction réservée au premier-né. Dans le contexte de la société nomade du Proche-Orient ancien, le statut d’aîné était éminemment important : il assurait à celui qui l’occupait non seulement une part considérable de l’héritage, mais aussi un rôle de guide spirituel et moral au sein de la famille. Ainsi, la manière dont le droit d’aînesse est compris, préservé ou perdu revêt une dimension particulièrement dramatique et demeure porteuse d’enseignements précieux pour notre époque.

Ésaü et Jacob se distinguent dès leur naissance. Ésaü naît rouge et velu, ce qui lui vaudra plus tard le surnom d’« Édom » (qui signifie « rouge »). Il devient un chasseur habile et passe beaucoup de temps aux champs. Jacob, en revanche, est présenté comme un homme plus calme, préférant rester sous la tente (Gn 25.27). Dans le mode de vie nomade, on peut aisément considérer Ésaü, chasseur et pourvoyeur de nourriture, comme le prototype même du premier-né. Il naît en effet le premier et possède donc, d’un point de vue socioculturel, toutes les prérogatives de l’aîné. Son père Isaac, qui apprécie le gibier, a d’ailleurs pour lui une préférence marquée (25.28). Mais, comme le démontre ce passage de la Genèse, le droit d’aînesse ne dépend pas uniquement de l’ordre de naissance.

Le renversement de situation entre Ésaü et Jacob apparaît clairement à partir du verset 29 du chapitre 25. Ésaü rentre de la chasse, épuisé. Il a tellement faim qu’il supplie Jacob de lui donner « ce potage roux » (25.30). C’est là qu’il faut observer attentivement l’attitude de Jacob. Bien qu’il semble calme et discret, Jacob porte un intérêt profond au droit d’aînesse et à la bénédiction. Tandis qu’Ésaü, occupé à la chasse, assure la subsistance de la famille, Jacob, lui, demeure près de la tente, probablement en train de guetter une occasion. Au moment précis où Ésaü est affamé et vulnérable, Jacob exige de lui qu’il cède son droit d’aînesse en échange de ce simple plat de lentilles. On peut supposer que ce n’est pas une idée de dernière minute, mais plutôt le fruit d’une longue réflexion. Jacob avait peut-être préparé cette ruse avec soin, dans l’attente de l’instant décisif.

La parole d’Ésaü — « Je vais mourir ! À quoi me sert un droit d’aînesse ? » (25.32) — scelle son destin. Du point de vue purement humain, on peut compatir à l’extrême fatigue et à la faim d’Ésaü. Cependant, la Bible condamne clairement sa réaction : « C’est ainsi qu’Ésaü méprisa le droit d’aînesse » (25.34). Pour un besoin momentané, il renonce à un privilège spirituel et historique. La question surgit alors : « Que représentait ce droit d’aînesse pour Ésaü ? » Il ne s’agit pas simplement d’un droit matériel à l’héritage ni d’une simple reconnaissance familiale, mais d’une responsabilité sacrée, liée à l’alliance de Dieu transmise par Abraham et Isaac, et destinée à bénir toutes les nations. Malgré son envergure spirituelle, Ésaü l’a troqué contre un simple plat de lentilles.

Pour Jacob, en revanche, le droit d’aînesse est d’une importance capitale. Il est prêt à tout pour obtenir cette bénédiction. Vu sous un angle strictement humain, il semble rusé et manipulateur : plus tard, dans la Genèse 27, profitant de la cécité de son père, Jacob se fait passer pour Ésaü pour arracher la bénédiction d’Isaac. Jugé à l’aune de notre morale contemporaine, son comportement peut apparaître malhonnête. Mais replacé dans le contexte global de la Genèse, il révèle surtout l’ardent désir de Jacob de s’emparer de la promesse divine et de l’héritage spirituel.

Le pasteur David Jang, commentant ce récit, insiste sur le fait que l’œuvre de Dieu ne relève pas d’un « fatalisme », mais qu’elle comporte une phase décisive de choix et d’engagement. Quel que soit le titre ou le statut — Ésaü est « l’aîné » —, si la personne ne possède pas la foi et l’attitude spirituelle propices à perpétuer la bénédiction, cette dernière peut être transmise à quelqu’un d’autre. À l’inverse, même celui qui semble dépourvu de qualifications particulières peut, comme Jacob, attirer sur lui la bénédiction divine s’il la juge précieuse et s’il choisit de s’y préparer avec détermination.

Ainsi, ce récit illustre que « celui qui était appelé à la bénédiction peut la perdre, tandis que celui à qui elle ne semblait pas destinée peut la recevoir ». Il nous invite à examiner constamment l’état de notre cœur. On pourrait considérer que tout s’est joué en un instant pour Ésaü, mais sa légèreté envers ce droit d’aînesse avait sans doute des racines plus profondes. Jacob, au contraire, se tenait « auprès des tentes », préparant des plats, assurant l’intendance, méditant peut-être sur la manière de s’emparer de la bénédiction. La Bible ne donne pas de détails précis à ce sujet, mais l’on voit bien, au moment décisif, qu’il était fin prêt à agir.

Notre vie de foi actuelle connaît les mêmes « instants critiques ». Les circonstances peuvent changer subitement, le droit que nous estimions naturellement nôtre peut nous échapper. La Bible ne présente pas cela comme un simple événement fataliste, mais comme une conséquence de nos propres choix. Comme Ésaü, nous pouvons céder devant la pression d’un besoin passager et mépriser la valeur spirituelle d’une bénédiction reçue. Malgré la faim et l’inconfort, l’exemple de Jacob souligne l’importance de chérir l’alliance divine, de la protéger et de la faire fructifier à tout prix.

Le pasteur David Jang souligne souvent qu’il ne faut pas mal interpréter le récit : Jacob n’a pas fait cuire un seul potage pour « tenter » son frère. C’est plutôt le fruit d’une préparation de longue haleine : Jacob est resté près des tentes, veillant sur la famille, cultivant un fort intérêt pour le droit d’aînesse, pendant qu’Ésaü chassait à l’extérieur. Et si Ésaü a réagi aussi impulsivement, c’est qu’en lui-même, il ne valorisait pas suffisamment cette bénédiction. La Bible ne se contente pas de dire que Jacob a volé la bénédiction ; elle ajoute qu’Ésaü a méprisé son privilège d’aîné. La justice de Dieu se reflète ici : s’il n’y a ni ferveur spirituelle ni attitude responsable, alors la bénédiction ne saurait demeurer.

Le choix d’Ésaü de vendre son droit d’aînesse ne se limite pas à son destin personnel ; il influe sur l’avenir d’un peuple tout entier et sur la portée universelle du plan divin. Plus tard, Jacob sera appelé « Israël » et deviendra le patriarche des douze tribus. Rien de tout cela n’est dû au hasard ; c’est la démonstration que l’alliance de Dieu ne se confine pas aux apparences extérieures (le titre de premier-né), mais se réalise en faveur de celui qui reconnaît toute la valeur et la portée spirituelle de cette promesse.

Aujourd’hui encore, chacun de nous peut osciller entre l’attitude d’Ésaü et celle de Jacob. Allons-nous, comme Ésaü, laisser passer la bénédiction pour un plaisir éphémère, cédant à un besoin immédiat ? Ou bien, malgré les difficultés, persévérerons-nous dans la fidélité à l’alliance divine ? Il est essentiel de noter que cette détermination ne s’improvise pas du jour au lendemain. Elle se construit dans les habitudes quotidiennes, l’intimité avec Dieu et la constance dans la foi. Ce sont ces choix répétés, inscrits dans la durée, qui finissent par « décider de notre destinée ». Toutefois, on ne saurait parler d’un destin subi ; c’est un chemin que l’on choisit activement, où Dieu se manifeste et agit en réponse à notre foi.

La leçon tirée du récit d’Ésaü et de Jacob, rappelée par le pasteur David Jang, est que l’histoire du salut ne se décide pas fatalement, mais qu’elle s’établit au travers de notre adhésion et de nos résolutions. Même si Ésaü porte le titre officiel d’aîné, sans la préparation spirituelle requise, il risque de passer à côté. Jacob, lui, semble plus fragile, voire rusé, mais il possède cet ardent désir de la bénédiction et de l’alliance divine. Et c’est bien ce désir-là qui finit par triompher.

En définitive, nous apprenons que la bénédiction peut être perdue même par ceux qui la possèdent, alors que ceux qui ne l’avaient pas peuvent se la voir attribuer. Cette vérité nous pousse à l’examen quotidien de notre vie spirituelle. Ésaü a peut-être commis une unique faute, mais elle révèle son peu d’intérêt latent pour le droit d’aînesse. Jacob, lui, n’a pas hésité à préparer, jour après jour, le moment décisif. Il a ensuite saisi l’occasion lorsque son frère est rentré épuisé. Le même principe s’applique à nous aujourd’hui. Plutôt que de céder à l’épuisement et d’abandonner la promesse de Dieu, il s’agit de s’accrocher à cette dernière, même quand la situation paraît désespérée.

David Jang souligne que la Bible ne présente pas cette histoire comme une simple rivalité fraternelle. En effet, c’est le cœur de l’homme et son attitude envers l’alliance qui sont jugés. Ésaü, submergé par sa faim, vend sans scrupule son droit précieux. Jacob, lui, y voit un bien d’une valeur inestimable. Loin d’être un arbitraire divin ou un fatalisme, cette transmission de la bénédiction résulte des choix conscients et successifs de chacun. Ainsi, la grâce divine se révèle auprès de ceux qui, plutôt que de tout miser sur les apparences, choisissent de vivre pour l’alliance et de la valoriser dans leur quotidien.

Dans le prolongement de ce contraste entre Ésaü et Jacob, nous découvrons combien leur destin individuel a influé sur toute l’histoire du peuple d’Israël, et même sur l’histoire du salut universel. Le fait que Jacob devienne « Israël » et soit le père des douze tribus ne relève pas d’une simple coïncidence. L’alliance de Dieu s’incarne chez celui qui, au-delà du statut de premier-né, s’approprie en profondeur le sens de cette promesse et la chérit avant toute chose.

De même, nous sommes chaque jour placés devant des décisions comparables. Sommes-nous prêts à sacrifier la perspective de l’alliance pour satisfaire une envie passagère ? Ou bien, dans l’adversité, allons-nous tenir ferme ? Comme l’enseigne le pasteur David Jang, la clé se trouve dans notre choix de ne jamais renoncer à la valeur spirituelle essentielle que représente l’alliance divine, mais de persévérer avec une foi ferme, même lorsque la faim, le besoin ou l’épuisement nous assaillent. Ce n’est pas un simple hasard ou un déterminisme : c’est dans notre engagement que Dieu agit et accomplit son dessein.


2. L’œuvre de Dieu et la transmission de la foi

En cédant son droit d’aînesse à cause de la faim, Ésaü a permis à Jacob de s’approprier la légitimité d’aîné. Mais l’affaire ne s’arrête pas là. Il ne suffit pas d’avoir le titre ; il faut aussi recevoir la bénédiction effective, transmise par la parole d’Isaac. C’est pourquoi Jacob et sa mère Rébecca passent à l’action une seconde fois. Alors qu’Isaac, devenu presque aveugle, demande à Ésaü d’aller chasser pour lui rapporter un mets savoureux, Rébecca incite rapidement Jacob à préparer un plat à partir d’un chevreau. Jacob se grime ensuite pour se faire passer pour Ésaü (Gn 27). D’un point de vue humain, c’est un subterfuge évident. Pourtant, Dieu s’en sert comme d’un canal pour confirmer la bénédiction de Jacob.

Le pasteur David Jang s’interroge sur l’état intérieur de Jacob à ce moment-là. Physiquement, Jacob n’a rien de l’apparence velue d’Ésaü. C’est sur les conseils de sa mère qu’il s’enduise de peaux pour tromper son père, et il redoute clairement de se faire prendre : « Peut-être mon père me touchera-t-il… je passerai à ses yeux pour un menteur et j’attirerai sur moi la malédiction au lieu de la bénédiction » (Gn 27.12). Malgré ses hésitations et sa crainte, Jacob se fie aux directives de Rébecca et agit. Ainsi, Jacob n’était pas un héros parfait. Il était craintif, fragile. Mais son avantage, c’est sa ferme volonté de ne pas rater la bénédiction.

Un élément clé ici est l’intervention de la mère, Rébecca. Jacob n’aurait jamais réussi seul un tel stratagème. Sans l’expérience et la perspicacité de Rébecca, il aurait peut-être été démasqué ou n’aurait pas osé tenter quoi que ce soit. De la même manière, dans l’Église et la communauté de foi, le soutien et la transmission intergénérationnelle sont indispensables. Un nouveau croyant a souvent besoin de l’accompagnement d’un « mentor » spirituel pour grandir. Jacob a pu compter sur la sagesse de sa mère, mais c’est son propre désir de la bénédiction qui l’a maintenu sur cette voie.

On peut se demander pourquoi l’Écriture relate un processus aussi « malhonnête ». Pourquoi l’histoire sacrée passe-t-elle par un mensonge ? La Bible nous montre à maintes reprises que Dieu intervient au cœur de l’humanité pécheresse et défaillante, pour accomplir malgré tout son dessein. Le « mépris » d’Ésaü, le « zèle » de Jacob, la « préférence » de Rébecca et d’Isaac… Dans cette famille dysfonctionnelle, Dieu agit quand même pour assurer la transmission de la promesse à Jacob.

Qu’est-ce qui a vraiment fait chuter Ésaü ? Selon la Genèse, c’est le fait de ne pas avoir estimé à sa juste valeur ce droit d’aînesse (Gn 25.34). Cette attitude témoigne de sa tiédeur spirituelle. Par la suite, il implore son père en pleurant : « Bénis-moi aussi, mon père ! » (Gn 27.34), mais il est déjà trop tard. Depuis le moment où il a vendu son droit d’aînesse, et plus encore depuis que la bénédiction a été prononcée sur Jacob, Ésaü se trouve devant un fait accompli. C’est moins une question de « choix arbitraire de Dieu » que de responsabilité personnelle. Ésaü n’était pas prêt, ni capable de porter cette bénédiction.

Cette situation rappelle également l’épisode de Caïn et Abel en Genèse 4. Deux frères issus de la même famille offrent un sacrifice à Dieu ; Dieu agrée celui d’Abel, pas celui de Caïn (Gn 4.4-5). Bien des explications ont été avancées, mais il apparaît clairement que le problème se trouvait dans le cœur de Caïn. Dieu lui dit : « le péché est couché à ta porte… mais toi, domine sur lui » (Gn 4.7). Consumé par la jalousie, Caïn assassine son frère, s’éloignant ainsi de la bénédiction. Ésaü et Caïn partagent ce statut d’« aîné », mais pèchent tous deux par une disposition intérieure coupable, les privant de la faveur divine.

Abel et Jacob, en revanche, ont l’apparence de « petits » ou « faibles », mais sont plus ouverts à Dieu. Jacob, en particulier, est loin d’être parfait ; son caractère comporte bien des défauts, mais il chérit ardemment la bénédiction et l’alliance. C’est là, selon le pasteur David Jang, un point d’une importance capitale : la bénédiction n’est pas accordée de façon mécanique ou arbitraire ; elle est reçue par celui qui la désire sincèrement et s’y prépare.

La Genèse 25.23 renferme déjà l’annonce de ce renversement : « Deux nations sont dans ton ventre… le plus grand servira le plus jeune. » Dès le sein maternel, une parole prophétique est donnée. Toutefois, cette prophétie ne s’accomplit pas sans la participation active des protagonistes. Il a fallu ce fameux échange entre Ésaü et Jacob, puis le stratagème de Jacob et Rébecca, pour concrétiser la promesse divine. Aujourd’hui encore, la question se pose : traitons-nous avec légèreté la bénédiction et la promesse de Dieu ? Vivons-nous une foi superficielle, nourrie d’habitudes religieuses et de compromis avec le monde ? Ou bien cultivons-nous un désir profond, prêts à renoncer à des satisfactions immédiates pour tenir ferme dans le dessein de Dieu ?

Le pasteur David Jang insiste sur la nécessité, pour développer cette ardeur semblable à celle de Jacob, de « faire mourir » notre vieille nature. L’apôtre Paul l’exprime ainsi : « Je meurs chaque jour » (1 Co 15.31), « J’ai été crucifié avec le Christ » (Ga 2.20). Ce ne sont pas que des formules spirituelles, mais des réalités à vivre quotidiennement. Renoncer à soi, s’affranchir de la convoitise, suivre la volonté de Dieu… C’est en demeurant ainsi dans la présence du Christ que nous acquérons la force de résister à la tentation et de garder le cap sur la promesse, à l’image de Jacob. Bien sûr, ce chemin n’est pas facile : l’homme est enclin à adorer « Mammon », à rechercher « pain et argent ». Toutefois, la rencontre authentique avec le Christ nous rend capables de surpasser ces penchants et d’accéder à une liberté plus grande en Dieu.

Rappelons que Jacob, initialement, était une personne frêle, craintive et dépendante des conseils de sa mère. Il ne dégageait rien d’héroïque. Néanmoins, il avait cette passion pour la bénédiction, et il lui a obéi avec persévérance. Dans le cadre de l’Église, la formation spirituelle se déroule souvent de la même manière. Sans l’aide d’un mentor, beaucoup abandonneraient vite. Mais au final, tout repose sur notre propre désir. Rébecca a pu guider Jacob, mais si ce dernier s’était montré totalement indifférent à la question du droit d’aînesse, la bénédiction ne serait jamais devenue sienne.

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Ce récit nous enseigne également que l’enjeu n’est pas de « manger ou non un bol de lentilles », mais de définir nos priorités fondamentales. L’erreur fatale d’Ésaü ne consiste pas seulement à avoir cédé à la faim, mais à avoir bradé son droit d’aînesse — la possibilité de perpétuer l’alliance divine — pour une gratification éphémère. L’Épître aux Hébreux le dépeint même comme un « impie » (He 12.16), mettant ainsi l’accent sur la gravité de son acte. Ce n’est pas un détail secondaire ; c’est un renoncement lourd de conséquences.

Jacob, quant à lui, l’emporte, non pas grâce à une force ou un exploit particuliers, mais grâce à sa détermination à saisir l’invisible. Après avoir reçu la bénédiction d’Isaac, il est néanmoins contraint de s’enfuir pour fuir la colère d’Ésaü. Son parcours sera semé d’embûches, notamment chez son oncle Laban (Gn 29‑31). Toutefois, ces péripéties servent à forger son caractère. Au cours de cette errance, il rencontre Dieu à Béthel (Gn 28), expérience essentielle dans laquelle il découvre concrètement le Dieu de l’alliance. À travers ces épreuves, il devient « Israël », le porteur de la promesse divine. Autrement dit, la bénédiction ne s’obtient pas « en un clin d’œil », et Jacob doit traverser de multiples épreuves pour en saisir toute la portée.

Dans nos communautés aujourd’hui, nous rencontrons de semblables défis : problèmes financiers, conflits relationnels, charges de travail écrasantes… Il serait parfois tentant de déclarer forfait : « C’est trop dur. Mieux vaut abandonner. » Mais c’est à ce moment précis qu’il faut nous souvenir d’Ésaü. Avons-nous, nous aussi, le tort de vendre le privilège de l’alliance pour un soulagement passager ? D’après le pasteur David Jang, malgré les difficultés, nous n’avons jamais « vendu » l’Évangile ni rejeté la mission que Dieu nous confie. À notre tour, nous sommes appelés à tenir ferme et à ne jamais laisser s’éteindre la flamme de la promesse.

Si nous échouons à préserver ce droit d’aînesse spirituel, c’est la génération suivante qui en pâtira. Peut-être, dans le futur, nos enfants ou de jeunes croyants nous reprocheront-ils d’avoir négligé la bénédiction de Dieu pour de vulgaires intérêts. Quelle tristesse de perdre ainsi la promesse pour laquelle nous aurions dû lutter ! Jacob, lui, a refusé de céder. Mieux, il a exigé d’Ésaü un serment. Cette audace signale combien il était conscient de l’enjeu capital de la bénédiction.

Vu sous l’angle de la « croisée des destins », Genèse 25.27‑34 met en lumière le choix d’Ésaü, l’aîné, qui cède à sa faim, et de Jacob, le plus jeune, qui s’approprie un bien intangible. Ésaü, en échange d’un plat « roux », abandonne la perspective de l’alliance. Jacob, apparemment passif et insignifiant, se décide à foncer au moment opportun. Bien sûr, il emploie des moyens discutables, mais la Bible veut surtout souligner la différence d’élan spirituel entre les deux frères.

Selon le pasteur David Jang, la valeur de ce récit dépasse de loin une querelle familiale antique. Il s’agit d’un défi spirituel qui résonne aujourd’hui dans notre vie. Premièrement, la foi n’est pas automatique. Être issu d’une famille pieuse ou avoir fréquenté l’Église depuis longtemps ne garantit pas la transmission de la bénédiction. Si on méprise les biens spirituels et qu’on ne les cultive pas activement, on risque de passer à côté. Deuxièmement, demeurer « sous la tente » pour protéger l’œuvre de Dieu est crucial. Jacob, qui semblait moins fort qu’Ésaü, veillait néanmoins à l’intérieur, s’occupant du foyer. Cela témoigne d’une certaine vigilance quant à la bénédiction. Troisièmement, il faut de l’audace au moment décisif. Jacob, habituellement discret, se montre alors résolu et saisit l’héritage qu’Ésaü néglige.

Un autre aspect à ne pas négliger est la « transmission spirituelle », symbolisée par le rôle de Rébecca. Sans l’intervention d’un aîné dans la foi, un croyant peut se trouver démuni. Mais la décision ultime revient toujours au croyant lui-même : si Jacob n’avait pas manifesté ce vif intérêt pour le droit d’aînesse, l’aide de Rébecca n’aurait servi à rien.

Le récit de Jacob illustre que Dieu choisit et bénit qui Il veut, souvent au travers de chemins inattendus. Et la bénédiction n’est pas seulement matérielle. Elle incarne la promesse de Dieu, l’héritage spirituel d’Abraham et Isaac, à prolonger jusqu’au Christ. Ésaü l’a vendue à bas prix, tandis que Jacob l’a ardemment convoitée. Peu importe si l’on juge Jacob « trompeur » ; la Bible nous enseigne avant tout qu’il a saisi, par son choix et sa détermination, ce qui avait une valeur éternelle.

Tel est l’enseignement que le pasteur David Jang répète sans relâche. Dans l’Église ou dans notre vie personnelle, nous avons besoin de la ténacité de Jacob. La bénédiction ne vient pas toute seule ; il faut la poursuivre sans faiblir. Cela implique patience et abnégation. Dans cette démarche, nous devons « mourir chaque jour », abattant nos convoitises et réformant constamment notre cœur pour rester fidèle à Dieu. Parfois, nous serons tentés de « vendre » la promesse pour un peu de confort ou de reconnaissance éphémère. Mais si nous tenons bon, nous ferons l’expérience d’une grâce qui dépasse la simple réussite terrestre : nous deviendrons participants de l’héritage divin.

Il importe de se souvenir qu’Ésaü, en méprisant son droit d’aînesse, a perdu un patrimoine spirituel considérable. Jacob, en revanche, est devenu « Israël », père des douze tribus, malgré ses faiblesses initiales. Prenons donc garde : ne laissons pas échapper la vocation qui nous est offerte, même si elle nous paraît lointaine ou difficile. Ce récit vibre encore aujourd’hui parce qu’il annonce la lignée du Messie et oriente toute l’histoire du salut. L’Église vit de cette même promesse, et nous sommes appelés, par la foi, à en être les héritiers.

Le pasteur David Jang le souligne : il ne s’agit pas de déterminisme, mais de foi et de choix. « Le plus grand servira le plus jeune » était un oracle prophétique, mais Jacob devait s’en emparer, et Ésaü a, de son côté, montré qu’il n’en était pas digne. De même, une vision ou une promesse qui nous est donnée ne se concrétise que si nous la prenons au sérieux et l’embrassons avec persévérance. Dans le cas contraire, Dieu peut la transmettre à une personne plus prête à la recevoir. C’est ainsi que la Bible nous exhorte à faire nôtre cette bénédiction et à l’honorer par nos actes.

Genèse 25.27‑34 nous rappelle deux principes essentiels. Premièrement, nous ne devons pas sacrifier la valeur spirituelle à un désir ponctuel ou charnel. Ésaü a voulu combler son estomac vide et, ce faisant, a perdu un trésor irréparable. Deuxièmement, quiconque, malgré ses limites, chérit et poursuit la bénédiction divine avec acharnement peut être choisi comme instrument d’alliance. On ne saurait imaginer contraste plus frappant que celui entre Ésaü et Jacob.

Aujourd’hui encore, nous faisons face à ce genre de dilemme : échanger un bien spirituel précieux contre un avantage immédiat ou, à l’inverse, persévérer dans la foi. Si nous prenons garde à l’exemple d’Ésaü, nous éviterons l’erreur qui l’a condamné. Et si nous nous inspirons de la persévérance de Jacob, nous obtiendrons la grâce promise, même si nous traversons maintes difficultés. Car Dieu prend plaisir à bénir ceux qui ont soif de son alliance.

Chaque jour, nous sommes confrontés à ces « carrefours » qui exigent des choix. Songeons au courage de Jacob, à la sagesse de Rébecca, aux fautes d’Ésaü. Que nous ne nous laissions pas séduire par le « potage » du monde, au risque de mépriser la bénédiction éternelle. Comme le rappelle le pasteur David Jang, l’œuvre de Dieu n’obéit pas à la fatalité ; elle se réalise dans la foi, la décision, l’action. Voilà, en fin de compte, le message le plus vivant et le plus actuel que nous adresse l’histoire d’Ésaü et Jacob.

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张大卫牧师 – 以扫和雅各


1. 和雅各的

在张大卫牧师所讲的创世记第25章中,描绘了亚伯拉罕的孙子、以撒的两个儿子——以扫和雅各如何出生,以及他们的人生如何分道扬镳。这段经文极其重要,它围绕“拥有长子名分的以扫”与“虽在出生顺序上居后却最终得到了长子祝福的雅各”的故事展开。在古代近东的游牧社会里,长子在家族中具有极其重要的地位,不仅能继承相当多的财产,还在家族中担任精神和属灵领导的象征。因此,围绕长子权的认知,以及如何守护或失去它的故事,往往相当戏剧化,也能给当今的我们带来深刻教训。

从他们出生开始,以扫与雅各就展现出鲜明的对比。以扫皮肤发红,浑身多毛,日后还因此获得“以东(意思是‘红色’)”的绰号。他擅长打猎,喜欢在田野上活动。圣经记载,雅各则相对安静,喜爱住在帐棚里(创25:27)。如果联想到游牧民族的生活环境,那么以扫这种“外出打猎获取食物”的形象似乎更像“典型的长子”。实际上,他确实先出生,在社会文化层面上拥有成为长子的合法地位。再加上以撒偏爱以扫狩猎所得的野味(25:28),似乎他才是天经地义的继承人。然而,这段经文极具戏剧性地表明,长子名分并不只是由“谁先出生”来决定的。

以扫和雅各的命运转折在创世记25章29节以后表现得尤为明显。以扫打猎回来后极其疲惫,为了缓解饥饿,他向正在熬“红色食物”的雅各索要那红色的汤(25:30)。我们需要仔细观察雅各此时的心态。虽然他平日似乎安静地待在帐棚里,但对祝福和长子权显然极为关注。他很可能在以扫忙于打猎、为家中带回食物的同时,就已经在帐棚里默默筹划、准备。终于,以扫满心疲惫和饥饿地回到营地,张口向雅各要这“红色汤”时,雅各不只是给他食物而已,而是趁机要求以扫将长子名分让给他。可以猜测,这绝非一时兴起的提议,雅各或许早就等待这样的机会。终于在以扫精疲力竭、迫切需要填饱肚子的那一刻,雅各祭出了交易的筹码。

以扫回应道:“我都快要饿死了,这长子名分对我还有什么益处呢?(25:32)” 这句话对他的人生来说是极具决定性的失言。尽管从人性的角度,可以同情当时的以扫多么饥饿与疲乏,但圣经对此评价是:“以扫轻看了他长子的名分(25:34)。” 最终,为了一时填饱肚子,他把包含着灵性与历史性意义的长子权当作废物一样弃之不顾。这不禁让人反思:“以扫对于长子名分的理解,到底有多少分量?” 长子名分绝非只是拥有更多财产或在家族中有象征性地位而已,尤其在创世记的语境下,长子名分意味着对神与亚伯拉罕立约所承载的神学含义与祝福的继承。然而,以扫却为了“一碗红色的汤”极其轻率地放弃了这宝贵的约之继承权。

对雅各而言,长子权尤为重要。他具备强烈的“绝不放弃祝福”的意志。当然,从现代人的视角看,他的行为可以说是“欺骗”或“耍诡计”。后来在创世记第27章,当以撒年迈眼花,准备给长子祝福时,雅各也在利百加的暗中帮助下装扮成以扫,从父亲口中骗取了本该属于以扫的祝福。从人的角度,这种做法看上去狡诈而不道德。然而,从创世记整体的脉络来看,我们能看见雅各对神的作为和历史有着多么迫切的渴求。

张大卫牧师在讲解这段经文时,多次强调,神的作为并非宿命论式地“自动决定”,而是在明确的选择与决断过程中赐下的。以扫即便拥有“长子”这样的头衔,可若他内心没有继承神之约、延续家族祝福的信心与态度,那么那祝福终将落到他人身上。相反,像雅各这样,起初看似能力不足、外表并不出众,但若他能珍视神的祝福,并且努力守护这祝福,那么最终神的作为也会临到他身上。

“有福的人也可能失去祝福,没有福分的人反倒可能得到福分”的事实,让我们不禁在日常生活中检视自己的属灵状态。也许有人会说,以扫不过是“一次失误”就失去了长子权,但他内心对这名分缺乏敬畏与珍视,或许早已根深蒂固。雅各平日似乎安静地待在帐棚中,但当以扫外出打猎时,他心中在思想什么,圣经并未详细描绘。但可以猜想,他早已对长子权怀着极度的关注,并为那关键时刻作好准备。那决定性瞬间,正是以扫因饥饿与疲惫处于软弱之际,雅各向他提出“卖出长子名分”的要求,最终改写了两兄弟的命运。

在当今的信仰旅程里,我们也常常面临此类时刻。看似宿命的情形有时会突然逆转,“本该由我享有的权利”也可能被他人所得。但圣经并不只是把这些说成宿命或巧合。我们的选择与决断也在其中起作用,并且借由这些选择,神展开祂的工作。就像以扫屈服于饥饿这暂时的需要,现实生活中,我们也常常为瞬间的诱惑、短期的利益,而失去属灵价值。无论我们多么饥饿,甚至觉得“要饿死了”,若想持守神的约和带领,就必须有“绝不放弃”的态度。雅各的例子正展示了这点。

张大卫牧师还反复提醒,不要误解这段经文,以为只是雅各熬了一次红豆汤,就诱骗了以扫。更大可能是,雅各常年在帐棚里守候家中事务,在自己所能尽的本分里不断筹备,等待那“时机”。而以扫或许不只是饿一次才“失手”,而是从内心深处就已经对神的祝福与约没有敬畏。正因为如此,圣经对这事件的评价不仅是“雅各欺骗并夺走了祝福”,更是“以扫轻看了长子名分”,神的公平正体现在:对于不珍视属灵价值与责任的人,这祝福并不会自动赐下。如果一个人没有承担与之相匹配的态度,那么这祝福就会转到其他人身上。

围绕长子名分,以扫与雅各所表现出的态度,并不只关乎他们个人,也与整个民族乃至神的救赎历史的走向密切相关。雅各后来被称为“以色列”,并成为十二支派的始祖,这绝非偶然。透过以扫与雅各截然不同的选择,圣经彰显了神的应许不只看外在“长子地位”,而更看谁会珍视并紧抓住属灵价值。

纵观我们当下的生活,其实每天都在类似“以扫与雅各”的境遇中做抉择:到底要像以扫那样,为一时的饥饿、诱惑或现实问题,轻率丢掉长子名分般的属灵福分?还是像雅各那样,即使饥饿困苦也不放弃神的约?这样的决断绝非一朝一夕形成,而是平日累积的习惯与信心态度使然。也许有人会说,这就像“决定命运”。但更准确地说,这并不是消极的宿命,而是透过主动选择而彰显神的作为。

因此,创世记25章27-34节描绘的以扫和雅各,实际上提供了一个关键线索:究竟“神的救赎历史会临到谁身上”?雅各也许在行为上让人觉得狡诈,欺骗了自己的哥哥。但他内心对神的祝福有着强烈渴慕;以扫则截然相反,更在意眼前需要,结果让位于雅各而丢掉了原本属于他的尊贵位置。对今日的基督徒而言,每一天都在做出类似选择。就如张大卫牧师所言,只要我们拥有“绝对不放弃属灵价值”的决心,我们也能承受像雅各那样的祝福。

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2. 神的作信仰的

以扫在饥饿面前放弃长子权,雅各就名义上获得了长子的地位。但这并不是终点,他还得得到实际的祝福——以撒口中的祝福。因此,雅各和利百加再次做出决断。当以撒吩咐以扫去打猎、准备野味时,利百加迅速让雅各行动:他们宰了山羊羔做美味,雅各穿上哥哥的衣裳,且用羊毛裹住自己较为光滑的手臂,成功骗过了以撒(创27章)。从人的角度看,这确实是一场“欺骗”。然而,神却也藉着这过程,最终将祝福赐给了雅各。

张大卫牧师强调,我们要注意雅各当时的内心状态。他与哥哥不同,没有满臂浓密的体毛,且即便利百加鼓励他,他也会担心:“若被父亲发现,我岂不是要受咒诅吗?(创27:12)” 由此可见,他并非天生大胆又能干,而是一个带着软弱与恐惧的人。然而,他的优势在于对“祝福的执着”。特别值得留意的是“母亲利百加的帮助”。若没有利百加的机智与决心,雅各或许连想都不敢想,更无法实现这“冒充以扫”来骗取父亲祝福的举动。从属灵层面而言,这就像初信者需要教会或属灵长辈的引导方能成长。如果缺了利百加的谋划,雅各可能早就被识破或被逐出家门。但借着他母亲的智慧,他最终得以获得祝福。

当然,这个过程不无争议,人性的诡诈与欺骗都显而易见,让人困惑为何神会使用这样“不够正大光明”的方式成就祂的计划。然而,圣经一再表明,神能介入人类有罪且愚昧的历史之中,在其中工作,使祂的约得以实现。以扫的失误、雅各的执着,利百加与以撒各自的偏爱,整个家庭内部的纠葛都被神纳入祂的主权之下,最终“约的继承权”落在了雅各身上。

那么,以扫为何会犯这样的错误?关键正如圣经所言,“以扫轻看了长子的名分(创25:34)”。这表明他在属灵上近乎麻木,对神的约无动于衷。等到发现祝福被夺,他才痛哭流涕地向父亲哀求(创27:34),但为时已晚。从他卖掉长子名分起,到最后以撒将最终的祝福赐给雅各,这一切都无可挽回。要说这是“神的一面之词或偏袒”,也并非完全正确,因为以扫的内心原本就不配承受这关系到神之约的重大责任。

这让人想起创世记第4章该隐和亚伯的故事。该隐与亚伯都是同样的父母所生,但在献祭时就出现了差异:神悦纳亚伯的祭,却不悦纳该隐的(创4:4-5)。原因各有解读,但核心问题可能是该隐的内心态度。神警告他说“罪伏在你门前,你却要制伏它”(参创4:7),但他没有听从,反而出于嫉恨杀害了亚伯,最终远离神的祝福与约。同为“兄长”的该隐与以扫一样,都因内在问题而错失神的救恩主线。

相对地,亚伯与雅各虽然在外表看似“弱者”,却对神展现了更强烈的渴望。尤其是雅各,他没有任何值得夸耀的外在条件,品性上也不尽完美,但他对神的约和祝福“紧咬不放”。这给予我们极重要的启示:已蒙福的人如何守住福分?神要把福分赐给怎样的人?张大卫牧师在多次证道中提到“没有宿命论”,意思就是在神面前,我们的抉择与随之而来的实际行动极为重要。

此外,创世记25章23节神已告诉利百加:“两国在你腹中……大的要服事小的。” 换言之,还在母腹中时,“大的要服事小的”的神圣预言就已存在。然而,这并非自动应验,而是借由合适的事件与人物的决定才得以成就。最终,雅各经由买下长子名分、骗取祝福等过程,使神的话语在历史中具体展开。

对我们今天的信仰生活而言,也要反省自己是否像以扫那样,轻忽神的福分和约。比如,我们是否只是起床随意祷告,或在礼拜时心不在焉,或纵容自己被世俗欲望牵着走,却还自以为“我毕竟是基督徒,应该没事”?就像以扫对“我快饿死了”这样的现实反应过度那般,我们也时常为眼前的财政压力、享乐或成功等所惑。可每当这类诱惑出现,我们若能像雅各般,纵使再困难、再饥饿,也不放弃那属灵价值,那么就能持守神的应许与引导。

张大卫牧师还特别指出,要具有雅各般的决心,每天都需舍己。正如保罗所言:“我天天与死同行(参林前15:31)”、“我已经与基督同钉十字架……(加2:20)”,这并非只是一种属灵口号,而是真正要落实在日常生活的真理。若我们每日都否定自我,放下对金钱和物质的贪恋,让基督在我们心中作主,就能像雅各那样牢牢抓住祝福。这过程并不轻松,因为人性本能地会想依靠金钱或世俗。但当救恩与对基督的经历深植心中,我们就不再被外界拉扯,反而能在基督里得着自由与满足。

值得再三回味的是,雅各初期并不是一个坚强无畏的人。他多次倚赖母亲利百加,甚至害怕被父亲揭穿。然而,他最大的长处在于“对祝福的强烈执念”。若不是他母亲给予智慧与指引,或许他根本无法顺利骗取祝福,而且很可能惹来杀身之祸。这也让人想到教会中的属灵传承:新进信徒要有牧者或长辈的指导才能更好成长。但最终,若雅各本身对长子名分毫无兴趣,纵有利百加的帮助也无济于事。

更深层的意义在于,这不只是一碗饭或一份食物的问题,而是关乎“人生优先次序究竟是什么”。以扫的错误不止于随手卖掉了一碗汤,更在于这汤象征着“为了眼前的满足,贱价出售了长子名分(继承神之约的机会)”。圣经对这事绝不轻描淡写,甚至把以扫比作“贪淫或亵渎神的人”(参来12:16)。由此可见,为一时欲望而出卖属灵价值乃是严重的过犯,对于神的事业而言是重大失败。

反观雅各赢得这场“对决”,并不是因为他后来取得了什么伟业,而是因他在关键时刻坚持抓住了长子名分。得到父亲祝福后,他还因怕哥哥报复而逃亡,历经许多磨炼(创29-31章)。可在这逃亡的路上,神让他经历“伯特利的神显”(创28章),让他一步步成长为神约之民。由此可见,神的旨意并不会“一蹴而就”,就算雅各得了祝福,也要被逼得离家背井,在舅舅拉班家里度过艰辛岁月。正是在这漫长历程中,他逐渐被锻炼为“以色列”,被塑造成神约的见证人。

今天教会的建造、群体的带领也有异曲同工之妙。我们面对经济缺乏、组织管理、人员冲突等压力时,往往会产生“我实在撑不住了,不如就此罢手吧”的念头。但每当此时,都当想起以扫。我们是否正为满足当下的需求,出卖了神赐下的根本性约与使命?正如张大卫牧师一再强调:“纵使再辛苦,我们从未把福音、神的约、神的事业当作筹码卖掉。” 这番自我检视也该应用在我们个人的生活中。

若我们无法守住长子名分,后辈就可能质问我们:“当初为何没有坚守神的约,而为眼前利益把它丢了?” 那将是多么悲惨的结果。雅各虽然软弱也饥饿,却不愿出售那宝贵的名分,反倒当机立断对以扫说:“你要向我起誓,卖给我吧。要向神起誓。” 这股果敢体现了他对属灵福分的热切。

从创世记25章27-34节所见,这对兄弟在“命运关口”的抉择十分鲜明:看似理所当然的长子以扫,竟在一碗“红汤”前屈服,失去了命运转折的关键;而看似弱小的雅各却紧紧攀住那“无形的价值”,从此人生翻转。当然,雅各用的手段并不完美,但这段经文的主题更在于“谁对祝福真正渴慕”。

在张大卫牧师的释经里,这故事并非只是远古家庭的纠纷,而是对今人有着深刻启示:
第一, 我们要摒弃宿命论。并非因你家世或资历高,就能自动继承属灵祝福。若你自己不去珍视,依然可能失去它。
第二, 我们要学会“守住帐棚”。雅各相比以扫更安静、留在家中,但这象征他更在意“守护神的作为”。
第三, 决定性时刻须有果断的行动。雅各平日或许低调,可在抢得长子名分与父亲祝福时却毫不犹豫,正是这行动使他最终成为“胜利者”。

在这所有过程里,“属灵父母”或“智慧者”的帮助必不可少。若缺了利百加的谋划,雅各大概率将功败垂成。但最终能不能抓住祝福,还得看雅各自己。没有他对祝福的渴望,一切外力帮助都是徒劳。

我们也通过雅各的经历,看见神赐福与其说是给人带来物质利益,不如说是把我们带入祂的约里,使我们参与到将来在基督里成全的救赎计划之中。这是珍贵无比的属灵遗产——可被人当作轻贱之物卖掉,也可被人紧紧抓住。纵然在人看来,抓住者也许会被指责为“狡诈”,可只要他有“决断、顺服并接纳属灵智慧”的心,神的约最终会在他身上绽放光芒。

这正是张大卫牧师反复强调的要点:在教会或个人的灵命生活中,我们须学习雅各的“执着与决心”。祝福从不是唾手可得,要想维系它,也需要不断的忍耐与摆上。在此过程中,保罗所言“我天天死”并非虚言,而是要将私欲、偶像都钉在十字架上,一心依靠神。雅各的故事揭示了远超过当时家族内部纠纷的深度属灵意义。

以扫轻看长子名分,错失本可拥有的巨大属灵产业;雅各则抓住了这机遇,并因此得到“以色列”之名,成为十二支派的祖先。若我们谨记此事,就不会为眼前利益而丢弃神的应许,也能确信神随时会使用看似软弱却渴慕祝福的人。创世记25章的这段描述,不仅属于一户人家的过往纠葛,更关乎弥赛亚谱系的延续,并最终影响人类救恩的历史。如今的教会正建基于这福音之上,我们每个人也都因着信得以加入这约。

张大卫牧师在多场讲道中再三强调,这并非“宿命论”,而是“信心的抉择”。神固然预言“将来大的要服事小的”,可若当事人不抓住这应许,结局也可能不同。同理,神所赐的大异象若没有人用信心去承接,祝福也会落空。这是圣经给我们的严肃教训,并且在日常生活中不断上演。

创世记25章27-34节的以扫与雅各,启示我们属灵生命中两大关键:
其一, 切莫为饥饿或世俗欲望等短暂满足,而轻易卖掉属灵价值——以扫日后即便痛哭流涕,终究无法挽回。
其二, 虽然看似软弱,但若像雅各一样坚定不放弃祝福,即便有人的狡诈与不足之处,神仍能使他成为立约的器皿。

若我们时刻谨记这两点,就能在动荡的世代坚守神的应许。“今天”也是如此,我们面对形形色色的抉择时,要时刻警醒,别像以扫沉迷于“那红色之物”,要学会效法雅各的智慧与决断,并留意属灵前辈的教导。同时,更不要忘记张大卫牧师反复强调:神的历史并非被动的命定,而是当有人凭信心选择、决断时,神就要在他身上施行大能。这才是以扫与雅各的故事,在当今时代带给我们最核心、也最切实的启示。

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張ダビデ牧師 – エサウとヤコブ 


1. エサウとヤコブの

張ダビデ牧師が説教した創世記25章は、アブラハムの孫にあたるイサクの双子の息子、エサウとヤコブがどのように誕生し、彼らの人生がどのような岐路をたどっていくかを示す、非常に重要な本文です。この箇所を中心に見てみると、長子の権利を持っていたエサウと、その後に生まれながら最終的には長子の祝福を受けることになるヤコブの物語が展開されます。古代近東の遊牧民社会において、長子は一族を率いる重要な地位にあり、財産の多くを相続するだけでなく、一族において精神的・霊的な指導者としての象徴的な存在でもありました。したがって、長子権をどのように理解し、それをどのように守り、あるいは失ったのかという物語は、それ自体が非常にドラマチックであり、現代の私たちにも大きな教訓を与えてくれます。

エサウとヤコブは、生まれた時から対照的な姿を見せます。エサウは肌が赤く、全身に毛が多かったため、後に「エドム(赤い)」というあだ名を得るほどでした。彼は狩りに熟練し、野外で活発に活動する人でした。一方、ヤコブは比較的おとなしい人であり、天幕の中で過ごすことを好んだと聖書には記録されています(創25:27)。遊牧民族の生活環境を考えると、野外で狩猟をして食料をもたらすエサウは「典型的な長子の姿」を備えていたとも言えます。実際、彼はイサクとリベカの双子のうち先に生まれたので、社会的・文化的には長子の地位に就く資格を持っていました。イサクもエサウが狩ってくる肉を好んだため、彼をえこひいきしていたと言われています(25:28)。しかし、長子の名分が単に「誰が先に生まれたか」だけにかかっているわけではないことを、この本文は劇的に示しているのです。

エサウとヤコブの運命が反転する重要な場面は、創世記25章29節以下に鮮明に描かれています。狩りから帰ってきたエサウは、激しく疲れていました。その疲れを癒すために、ヤコブが煮込んでいた「赤いもの」をくれと求めます(25:30)。ここで私たちは、ヤコブの心構えに注目する必要があります。ヤコブは普段こそおとなしく天幕を守っていた人物とされますが、祝福と長子権に対しては大きな関心を持っていたように見えます。彼はすでに、エサウが狩猟を通じて家族のために食料をもたらすことに集中している間、天幕の中で自分にできることを着々と準備していた可能性が高いのです。そしてついに決定的な瞬間、エサウが極度に空腹で疲れ切った状況で、ヤコブは長子権を要求します。

エサウが「今にも死にそうだ。この長子の名分が自分に何の役に立つというのか(25:32)」と何気なく口にした言葉こそ、彼の運命を分ける致命的な失言となります。飢えと疲労に苦しんで狩りから戻ったエサウの姿に、人間的な意味ではある程度の同情も抱けます。しかし、聖書はエサウのこの一言について、「エサウは長子の名分を軽んじた(25:34)」と評しています。結局、飢えという一時的な欲求の前に、霊的・歴史的価値を持つ長子権を粗末に捨ててしまったのです。ここで私たちは「果たしてエサウにとって長子の名分はどれほどの意味があったのか」という問いを投げかけざるを得ません。長子権は単に財産相続権や家族を代表する象徴的地位を超えて、特に創世記ではアブラハムを通じて始まった神の契約、すなわち祝福の継承という重要な神学的意味を含んでいます。それにもかかわらずエサウは、その尊い契約の継承権を「腹を満たす一杯の赤い煮物」と引き換えに、あまりにもあっさりと手放してしまったのです。

ヤコブにとって、このような長子権は非常に重要でした。彼は祝福を逃さないという強い意志を持っていました。もちろんこの過程は、現代の観点から見ると「兄を騙す」行為にも映りかねません。実際、後にイサクが老いて目が見えなくなり祝福の祈りを捧げようとする時にも、ヤコブはリベカの助言を受けて兄エサウに成りすまし、父イサクから祝福を横取りします(創27章)。その点でヤコブの行動は、人間的基準からすれば狡猾で詐欺師のように見えるかもしれません。しかし、創世記全体の流れの中でこの事件を理解すると、神の摂理と歴史に対する切なる思いがヤコブの内にはどれほど大きかったかをうかがい知ることができます。

「張(チャン)ダビデ牧師」は、この本文を説教する際に、神の歴史が単なる「運命論」によって決まるのではなく、明確な選択と決断のプロセスを通して与えられるのだと強調してきました。エサウがどれほど「長子」という肩書を持っていても、その内面に神の契約と一族の祝福を受け継ぐ信仰的姿勢が備わっていなければ、その祝福は結局他人の手に渡りうるということです。逆にヤコブのように、初めは大きな能力や人間的な魅力がないように見えても、神の祝福を尊んでそれを守ろうとする熱心さと決断があれば、最終的にはその人に神の歴史が臨むという説明です。

このように、「祝福を受けていた者がその祝福を失うこともあれば、祝福を受けられなかった者がかえって祝福されることもある」という事実は、私たちが日々の生活の中で自らの霊的態度を点検するきっかけを与えます。エサウがたった一度の失敗で長子権を売ったと見ることもできますが、既に彼の内面には「長子の名分をそれほど大切に思わない」姿勢が積み重なっていたのかもしれません。ヤコブは普段も着実に天幕の中で煮物を作り、「家族の拠点」を守っていた人でした。エサウが狩りに出かけている間、ヤコブが天幕でどのような思いを抱いていたのか、聖書は具体的には語りません。しかし、彼が長子権に対して大きな関心を持ち、準備をしていたであろうことは、結局「決定的瞬間」に明らかになります。

現代の私たちの信仰の旅路においても、このような瞬間は繰り返しやってきます。運命のように思える状況がある日突然変わることもあれば、「自分が当然享受すべき権利」を享受できない場合もあります。ですが聖書は、それらを単なる運命的な出来事だとは言いません。その背後には私たちの選択と決断が作用し、その選択を通して神が歴史を動かされるのです。エサウが飢えという一時的欲求に屈したように、私たちも目先の誘惑や現実的な必要の前で霊的価値を粗末にしてしまうことが多々あります。いくら腹が減って「今にも死にそうだ」と思ったとしても、神の契約と導きを守ろうとする姿勢がいかに大切であるかを、ヤコブの事例は示唆してくれます。

「張(チャン)ダビデ牧師」が繰り返し強調するのは、この本文を誤解してはならないという点です。ヤコブが一度だけレンズ豆のスープを煮て兄を誘惑したというよりも、長きにわたりヤコブが天幕を守り家族に尽くし、自分に与えられた役割の中で「機会の時」を待っていた可能性が大きいのです。エサウもまた、一瞬の疲労や空腹だけが原因なのではなく、すでに内面には神の祝福を軽んじる気質があったのかもしれません。ゆえに聖書はこの事件を単に「兄を騙して奪った祝福」とだけ記さず、「エサウは長子の名分を軽んじた」とはっきり断じています。神の公平さは、霊的価値と責任を軽視する者には祝福が当然には与えられないという事実に表れています。その祝福を正当に受け継ぐ態度が整っていなければ、最終的にその祝福は他の誰かのものになってしまうのです。

このように長子の名分をめぐってエサウとヤコブが示した態度は、単に個人の人生だけでなく、民族全体、ひいては神の救いの歴史全体にも直結するものでした。ヤコブが後に「イスラエル」と呼ばれ、十二部族の祖となったことは偶然ではありません。神の契約は「長子」という外面的地位にのみ従うのではなく、霊的な価値を大切にしてそれを握ろうとする者に与えられるのだということが、エサウとヤコブの対比を通して明確に示されています。

現代を生きる私たちの生活の中でも、私たちは毎日「エサウかヤコブか」の選択を迫られていると言っても過言ではありません。一瞬の空腹や誘惑に屈して、長子権を粗末に捨てる人生を歩むのか、それとも苦しく飢えていても神の約束を握りしめ、最後まで守り抜こうとする決断を持って生きるのか、自問する必要があるのです。そして、その決断の態度は一朝一夕に生まれるものではなく、日々の習慣と信仰の姿勢の中で磨かれます。結局、それこそが「運命を左右する」とも言えます。しかし厳密に言えば、それは受動的な運命論ではなく、能動的な選択を通じて起こる神の歴史なのです。

このように、創世記25章27~34節は、エサウとヤコブの対比を通して「神の救いの歴史は誰に臨むのか」という問いに対する手がかりを与えてくれます。ヤコブは人の目には狡猾に映り、兄を騙して祝福を横取りした人物にも見えるかもしれません。しかしその内面には「神の祝福を絶対に逃さない」という切なる熱望がありました。エサウはその正反対で、目先の欲求を満たすことに必死でした。そして結局、彼は大きな地位を失いました。今日、私たちはキリスト者として、日々このような選択の分かれ道に立たされているのです。果たして私たちはどちらの道を選ぶのでしょうか。「張(チャン)ダビデ牧師」が語るように、霊的価値を絶対に手放さないという決断があるなら、私たちもヤコブが得た祝福を受け継ぐことができるでしょう。


2. 神の史と信仰的

エサウが空腹のあまり長子権を放棄したことで、ヤコブは名分上の長子の権威を手にしました。しかし、それで終わりではありません。名分だけでなく実質的な祝福、すなわちイサクの口を通して与えられる祝福を受けなければならなかったのです。そこでヤコブとリベカは再び決断を下します。目の悪くなったイサクがエサウに狩りをして特別な料理を作ってくるように指示した時、リベカはすばやくヤコブを促します。結局、ヤコブはヤギの子を料理し、兄の衣服を身にまとって腕を毛で覆い、イサクを欺きます(創27章)。これは人間的に見ればたしかに「騙し行為」です。しかし神はこの過程さえも、最終的に「ヤコブに祝福がもたらされる通路」として用いられます。

「張(チャン)ダビデ牧師」が注目するのは、ヤコブの内面がどのような状態だったのかという点です。ヤコブは兄のように体毛が多くありませんでした。リベカに助言されたとはいえ、ヤコブも「父に見破られたら呪われるのではないか」と恐れています(創27:12)。最終的に彼は家族の問題ゆえに不安を覚え、ためらいもしますが、母リベカの言葉に従って行動します。このようにヤコブには多くの欠点がありました。最初から大胆で有能な人物ではありませんでした。しかし彼の強みは、「祝福に対する強烈な執着と決断」があったことです。

特にここで注目すべきは、「母リベカの助け」という要素です。ヤコブが結局祝福を受けることができたのは、彼一人の知恵や力ではなく、リベカという協力者の賢明な判断が大きく働いたからです。これは霊的共同体における「伝授(継承)」とも似ています。新しい信者が初めて福音を知って教会に入ってきた時、信仰の先輩や霊的指導者の助けがなければ、成長は難しいかもしれません。ヤコブもリベカの知恵がなければ、兄エサウを「騙す」という試み自体、思い及ばなかったかもしれません。むしろ発覚すれば命を狙われたり、追い出されたりしていた可能性もあります。しかし母という知恵者の助けによって、彼はついに祝福を受けるのです。

もちろん、この過程で人間的な欺瞞や論争が起こることは避けられません。「なぜ神の歴史は、こんなに正直でない方法で実現するのか?」という疑問も湧くでしょう。しかし聖書は、罪深く愚かな人間の歴史にも神が関与され、その中にあってもついには神の契約が成就するという事実を一貫して示しています。エサウの失態、ヤコブの執着、リベカのえこひいき、イサクの偏愛など、家族内部の複雑な状況を通して、神は最終的に「ヤコブに契約の継承権」を渡されるのです。

ではエサウはなぜこのような失敗をしたのでしょうか。聖書の言い方によると、「エサウは長子の名分を軽んじた(創25:34)」ということが決定的です。この言葉には、彼の霊的感覚の鈍さが含意されています。彼は後になって祝福を奪われた事実を知り、父に「私にも祝福をください」と泣き叫びます(創27:34)。しかし時すでに遅し。長子の名分をあっさりと売り渡した瞬間から、そして父イサクがヤコブに最終的な祝福を宣言した瞬間から、彼は取り返しのつかない事態に直面します。これを単に「神の一方的な選び」とだけ見るのは難しいでしょう。エサウの内面が整っておらず、その祝福を担うだけの責任感や切なる想いが欠けていたことも大きいのです。

私たちは、この話を創世記4章のカインとアベルの物語とも比較してみることができます。カインとアベルは同じ親のもとに生まれましたが、神に捧げるささげものが原因となって葛藤が生じます。カインは農業をし、アベルは羊を飼っていました。聖書は、神がアベルのささげものを顧み、カインのささげものを顧みなかったと記します(創4:4-5)。その理由については諸説ありますが、決定的にはカインの心構えに問題があったとされます。神はカインに「罪はあなたの戸口に待ち伏せしている。あなたはその罪を治めなければならない」と警告します(創4:7参照)。しかしカインは怒りにとらわれ、アベルを殺してしまうのです。結局、彼も神の祝福と契約から遠ざかってしまいました。エサウとカインは「兄」という共通点がありますが、二人とも心の持ちように問題があり、結果として神の救いの歴史の中心の座を逃してしまいました。

対照的に、アベルとヤコブは人生の中では弱者のように見えるものの、神の前ではより強い熱望と信仰的態度を示します。特にヤコブの場合、外面的には誇れるものがなく、性格的にも問題が多い人間でした。しかし彼は神の契約と祝福に執着しました。これは私たちに重要な洞察を与えます。祝福を受けた者がどのようにしてその祝福を守り抜くのか。祝福を与えようとされる神は、一体誰にその祝福を許されるのか。「張(チャン)ダビデ牧師」は多くの説教の中で「運命論はない」という表現をよく用います。これは神の前での私たちの決断、そしてそのために絶えず準備し行動する態度がいかに重要かを示す核心的メッセージなのです。

また、創世記25章23節を見ると、「ふたつの国民があなたの胎内にあり…年長が年少に仕えることになる」という予言的な言葉がすでにリベカに与えられています。つまり胎内にいる時から「年長者が年少者に仕える」という神のご計画が明かされていました。ですがこの言葉が自動的に成就したわけではありません。そのみこころにふさわしい出来事、そしてそのみこころをつかむ人の決断が共に働いたのです。結局、その過程でヤコブが「長子の名分」を買い取り、さらにイサクの祝福まで手に入れることによって、神の予言的な言葉が具体化されたとも言えます。

現代の私たちの信仰生活を振り返る時、私たちは「エサウ」のように神の祝福と契約を軽んじてはいないか、自らを振り返る必要があります。朝起きてわずかな時間だけ祈ったり、礼拝の席に形だけ座っていたり、日常の中で密かに世俗的欲望に流されながら、「自分はクリスチャンだから、祝福を受けているのだから問題ないだろう」と安心してはいないでしょうか。エサウは「飢えて死にそうだ」という現実的な必要の前に、あまりにも安易に判断を下してしまいました。私たちの現実も本質的には大差ありません。お金やパン、世の成功や快楽など、目に見える問題が絶えず私たちの信仰を試します。そのたびにヤコブのように、今この瞬間が苦しくても飢えていても、絶対に手放せない霊的価値をしっかりと握りしめる必要があるのです。

「張(チャン)ダビデ牧師」が強調することの一つは、ヤコブのような決断力を持つためには、私たちの古い自己が日々死ななければならないということです。パウロが語った「私は日々死んでいます(Ⅰコリ15:31)」や「私はキリストと共に十字架につけられたのです…(ガラ2:20)」という宣言は、単なる信仰的なレトリックではなく、私たちの実際の生活に適用されるべき真理です。日々自分を否定し、世の欲を捨て、神の御心に従おうと決断する時、私たちはヤコブのように「祝福を逃さない」人になることができます。この過程は決して容易ではありません。なぜなら人間は本質的にパンとお金に対する執着、すなわちマモン崇拝の性質を持っているからです。しかし救いの感激、イエス・キリストと出会った体験が私たちの中心に据えられた時、私たちはもはや世のものに振り回されるのではなく、むしろキリストにあって自由と満足を得るのです。

忘れてはならないのは、ヤコブが初めから完璧でも勇敢でもなかったという事実です。彼は母リベカの助言がなければうまく行動に移せないほど臆病で、兄に見破られるのではないかと震える弱さを抱えた人物でした。それでも彼は祝福への強い執着を捨てず、リベカの言葉を信じて従い、最終的に祝福を手に入れました。これは霊的共同体の中での人間関係を連想させます。私たちが福音の中に入る時、何らかの霊的メンターや先輩の導きや助けがなければ、成長を成し遂げるのは難しいかもしれません。しかし重要なのは、やはり本人が祝福に対する熱望を持っているかどうかです。リベカはいくらヤコブを助けようとしても、ヤコブに「長子の名分を求める切なる思い」が全くなかったなら、その祝福はヤコブのものにはならなかったでしょう。

この事件が私たちにさらに深く迫ってくるのは、これは単に「何を食べるか」の問題ではなく、「人生の最優先事項を何に置くか」の問題だからです。エサウの失敗は、ただのレンズ豆のスープを買い食いしたこと自体ではなく、それによって「長子の名分」、すなわち「神の契約を継承する機会」そのものを軽んじ、売り渡してしまったことにあります。聖書はこれを決して些細なこととは見なしません。エサウを「みだらな者、神を冒瀆する者」として警戒の対象にまで挙げています(ヘブ12:16)。目先の欲望に屈することは決して軽い罪ではなく、神の歴史において重大な失敗とみなされるのです。

一方、ヤコブの勝利は、彼が後にどんな大きな業績を成し遂げたからでもありません。彼は初めから特別な能力を誇る人物ではありませんでした。しかし決定的な瞬間に長子権を握り、後に父イサクの祝福を奪い、そこから兄エサウを避けて逃げるという苦難を経ながらも、多くの試練を経験します。この試練の過程で神はヤコブに「ベテルでの体験」(創28章)などを与えます。それがヤコブが神の契約の民として新たに生まれる実際的なプロセスでした。ここで私たちは、神の摂理が「一度きりで」完成されるわけではないことを再認識します。ヤコブは祝福を受けても、すぐにすべてがうまくいくわけではありませんでした。家族を離れ、母方のおじラバンのもとで多くの苦労を味わなければなりませんでした(創29~31章)。しかしこの一連の過程を通して彼は「イスラエル」へと変えられるための訓練を受け、最終的に神の契約の民としてしっかりと立つことになります。

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現代において、私たちが教会を築き共同体を導いていく歩みも、これとよく似ています。目の前の飢えや財政難、組織運営の複雑さ、人間関係の衝突などは、いつも私たちに即時の対応を迫ります。私たちはそのたびに「もう耐えられない。ここで諦めよう」という誘惑を感じます。しかしその時こそエサウを思い出すべきなのです。今直面している問題を解決するために、神がくださった根本的な契約と使命を捨てるような決断をしてはいないか。「張(チャン)ダビデ牧師」が繰り返し語るように、「私たちはどれほど苦しくても、この福音とこの契約、この歴史を売り渡しはしなかった」。この告白は私たちの人生にもそのまま当てはまるはずです。

もし私たちが長子の名分を守ることに失敗するなら、後の世代から「なぜあの時、神の契約を守り抜けなかったのか」と責められるかもしれません。あるいは、私たちの次の世代が「父や母、あるいは信仰の先輩たちは、なぜ神の御心と福音を粗末にして目先の利益を追いかけたのですか?」と問いかけるかもしれません。それはあまりにも悲惨な結末です。ヤコブは苦しく弱い状況でも、決してそれを売り渡しませんでした。むしろ「私に誓ってください。それを私に売りなさい。神に誓ってください」と堂々と要求しました。これは彼が信仰的にどれほど切実で真剣だったかを物語っています。

創世記25章27~34節に描かれたエサウとヤコブの物語は、「運命の岐路」という視点から見ると、エサウが当然長子でありながら軽々しく手放す瞬間に運命が変わり、ヤコブは不十分な存在ながらも祝福への熱望によって運命を変えて奪い取った事件と言えます。この岐路でエサウは「赤い煮物」にすぎない世の欲望に屈し、ヤコブは「目に見えない価値」を求めて踏み込んだのです。たしかにヤコブの取った手段は決して理想的とは言えません。しかし本文が伝えようとしている核心は、手段の是非を超えて、「祝福に対して真の渇望を抱いていたのは誰か」という問いにあるのです。

「張(チャン)ダビデ牧師」の説教を通して、私たちはヤコブの物語が単なる昔の家族史や兄弟喧嘩を記録した逸話ではなく、現代を生きる私たちの信仰と人生に直接の挑戦と教訓を与えることを悟らされます。第一に、運命論的な態度を捨てねばなりません。長子だからといって自動的に祝福が継承されないという事実は、いくら信仰の家系に生まれ、教会に長く通っていても、自ら霊的価値を握らなければ意味がないことを示唆しています。第二に、天幕を守ることの大切さです。ヤコブは野外で狩りをするというよりは天幕を守り、家族を支えていました。ここには「神の歴史を守ろうとする姿勢」が象徴的に含まれています。第三に、決定的瞬間にためらわない大胆さが必要だということです。普段はおとなしかったかもしれませんが、長子の名分を譲り受ける時、そして父の祝福を奪い取る時、ヤコブは思い切って行動しました。その結果、最終的には勝利者となりました。

このすべての過程で見落とせない要素は「福音を伝える霊的親」あるいは「知恵者の助け」です。リベカがいなければ、ヤコブはその計画を実行できなかったでしょうし、ひどい目に遭ったかもしれません。同様に私たちの信仰生活においても、信仰の先輩の助けや霊的指導のプロセスは絶対に重要です。ですが最終的に祝福を掴むのは本人の役割であることを忘れてはなりません。

私たちはヤコブの物語を通して、神が選んだ者にはいかなる経路であれ祝福を許され、その祝福がいかに尊いものであるかを改めて知らされます。そしてこの祝福は単に財産や世的成功を意味するものではありません。アブラハムに与えられた神の契約に基づき、やがてキリストによって完成される救いの歴史に参与する霊的遺産であり特権です。エサウのようにそれを安値で売り渡すこともできれば、ヤコブのように粘り強く掴むこともできます。人から見れば狡猾に見えたとしても、「決断して従い、知恵を受け入れる姿勢」があるならば、神の契約はついにその人を通して輝くのです。

これこそが「張(チャン)ダビデ牧師」が繰り返し語る教訓です。教会の中でも個人の霊性の歩みの中でも、私たちはヤコブのしつこさと決断力を学ぶ必要があります。祝福は簡単には得られないものであり、その祝福を維持するためには絶え間ない忍耐と献身が求められます。その過程で私たちは「日々死ぬ」霊的訓練を通して、世の欲望やむなしい偶像崇拝を捨て、ひたすら神だけに頼らなければなりません。こうして見ていくと、ヤコブの物語の中には当時の家族史や社会文化的背景を超えた、深い信仰的洞察が宿っているのがわかります。

長子の名分を軽んじたエサウは、自分が享受し得たはずの巨大な霊的遺産を失い、ヤコブはその機会を掴み「イスラエル」という名を得て十二部族の父となりました。私たちがこの事実を覚えているならば、目の前の利益のために霊的価値を放棄する愚かさを避けることができるでしょう。同時に、たとえ弱く足りなく見えても、神はその内に祝福を慕い求める心を持つ者を立ち上げて用いられるという希望を持つことができます。創世記25章の物語は、決して昔のある家族の衝突で終わるものではありません。これはメシアの系譜へと繋がり、最終的に人類の救いの歴史に大きな影響を及ぼしました。そして今日、教会がこの福音の上に建てられ、私たち一人ひとりも信仰によってその契約に参与しているのです。

「張(チャン)ダビデ牧師」が説教を通して何度も強調するのは、「運命論」ではなく「信仰の決断」ということです。神が「年長者が年少者に仕える」と早くから宣言されていても、ヤコブ自身がその予言的言葉を握らなければ、結果は違ったものになったかもしれないのです。同様に、私たちに大きな契約とビジョンが与えられていても、それを掴もうとする熱い思いと決断がなければ、その祝福は他の誰かに渡ってしまうでしょう。これこそが聖書が私たちに教える明確な真理なのです。そしてこの御言葉は、日々の生活の場面で何度も適用されていきます。

創世記25章27~34節に記されたエサウとヤコブの物語は、信仰において最も重要な二つのことを思い起こさせます。第一に、空腹や世の欲望など一時的で肉体的な満足のために霊的価値を売り渡す態度は、取り返しのつかない損失を招くという事実です。エサウはその後いくら泣き叫んでも、失った祝福を取り戻せませんでした。第二に、ヤコブのように一見弱く見えても、神の祝福を絶対に手放さないと決断する者は、人間的な欠点があっても最終的に神の契約を成就する器となり得るということです。この二つの事実を絶えず胸に刻むならば、今日私たちの信仰も世の中で揺さぶられることなく、神の約束を握り締める立場に立つことができるでしょう。

今日も私たちの人生には、さまざまな分かれ道と選択の瞬間が訪れます。そのたびにヤコブの知恵と決断力、そしてリベカを通じての霊的継承と導きを思い出し、「赤いもの」に心を奪われないように目を覚ましていなければなりません。そして「張(チャン)ダビデ牧師」が強調するように、神の歴史は運命的に与えられるものではなく、信仰による選択と決断があってこそ、初めて私たちの人生に具現化されるのだという事実を忘れてはなりません。それこそが、エサウとヤコブの物語が現代を生きる私たちに投げかける、最も本質的でありながら実践的なメッセージなのです。

www.davidjang.org

Pastor David Jang – Essau and Jacob


1. The Contrast Between Esau and Jacob

Genesis 25, as preached by Pastor David Jang, is an extremely important passage showing how Abraham’s grandsons—Isaac’s two sons, Esau and Jacob—were born and how their lives diverged. Centered on this passage, we see the story unfold of Esau, who held the birthright, and Jacob, who was born after him but ultimately received the blessing of the firstborn. In the ancient Near Eastern nomadic society, the firstborn occupied a crucial position in leading the family: inheriting a significant portion of the property and serving as a symbolic spiritual leader. Thus, the story of how the birthright was understood, preserved, or lost is dramatic in itself and offers valuable lessons for us even today.

From birth, Esau and Jacob show starkly contrasting characteristics. Esau, with his ruddy complexion and hair-covered body, later acquired the nickname “Edom” (meaning “red”). Skilled in hunting, he was active out in the open fields. Jacob, on the other hand, was relatively quiet; Scripture records that he preferred dwelling in tents (Gen. 25:27). Considering the lifestyle of nomadic peoples, one might say Esau—who brought in food through his hunting—seemed like a “typical firstborn.” Indeed, because he emerged from Rebekah’s womb first, he possessed the social and cultural qualifications to be the firstborn. Isaac, who enjoyed Esau’s game, favored him (25:28). Yet the passage makes it clear that the right of the firstborn does not hinge solely on “who was born first.”

A decisive turning point in Esau and Jacob’s destinies appears vividly in Genesis 25:29 and onward. After returning from a hunt, Esau was extremely tired. Desperate to satisfy his hunger, he demanded some of the “red stuff” that Jacob had prepared (25:30). We should note Jacob’s mindset here. Although described as quiet and staying among the tents, Jacob’s interest in blessing and the birthright was clearly high. While Esau was hunting, Jacob likely spent his time inside, consistently doing what he could at home. Thus, when Esau—famished and exhausted—asked for a bowl of that “red stew,” Jacob refused to hand it over without a price; he demanded Esau’s birthright in exchange. It is unlikely that Jacob conceived this idea on a whim; he probably plotted for this chance over a long period. Finally, at the crucial moment when Esau was utterly weakened by hunger, Jacob demanded the birthright.

Esau’s careless remark—“I am about to die, so what good is the birthright to me?” (25:32)—becomes the fatal slip of the tongue that forever changes his fate. We might feel some sympathy for Esau, who must have been exhausted, but Scripture interprets his words as “Esau despised his birthright” (25:34). He forsook the birthright, with all its spiritual and historical significance, for the sake of a passing moment’s hunger. This prompts the question, “How important was the birthright to Esau, really?” The birthright was more than merely inheritance or a symbolic position; in Genesis, it bore a crucial theological meaning tied to God’s covenant—the blessing that began with Abraham. Yet Esau gave up this precious inheritance for nothing more than a bowl of “red stew,” compelled by immediate hunger.

To Jacob, however, the birthright was of immense value. He was absolutely determined not to lose the blessing. From a modern viewpoint, we might criticize him for “tricking” his brother. Indeed, later, when Isaac was old and blind, Jacob pretended to be Esau—on Rebekah’s advice—and stole the blessing from his father (Genesis 27). By human standards, Jacob’s methods can seem deceitful or shrewd. Yet in the larger context of Genesis, we witness how powerfully Jacob yearned for God’s providential hand and His blessing.

In preaching on this passage, Pastor David Jang often emphasizes that God’s work is not determined by some “fatalistic” outcome but is bestowed through a deliberate process of choice and decision. Even if one holds the title of “firstborn,” like Esau, if one’s heart lacks the faith to cherish God’s covenant and the family’s blessing, that blessing can indeed pass to another. Conversely, someone like Jacob, who might not initially appear capable or charismatic, may receive God’s work if they treasure that blessing and strive to keep it.

This reality—that “one originally set to be blessed can lose that blessing, and one initially without it can receive it”—inspires us to evaluate our spiritual attitude daily. It might appear that Esau sold his birthright in just one impulsive moment, but his heart may have already held a disregard for the birthright. Jacob, meanwhile, quietly remained in the tent, cooking the stew and “holding down the fort” of the family. Scripture doesn’t detail what thoughts filled Jacob’s mind while Esau hunted; yet, it’s evident that Jacob had been preparing in his own way. Ultimately, his decisive action at the “critical moment” revealed his long-cultivated mindset.

Even in our spiritual lives today, there are moments when what seems destined abruptly changes course, and “what is rightfully ours” might slip away. Yet the Bible does not treat these events as blind fate. Our choices and decisions play a role, and God’s work unfolds through them. Just as Esau yielded to immediate hunger, we also may sacrifice spiritual values for sudden temptations or practical needs. No matter how hungry or desperate we feel, Jacob’s example demonstrates that faithfully holding on to God’s covenant matters above all else.

One of Pastor David Jang’s repeated cautions is that we must not misunderstand the passage. It’s not merely that Jacob cooked lentil stew once and cunningly tempted his brother. Rather, Jacob likely spent a long time in the tent caring for his household, waiting for the right “opportunity.” Esau’s downfall may not have been a one-time lapse in judgment caused by fatigue and hunger. He might have already possessed an inner disposition that treated God’s blessing lightly. Therefore, Scripture does not label this event as simply “a stolen blessing” but clearly states that Esau “despised his birthright.” God’s fairness is evident in that spiritual responsibility and dedication are prerequisites for blessing. If one is not prepared to inherit it, the blessing will ultimately be transferred to someone else.

The stance each brother took toward the birthright not only shaped their individual lives but also influenced an entire nation and, ultimately, God’s grand work of salvation. It is no coincidence that Jacob would later be called “Israel” and become the ancestor of twelve tribes. By contrasting Esau and Jacob, we see that God’s covenant does not adhere to external titles of “the firstborn,” but instead rests with the one who clings to its spiritual worth.

In our modern lives, we daily find ourselves at a crossroads between “Esau and Jacob.” Do we, like Esau, trade away our birthright as though it were worthless when faced with immediate hunger or temptation? Or do we remain steadfast, even when life is harsh and our hunger unbearable, determined to hold on to God’s promises? This commitment is not formed in an instant but is honed through daily habits of faith. While we might say it “determines destiny,” strictly speaking, it is not a passive fate but an active choice through which God works.

Hence, Genesis 25:27–34, which contrasts Esau and Jacob, provides a clue to the question, “On whom does God’s saving work rest?” Jacob may appear devious and even like a swindler who stole his brother’s blessing, yet within him was a fervent passion not to relinquish God’s blessing. Esau, on the contrary, was consumed by immediate needs. Consequently, he lost his exalted position. As Christians, we too stand at similar forks in the road every day. As Pastor David Jang says, if we have a firm resolve not to give up spiritual worth, we too can share in the blessing that Jacob received.


2. God’s Work and the Succession of Faith

By forsaking his birthright out of hunger, Esau enabled Jacob to gain not only the nominal rights of the firstborn but also the tangible blessing pronounced through Isaac. However, that was not the end. Jacob still needed the actual blessing—delivered by Isaac’s words—to be fully his. Thus, Jacob and Rebekah made yet another pivotal decision. When the visually impaired Isaac instructed Esau to hunt and prepare a special dish, Rebekah promptly urged Jacob to act in his brother’s stead. Jacob slaughtered a young goat, made a delicious meal, donned Esau’s clothing, and covered his arms with animal skins to deceive Isaac (Genesis 27). Undoubtedly, from a human standpoint, this was “trickery.” Even so, God used this event as the channel through which Jacob ultimately received the blessing.

What Pastor David Jang underscores here is Jacob’s inner state. Jacob, unlike Esau, was not hairy. Though he heeded Rebekah’s suggestion, Jacob expressed his fear of being cursed should their plan be discovered (Gen. 27:12). He was hesitant and anxious, torn about deceiving his father. Yet he followed his mother’s advice. Jacob, therefore, had many weaknesses. He was not a confident, capable figure from the outset. Nevertheless, his strength lay in his unwavering resolve to secure the blessing.

A noteworthy aspect here is the “help of his mother, Rebekah.” Jacob’s success was not purely his own doing; Rebekah’s wisdom was instrumental. This resembles the concept of “transferring faith” within a spiritual community. When a newcomer first encounters the gospel and enters the church, progress may be difficult without support from a more seasoned believer or spiritual leader. In the same way, had Rebekah not guided him, Jacob might never have dared to attempt deceiving Esau. Or if he had tried, he might have been discovered, expelled, or even killed. Through his mother’s timely intervention, however, Jacob received the blessing.

This process, of course, involves human deception and controversy. One might ask, “Why would God’s work be fulfilled through such questionable means?” Yet Scripture consistently shows that God enters humanity’s sinful and flawed history and still accomplishes His covenant through it. From Esau’s poor judgment and Jacob’s craftiness to Rebekah’s favoritism and Isaac’s favoritism, God orchestrates everything to ensure that, ultimately, the blessing is passed on to Jacob.

Why did Esau commit such a critical mistake? According to Scripture, “Esau despised his birthright” (Gen. 25:34), which seems to be the decisive point. This statement encompasses his spiritual dullness. Later, when he realizes his blessing has been usurped, he pleads with Isaac, “Bless me—me too, my father!” (Gen. 27:34). But by then, it’s too late. From the moment he carelessly sold his birthright, to the moment Isaac bestowed his final blessing on Jacob, Esau lost all opportunity to reclaim it. It would be simplistic to brand this as purely “God’s unilateral choice.” Esau’s inner readiness and sense of responsibility were lacking. He never grasped or nurtured the birthright with earnest desire.

We might compare this to Genesis 4, the story of Cain and Abel. Though they shared the same parents, conflict emerged when they brought their offerings to God. Cain, a farmer, and Abel, a shepherd, each presented their gifts, but God accepted Abel’s and not Cain’s (Gen. 4:4–5). Various interpretations exist as to why, but the critical problem appears to have been Cain’s attitude. God cautioned him that “sin is crouching at your door… you must rule over it” (Gen. 4:7), yet Cain, overcome by anger, murdered Abel. Consequently, he was cast out of God’s presence and blessing. Both Esau and Cain were “older brothers,” yet each suffered a downfall linked to his inner disposition, ultimately missing out on God’s redemptive plan.

Meanwhile, Abel and Jacob, who appear weaker, prove to be more spiritually aligned with God. In Jacob’s case, he lacked noticeable strengths and had clear character flaws, but he clung to God’s covenant and the blessing with unyielding determination. This provides an important insight: How does one who is blessed hold on to that blessing, and to whomdoes God—who wishes to give blessing—ultimately grant it? In multiple sermons, Pastor David Jang stresses that “there is no such thing as predetermined fate.” This is meant to highlight how our choices, along with tireless preparation and action, matter greatly before God.

Moreover, Genesis 25:23 shows that a prophetic word had already been given to Rebekah: “Two nations are in your womb… and the older will serve the younger.” Yet this prophecy did not automatically come to pass. Real-life events, decisions, and the determination to embrace that promise were necessary. Through Jacob’s purchase of the birthright and his eventual receipt of Isaac’s blessing, “the older shall serve the younger” came to fruition.

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In considering our own spiritual journey, we must examine whether we, like Esau, are disregarding God’s blessing. Are we merely mumbling a quick prayer in the morning, passively attending worship, or allowing ourselves to be subtly swayed by worldly desires, all the while telling ourselves, “I’m a Christian, so surely I’m fine”? Esau, fixated on immediate hunger, hastily chose physical relief over spiritual heritage. Our situation today is essentially the same. Money, material comfort, worldly success, and pleasure constantly tempt our faith. Yet Jacob’s story shows us the necessity of cherishing spiritual value, even if it means enduring difficulty and hunger, rather than surrendering it for immediate gain.

Among Pastor David Jang’s frequent teachings is the reminder that to cultivate Jacob’s resolve, we must “die daily” to our old selves. The apostle Paul’s words—“I die every day” (1 Cor. 15:31) and “I have been crucified with Christ…” (Gal. 2:20)—are not mere figures of speech but truths to be lived out. By daily denying ourselves, renouncing worldly greed, and submitting to God’s will, we can become people who refuse to give up the blessing. This is no simple task because humanity is inclined to worship Mammon and cling to physical comforts. But once the joy of salvation and a genuine encounter with Jesus Christ lodges in our hearts, we can transcend our attachment to the world and live with true freedom in Him.

It is worth reiterating that Jacob was not inherently flawless or brave. He needed Rebekah’s intervention and feared his father’s discovery. Nevertheless, he never abandoned his fierce longing for the blessing. This parallels our faith community: a new believer often cannot navigate spiritual growth without some sort of guidance. But ultimately, what matters is whether we ourselves yearn for the blessing. Even if Rebekah provided direction, had Jacob not possessed any desire for the birthright, the blessing could never have been his.

A deeper consideration of this event shows that it’s not simply about “what to eat,” but rather about “which priority to hold highest in life.” Esau’s error was not just exchanging a bowl of stew; the gravest issue was that he relinquished the birthright—the chance to inherit God’s covenant—for trivial nourishment. Scripture refuses to downplay this. It even warns against becoming an “immoral or godless person like Esau” (Heb. 12:16). Succumbing to brief desires is not an insignificant sin; in God’s redemptive history, it can be a colossal failure.

Conversely, Jacob did not succeed because of extraordinary achievements. He initially displayed few redeeming qualities. Nonetheless, he clung to the birthright when it mattered and, later, contrived to intercept his father’s blessing. He then fled from his brother’s wrath and endured numerous trials. During these ordeals, God granted him the “Bethel experience” (Gen. 28), guiding him toward becoming a true covenant heir. Here we see that God’s providence does not complete itself instantly. Although Jacob seized the blessing, everything didn’t simply fall into place for him. He had to leave home, suffered under his uncle Laban, and went through countless hardships (Gen. 29–31). Through these struggles, he gradually became “Israel,” firmly established in God’s covenant.

Similarly, when we build the church and guide our congregations today, we face the same pattern. We constantly confront financial strain, administrative complications, and relational conflicts, which press us to make immediate decisions. Many times, the temptation is to say, “We can’t hold on any longer—let’s just give up.” At such moments, we must remember Esau. Are we discarding God’s fundamental covenant and promises simply to solve our immediate problems? As Pastor David Jang frequently remarks, “No matter how difficult it’s been, we have never sold out the gospel, the covenant, or this work.” This confession should apply to our own lives as well.

Should we fail to guard our birthright, future generations might ask, “Why did you cast aside God’s covenant so cheaply, just to follow immediate gratification?” That would be a wretched outcome. Jacob, though weary and hungry, never sold out. Instead, he boldly declared, “Swear to me. Sell it to me. Make an oath before God.” This shows just how earnest and serious he was about receiving God’s blessing.

From the standpoint of “destiny’s turning point,” Esau, though he was the rightful firstborn, found his fate reversed the moment he traded his birthright for a bowl of “red stew.” Lacking outward advantages, Jacob nonetheless fiercely pursued what was invisible yet of immeasurable value. Clearly, the means Jacob employed were far from ideal in a moral sense. Yet the core message of the text is not about whether his methods were upright, but rather who genuinely hungered for the blessing.

In Pastor David Jang’s sermons, Jacob’s tale is not merely an ancient family squabble but a challenge and lesson for our own faith and life. First, we should let go of a fatalistic attitude. The fact that even the official firstborn can lose the covenant underscores that, however long we have attended church or grown up in a Christian environment, it holds no meaning if we personally fail to uphold spiritual worth. Second, it is crucial to “guard the tent.” Jacob did not roam outside but stayed in, tending to home and family. Symbolically, this suggests a posture of “preserving God’s work.” Third, one needs courage at the decisive moment. Though Jacob was mostly quiet, he boldly rose up to secure the birthright and his father’s blessing, and thereby emerged victorious.

Crucially, none of this takes place without a “spiritual mentor” or a “wise figure” who nurtures faith. Without Rebekah, Jacob might never have completed his plan successfully, and perhaps would have suffered dire consequences even if he tried. Still, it remains the individual’s responsibility to ultimately take hold of the blessing. Even if we have mentors or supportive spiritual leaders in our churches, if we lack Jacob’s passionate desire for the covenant, that blessing will not be ours.

Jacob’s story reveals that God grants blessing to His chosen in various ways—and that this blessing is infinitely precious. It does not merely involve material possessions or worldly success but rather is God’s spiritual heritage conveyed through the covenant, culminating in redemption through Christ. Like Esau, one can dismiss this heritage and sell it at a paltry price, or like Jacob, one can cling tightly to it. Even if that commitment appears cunning to some, if there is a willingness to decide, obey, and accept divine wisdom, God’s covenant will eventually shine brightly in one’s life.

This is precisely the truth Pastor David Jang reiterates. Whether in church ministry or individual spiritual lives, we ought to learn from Jacob’s persistence and determination. The blessing is not obtained easily; it demands enduring patience and dedication to retain it. In that journey, we must undergo the discipline of “dying to ourselves” daily, surrendering worldly ambitions and relying solely on God. This depth of meaning in Jacob’s account far transcends its historical context of familial strife.

Because Esau despised his birthright, he forfeited a tremendous spiritual legacy. In contrast, Jacob seized the opportunity, eventually receiving the name “Israel” and becoming the progenitor of the twelve tribes. Remembering this helps us avoid the folly of sacrificing spiritual treasures for immediate gain. At the same time, even one who seems weak can be lifted up by God if they firmly value His blessing. The story in Genesis 25 isn’t limited to a quarrel in one ancient household; it leads to the lineage of the Messiah and profoundly shapes God’s plan of salvation for all humankind. Today’s church stands upon this gospel foundation, and each of us, through faith, partakes in that covenant.

Throughout Pastor David Jang’s sermons, one prevailing message emerges: there is no “fatalism,” but rather “faith-driven decisions.” Though God said, “the older will serve the younger,” had Jacob not actively embraced this prophetic word, the outcome might have differed. Likewise, regardless of how great a calling or vision God offers, unless we seize it with passionate devotion, that blessing may shift elsewhere. This is Scripture’s unequivocal teaching, which applies to our daily lives again and again.

Genesis 25:27–34, detailing Esau and Jacob’s story, underscores two central truths of faith. First, bowing to fleeting physical demands such as hunger or worldly cravings while neglecting spiritual values leads to irrevocable loss. Esau sobbed bitterly for the blessing later, but could not recover it. Second, like Jacob, someone may appear weak, but if they refuse to relinquish God’s blessing, that person—despite human failings—can be God’s instrument for accomplishing the covenant. Keeping these dual lessons at heart ensures that even in a world fraught with trials, we can stand firm, clinging to God’s promises.

Each day, our lives present countless decisions and crossroads. As we face them, let us recall Jacob’s wisdom and resolve, the spiritual guidance Rebekah provided, and remain alert so that we do not end up selling our birthright for a simple dish of “red stew.” And as Pastor David Jang repeatedly affirms, God’s work is not bestowed by fate, but rather takes shape when we choose and decide in faith. That, ultimately, is the core and practical message that the story of Esau and Jacob in Genesis 25 conveys to us in this present age.

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