
1. L’Ecclésiaste et les Livres de Sagesse
Le pasteur David Jang classe l’Ecclésiaste parmi les « Livres de Sagesse » et souligne l’importance majeure qu’il occupe au sein des Écritures. Selon lui, considérer l’Ecclésiaste comme un livre de sagesse montre que la sagesse humaine ne se limite pas à une simple « accumulation de connaissances » ou à des « leçons de vie », mais qu’elle constitue essentiellement une perspicacité spirituelle acquise en connaissant Dieu. Il met particulièrement en lumière le fait que l’Ecclésiaste et les Proverbes appartiennent tous deux à la même catégorie littéraire des Livres de Sagesse, tout en délivrant chacun un message distinct. Les Proverbes proposent des préceptes concrets et pratiques pour la vie quotidienne, fondés sur le grand thème de la « crainte de l’Éternel », tandis que l’Ecclésiaste aborde des questions plus existentielles : « Qu’est-ce que la vie ? », « Que signifie réellement le fait que tout soit vanité ? » – des interrogations fondamentales et directes sur la condition humaine.
Le terme-clé caractéristique de l’Ecclésiaste est « vanité ». Le pasteur David Jang compare souvent ce mot au terme « meaningless » (dénué de sens) dans certaines traductions anglaises de la Bible, pour illustrer que la portée de « vanité » va bien au-delà de la simple absence de valeur ou de signification. Il s’agit plutôt de souligner le destin fatal de l’existence humaine, contrainte de retourner au « néant ». Cette réalité d’un retour inéluctable au « néant » est proclamée aussi bien au début qu’à la fin de l’Ecclésiaste, laissant paraître une lucidité sombre et pessimiste de l’auteur, « le prédicateur » (l’Ecclésiaste). Cependant, le pasteur David Jang insiste sur le fait que cette conclusion apparemment pessimiste constitue en réalité le moyen de révéler la signification spirituelle la plus profonde du livre. Tout au long de l’Ecclésiaste, l’auteur souligne que, malgré la jouissance de toutes les capacités intellectuelles (Eccl. 1) et de toutes les formes de plaisir physique ou de richesses (Eccl. 2), le résultat final demeure la vanité. Cette « vanité » traduit la finitude de l’homme, qui est lié au temps et qui doit tout abandonner au moment de la mort, et démontre combien il est difficile de trouver une signification ou une valeur éternelle sans Dieu.
Ainsi, en tant que livre de sagesse, l’Ecclésiaste rappelle deux postulats que l’on a vite fait d’oublier. Premièrement : « L’homme est mortel ». Comme l’enseigne Hébreux 9 : 27 : « Il est réservé aux hommes de mourir une seule fois, après quoi vient le jugement », un principe invariable pour toute l’humanité. Le pasteur David Jang note que ce thème correspond exactement à celui de l’Ecclésiaste : « Tout est vanité ». Ni le temps, ni les talents, ni les biens ne peuvent être emportés après la mort, ce qui nous pousse à un examen spirituel fondamental. Deuxièmement : l’homme porte déjà en lui « la pensée de l’éternité » (Eccl. 3 : 11). Le pasteur David Jang remarque que, contrairement aux animaux qui ne s’interrogent ni sur ce qui se passe après leur mort ni sur leur but ultime, les humains se demandent naturellement : « Qu’y a-t-il au-delà de la mort ? », « Quel est le sens de la vie ? ». Pour lui, cette soif de l’au-delà est la preuve même du désir d’éternité que Dieu a mis dans le cœur de l’homme.
Le pasteur David Jang considère que le cheminement de l’Ecclésiaste, du commencement (« Vanité des vanités, tout est vanité ») jusqu’à la conclusion au chapitre 12 (« Souviens-toi de ton Créateur pendant les jours de ta jeunesse », Eccl. 12 : 1), illustre à merveille le propre des Livres de Sagesse. Autrement dit, si l’homme sait que son existence finira en pure vanité, il fera preuve de la vraie sagesse en se souvenant de son Créateur pendant ses « jours de jeunesse » — un concept qui ne se limite pas seulement à l’âge, mais symbolise la période où la pureté du cœur et l’ardeur de la foi s’expriment avec le plus de vigueur. De plus, Ecclésiaste 12 : 8, « Vanité des vanités, tout est vanité », scelle la conclusion que possessions, connaissances et honneur finissent tous par retourner au néant. Mais cette découverte amène l’homme à se souvenir de sa nature spirituelle la plus profonde.
Dans cette optique, le pasteur David Jang relève l’affirmation centrale des Proverbes : « La crainte de l’Éternel est le commencement de la science (ou de la sagesse) ». Peu importe l’avancée des connaissances humaines ou le progrès scientifique : sans la « crainte de l’Éternel » comme fondement spirituel, toute connaissance reste limitée et provisoire, vouée à être reprise par la « vanité » décrite par l’Ecclésiaste. Ainsi, l’Ecclésiaste et les Proverbes forment un duo de sagesse : la « crainte de l’Éternel » (Proverbes) et la « vanité » (Ecclésiaste) semblent contradictoires, mais elles interagissent en tension et en équilibre pour éclairer la condition humaine et la foi. Le pasteur David Jang souligne la nécessité d’adapter cet enseignement aux différentes époques et générations. Il exhorte aussi bien les jeunes que les plus âgés à ne pas fermer les yeux sur la futilité de la vie, mais au contraire à prendre conscience de cette réalité pour mieux vivre dans la crainte de Dieu, comme le recommande le prédicateur.
Le lien entre Ecclésiaste 3 : 1 et 3 : 11 est pour lui essentiel. « Il y a un temps pour tout, un temps pour toute chose sous les cieux » (Eccl. 3 : 1), et « Dieu fait toute chose belle en son temps ; même il a mis dans leur cœur la pensée de l’éternité, bien que l’homme ne puisse pas saisir l’œuvre que Dieu fait, du commencement jusqu’à la fin » (Eccl. 3 : 11). Tous deux insistent sur la brièveté du temps humain, la dimension éternelle de Dieu, ainsi que la portée mystique et la crainte respectueuse devant ce mystère. Le mot « temps » n’implique pas uniquement une durée qui s’écoule (Time), mais aussi l’accomplissement d’un but à un moment précis (Date). Selon le pasteur David Jang, « la pensée de l’éternité » qui habite en nous est la force motrice qui nous fait dépasser la temporalité de ce monde et nous fait entrer dans l’éternité de Dieu. De la sorte, l’Ecclésiaste, en tant que livre de sagesse, lance aux chrétiens un message explicite : « Scrute ta vie, rappelle-toi que tu mourras, et oriente ton regard vers l’éternité. »
Cependant, qu’il s’agisse de jeunes ou de personnes âgées, chacun est concerné par cette vérité : personne ne peut échapper à la mort et, devant elle, tous nos biens, connaissances et honneurs retournent au néant. Comme le dit le prédicateur, c’est un constat amer de « vanité », mais cette prise de conscience ouvre aussi la possibilité pour la sagesse céleste d’entrer dans le cœur de celui qui reconnaît son destin. Le pasteur David Jang souligne qu’être conscient de la mort et de la vanité n’est pas un drame définitif, mais plutôt la voie pour dépasser la tragédie (beyond tragedy). Avec le regard du Nouveau Testament, ce chemin s’éclaire : « La vie éternelle et le royaume des cieux par Jésus-Christ ». Ainsi, la proclamation de la vanité dans l’Ecclésiaste agit comme la soif qui nous pousse à chercher de l’eau. Elle révèle la soif spirituelle afin de nous faire trouver en Jésus-Christ la réponse et la vraie voie de la vie.
À ce stade, le pasteur David Jang évoque le point de vue des scientifiques. Bon nombre d’entre eux avouent éprouver un sentiment de respect et d’admiration devant la précision et l’immensité de l’univers, ce qui peut les conduire à reconnaître l’existence d’une divinité. Le verset de Romains 1 : 20 l’exprime clairement : « En effet, les perfections invisibles de Dieu, sa puissance éternelle et sa divinité, se voient depuis la création du monde, quand on les considère dans ses ouvrages. Ils sont donc inexcusables ». Face à la complexité et à l’ordre subtil de la nature, on ne peut nier qu’il y ait une intelligence créatrice, ce qui suscite nécessairement une forme de crainte révérencielle. En fin de compte, la « vanité » dont parle l’Ecclésiaste nous rappelle la faiblesse de l’être humain, tout en nous conduisant à discerner dans le monde la providence éternelle de Dieu. Le pasteur David Jang insiste à nouveau : le chemin de la sagesse consiste à « reconnaître la réalité de la mort, se souvenir du Créateur », comme l’exprime l’Ecclésiaste.
Le pasteur David Jang souligne aussi la description de l’Ecclésiaste invitant à « se souvenir de son Créateur avant que le jour du malheur n’arrive » et dresse un tableau réaliste du vieillissement humain (la vue qui baisse, l’ouïe qui diminue, les jambes qui tremblent, les dents qui tombent, etc.), révélant à quel point la vie se dégrade rapidement. Beaucoup ne se demandent quel est le but de la vie qu’à l’approche du crépuscule de leur existence, alors que le corps et l’esprit sont déjà émoussés. D’où l’importance que l’Écriture donne à rencontrer Dieu et à aspirer à l’éternité dès la jeunesse, lorsque l’on est encore plein d’énergie et d’enthousiasme. Autrement dit, si l’on reconnaît la « vanité » de l’existence, il ne s’agit pas de s’y enfermer pour sombrer dans le pessimisme, mais plutôt de s’en servir comme tremplin afin de découvrir la véritable voie de la vie. C’est là le principal enseignement de l’Ecclésiaste selon le pasteur David Jang.
Dans ce sens, l’Ecclésiaste, évoquant la vanité, la mort, puis l’injonction « souviens-toi de ton Créateur », interpelle autant les jeunes que les aînés. Le pasteur David Jang ne cesse de réitérer cette idée : tous, à l’intérieur comme à l’extérieur de l’Église, devraient graver dans leur cœur la reconnaissance de la mort et la soif de l’éternité, telles qu’énoncées dans l’Ecclésiaste. Et cette vérité devrait être transmise dès l’enfance dans l’Église, afin que les générations montantes connaissent d’emblée la nature et la finalité de la vie. En effet, l’être humain n’est pas seulement chair, il est aussi esprit, et c’est par le désir de l’esprit qu’il est conduit vers la vérité.
Sur ce point, le pasteur David Jang affirme que la « crainte de l’Éternel » (les Proverbes) et « l’appel à se souvenir du Créateur face à la vanité de la vie » (l’Ecclésiaste) produisent finalement le même fruit. Au cœur de la sagesse se trouve la connaissance de Dieu, la crainte et le respect que l’on lui doit. C’est de cette crainte que découlent toutes les valeurs et significations véritables ; aussi grandes que soient nos connaissances humaines, si elles n’ont pas Dieu pour appui, elles ne pourront s’élever vers la valeur éternelle (eternal value), demeurant cantonnées à une utilité relative ou éphémère.
En insistant sur l’Ecclésiaste, le pasteur David Jang veut montrer que « l’homme est limité, qu’il ne peut rien emporter avec lui devant la mort, et que la vraie sagesse consiste à se souvenir de son Créateur et à saisir l’éternité ». À travers des paraboles, des exemples bibliques ou des témoignages, il clame que le message de l’Ecclésiaste concerne aussi bien la communauté ecclésiale que le monde en général. Si l’on passe à côté de cette révélation, on peut avoir l’impression de bâtir beaucoup de choses au cours de sa vie, mais tôt ou tard on en constatera l’inanité et on souffrira d’une soif spirituelle. Au contraire, si on s’empare de la sagesse énoncée par l’Ecclésiaste, on découvre que notre existence s’aligne sur « le temps » et « le moment » fixés par Dieu, et que cela nous permet de vivre pleinement « la pensée de l’éternité » inscrite en nous.
2. La finitude de l’être humain et l’éternité
La question fondamentale que le pasteur David Jang propose, en s’appuyant sur l’Ecclésiaste, est : « Pourquoi la vie humaine est-elle vanité ? Et comment peut-on dépasser cette vanité ? » Cette interrogation est rendue d’autant plus limpide par le contraste entre la finitude de l’homme et l’espérance éternelle que Dieu offre. Le terme « finitude » renvoie ici à la nature de l’être humain, enfermé dans un cadre temporel et spatial. Ni l’accumulation du savoir, ni l’acquisition de richesses, ni les jouissances de la vie ne changent l’issue inéluctable de la mort. Le prédicateur répète ce constat sous le mot « vanité », et le pasteur David Jang explique que ce terme peut aussi se comprendre, dans le langage biblique, comme un « retour au néant » ou « anéantissement ultime ».
Pourquoi, alors, Dieu permet-il que l’homme fasse l’expérience de cette « vanité » ? À cette question, le pasteur David Jang répond par Ecclésiaste 3 : 11 : « Dieu fait toute chose belle en son temps ; même il a mis dans leur cœur la pensée de l’éternité… ». C’est précisément cette soif d’éternité, implantée dans l’être humain, qui le pousse à se tourner vers Dieu. Les animaux ne réfléchissent pas au sens de leur existence ni à ce qui suit leur mort. Mais l’homme, lui, se demande pourquoi il existe, pourquoi il doit mourir, ce qui l’attend après la mort. Cet élan spirituel est ce que l’Ecclésiaste appelle « la pensée de l’éternité ». D’après le pasteur David Jang, on peut l’assimiler à une sorte d’« instinct spirituel intérieur ». Même s’il n’a jamais reçu d’enseignement religieux, l’homme, en faisant l’expérience de l’émerveillement face à l’univers ou face au mystère de la vie, en vient spontanément à s’interroger sur l’existence d’un Dieu.
Cependant, souligne le pasteur David Jang, bien des hommes essaient de combler cette soif d’éternité par les plaisirs de ce monde, par la richesse ou le pouvoir. Dans les deux premiers chapitres de l’Ecclésiaste, le prédicateur déclare qu’il a goûté à toutes sortes de jouissances ici-bas, et qu’il en a conclu qu’elles n’apportaient qu’un bonheur éphémère, retombant inévitablement dans la vanité. Aujourd’hui encore, le surcroît de biens matériels, l’abondance de divertissements et le flot d’informations n’étanchent en rien la soif spirituelle. Pire, ils tendent à l’attiser encore davantage. Dès lors, le pasteur David Jang affirme que « celui qui vit sans Dieu s’agite en vain à accumuler et à déployer de grands efforts, mais un jour il se retrouve face à la mort et comprend la futilité de tout cela ». C’est précisément à ce moment que réapparaît la fameuse conclusion de l’Ecclésiaste : « Tout est vanité ».
Toutefois, pour le pasteur David Jang, ce constat ne marque pas la « fin », mais le « commencement ». En prendre conscience signifie en effet disposer d’une chance de tourner le regard vers Dieu, qui est la Vérité. Dès lors que l’homme touche à sa propre limite, ses yeux s’élèvent instinctivement vers Celui qui la dépasse. Nulle démarche purement intellectuelle ou morale ne peut résoudre cette question. Seul le remède spirituel offert par Dieu, et plus précisément l’œuvre de la croix et de la résurrection de Jésus-Christ décrite dans le Nouveau Testament, est capable de briser la puissance du péché et de la mort, apportant ainsi la « vie éternelle ». Telle est, pour le pasteur David Jang, la réponse ultime à la problématique de la vanité soulevée par l’Ecclésiaste.
C’est à ce stade qu’il pose la question : « Vivons-nous vraiment ou sommes-nous en train de mourir ? » Vu sous l’angle de l’Ecclésiaste, l’homme se dirige à chaque seconde vers la mort, ce qui fait de lui un être tragique. Pour surmonter cette tragédie (beyond tragedy), il n’y a pas d’autre voie que de saisir la promesse de « la vie éternelle et du royaume des cieux » offerte par Jésus-Christ. Dès lors, le gouffre de la vanité évoquée par l’Ecclésiaste se transforme : il devient le point de départ d’une quête du sens véritable et des valeurs les plus profondes. Le pasteur David Jang illustre cela de deux manières. D’abord, « Nous possédons déjà un trésor de plus grande valeur ». En référence à Actes 3 : 6, où Pierre déclare : « Je n’ai ni argent ni or, mais ce que j’ai, je te le donne », il rappelle que celui qui a Jésus-Christ est déjà en possession de la vraie richesse éternelle. Ensuite, « Le présent est relié à l’éternité ». Notre vie terrestre n’est pas coupée de l’éternité, mais s’y poursuit. Chacun de nos pas de foi s’inscrit déjà dans le royaume de Dieu. Les théologiens parlent d’un « éternel présent (eternal now) ». Ainsi, toute réalité tragique peut être investie d’une nouvelle signification et convertie en perspective d’éternité.
À partir de cette vision, le pasteur David Jang explique la manière dont l’Église doit vivre et agir dans le monde. Celui qui a compris la nature de l’homme ne peut rester asservi à ses possessions. Lorsque Jésus a appelé ses disciples, il a dit : « Je vous ferai pêcheurs d’hommes » (Matthieu 4 : 19), puis, juste avant de monter au ciel, « vous serez mes témoins… jusqu’aux extrémités de la terre » (Actes 1 : 8) – ce qu’on désigne souvent comme la « Grande Commission ». Mais si nous sommes enchaînés à nos biens matériels, ne cherchant que notre confort, nous nous retrouvons tels des « aveugles guidant d’autres aveugles ». C’est la raison pour laquelle le pasteur David Jang résume le message chrétien en invitant à « surmonter la logique de la possession ». Certes, il est inévitable de travailler et de gagner sa vie pour subvenir à nos besoins. Cependant, cela ne doit pas devenir « le but » ultime. Il faut viser un bien plus grand : « Le royaume et la justice de Dieu » (Matthieu 6 : 33). Alors et alors seulement, on peut jouir du vrai contentement et de la joie. Telle est l’attitude de celui qui, même en menant ici-bas « une vie limitée par le temps », embrasse dans son cœur la « perspective de l’éternité ».
Pour que l’Église applique effectivement ce principe en communauté, le pasteur David Jang évoque Galates 6 : 2 : « Portez les fardeaux les uns des autres, et vous accomplirez ainsi la loi de Christ ». C’est ce que la Bible appelle « la loi de Christ » : porter conjointement les fardeaux dans un esprit de foi. Ainsi l’Église peut devenir un lieu de véritable amour et de service, différent de l’esprit du monde. Or, l’erreur courante est de vouloir reporter ses difficultés sur autrui. David Jang rappelle le modèle de Jésus : « Celui qui a donné sa vie pour nous ». De même, en Église, quand nous nous sacrifions et nous engageons mutuellement, nous devenons une communauté vraiment apte à la mission et à l’évangélisation.
À ce propos, le pasteur David Jang élargit la perspective à l’Histoire. Pour accomplir le mandat confié par le Seigneur, il faut que l’Église dispose de structures et d’organisations concrètes. Jésus a dit : « Allez par tout le monde », et « Faites de toutes les nations des disciples » (Matthieu 28 : 19-20), ce qui implique des centres de mission, des bases d’accueil et une compréhension culturelle suffisante pour annoncer l’Évangile. Certains pourraient y voir une « accumulation de biens », mais le pasteur David Jang estime qu’il faut considérer cela comme des « outils » permettant de réaliser la volonté de Dieu. La question décisive est : « À quoi ces biens servent-ils ? Sont-ils employés pour la gloire de Dieu ou pour l’ambition personnelle ? »
Dans son expérience personnelle ou à travers les communautés qu’il a dirigées, David Jang mentionne souvent ses débuts, lorsqu’il ne possédait rien. Il cite alors Habacuc 3 : 17-18 : « Même si le figuier ne fleurit pas, […] moi, je veux me réjouir en l’Éternel », comme le cantique qu’il chantait. Puis au fil du temps, Dieu a pourvu, permettant l’édification de diverses bases. Le pasteur David Jang tient cependant à rappeler que ce ne sont pas là de simples biens, mais des instruments destinés à « prendre soin des gens, transmettre l’Évangile dans chaque culture et envoyer des missionnaires dans le monde ». L’essentiel étant de ne jamais oublier la leçon de l’Ecclésiaste sur la vanité : « Sans Dieu, tout s’évanouit ». Conserver ce souvenir nous rend capables de demeurer humbles, même lorsque nous disposons de ressources, et de consacrer ces ressources au service de la mission divine.
David Jang enseigne que, si nous regardons en face la réalité de notre finitude, nous comprenons mieux ce qui est vraiment important dans l’existence. L’Ecclésiaste 12 décrit avec force images la fragilité humaine : « Avant que le cordon d’argent se détache, que le vase d’or se brise », « avant que la poussière retourne à la terre, comme elle y était, et que l’esprit retourne à Dieu, qui l’a donné » (Eccl. 12 : 6-7). Chacun devra faire face à « cet inévitable dernier jour », ce qui nous pousse à nous détourner de l’orgueil et de la convoitise pour saisir la vraie valeur, celle du « spirituel ». Selon David Jang, les images du chapitre 12 sur la dégénérescence du corps – la vue qui s’obscurcit, l’ouïe qui faiblit, les cheveux blancs comme les fleurs de l’amandier – doivent nous convaincre que le sens de la vie consiste à chercher d’abord « le royaume de Dieu et sa justice », et à aimer et à aider ceux qui nous entourent.
Ainsi, le pasteur David Jang souligne que la « vanité » exposée par l’Ecclésiaste ne se réduit pas à une philosophie du désespoir. Au contraire, elle sert d’aiguillon pour faire grandir la foi. Celui qui connaît la mort valorise davantage la vie, en prenant conscience de l’inanité des biens et du pouvoir. Et cela éveille une compassion envers les autres qui, eux aussi, ont besoin de réponses spirituelles. L’invitation de Galates 6 : 2, « Portez les fardeaux les uns des autres », devient alors un mot d’ordre pour mettre en pratique la loi du Christ. Le pasteur David Jang réitère qu’à l’occasion de l’Avent (Noël) ou d’autres temps liturgiques, l’Église doit proclamer avec force le message suivant : la naissance du Christ nous rappelle que « Dieu est venu dans un corps humain pour nous convier à l’éternité ». C’est la base même de la joie de Noël. Jésus s’est fait homme, a vaincu la mort et nous a offert la citoyenneté du ciel. Il est donc primordial de rendre ce message clair, que l’on célèbre Noël ou un autre moment clé du calendrier ecclésiastique.
De plus, lorsque l’on sait que « la vie file à toute vitesse », on évite de remettre à plus tard ce qui doit être fait aujourd’hui. Ecclésiaste 3 enseigne : « Il y a un temps pour tout, un temps pour toute chose sous le ciel ». Le pasteur David Jang rappelle que c’est un principe que les croyants doivent prendre au sérieux. L’adage « Ne remets pas à demain ce que tu peux faire aujourd’hui » résume une sagesse d’ordre spirituel. Il applique ce principe à l’action missionnaire et au service de l’Église. Devenir « pêcheur d’hommes », comme Jésus l’a ordonné, requiert d’exploiter le moment et l’occasion que Dieu nous donne. C’est également la raison pour laquelle la priorité va souvent à l’évangélisation auprès des jeunes. Leur cœur et leur esprit étant plus ouverts, moins submergés par les contingences du monde, la rencontre avec l’Évangile y porte d’autant plus de fruits. Bien sûr, toutes les tranches d’âge sont concernées, mais, conformément à Ecclésiaste 12 : 1, « Souviens-toi de ton Créateur aux jours de ta jeunesse », il est crucial de rencontrer Dieu dans cette période la plus dynamique.
Bref, le message que le pasteur David Jang retire de l’Ecclésiaste est celui-ci : « L’homme est mortel, il ne peut rien emporter avec lui dans la mort, et la véritable sagesse consiste à se souvenir de son Créateur pour s’attacher à l’éternité ». Celui qui ignore sa finitude court le risque de se perdre dans une poursuite aveugle de désirs vains, pour se retrouver finalement dans le vide. Mais celui qui l’accepte honnêtement, et embrasse le don de la vie éternelle offert par Dieu, découvre le sens et la finalité de la vie : aimer son prochain et porter l’Évangile. C’est la voie de la sagesse véritable selon le pasteur David Jang, et la « vanité » que proclame l’Ecclésiaste devient alors une sorte de « cadeau paradoxal », car elle nous force à rechercher ce qui compte vraiment.
En présentant conjointement l’enseignement de l’Ecclésiaste et des Proverbes, le pasteur David Jang exhorte l’Église et les croyants à ne pas redouter ni fuir la « vanité », mais à la confronter. Car c’est dans cette rencontre avec la vanité que l’on prend la pleine mesure de la grandeur de Dieu, de la réalité du ciel et du salut éternel. Cette prise de conscience constitue la principale motivation pour comprendre la naissance, la mort et la résurrection de Jésus-Christ, et pour s’investir dans la « Grande Commission » de prêcher l’Évangile « jusqu’aux extrémités de la terre ». Face à la mort qui rend la vie si souvent « vide », l’homme, en Dieu, s’inscrit dans la perspective de l’éternité et connaît une victoire ultime. En ce sens, pour vivre pleinement, il faut saisir cette certitude spirituelle. Voilà ce que le pasteur David Jang clame vigoureusement. Il nous rappelle aussi que la communauté ecclésiale, au milieu du monde, est appelée à proclamer ce message jour après jour, pour éveiller dans les cœurs l’aspiration à l’éternité.
C’est dans cette perspective que, jeunes, adultes ou aînés, chacun peut découvrir que sa vie n’est pas un hasard mais s’inscrit dans le plan parfait de Dieu. Alors on en vient à glorifier la souveraineté de Dieu qui « fait toute chose belle en son temps » (Eccl. 3 : 11). Enfin, le pasteur David Jang conclut sur le fait que, si grands que soient nos succès ici-bas, personne ne peut se sauver lui-même de la mort ; comme le dit la Bible, tous les descendants d’Adam y sont soumis. C’est pourquoi « la pensée de l’éternité » nous fait transcender les valeurs passagères et corrompues pour avancer vers la vérité spirituelle. Sans cette dimension, l’homme se forge rapidement sa propre norme (norm), entre en conflit avec autrui, et achève sa vie dans le vide. Mais lorsqu’il reconnaît l’ordre que Dieu a disposé dans ce monde, lorsqu’il admet sa finitude, et s’attache à la grâce salvatrice de Jésus-Christ, il vit non plus dans le désespoir mais dans l’espérance. La « vanité » dont parle l’Ecclésiaste nous conduit en dernier ressort à Dieu, qui est la Vérité. Le pasteur David Jang rappelle avec insistance qu’il s’agit là d’un enseignement de sagesse assez puissant pour toucher toutes les générations. Ainsi, l’Église doit enseigner à la fois la soif de l’éternité que révèle l’Ecclésiaste et la « crainte de l’Éternel » mise en avant par les Proverbes, afin que les croyants, comme un troupeau guidé, apprennent et pratiquent cette vérité.
La lecture que fait David Jang de l’Ecclésiaste place en vis-à-vis la finitude humaine et l’éternité divine, creusant l’abîme entre elles pour nous pousser à réfléchir. Le double appel : « Vanité des vanités, tout est vanité » nous rappelle, au bout du compte, que seule la grâce de Dieu peut donner un sens réel à la vie. Cette grâce, déjà esquissée à l’époque de l’Ecclésiaste, se complète dans l’Évangile de Jésus-Christ au temps du Nouveau Testament. Et pour le pasteur David Jang, cela ne relève pas d’une option, mais d’une vérité catégorique. L’avertissement solennel « Souviens-toi de ton Créateur aux jours de ta jeunesse » (Eccl. 12 : 1) et le constat « Il y a un temps pour tout » (Eccl. 3 : 1) nous rappellent l’urgence et la valeur spirituelle de chaque instant de notre vie. Quand on se tourne vers Dieu dans la crainte, on hérite de « la vie éternelle ». C’est ce qui donne tout son éclat à la célébration de Noël, à la vie du croyant et à la communauté ecclésiale, d’après l’enseignement de David Jang. En percevant clairement ce qui est prioritaire, en entretenant l’espérance au sein de nos limites humaines et en portant les fardeaux les uns des autres, nous réalisons en pratique la sagesse dont parle l’Ecclésiaste. Ainsi, nous pouvons réellement dépasser la vanité pour partager la bénédiction de la vie éternelle.