Pasteur David Jang – Le désir de l’éternité


1. L’Ecclésiaste et les Livres de Sagesse

Le pasteur David Jang classe l’Ecclésiaste parmi les « Livres de Sagesse » et souligne l’importance majeure qu’il occupe au sein des Écritures. Selon lui, considérer l’Ecclésiaste comme un livre de sagesse montre que la sagesse humaine ne se limite pas à une simple « accumulation de connaissances » ou à des « leçons de vie », mais qu’elle constitue essentiellement une perspicacité spirituelle acquise en connaissant Dieu. Il met particulièrement en lumière le fait que l’Ecclésiaste et les Proverbes appartiennent tous deux à la même catégorie littéraire des Livres de Sagesse, tout en délivrant chacun un message distinct. Les Proverbes proposent des préceptes concrets et pratiques pour la vie quotidienne, fondés sur le grand thème de la « crainte de l’Éternel », tandis que l’Ecclésiaste aborde des questions plus existentielles : « Qu’est-ce que la vie ? », « Que signifie réellement le fait que tout soit vanité ? » – des interrogations fondamentales et directes sur la condition humaine.

Le terme-clé caractéristique de l’Ecclésiaste est « vanité ». Le pasteur David Jang compare souvent ce mot au terme « meaningless » (dénué de sens) dans certaines traductions anglaises de la Bible, pour illustrer que la portée de « vanité » va bien au-delà de la simple absence de valeur ou de signification. Il s’agit plutôt de souligner le destin fatal de l’existence humaine, contrainte de retourner au « néant ». Cette réalité d’un retour inéluctable au « néant » est proclamée aussi bien au début qu’à la fin de l’Ecclésiaste, laissant paraître une lucidité sombre et pessimiste de l’auteur, « le prédicateur » (l’Ecclésiaste). Cependant, le pasteur David Jang insiste sur le fait que cette conclusion apparemment pessimiste constitue en réalité le moyen de révéler la signification spirituelle la plus profonde du livre. Tout au long de l’Ecclésiaste, l’auteur souligne que, malgré la jouissance de toutes les capacités intellectuelles (Eccl. 1) et de toutes les formes de plaisir physique ou de richesses (Eccl. 2), le résultat final demeure la vanité. Cette « vanité » traduit la finitude de l’homme, qui est lié au temps et qui doit tout abandonner au moment de la mort, et démontre combien il est difficile de trouver une signification ou une valeur éternelle sans Dieu.

Ainsi, en tant que livre de sagesse, l’Ecclésiaste rappelle deux postulats que l’on a vite fait d’oublier. Premièrement : « L’homme est mortel ». Comme l’enseigne Hébreux 9 : 27 : « Il est réservé aux hommes de mourir une seule fois, après quoi vient le jugement », un principe invariable pour toute l’humanité. Le pasteur David Jang note que ce thème correspond exactement à celui de l’Ecclésiaste : « Tout est vanité ». Ni le temps, ni les talents, ni les biens ne peuvent être emportés après la mort, ce qui nous pousse à un examen spirituel fondamental. Deuxièmement : l’homme porte déjà en lui « la pensée de l’éternité » (Eccl. 3 : 11). Le pasteur David Jang remarque que, contrairement aux animaux qui ne s’interrogent ni sur ce qui se passe après leur mort ni sur leur but ultime, les humains se demandent naturellement : « Qu’y a-t-il au-delà de la mort ? », « Quel est le sens de la vie ? ». Pour lui, cette soif de l’au-delà est la preuve même du désir d’éternité que Dieu a mis dans le cœur de l’homme.

Le pasteur David Jang considère que le cheminement de l’Ecclésiaste, du commencement (« Vanité des vanités, tout est vanité ») jusqu’à la conclusion au chapitre 12 (« Souviens-toi de ton Créateur pendant les jours de ta jeunesse », Eccl. 12 : 1), illustre à merveille le propre des Livres de Sagesse. Autrement dit, si l’homme sait que son existence finira en pure vanité, il fera preuve de la vraie sagesse en se souvenant de son Créateur pendant ses « jours de jeunesse » — un concept qui ne se limite pas seulement à l’âge, mais symbolise la période où la pureté du cœur et l’ardeur de la foi s’expriment avec le plus de vigueur. De plus, Ecclésiaste 12 : 8, « Vanité des vanités, tout est vanité », scelle la conclusion que possessions, connaissances et honneur finissent tous par retourner au néant. Mais cette découverte amène l’homme à se souvenir de sa nature spirituelle la plus profonde.

Dans cette optique, le pasteur David Jang relève l’affirmation centrale des Proverbes : « La crainte de l’Éternel est le commencement de la science (ou de la sagesse) ». Peu importe l’avancée des connaissances humaines ou le progrès scientifique : sans la « crainte de l’Éternel » comme fondement spirituel, toute connaissance reste limitée et provisoire, vouée à être reprise par la « vanité » décrite par l’Ecclésiaste. Ainsi, l’Ecclésiaste et les Proverbes forment un duo de sagesse : la « crainte de l’Éternel » (Proverbes) et la « vanité » (Ecclésiaste) semblent contradictoires, mais elles interagissent en tension et en équilibre pour éclairer la condition humaine et la foi. Le pasteur David Jang souligne la nécessité d’adapter cet enseignement aux différentes époques et générations. Il exhorte aussi bien les jeunes que les plus âgés à ne pas fermer les yeux sur la futilité de la vie, mais au contraire à prendre conscience de cette réalité pour mieux vivre dans la crainte de Dieu, comme le recommande le prédicateur.

Le lien entre Ecclésiaste 3 : 1 et 3 : 11 est pour lui essentiel. « Il y a un temps pour tout, un temps pour toute chose sous les cieux » (Eccl. 3 : 1), et « Dieu fait toute chose belle en son temps ; même il a mis dans leur cœur la pensée de l’éternité, bien que l’homme ne puisse pas saisir l’œuvre que Dieu fait, du commencement jusqu’à la fin » (Eccl. 3 : 11). Tous deux insistent sur la brièveté du temps humain, la dimension éternelle de Dieu, ainsi que la portée mystique et la crainte respectueuse devant ce mystère. Le mot « temps » n’implique pas uniquement une durée qui s’écoule (Time), mais aussi l’accomplissement d’un but à un moment précis (Date). Selon le pasteur David Jang, « la pensée de l’éternité » qui habite en nous est la force motrice qui nous fait dépasser la temporalité de ce monde et nous fait entrer dans l’éternité de Dieu. De la sorte, l’Ecclésiaste, en tant que livre de sagesse, lance aux chrétiens un message explicite : « Scrute ta vie, rappelle-toi que tu mourras, et oriente ton regard vers l’éternité. »

Cependant, qu’il s’agisse de jeunes ou de personnes âgées, chacun est concerné par cette vérité : personne ne peut échapper à la mort et, devant elle, tous nos biens, connaissances et honneurs retournent au néant. Comme le dit le prédicateur, c’est un constat amer de « vanité », mais cette prise de conscience ouvre aussi la possibilité pour la sagesse céleste d’entrer dans le cœur de celui qui reconnaît son destin. Le pasteur David Jang souligne qu’être conscient de la mort et de la vanité n’est pas un drame définitif, mais plutôt la voie pour dépasser la tragédie (beyond tragedy). Avec le regard du Nouveau Testament, ce chemin s’éclaire : « La vie éternelle et le royaume des cieux par Jésus-Christ ». Ainsi, la proclamation de la vanité dans l’Ecclésiaste agit comme la soif qui nous pousse à chercher de l’eau. Elle révèle la soif spirituelle afin de nous faire trouver en Jésus-Christ la réponse et la vraie voie de la vie.

À ce stade, le pasteur David Jang évoque le point de vue des scientifiques. Bon nombre d’entre eux avouent éprouver un sentiment de respect et d’admiration devant la précision et l’immensité de l’univers, ce qui peut les conduire à reconnaître l’existence d’une divinité. Le verset de Romains 1 : 20 l’exprime clairement : « En effet, les perfections invisibles de Dieu, sa puissance éternelle et sa divinité, se voient depuis la création du monde, quand on les considère dans ses ouvrages. Ils sont donc inexcusables ». Face à la complexité et à l’ordre subtil de la nature, on ne peut nier qu’il y ait une intelligence créatrice, ce qui suscite nécessairement une forme de crainte révérencielle. En fin de compte, la « vanité » dont parle l’Ecclésiaste nous rappelle la faiblesse de l’être humain, tout en nous conduisant à discerner dans le monde la providence éternelle de Dieu. Le pasteur David Jang insiste à nouveau : le chemin de la sagesse consiste à « reconnaître la réalité de la mort, se souvenir du Créateur », comme l’exprime l’Ecclésiaste.

Le pasteur David Jang souligne aussi la description de l’Ecclésiaste invitant à « se souvenir de son Créateur avant que le jour du malheur n’arrive » et dresse un tableau réaliste du vieillissement humain (la vue qui baisse, l’ouïe qui diminue, les jambes qui tremblent, les dents qui tombent, etc.), révélant à quel point la vie se dégrade rapidement. Beaucoup ne se demandent quel est le but de la vie qu’à l’approche du crépuscule de leur existence, alors que le corps et l’esprit sont déjà émoussés. D’où l’importance que l’Écriture donne à rencontrer Dieu et à aspirer à l’éternité dès la jeunesse, lorsque l’on est encore plein d’énergie et d’enthousiasme. Autrement dit, si l’on reconnaît la « vanité » de l’existence, il ne s’agit pas de s’y enfermer pour sombrer dans le pessimisme, mais plutôt de s’en servir comme tremplin afin de découvrir la véritable voie de la vie. C’est là le principal enseignement de l’Ecclésiaste selon le pasteur David Jang.

Dans ce sens, l’Ecclésiaste, évoquant la vanité, la mort, puis l’injonction « souviens-toi de ton Créateur », interpelle autant les jeunes que les aînés. Le pasteur David Jang ne cesse de réitérer cette idée : tous, à l’intérieur comme à l’extérieur de l’Église, devraient graver dans leur cœur la reconnaissance de la mort et la soif de l’éternité, telles qu’énoncées dans l’Ecclésiaste. Et cette vérité devrait être transmise dès l’enfance dans l’Église, afin que les générations montantes connaissent d’emblée la nature et la finalité de la vie. En effet, l’être humain n’est pas seulement chair, il est aussi esprit, et c’est par le désir de l’esprit qu’il est conduit vers la vérité.

Sur ce point, le pasteur David Jang affirme que la « crainte de l’Éternel » (les Proverbes) et « l’appel à se souvenir du Créateur face à la vanité de la vie » (l’Ecclésiaste) produisent finalement le même fruit. Au cœur de la sagesse se trouve la connaissance de Dieu, la crainte et le respect que l’on lui doit. C’est de cette crainte que découlent toutes les valeurs et significations véritables ; aussi grandes que soient nos connaissances humaines, si elles n’ont pas Dieu pour appui, elles ne pourront s’élever vers la valeur éternelle (eternal value), demeurant cantonnées à une utilité relative ou éphémère.

En insistant sur l’Ecclésiaste, le pasteur David Jang veut montrer que « l’homme est limité, qu’il ne peut rien emporter avec lui devant la mort, et que la vraie sagesse consiste à se souvenir de son Créateur et à saisir l’éternité ». À travers des paraboles, des exemples bibliques ou des témoignages, il clame que le message de l’Ecclésiaste concerne aussi bien la communauté ecclésiale que le monde en général. Si l’on passe à côté de cette révélation, on peut avoir l’impression de bâtir beaucoup de choses au cours de sa vie, mais tôt ou tard on en constatera l’inanité et on souffrira d’une soif spirituelle. Au contraire, si on s’empare de la sagesse énoncée par l’Ecclésiaste, on découvre que notre existence s’aligne sur « le temps » et « le moment » fixés par Dieu, et que cela nous permet de vivre pleinement « la pensée de l’éternité » inscrite en nous.


2. La finitude de l’être humain et l’éternité

La question fondamentale que le pasteur David Jang propose, en s’appuyant sur l’Ecclésiaste, est : « Pourquoi la vie humaine est-elle vanité ? Et comment peut-on dépasser cette vanité ? » Cette interrogation est rendue d’autant plus limpide par le contraste entre la finitude de l’homme et l’espérance éternelle que Dieu offre. Le terme « finitude » renvoie ici à la nature de l’être humain, enfermé dans un cadre temporel et spatial. Ni l’accumulation du savoir, ni l’acquisition de richesses, ni les jouissances de la vie ne changent l’issue inéluctable de la mort. Le prédicateur répète ce constat sous le mot « vanité », et le pasteur David Jang explique que ce terme peut aussi se comprendre, dans le langage biblique, comme un « retour au néant » ou « anéantissement ultime ».

Pourquoi, alors, Dieu permet-il que l’homme fasse l’expérience de cette « vanité » ? À cette question, le pasteur David Jang répond par Ecclésiaste 3 : 11 : « Dieu fait toute chose belle en son temps ; même il a mis dans leur cœur la pensée de l’éternité… ». C’est précisément cette soif d’éternité, implantée dans l’être humain, qui le pousse à se tourner vers Dieu. Les animaux ne réfléchissent pas au sens de leur existence ni à ce qui suit leur mort. Mais l’homme, lui, se demande pourquoi il existe, pourquoi il doit mourir, ce qui l’attend après la mort. Cet élan spirituel est ce que l’Ecclésiaste appelle « la pensée de l’éternité ». D’après le pasteur David Jang, on peut l’assimiler à une sorte d’« instinct spirituel intérieur ». Même s’il n’a jamais reçu d’enseignement religieux, l’homme, en faisant l’expérience de l’émerveillement face à l’univers ou face au mystère de la vie, en vient spontanément à s’interroger sur l’existence d’un Dieu.

Cependant, souligne le pasteur David Jang, bien des hommes essaient de combler cette soif d’éternité par les plaisirs de ce monde, par la richesse ou le pouvoir. Dans les deux premiers chapitres de l’Ecclésiaste, le prédicateur déclare qu’il a goûté à toutes sortes de jouissances ici-bas, et qu’il en a conclu qu’elles n’apportaient qu’un bonheur éphémère, retombant inévitablement dans la vanité. Aujourd’hui encore, le surcroît de biens matériels, l’abondance de divertissements et le flot d’informations n’étanchent en rien la soif spirituelle. Pire, ils tendent à l’attiser encore davantage. Dès lors, le pasteur David Jang affirme que « celui qui vit sans Dieu s’agite en vain à accumuler et à déployer de grands efforts, mais un jour il se retrouve face à la mort et comprend la futilité de tout cela ». C’est précisément à ce moment que réapparaît la fameuse conclusion de l’Ecclésiaste : « Tout est vanité ».

Toutefois, pour le pasteur David Jang, ce constat ne marque pas la « fin », mais le « commencement ». En prendre conscience signifie en effet disposer d’une chance de tourner le regard vers Dieu, qui est la Vérité. Dès lors que l’homme touche à sa propre limite, ses yeux s’élèvent instinctivement vers Celui qui la dépasse. Nulle démarche purement intellectuelle ou morale ne peut résoudre cette question. Seul le remède spirituel offert par Dieu, et plus précisément l’œuvre de la croix et de la résurrection de Jésus-Christ décrite dans le Nouveau Testament, est capable de briser la puissance du péché et de la mort, apportant ainsi la « vie éternelle ». Telle est, pour le pasteur David Jang, la réponse ultime à la problématique de la vanité soulevée par l’Ecclésiaste.

C’est à ce stade qu’il pose la question : « Vivons-nous vraiment ou sommes-nous en train de mourir ? » Vu sous l’angle de l’Ecclésiaste, l’homme se dirige à chaque seconde vers la mort, ce qui fait de lui un être tragique. Pour surmonter cette tragédie (beyond tragedy), il n’y a pas d’autre voie que de saisir la promesse de « la vie éternelle et du royaume des cieux » offerte par Jésus-Christ. Dès lors, le gouffre de la vanité évoquée par l’Ecclésiaste se transforme : il devient le point de départ d’une quête du sens véritable et des valeurs les plus profondes. Le pasteur David Jang illustre cela de deux manières. D’abord, « Nous possédons déjà un trésor de plus grande valeur ». En référence à Actes 3 : 6, où Pierre déclare : « Je n’ai ni argent ni or, mais ce que j’ai, je te le donne », il rappelle que celui qui a Jésus-Christ est déjà en possession de la vraie richesse éternelle. Ensuite, « Le présent est relié à l’éternité ». Notre vie terrestre n’est pas coupée de l’éternité, mais s’y poursuit. Chacun de nos pas de foi s’inscrit déjà dans le royaume de Dieu. Les théologiens parlent d’un « éternel présent (eternal now) ». Ainsi, toute réalité tragique peut être investie d’une nouvelle signification et convertie en perspective d’éternité.

À partir de cette vision, le pasteur David Jang explique la manière dont l’Église doit vivre et agir dans le monde. Celui qui a compris la nature de l’homme ne peut rester asservi à ses possessions. Lorsque Jésus a appelé ses disciples, il a dit : « Je vous ferai pêcheurs d’hommes » (Matthieu 4 : 19), puis, juste avant de monter au ciel, « vous serez mes témoins… jusqu’aux extrémités de la terre » (Actes 1 : 8) – ce qu’on désigne souvent comme la « Grande Commission ». Mais si nous sommes enchaînés à nos biens matériels, ne cherchant que notre confort, nous nous retrouvons tels des « aveugles guidant d’autres aveugles ». C’est la raison pour laquelle le pasteur David Jang résume le message chrétien en invitant à « surmonter la logique de la possession ». Certes, il est inévitable de travailler et de gagner sa vie pour subvenir à nos besoins. Cependant, cela ne doit pas devenir « le but » ultime. Il faut viser un bien plus grand : « Le royaume et la justice de Dieu » (Matthieu 6 : 33). Alors et alors seulement, on peut jouir du vrai contentement et de la joie. Telle est l’attitude de celui qui, même en menant ici-bas « une vie limitée par le temps », embrasse dans son cœur la « perspective de l’éternité ».

Pour que l’Église applique effectivement ce principe en communauté, le pasteur David Jang évoque Galates 6 : 2 : « Portez les fardeaux les uns des autres, et vous accomplirez ainsi la loi de Christ ». C’est ce que la Bible appelle « la loi de Christ » : porter conjointement les fardeaux dans un esprit de foi. Ainsi l’Église peut devenir un lieu de véritable amour et de service, différent de l’esprit du monde. Or, l’erreur courante est de vouloir reporter ses difficultés sur autrui. David Jang rappelle le modèle de Jésus : « Celui qui a donné sa vie pour nous ». De même, en Église, quand nous nous sacrifions et nous engageons mutuellement, nous devenons une communauté vraiment apte à la mission et à l’évangélisation.

À ce propos, le pasteur David Jang élargit la perspective à l’Histoire. Pour accomplir le mandat confié par le Seigneur, il faut que l’Église dispose de structures et d’organisations concrètes. Jésus a dit : « Allez par tout le monde », et « Faites de toutes les nations des disciples » (Matthieu 28 : 19-20), ce qui implique des centres de mission, des bases d’accueil et une compréhension culturelle suffisante pour annoncer l’Évangile. Certains pourraient y voir une « accumulation de biens », mais le pasteur David Jang estime qu’il faut considérer cela comme des « outils » permettant de réaliser la volonté de Dieu. La question décisive est : « À quoi ces biens servent-ils ? Sont-ils employés pour la gloire de Dieu ou pour l’ambition personnelle ? »

Dans son expérience personnelle ou à travers les communautés qu’il a dirigées, David Jang mentionne souvent ses débuts, lorsqu’il ne possédait rien. Il cite alors Habacuc 3 : 17-18 : « Même si le figuier ne fleurit pas, […] moi, je veux me réjouir en l’Éternel », comme le cantique qu’il chantait. Puis au fil du temps, Dieu a pourvu, permettant l’édification de diverses bases. Le pasteur David Jang tient cependant à rappeler que ce ne sont pas là de simples biens, mais des instruments destinés à « prendre soin des gens, transmettre l’Évangile dans chaque culture et envoyer des missionnaires dans le monde ». L’essentiel étant de ne jamais oublier la leçon de l’Ecclésiaste sur la vanité : « Sans Dieu, tout s’évanouit ». Conserver ce souvenir nous rend capables de demeurer humbles, même lorsque nous disposons de ressources, et de consacrer ces ressources au service de la mission divine.

David Jang enseigne que, si nous regardons en face la réalité de notre finitude, nous comprenons mieux ce qui est vraiment important dans l’existence. L’Ecclésiaste 12 décrit avec force images la fragilité humaine : « Avant que le cordon d’argent se détache, que le vase d’or se brise », « avant que la poussière retourne à la terre, comme elle y était, et que l’esprit retourne à Dieu, qui l’a donné » (Eccl. 12 : 6-7). Chacun devra faire face à « cet inévitable dernier jour », ce qui nous pousse à nous détourner de l’orgueil et de la convoitise pour saisir la vraie valeur, celle du « spirituel ». Selon David Jang, les images du chapitre 12 sur la dégénérescence du corps – la vue qui s’obscurcit, l’ouïe qui faiblit, les cheveux blancs comme les fleurs de l’amandier – doivent nous convaincre que le sens de la vie consiste à chercher d’abord « le royaume de Dieu et sa justice », et à aimer et à aider ceux qui nous entourent.

Ainsi, le pasteur David Jang souligne que la « vanité » exposée par l’Ecclésiaste ne se réduit pas à une philosophie du désespoir. Au contraire, elle sert d’aiguillon pour faire grandir la foi. Celui qui connaît la mort valorise davantage la vie, en prenant conscience de l’inanité des biens et du pouvoir. Et cela éveille une compassion envers les autres qui, eux aussi, ont besoin de réponses spirituelles. L’invitation de Galates 6 : 2, « Portez les fardeaux les uns des autres », devient alors un mot d’ordre pour mettre en pratique la loi du Christ. Le pasteur David Jang réitère qu’à l’occasion de l’Avent (Noël) ou d’autres temps liturgiques, l’Église doit proclamer avec force le message suivant : la naissance du Christ nous rappelle que « Dieu est venu dans un corps humain pour nous convier à l’éternité ». C’est la base même de la joie de Noël. Jésus s’est fait homme, a vaincu la mort et nous a offert la citoyenneté du ciel. Il est donc primordial de rendre ce message clair, que l’on célèbre Noël ou un autre moment clé du calendrier ecclésiastique.

De plus, lorsque l’on sait que « la vie file à toute vitesse », on évite de remettre à plus tard ce qui doit être fait aujourd’hui. Ecclésiaste 3 enseigne : « Il y a un temps pour tout, un temps pour toute chose sous le ciel ». Le pasteur David Jang rappelle que c’est un principe que les croyants doivent prendre au sérieux. L’adage « Ne remets pas à demain ce que tu peux faire aujourd’hui » résume une sagesse d’ordre spirituel. Il applique ce principe à l’action missionnaire et au service de l’Église. Devenir « pêcheur d’hommes », comme Jésus l’a ordonné, requiert d’exploiter le moment et l’occasion que Dieu nous donne. C’est également la raison pour laquelle la priorité va souvent à l’évangélisation auprès des jeunes. Leur cœur et leur esprit étant plus ouverts, moins submergés par les contingences du monde, la rencontre avec l’Évangile y porte d’autant plus de fruits. Bien sûr, toutes les tranches d’âge sont concernées, mais, conformément à Ecclésiaste 12 : 1, « Souviens-toi de ton Créateur aux jours de ta jeunesse », il est crucial de rencontrer Dieu dans cette période la plus dynamique.

Bref, le message que le pasteur David Jang retire de l’Ecclésiaste est celui-ci : « L’homme est mortel, il ne peut rien emporter avec lui dans la mort, et la véritable sagesse consiste à se souvenir de son Créateur pour s’attacher à l’éternité ». Celui qui ignore sa finitude court le risque de se perdre dans une poursuite aveugle de désirs vains, pour se retrouver finalement dans le vide. Mais celui qui l’accepte honnêtement, et embrasse le don de la vie éternelle offert par Dieu, découvre le sens et la finalité de la vie : aimer son prochain et porter l’Évangile. C’est la voie de la sagesse véritable selon le pasteur David Jang, et la « vanité » que proclame l’Ecclésiaste devient alors une sorte de « cadeau paradoxal », car elle nous force à rechercher ce qui compte vraiment.

En présentant conjointement l’enseignement de l’Ecclésiaste et des Proverbes, le pasteur David Jang exhorte l’Église et les croyants à ne pas redouter ni fuir la « vanité », mais à la confronter. Car c’est dans cette rencontre avec la vanité que l’on prend la pleine mesure de la grandeur de Dieu, de la réalité du ciel et du salut éternel. Cette prise de conscience constitue la principale motivation pour comprendre la naissance, la mort et la résurrection de Jésus-Christ, et pour s’investir dans la « Grande Commission » de prêcher l’Évangile « jusqu’aux extrémités de la terre ». Face à la mort qui rend la vie si souvent « vide », l’homme, en Dieu, s’inscrit dans la perspective de l’éternité et connaît une victoire ultime. En ce sens, pour vivre pleinement, il faut saisir cette certitude spirituelle. Voilà ce que le pasteur David Jang clame vigoureusement. Il nous rappelle aussi que la communauté ecclésiale, au milieu du monde, est appelée à proclamer ce message jour après jour, pour éveiller dans les cœurs l’aspiration à l’éternité.

C’est dans cette perspective que, jeunes, adultes ou aînés, chacun peut découvrir que sa vie n’est pas un hasard mais s’inscrit dans le plan parfait de Dieu. Alors on en vient à glorifier la souveraineté de Dieu qui « fait toute chose belle en son temps » (Eccl. 3 : 11). Enfin, le pasteur David Jang conclut sur le fait que, si grands que soient nos succès ici-bas, personne ne peut se sauver lui-même de la mort ; comme le dit la Bible, tous les descendants d’Adam y sont soumis. C’est pourquoi « la pensée de l’éternité » nous fait transcender les valeurs passagères et corrompues pour avancer vers la vérité spirituelle. Sans cette dimension, l’homme se forge rapidement sa propre norme (norm), entre en conflit avec autrui, et achève sa vie dans le vide. Mais lorsqu’il reconnaît l’ordre que Dieu a disposé dans ce monde, lorsqu’il admet sa finitude, et s’attache à la grâce salvatrice de Jésus-Christ, il vit non plus dans le désespoir mais dans l’espérance. La « vanité » dont parle l’Ecclésiaste nous conduit en dernier ressort à Dieu, qui est la Vérité. Le pasteur David Jang rappelle avec insistance qu’il s’agit là d’un enseignement de sagesse assez puissant pour toucher toutes les générations. Ainsi, l’Église doit enseigner à la fois la soif de l’éternité que révèle l’Ecclésiaste et la « crainte de l’Éternel » mise en avant par les Proverbes, afin que les croyants, comme un troupeau guidé, apprennent et pratiquent cette vérité.

La lecture que fait David Jang de l’Ecclésiaste place en vis-à-vis la finitude humaine et l’éternité divine, creusant l’abîme entre elles pour nous pousser à réfléchir. Le double appel : « Vanité des vanités, tout est vanité » nous rappelle, au bout du compte, que seule la grâce de Dieu peut donner un sens réel à la vie. Cette grâce, déjà esquissée à l’époque de l’Ecclésiaste, se complète dans l’Évangile de Jésus-Christ au temps du Nouveau Testament. Et pour le pasteur David Jang, cela ne relève pas d’une option, mais d’une vérité catégorique. L’avertissement solennel « Souviens-toi de ton Créateur aux jours de ta jeunesse » (Eccl. 12 : 1) et le constat « Il y a un temps pour tout » (Eccl. 3 : 1) nous rappellent l’urgence et la valeur spirituelle de chaque instant de notre vie. Quand on se tourne vers Dieu dans la crainte, on hérite de « la vie éternelle ». C’est ce qui donne tout son éclat à la célébration de Noël, à la vie du croyant et à la communauté ecclésiale, d’après l’enseignement de David Jang. En percevant clairement ce qui est prioritaire, en entretenant l’espérance au sein de nos limites humaines et en portant les fardeaux les uns des autres, nous réalisons en pratique la sagesse dont parle l’Ecclésiaste. Ainsi, nous pouvons réellement dépasser la vanité pour partager la bénédiction de la vie éternelle.

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Pastor David Jang – The Heart That Longs for Eternity


1. Ecclesiastes and the Wisdom Books

Pastor David Jang classifies the Book of Ecclesiastes as a “wisdom book,” highlighting its crucial place within the Bible. According to him, Ecclesiastes, as part of the wisdom literature, shows that human wisdom is not merely the accumulation of knowledge or life experience, but ultimately a form of spiritual insight that comes from knowing God. In particular, he points out the shared qualities of wisdom literature in both Ecclesiastes and Proverbs, while also noting each book’s unique message. Proverbs offers concrete and practical life guidelines based on the overarching theme of “the fear of the Lord,” whereas Ecclesiastes tackles more existential questions—“What is life?” “All is vanity, so what does that truly mean?”—thus addressing fundamental and direct concerns.

One of the representative keywords in Ecclesiastes is “vanity.” Pastor David Jang often compares the term “vanity” with the English Bible’s “meaningless,” explaining that the meaning goes beyond simply “everything is worthless or without significance” to point out the fateful aspect of human existence returning to “nothingness.” This idea—that we return to nothing—appears at both the beginning and end of Ecclesiastes, making it seem as if the “Preacher” (the author of Ecclesiastes) is delivering a bleak and pessimistic view of human nature. However, Pastor David Jang explains that this pessimistic conclusion is actually the device by which Ecclesiastes most deeply reveals its spiritual significance. Time and again, Ecclesiastes emphasizes that even if a person enjoys all forms of intellectual prowess (Ecclesiastes 1) and physical pleasure or wealth (Ecclesiastes 2), it inevitably ends in vanity. This “vanity” signals humanity’s finiteness—that those constrained by time will ultimately have to relinquish everything at death—and also highlights that, apart from God, it is difficult to find true meaning or eternal value.

Thus, Ecclesiastes, as a book of wisdom, reminds us of two premises that people easily overlook. One is that “humans die.” As Hebrews 9:27 teaches, “it is appointed for people to die once, and after that comes judgment,” a universal principle for all humanity, a point Pastor David Jang repeatedly mentions. This dovetails precisely with the main theme of Ecclesiastes: “All is vanity.” None of humanity’s time, talent, or material possessions can be taken along after death, which compels us to reflect on spiritual fundamentals. The other premise is that humans already have “a sense of eternity” in their hearts (Ecclesiastes 3:11). Pastor David Jang argues that while animals do not contemplate what happens after death or the ultimate purpose of their existence, all human beings wonder about what lies beyond death and what the meaning of life is. This, he says, is the longing for eternity that God has placed within us.

Pastor David Jang believes the way Ecclesiastes begins with “life is vanity” and then proceeds to the exhortation in the final chapter 12—“Remember also your Creator in the days of your youth” (Ecclesiastes 12:1)—captures the essence of wisdom literature in compressed form. Knowing that your existence ultimately ends in vanity, you are called, in the “days of your youth”—which symbolizes not just physical age but the period in which purity of heart and fervent faith are most vibrant—to remember and cling to God the Creator, which is true wisdom. Likewise, Ecclesiastes 12:8, “Vanity of vanities, all is vanity,” reaffirms the ultimate vanity of everything—possession, knowledge, honor—and uses it as a cautionary example to awaken people to the essence of their spiritual existence.

In this context, Pastor David Jang underscores the central thesis of Proverbs: “The fear of the Lord is the beginning of knowledge (or wisdom).” No matter how advanced human knowledge or scholarship becomes, without the spiritual foundation of “fearing the Lord,” that knowledge remains limited and temporary, ultimately falling under the sphere of “vanity” as described in Ecclesiastes. Hence, the pair of wisdom books—Ecclesiastes and Proverbs—presents seemingly contrasting concepts of fear (Proverbs) and vanity (Ecclesiastes) that, in tension and balance, help us insightfully grasp human existence and faith. Pastor David Jang insists on the necessity of applying this wisdom literature to every era and generation. He stresses that not only young people, but all ages should not ignore life’s transience but rather, through awareness of it, come to fear God all the more. This is precisely the Preacher’s message.

Additionally, he emphasizes the importance of reading Ecclesiastes 3:1 and 3:11 together:

“There is an appointed time for everything, and there is a time for every matter under heaven.” (Ecclesiastes 3:1)
“He has made everything beautiful in its time. He has also set eternity in the human heart; yet no one can fathom what God has done from beginning to end.” (Ecclesiastes 3:11)

Both of these verses speak to the finite nature of human life, the eternality of God, and the mystery and reverence with which humans must approach Him. “Time” here includes not only the passage of hours and days but also specific points in time when a purpose is fulfilled. Pastor David Jang interprets that “the heart that longs for eternity” within us is the driving force that leads us beyond this temporary and finite earthly existence into God’s eternity. As such, Ecclesiastes, as a book of wisdom, delivers a direct message to believers—that they should discern their lives, recognize death, and look toward eternity.

However, this message applies to both the young and the old: no one can avoid death, and at that point all possessions, knowledge, and honor return to nothing. While this is vanity, Pastor David Jang points out that for those who awaken to this vanity, it also becomes an opportunity to receive heavenly wisdom. In this sense, he argues that being conscious of this vanity and our mortality actually opens the way “beyond tragedy.” And if we follow the context of Ecclesiastes into the New Testament, the solution we find to transcend this tragedy is “eternal life and the kingdom of heaven through Jesus Christ.” Therefore, the proclamation of vanity in Ecclesiastes is like the thirst that causes us to seek water: it awakens spiritual longing, leading us to seek Jesus Christ, and in Him discover the path of true life.

At this point, Pastor David Jang also draws attention to the perspectives of scientists. Many scientists feel a sense of awe before the vastness and fine-tuned order of the universe, and that very awe can lead them to acknowledge the existence of God. Romans 1:20 undergirds this perspective: “For since the creation of the world God’s invisible qualities—his eternal power and divine nature—have been clearly seen, being understood from what has been made, so that people are without excuse.” By observing the intricate and complex natural world, one cannot deny its inherent order; thus, one naturally feels reverence for the Creator who established that order. Ultimately, the “vanity” mentioned in Ecclesiastes reminds humans of their own insignificance, while also guiding them to recognize the world God made and the eternal providence within it. So, the path of the wise man who seeks to grasp the essence of life is precisely what the Preacher emphasizes: “Recognize death and remember your Creator.” Pastor David Jang reiterates this point.

Pastor David Jang further underscores Ecclesiastes’ portrayal of “Remember your Creator before you grow old,” highlighting the explicit description of humanity’s gradual aging process (dimming eyesight, declining hearing, trembling legs, and losing teeth) to illustrate how quickly life decays. Many people begin to question life’s purpose only in its twilight years, when body and mind have already diminished and it is difficult to change. Therefore, the biblical counsel that true wisdom must start in one’s youth—when one’s body and spirit are most active—is contained in this teaching. In other words, while recognizing the “vanity” of life, rather than sinking into despair, we should instead use that awareness as a stepping stone to find the path of true life. This, according to Pastor David Jang, is the ultimate lesson of Ecclesiastes.

In this way, the structure of vanity, death, and “remembering the Creator” in Ecclesiastes is a universal and powerful theme that traverses the entirety of human existence, from youth to old age. Pastor David Jang repeats this message, urging everyone inside and outside the church to deeply internalize Ecclesiastes’ recognition of death and yearning for eternity. He especially emphasizes that the church should teach this truth from childhood, so that the younger generation can accurately recognize the nature and finality of life from an early age. After all, humans are not merely physical beings but spiritual ones; our pursuit of truth follows the hope of our spirit, not of our flesh.

Here, Pastor David Jang maintains that the path of “fearing the Lord” as depicted in Proverbs and the path of “encountering life’s vanity and remembering the Creator” as shown in Ecclesiastes ultimately produce the same fruit. The core of wisdom is to know God and to fear and revere Him. Since all genuine value and meaning flow from that reverence, even the greatest human knowledge, if divorced from God, cannot be transmuted into eternal value but remains a partial or temporary benefit.

Summarizing his point on Ecclesiastes, Pastor David Jang states: “Humans are finite and cannot escape death; in that reality, the true wisdom is to remember the Creator and to take hold of eternity.” He expounds on this with various illustrations and biblical examples, insisting on the continuing relevance of Ecclesiastes’ message both within and outside the church community. If we fail to grasp this, he warns, we will one day find our life’s hard-earned achievements disappearing in a flash and our souls’ thirst unquenched. But if we cling to the genuine wisdom that Ecclesiastes teaches, our lives will be open to the time and purpose that God has ordained. Thus, in that realm, we will finally experience the real meaning of the “heart that longs for eternity,” as Pastor David Jang teaches.


2. Human Finiteness and Eternity

The fundamental questions that Pastor David Jang raises through Ecclesiastes are “Why is human life vain?” and “How can we go beyond that vanity?” He clarifies this by contrasting human finiteness with the hope of eternity that God bestows. According to Pastor David Jang, human finiteness refers to the way we are constrained by time and space. No matter how much knowledge we accumulate, wealth we gather, or pleasure we enjoy, nothing changes the fact that we will eventually face death. The Preacher (Ecclesiastes) repeatedly stresses this with the word “vanity,” and Pastor David Jang explains that we could also articulate this notion of vanity using biblical language such as “returning to nothingness” or “ultimate dissolution.”

Why, then, did God allow humans to experience such vanity? For an answer, Pastor David Jang places Ecclesiastes 3:11 at the center: “He has made everything beautiful in its time. He has also set eternity in the human heart.” This verse teaches that the longing for eternity that exists within each human being is the most powerful force driving us toward God. Animals do not ponder the meaning of their existence, nor do they worry about what comes after death. Only human beings continually wonder why they exist, why they die, and what happens when they do. This spiritual yearning is the “heart that longs for eternity” described in Ecclesiastes. Pastor David Jang underscores that this can be understood as a kind of “internalized instinct for faith.” Even if a person has never been explicitly taught religion, the moment they sense the wonder of the universe or the mystery of life, they naturally become curious about some divine entity.

However, Pastor David Jang notes that people often try to fill this longing with worldly pleasures, wealth, or power. As Ecclesiastes chapters 1–2 show, the Preacher once indulged in all manner of joys and delights that exist under the sun, only to find that everything faded like a midsummer night’s dream and turned out to be vanity. This is no different in modern times. The abundant material comforts, amusements, and the flood of information in our society do not fully satisfy human spiritual longing. On the contrary, these things tend to deepen our thirst. From this, Pastor David Jang argues that “a life without God is consumed by blind efforts and accumulation,” only to face the reality that it all becomes useless when confronted with death. Here, Ecclesiastes’ refrain, “All is vanity,” echoes yet again.

Nevertheless, Pastor David Jang says that this recognition marks not an “end” but a “beginning.” Acknowledging “vanity” opens the door for us to move closer to God, who is Truth. When humans understand their limitations, their eyes turn automatically to the One who transcends these limits. It is a problem beyond the reach of mere intellectual enlightenment or moral perfection; it can only be overcome by the spiritual solution given by God the Creator. Concretely, the New Testament’s message—that the power of sin and death has been broken through the cross and resurrection of Jesus Christ, granting us “eternal life”—is, for Pastor David Jang, the ultimate remedy for the problem of vanity that Ecclesiastes raises.

At this point, Pastor David Jang asks, “Are we living, or are we dying?” Humans exist as a tragic reality, always drawing closer to death. However, the path to transcend (beyond tragedy) lies in the hope of “eternal life” and “the kingdom of heaven” promised by Jesus Christ. By seizing this hope, we can pass through the deep gloom of vanity that Ecclesiastes describes, discovering instead genuine meaning and value. Pastor David Jang explains this with two perspectives. First, “We already have something far more precious within us.” He draws on Acts 3:6, where Peter says, “Silver or gold I do not have, but what I do have I give you.” In other words, even if one lacks material or worldly power, possessing Jesus Christ grants one true and everlasting value. Second, “The present is connected to eternity.” This means that our brief life moments are not isolated; from the perspective of eternity, they continue in unbroken sequence. Each step taken in faith is itself part of the Kingdom of God—a concept that theologians sometimes call the “eternal now.” As a result, every tragedy can hold new meaning in God’s promise, and this tragic reality can be transformed toward eternity.

Communicating such a viewpoint, Pastor David Jang then explains how the church community should live in the world. A believer who understands human nature correctly should not become enslaved to possessions, he says. When Jesus called His disciples, He said, “I will make you fishers of men” (Matthew 4:19). Before His ascension, He also declared, “You will be my witnesses to the ends of the earth” (Acts 1:8). This is the Great Commission. But if one is bound to possessions and seeks only material comfort, it is merely “the blind leading the blind.” Hence Pastor David Jang encapsulates his message for Christians as “overcome ownership.” While it is inevitable to work for a living and earn resources, those should not be the “purpose” of life; genuine satisfaction and joy come only from seeking God’s Kingdom and His righteousness (Matthew 6:33). This is how we live, despite being mortal, with the perspective of “God’s eternal timeline.”

To accomplish this collectively, Pastor David Jang teaches that the church must follow Galatians 6:2, “Bear one another’s burdens, and so fulfill the law of Christ.” Bearing each other’s burdens in faith is the law of Christ, and when this law is observed, the church can build a culture of love and service different from that of the world. The pitfall many people fall into, however, is trying to place their burdens on others. Pastor David Jang instead points to Jesus’ example: “He laid down His life for us in sacrificial love,” reminding us that when we show that same sacrifice and devotion toward one another, the church community can truly fulfill its mission of evangelism and outreach.

At this juncture, Pastor David Jang broadens the perspective to look at historical contexts. He notes that in order for the church to fulfill the mission entrusted to it by the Lord, it needs practical organization and systems. Jesus said, “Go into all the world and preach the gospel,” and “make disciples of all nations” (Matthew 28:19–20). Therefore, building bases (centers), facilities, and cultivating cultural understanding are essential to carrying out actual evangelism and missions. Some may criticize the church’s financial and organizational development as “accumulation of wealth,” but Pastor David Jang sees these as necessary “tools” for fulfilling the given mission. The crucial point, he emphasizes, is whether these assets are used for God’s Kingdom or hoarded to fulfill personal ambition.

Indeed, Pastor David Jang frequently recounts his community’s history of more than 28 years (or even longer) during which they had little to nothing at first. He testifies that in those early days, they held onto Habakkuk 3:17–18—“Though the fig tree does not bud… yet I will rejoice in the Lord”—as they sang praises about rejoicing in the God of salvation despite having nothing. Yet as time passed and God’s grace provided various facilities, it was vital to see these not merely as surplus but as resources “to care for people, to share the gospel across cultures, and to do world missions.” The teaching of Ecclesiastes—that human endeavors end in vanity and that we can rely only on God—should not be forgotten. If we keep this in mind, then even when we possess something, we can humbly dedicate that possession to God’s purpose.

Pastor David Jang stresses that when we acknowledge the fact that humans are finite, it allows us to identify what is truly important in life. In Ecclesiastes 12, the images of “the silver cord being snapped and the golden bowl broken,” and of “dust returning to the earth as it was, and the spirit returning to God who gave it” (Ecclesiastes 12:7) vividly remind us of the inevitable end that awaits all. And precisely this eschatological awareness is what enables us to lay down our pride and greed, focusing instead on “spiritual” values, which matter most. Pastor David Jang explains that the depiction of aging (eyes growing dim, ears hard of hearing, teeth falling out, hair turning white like almond blossoms) throughout Ecclesiastes 12 helps us realize that we will inevitably grow old and frail. Thus, the true purpose of life is found in seeking God’s kingdom and righteousness, serving and loving those around us.

Hence, Pastor David Jang emphasizes that the “vanity” Ecclesiastes speaks of does not equate to a doctrine of nihilism. Rather, it becomes a catalyst for believers to grow. Those who acknowledge death recognize the preciousness of life all the more, avoiding the folly of clinging to possessions or power. They also become more attuned to others’ spiritual needs, motivated to share each other’s burdens as Galatians 6:2 commands, and so fulfill the law of Christ. Pastor David Jang adds that church communities should especially proclaim this message emphatically during seasons like Advent (Christmas). Commemorating the birth of Jesus Christ means reflecting on the truth that “God took on human flesh to dwell among us and invite us to eternity.” The real joy of Christmas is the announcement that we have obtained citizenship in the eternal kingdom of God, transcending human mortality—so we should celebrate it with the right understanding.

Moreover, he points out that if we realize “life passes by like an arrow,” we will not postpone what we must do right now. Ecclesiastes 3 teaches that “there is a time for every matter and for every work,” and Pastor David Jang insists that believers must take this even more seriously. In other words, “If there is something you need to do, do it today. Don’t put off until tomorrow what you can do today.” Spiritually speaking, that familiar adage becomes a deep truth. He applies this to church ministry and missionary strategy. In order to become “fishers of men,” we must seize the opportunities and times God has given us. That is why church communities place special emphasis on evangelizing to young adults first. Before they set life’s course and become deeply steeped in worldly experiences, it bears great fruit when youth receive the gospel. Though all age groups are important, as Ecclesiastes 12:1 says, “Remember also your Creator in the days of your youth,” it is crucial to meet God in the most energetic phase of life.

So, the message that Pastor David Jang conveys through Ecclesiastes ultimately centers on this core premise: “Humans die. Yet they possess a heart that longs for eternity, and the giver of that eternity is God.” A life that denies or ignores human finiteness becomes filled with vain desires and blind pursuits, only to end in futility. On the other hand, someone who honestly acknowledges their limitations and embraces the eternal life given by God gains a clear sense of meaning and purpose in life—leading them to save others and spread the gospel. This is, according to Pastor David Jang, the true path of wisdom. And that is also the paradoxical gift that the Preacher’s repeated declaration, “All is vanity,” offers to us.

Pastor David Jang warns believers and the church not to fear or avoid the “vanity” that Ecclesiastes highlights. Precisely by facing that “vanity” can we appreciate just how precious God’s existence, heaven, and eternal life truly are. And this realization is the greatest motivator for properly comprehending the significance of Christ’s birth, death, and resurrection, along with the Great Commission to “preach the gospel to the ends of the earth.” Human life, destined for futility in the face of death, can ultimately become part of eternity in God, thus attaining ultimate victory. The only way to live a life of genuine significance is to hold fast to this yearning for eternity and the certainty of faith, Pastor David Jang insists. And the church is called to continually proclaim this message so that even those who do not yet believe might awaken to the “heart that longs for eternity.”

In this light, both the youth and adults—indeed, everyone—can realize that their life journey is not mere happenstance but is part of God’s providential plan. As Ecclesiastes says, God “makes everything beautiful in its time,” and recognizing His sovereignty leads us to worship. Ultimately, Pastor David Jang teaches that no matter how outstanding one’s accomplishments on earth, no one can preserve their own life. Scripture consistently testifies that, as descendants of Adam, we inevitably face death. Therefore, “the heart that longs for eternity” guides us away from fleeting, corrupted values and toward spiritual truth. Without that heart, we soon resort to creating our own standards, clashing with the standards of others, and concluding our lives in emptiness. But by acknowledging the order God has established in the world, accepting human limitations, and relying on the grace of salvation through Jesus Christ, believers can live with hope rather than despair. The “vanity” Ecclesiastes describes ultimately serves as a pathway leading us to God, who is truth. Pastor David Jang underscores that the wisdom imparted by Ecclesiastes is powerful enough to give life to every generation. Accordingly, the church must continually teach both the longing for eternity from Ecclesiastes and the principle of fearing the Lord from Proverbs, guiding the flock to learn and practice this truth.

The way Pastor David Jang unpacks Ecclesiastes reveals the profound gap between human finiteness and eternity. The Preacher’s refrain, “Vanity of vanities, all is vanity,” repeatedly reminds us that life can only find true meaning when sustained by the grace of God. That grace is not confined to the Preacher’s Old Testament lament but is ultimately fulfilled in the New Testament gospel of Jesus Christ. Pastor David Jang asserts that this is not an optional viewpoint but an absolute truth in the Christian faith. The urgency and worth of “Remember also your Creator in the days of your youth” (Ecclesiastes 12:1), together with the warning about the fleeting nature of time—“There is a season for everything under heaven” (Ecclesiastes 3:1)—cause us to grasp how every moment we breathe is an invaluable spiritual opportunity. By seizing that opportunity in fear of God, we gain “eternal life.” This illuminates the meaning of Christmas, the life of a believer, and the communal identity of the church, Pastor David Jang explains. When we discern what truly matters, look toward eternity in spite of our limitations, and carry each other’s burdens in mission and service, the wisdom of Ecclesiastes finds tangible expression. On this path, we ultimately transcend all vanity and enter into the blessing of everlasting life.

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David Jang – Un corazón que anhela la eternidad


1. Eclesiastés y la literatura sapiencial

El pastor David Jang clasifica el libro de Eclesiastés dentro de la categoría de “literatura sapiencial” y enfatiza la importancia crucial que tiene en las Escrituras. Según él, el carácter de sabiduría que transmite Eclesiastés no se reduce a la simple acumulación de conocimiento o experiencia de vida, sino que se revela como una percepción espiritual que se adquiere al conocer a Dios. En especial, señala las características comunes que comparten Eclesiastés y Proverbios como libros sapienciales, así como el mensaje particular que cada uno de ellos transmite. Proverbios ofrece directrices concretas y prácticas para la vida, basadas en el gran tema del “temor de Jehová”, mientras que Eclesiastés trata cuestiones más ontológicas, como “¿Qué es la vida humana?” o “Si todo es vanidad, ¿cuál es su verdadero significado?”, abordando así temas fundamentales y directos.

Una palabra clave representativa de Eclesiastés es “vanidad” (traducida en muchas ocasiones como hevel en hebreo). El pastor David Jang compara a menudo este término con “meaningless” (sin sentido) en algunas traducciones al inglés, explicando que su significado no se limita a “todo carece de valor o sentido”, sino que señala la condición fatal de la existencia humana, destinada a volver a la ‘nada’. Esta idea de retornar a la nada se declara tanto al principio como al final de Eclesiastés, lo que hace parecer que el “Predicador” (el autor de Eclesiastés) ofrezca una visión pesimista y árida de la esencia de la vida. Sin embargo, el pastor David Jang interpreta que esa conclusión pesimista es, en realidad, el recurso más profundo para revelar su significado espiritual. Eclesiastés subraya en repetidas ocasiones que, aunque el ser humano posea toda la sabiduría intelectual (cap. 1) y disfrute de todo placer carnal y riquezas (cap. 2), al final todo culmina en vanidad. Esa “vanidad” pone de manifiesto la finitud del ser humano, obligado a soltarlo todo con la muerte, y muestra que es difícil hallar un verdadero sentido o valor eterno si se prescinde de Dios.

Por lo tanto, Eclesiastés, como obra de sabiduría, nos recuerda dos premisas que con facilidad podríamos pasar por alto. La primera es que “el hombre muere”. Tal como enseña Hebreos 9:27: “Está establecido para los hombres que mueran una sola vez, y después de esto el juicio”, principio bíblico que el pastor David Jang repite en varias ocasiones, reconociendo que se aplica sin excepción a toda la humanidad. Este hecho concuerda con el tema de “todo es vanidad” que expone Eclesiastés. Nada de lo que poseamos —tiempo, talento, bienes— lo podremos llevar con nosotros después de la muerte, lo cual nos confronta con la necesidad de reflexionar sobre nuestra base espiritual. La segunda premisa es que en el ser humano ya está implantado el “anhelo de la eternidad” (Ecl. 3:11). El pastor David Jang destaca que, a diferencia de los animales, que no reflexionan sobre lo que sucede después de su muerte ni se preguntan por el propósito de su existencia, el ser humano sí se cuestiona “¿qué habrá más allá de la muerte?” o “¿cuál es el sentido de la vida?”. Esto muestra, según él, que Dios ha puesto en nosotros ese anhelo de lo eterno.

El pastor David Jang afirma que Eclesiastés condensa con precisión la esencia de la literatura sapiencial al comenzar declarando “la vida es vanidad” y culminar en el capítulo 12 con la exhortación: “Acuérdate de tu Creador en los días de tu juventud” (Ecl. 12:1). Si comprendemos que al final nuestra existencia termina en vanidad, entonces lo más sensato es recordar y aferrarnos a nuestro Creador durante nuestros “días de juventud” —esto no se refiere únicamente a la edad cronológica, sino también a la pureza de corazón y la intensidad de la fe— para vivir con verdadera sabiduría. El versículo 8 de Eclesiastés 12, “Vanidad de vanidades, todo es vanidad”, reafirma la vanidad de todo lo que poseemos (bienes, conocimiento, fama, etc.), convirtiéndose en lección para advertirnos y despertar nuestro ser espiritual.

En este contexto, el pastor David Jang recalca la importancia de la premisa central de Proverbios: “El principio de la sabiduría (o del conocimiento) es el temor de Jehová”. Por muy avanzado que sea el conocimiento humano y por más que progrese la ciencia, sin la base espiritual del “temor de Jehová”, aquel conocimiento sigue siendo limitado y provisional, y terminará subsumido por la “vanidad” de la que habla Eclesiastés. En definitiva, Proverbios y Eclesiastés, como par de la literatura sapiencial, presentan una tensión y un equilibrio a través de la relación entre el “temor” (Proverbios) y la “vanidad” (Eclesiastés), con el fin de ayudar a la reflexión de la existencia y la fe humana. El pastor David Jang enfatiza la necesidad de aplicar esta enseñanza sapiencial a cada época y generación, exhortando tanto a jóvenes como a mayores a no evadirse de la efimeridad de la vida, sino a reconocerla y así temer aún más a Dios, conforme al mensaje del Predicador.

Además, destaca la importancia de leer juntos Eclesiastés 3:1 y 3:11. “Todo tiene su tiempo, y todo lo que se quiere debajo del cielo tiene su hora” (Ecl. 3:1), y “Todo lo hizo hermoso en su tiempo; y ha puesto eternidad en el corazón de ellos, sin que alcance el hombre a entender la obra que ha hecho Dios desde el principio hasta el fin” (Ecl. 3:11). Ambos versículos hablan de la limitación temporal de la vida humana, de la eternidad de Dios y del misterio y la reverencia que el hombre experimenta. “Tiempo” no solo alude al tiempo cronológico que fluye, sino que incluye el momento determinado (fecha) en el que se cumple un propósito. El pastor David Jang interpreta que ese “anhelo de eternidad” que reside en nosotros actúa como la fuerza que nos impulsa a trascender la naturaleza transitoria y finita de esta vida y a entrar en la eternidad de Dios. Así, Eclesiastés cumple la función de libro sapiencial que transmite un mensaje directo a los creyentes cristianos: “Observa tu vida, reconoce tu mortalidad, y contempla la eternidad”.

Pero al transmitir este mensaje, se aplica tanto a jóvenes como a ancianos el hecho de que nadie podrá escapar de la muerte, y que ante ella todos los bienes, conocimientos y honores regresan a la nada. Tal realidad, si bien resulta en apariencia desoladora como lo declara el Predicador, se convierte también en la oportunidad de que la sabiduría celestial ilumine a quienes comprendan esa vanidad. En este punto, el pastor David Jang añade que precisamente la conciencia de la vanidad y la muerte abre un camino para ir “más allá de la tragedia” (beyond tragedy). El Nuevo Testamento presenta la respuesta final a este camino, que en el contexto de Eclesiastés conduce un paso más allá: “la vida eterna y el cielo a través de Jesucristo”. Por tanto, la declaración de la vanidad de Eclesiastés se asemeja a la sed del hombre, que solo bebiendo agua la sacia: hace que seamos conscientes de nuestra necesidad espiritual y nos impulsa a buscar a Jesucristo, en quien descubrimos el verdadero camino de la vida.

El pastor David Jang también señala la perspectiva de los científicos. Explica que muchos de ellos, frente al orden delicado y la inmensidad del universo, sienten reverencia y en ocasiones esa misma sensación les lleva a reconocer la existencia de un Ser divino. Romanos 1:20 dice: “Porque las cosas invisibles de él, su eterno poder y deidad, se hacen claramente visibles desde la creación del mundo, siendo entendidas por medio de las cosas hechas, de modo que no tienen excusa”. Al contemplar la complejidad y la precisión de la naturaleza, uno no puede negar ese orden, que a su vez conduce a un sentimiento de temor reverente hacia el Creador. En definitiva, la vanidad de la que habla Eclesiastés nos recuerda la fragilidad de la existencia humana, y a la vez nos conduce a reconocer el mundo que Dios ha creado y su plan eterno. El sendero del sabio, que busca la esencia de la vida, es el mismo que propone el Predicador: “reconocer la muerte y recordar al Creador”. El pastor David Jang reafirma esta idea constantemente.

Asimismo, el pastor David Jang subraya el pasaje en Eclesiastés donde se exhorta a “recordar al Creador antes de envejecer”, describiendo en detalle el proceso de deterioro físico del ser humano (la vista se debilita, se pierde la audición, tiemblan las piernas, se caen los dientes, etc.) para mostrar cuán rápida es la decadencia de la vida. Mucha gente, al entrar en la vejez, empieza a preguntarse por el propósito de la vida, cuando en realidad su cuerpo y su ánimo ya están cansados y se hace más difícil emprender cambios. Así, la sabiduría bíblica considera fundamental creer en Dios y contemplar la eternidad desde la juventud, es decir, desde la etapa de mayor vigor y pasión. Reconocer la “vanidad” no implica que nos instalemos en el pesimismo, sino más bien que aprovechemos esa constatación como un trampolín para buscar el auténtico camino de la vida. Esta es la enseñanza definitiva que, según el pastor David Jang, nos brinda Eclesiastés.

La visión de la “vanidad”, la muerte y la exhortación de “recordar al Creador” de Eclesiastés es un tema universal y contundente que abarca todas las etapas de la vida, desde la juventud hasta la vejez. El pastor David Jang reitera una y otra vez este mensaje, instando a todos, dentro y fuera de la Iglesia, a grabar en su corazón la “conciencia de la muerte” y el “anhelo de eternidad” que enseña Eclesiastés. Hace hincapié en que la Iglesia debe enseñar esta verdad desde la niñez, para que las nuevas generaciones reconozcan la esencia de la vida y su fin desde edades tempranas. Y es que el ser humano no es solo carne, sino también un ser espiritual; y este anhelo de la verdad brota no de la carne, sino de la esperanza del espíritu.

En este punto, el pastor David Jang afirma que la senda del “temor de Jehová” representada en Proverbios y la senda de “la vanidad de la vida y el recuerdo del Creador” expuesta en Eclesiastés acaban produciendo el mismo fruto. El núcleo de la sabiduría está en conocer a Dios y en temerlo. De ese temor manan todos los valores y significados auténticos. Por muy grandioso que sea el conocimiento humano, sin Dios permanece en una limitada contemplación o en una utilidad meramente temporal, sin elevarse a un valor eterno.

En definitiva, al recalcar Eclesiastés, el pastor David Jang quiere decir: “El hombre es finito y no puede llevarse nada a la tumba, por lo que la verdadera sabiduría consiste en recordar al Creador y aferrarse a la eternidad”. A través de varias parábolas y ejemplos bíblicos, insta a la comunidad de la Iglesia y a la sociedad en general a reconocer que el mensaje de Eclesiastés sigue siendo actual. Si pasamos por alto esta verdad, nos daremos cuenta de que todo lo que hemos acumulado en nuestra vida se desmorona en un momento, y nuestra alma quedará insatisfecha. Sin embargo, si nos aferramos a la auténtica sabiduría que enseña Eclesiastés, nuestra vida permanecerá abierta al “tiempo” y al “propósito” que Dios ha determinado, y así podremos experimentar el verdadero sentido de “tener un corazón que anhela la eternidad”, según lo explica el pastor David Jang.


2. La finitud humana y la eternidad

La pregunta central que el pastor David Jang plantea a través de Eclesiastés es: “¿Por qué la vida del hombre es vana?” y “¿Cómo podemos trascender esa vanidad?”. Al contraponer la naturaleza finita del hombre con la esperanza de eternidad que proviene de Dios, ambas cuestiones se vuelven más claras. Para él, la finitud humana se refiere a las limitaciones de tiempo y espacio inherentes a nuestra condición. Aunque se adquiera conocimiento, bienes o placeres, la muerte es inevitable. El Predicador lo reitera con la palabra “vanidad”, y el pastor David Jang señala que en el lenguaje bíblico podría describirse también como “regresar a la nada” o “extinción última”.

¿Por qué, entonces, Dios permite que el hombre experimente esta “vanidad”? El pastor David Jang responde con Eclesiastés 3:11: “Todo lo hizo hermoso en su tiempo, y ha puesto eternidad en el corazón de ellos…”. Ese anhelo de eternidad en el interior del ser humano es la fuerza motriz más poderosa que nos lleva hacia Dios. Los animales no reflexionan sobre el sentido de su existencia ni sobre lo que hay tras la muerte, pero el ser humano, en cambio, se pregunta continuamente por qué existe, por qué muere, y qué sucede después de la muerte. Esa inquietud espiritual se llama “un corazón que anhela la eternidad” según Eclesiastés. El pastor David Jang lo considera una especie de “instinto innato de fe”. Incluso alguien que no haya recibido educación religiosa formal, al contemplar la majestuosidad del universo o el misterio de la vida, puede llegar a preguntarse de manera natural por la existencia de un Ser divino.

No obstante, a veces el hombre trata de llenar ese anhelo con placeres mundanos, bienes o poder, como señala el pastor David Jang. Los capítulos 1 y 2 de Eclesiastés muestran al Predicador afirmando que experimentó toda clase de deleites y gozos que ofrece el mundo, pero todos se desvanecen como un sueño fugaz y resultan vanos. Hoy día ocurre lo mismo: a pesar de la abundancia material, el entretenimiento y la sobrecarga de información, la sed espiritual del hombre no se sacia. Por el contrario, se vuelve cada vez más intensa. Según el pastor David Jang, “la vida del hombre sin Dios termina siendo un esfuerzo ciego por acumular más y más, pero tarde o temprano llega el momento de enfrentar la muerte, y entonces todo se vuelve inútil”. Es en ese punto cuando resuenan nuevamente las palabras de Eclesiastés: “Todo es vanidad”.

Sin embargo, para el pastor David Jang ese “punto” no es el final, sino el principio. Darse cuenta de la “vanidad” implica la oportunidad de volverse hacia Dios, la Verdad. Cuando el hombre percibe sus límites, su mirada se dirige naturalmente a quien no tiene límites. El pastor David Jang explica que no se trata de un problema que la iluminación intelectual o la perfección moral puedan resolver, sino que solo el Creador puede dar la respuesta a esta necesidad espiritual. Concretamente, el Evangelio del Nuevo Testamento —la crucifixión y resurrección de Jesucristo— derriba el poder del pecado y de la muerte, y nos ofrece la “vida eterna”: es la respuesta definitiva a la problemática de la vanidad que plantea Eclesiastés.

En este sentido, el pastor David Jang formula la pregunta: “¿Vivimos, o estamos muriendo?”. El ser humano avanza paso a paso hacia la muerte, lo cual encierra una trágica realidad. Pero la forma de superar esa tragedia (beyond tragedy) es aferrarnos a la “vida eterna” y a la “esperanza del cielo” prometidas por Jesucristo. De ese modo, atravesamos el abismo de la vanidad que señala Eclesiastés y descubrimos un nuevo sentido y valor en la vida. El pastor David Jang lo explica con dos ideas. La primera: “Ya poseemos algo más valioso dentro de nosotros”. Se inspira en Hechos 3:6, cuando Pedro dice: “No tengo plata ni oro, pero lo que tengo te doy”. Aunque no tengamos posesiones materiales o poder terrenal, quien posee a Jesucristo ya tiene un valor eterno. La segunda: “El presente está conectado con la eternidad”. Nuestra vida diaria no es un fragmento aislado, sino que continúa a la luz de la eternidad. Cada paso que damos en la fe forma parte del reino de Dios. Teólogos hablan del “ahora eterno” (eternal now), para explicar que incluso las tragedias que vivimos pueden transformarse desde la perspectiva de las promesas divinas, orientándose hacia la eternidad.

Transmitiendo esta visión, el pastor David Jang sugiere cómo deben vivir los creyentes dentro de la comunidad de la Iglesia y en el mundo. En primer lugar, un cristiano que reconoce su verdadera naturaleza no debe ser esclavo de las posesiones. Cuando Jesús llamó a sus discípulos, les dijo que serían “pescadores de hombres” (Mt. 4:19); y antes de ascender al cielo, los comisionó: “Me seréis testigos… hasta lo último de la tierra” (Hch. 1:8). Esta es la “Gran Comisión”. Pero si uno se aferra a la comodidad material, se convierte en un “ciego guiando a otro ciego”. Por eso, el pastor David Jang resume el mensaje cristiano en “libérate de la esclavitud de la posesión”. Es natural que trabajemos y obtengamos recursos materiales para nuestras necesidades, pero estas no deben ser nuestro “fin”, sino que debemos aspirar a un propósito más grande —“el reino de Dios y su justicia” (Mt. 6:33)— para hallar la auténtica plenitud y gozo. Y precisamente esa es la forma de vivir con la perspectiva eterna de Dios, aunque permanezcamos en este mundo con tiempo limitado.

Para que la Iglesia cumpla su misión como comunidad, el pastor David Jang se basa en Gálatas 6:2: “Sobrellevad los unos las cargas de los otros, y cumplid así la ley de Cristo”. La “ley de Cristo” se cumple cuando compartimos mutuamente nuestras cargas en la fe. Entonces la Iglesia mostrará al mundo una cultura de amor y servicio muy distinta. El error común es “cargar mi peso sobre los demás”, pero el pastor David Jang recuerda que Jesús nos dio el ejemplo supremo de amor al entregar su vida por nosotros. Cuando la Iglesia adopte un espíritu de sacrificio y entrega mutua, podrá desplegar un testimonio veraz y misión efectiva.

El pastor David Jang amplía esta reflexión al contexto histórico. Para llevar a cabo la tarea que Jesús encomendó, la Iglesia necesita organización y sistemas concretos. Puesto que el Señor ordenó “id por todo el mundo y predicad el evangelio” y “haced discípulos a todas las naciones” (Mt. 28:19–20), es esencial contar con centros y herramientas culturales que apoyen la misión. Algunos critican que la Iglesia establezca estructuras o acumule recursos, viéndolo como “acumulación de posesiones”. Pero el pastor David Jang responde que todo eso son “instrumentos” necesarios para concretar el propósito divino, siempre y cuando el enfoque sea el reino de Dios y no la ambición personal.

En efecto, a menudo el pastor David Jang menciona el camino recorrido —28 años o más— por las comunidades que ha fundado o de las que ha formado parte, cuando no poseían nada al principio. Cuenta que se aferraban a Habacuc 3:17–18 y cantaban alabanzas proclamando que, aunque faltara todo, se gozarían en el Dios de su salvación. Pero con el tiempo, al recibir bendiciones de Dios y disponer de recursos, deben recordar que su propósito no es solo tener más, sino “cuidar de las personas, presentar el evangelio según la cultura de cada región y llevar a cabo la misión global”. El mensaje principal de Eclesiastés —que la vida es vanidad y que solo Dios colma nuestras necesidades— debe mantenerse siempre presente. Así, incluso si adquirimos algo, seguiremos usándolo con humildad, conforme a la voluntad de Dios.

El pastor David Jang enfatiza que, al tomar conciencia de la finitud de la vida, aprendemos a discernir lo que verdaderamente importa. Eclesiastés 12 habla de la “ruptura del cordón de plata y la quiebra del cuenco de oro” y de cómo “el polvo vuelve a la tierra como era, y el espíritu vuelva a Dios que lo dio” (Ecl. 12:7), mostrando la llegada ineludible del fin. Esa perspectiva escatológica derriba nuestro orgullo y ambición, y nos impulsa a aferrarnos a lo realmente valioso, lo “espiritual”. Según el pastor David Jang, todo el capítulo 12 de Eclesiastés, con sus descripciones acerca de la vejez (deterioro de la vista, caída de los dientes, encanecimiento al florecer el almendro, etc.), nos recuerda que finalmente todos envejecemos y decaemos. Ante esta realidad, la meta de la vida es buscar el reino de Dios y su justicia, amar y ayudar a los demás. Esto constituye la enseñanza final del pasaje.

El punto culminante que el pastor David Jang subraya es que la “vanidad” de Eclesiastés no enseña una doctrina pesimista o nihilista, sino que actúa como catalizador que impulsa el crecimiento de la fe. Quien es consciente de la muerte valora más la vida y evita la necedad de aferrarse a la posesión o al poder. También, al ver la necesidad espiritual del prójimo, uno se mueve a compartir las cargas (Gá. 6:2) y a cumplir la ley de Cristo. El pastor David Jang recalca la importancia de proclamar con fuerza este mensaje en la Iglesia, especialmente en tiempos de Adviento (Navidad) u otras ocasiones donde se recuerda la venida del Señor. Celebrar el nacimiento de Cristo significa proclamar que “Dios se hizo hombre y vino a este mundo para invitarnos a la eternidad”. La Navidad anuncia que Jesús es el puente para trascender la finitud y alcanzar la ciudadanía celestial; y esa es la verdadera alegría de esta fiesta.

Además, insiste en la importancia de la frase “la vida pasa como una flecha” para que no posterguemos lo que debemos hacer ahora. Eclesiastés 3 enseña que todo tiene un tiempo y hay un momento para cada propósito. Los creyentes deben aplicar esta verdad con más rigor. La conocida máxima de “no dejes para mañana lo que puedes hacer hoy” adquiere así un sentido espiritual. El pastor David Jang lo aplica incluso a la estrategia misionera de la Iglesia. Para ser “pescadores de hombres”, hay que aprovechar el tiempo y la oportunidad que tenemos. Por eso la Iglesia se vuelca en la evangelización de la juventud en primer lugar. Los jóvenes, que aún no se han asentado en esquemas de vida definitivos y permanecen abiertos, pueden recibir el Evangelio con menos prejuicios. Lógicamente hay que llegar a todas las edades, pero se recalca la importancia de “recordar al Creador en los días de la juventud” (Ecl. 12:1), cuando el fervor es mayor.

Así, el mensaje que el pastor David Jang transmite a través de Eclesiastés se resume en: “El ser humano muere, pero alberga un corazón que anhela la eternidad, y solo Dios otorga esa eternidad”. Vivir ignorando la realidad de la muerte o negándola conduce a una vida repleta de deseos vanos y acciones infructuosas, abocada al vacío final. Sin embargo, quien acepta su finitud con honestidad y abraza la vida eterna que Dios le ofrece, encuentra sentido y propósito en esta existencia, y se dedica a rescatar a los demás y difundir el Evangelio. Según el pastor David Jang, este es el auténtico sendero de la sabiduría, y la aparente sentencia “todo es vanidad” del Predicador se convierte en un “regalo paradójico” que nos impulsa a buscar a Dios.

El pastor David Jang, al exponer Eclesiastés y Proverbios, insta a los creyentes y a la Iglesia a no temer ni ignorar la “vanidad”. Precisamente al confrontarla es cuando podemos reconocer el valor inmenso de la existencia de Dios, del cielo y de la vida eterna. Y es este reconocimiento el que nos lleva a comprender en toda su profundidad el nacimiento, la muerte y la resurrección de Jesucristo, así como la gran comisión de “id por todo el mundo y predicad el evangelio”. La vida humana, que sin Dios sería forzosamente vana ante la muerte, encuentra en Él su vínculo con la eternidad y la victoria suprema. Vivir con verdadero sentido implica aferrarnos a ese anhelo de lo eterno y a la certeza de la fe. El pastor David Jang afirma con firmeza que la Iglesia debe proclamar este mensaje a diario, despertando en creyentes y no creyentes ese “corazón que anhela la eternidad”. Bajo esta perspectiva, cada joven, adulto y anciano podrá descubrir que su trayectoria vital no es fruto de la casualidad, sino que se enmarca en el asombroso plan de Dios, “que hace todo hermoso en su tiempo”. De este modo, la declaración de Eclesiastés sobre la finitud humana se convierte en un himno a la soberanía divina.

Finalmente, el pastor David Jang recalca que, por excelentes que sean nuestras obras aquí en la tierra, nadie puede conservar su propia vida para siempre. Tal como testifica toda la Biblia, siendo descendientes de Adán, estamos destinados a la muerte. Por eso, el “corazón que anhela la eternidad” nos impulsa a trascender los valores temporales y corruptibles, y a acceder a la verdad espiritual. Si nos falta este anhelo, pronto creamos nuestras propias normas y chocamos con las de los demás, concluyendo la vida en la vacuidad. Pero si reconocemos el orden creado por Dios, asumimos la finitud humana y abrazamos la gracia salvadora de Jesucristo, los creyentes podremos vivir con esperanza en vez de desesperación. La “vanidad” de Eclesiastés se convierte así en un camino que nos conduce a Dios, y su mensaje sapiencial resulta poderoso y vigente para todas las generaciones, insiste el pastor David Jang. Por tanto, la Iglesia debe enseñar y unir la aspiración a la eternidad que plantea Eclesiastés con el principio del “temor de Jehová” de Proverbios, de manera que el rebaño aprenda y practique esta verdad.

La forma en que el pastor David Jang interpreta Eclesiastés nos hace contemplar de cerca el abismo entre la finitud del hombre y la eternidad divina. La reiterada expresión: “Vanidad de vanidades, todo es vanidad” nos recuerda que solo podemos encontrar el auténtico sentido de la vida cuando nos aferramos a la gracia de Dios. Y dicha gracia no se detiene en el lamento del Antiguo Testamento, sino que halla su consumación en el Evangelio de Jesucristo del Nuevo Testamento. El pastor David Jang sostiene que esto no es una opción secundaria, sino una verdad absoluta en la fe cristiana. La urgencia y el valor de la exhortación “Acuérdate de tu Creador en los días de tu juventud” (Ecl. 12:1), así como la advertencia acerca de la brevedad de la vida en Eclesiastés 3 (“todo tiene su tiempo”), nos llevan a reconocer la preciosidad de cada momento como oportunidad espiritual. Cuando respondemos con temor de Dios, alcanzamos la “vida eterna”. Y esto ilumina el significado de la Navidad, la vida cristiana y la esencia comunitaria de la Iglesia, concluye el pastor David Jang. Distinguir lo verdaderamente importante, atisbar la eternidad en medio de nuestras limitaciones y llevar las cargas los unos de los otros en el servicio y la evangelización: así se hace real la sabiduría de Eclesiastés. Y en este camino, se supera toda vanidad y se participa del don supremo de la vida.

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Pasteur David Jang – Ésaü et Jacob


1. Le contraste entre Ésaü et Jacob

Le chapitre 25 de la Genèse, sur lequel le pasteur David Jang a prêché, relate la naissance des deux fils d’Isaac, Ésaü et Jacob, qui sont aussi les petits-fils d’Abraham, et montre comment leur vie a pris deux chemins radicalement différents. À travers ce passage, nous découvrons l’histoire d’Ésaü, le fils aîné détenteur de son droit d’aînesse, et de Jacob, le cadet qui finira par recevoir la bénédiction réservée au premier-né. Dans le contexte de la société nomade du Proche-Orient ancien, le statut d’aîné était éminemment important : il assurait à celui qui l’occupait non seulement une part considérable de l’héritage, mais aussi un rôle de guide spirituel et moral au sein de la famille. Ainsi, la manière dont le droit d’aînesse est compris, préservé ou perdu revêt une dimension particulièrement dramatique et demeure porteuse d’enseignements précieux pour notre époque.

Ésaü et Jacob se distinguent dès leur naissance. Ésaü naît rouge et velu, ce qui lui vaudra plus tard le surnom d’« Édom » (qui signifie « rouge »). Il devient un chasseur habile et passe beaucoup de temps aux champs. Jacob, en revanche, est présenté comme un homme plus calme, préférant rester sous la tente (Gn 25.27). Dans le mode de vie nomade, on peut aisément considérer Ésaü, chasseur et pourvoyeur de nourriture, comme le prototype même du premier-né. Il naît en effet le premier et possède donc, d’un point de vue socioculturel, toutes les prérogatives de l’aîné. Son père Isaac, qui apprécie le gibier, a d’ailleurs pour lui une préférence marquée (25.28). Mais, comme le démontre ce passage de la Genèse, le droit d’aînesse ne dépend pas uniquement de l’ordre de naissance.

Le renversement de situation entre Ésaü et Jacob apparaît clairement à partir du verset 29 du chapitre 25. Ésaü rentre de la chasse, épuisé. Il a tellement faim qu’il supplie Jacob de lui donner « ce potage roux » (25.30). C’est là qu’il faut observer attentivement l’attitude de Jacob. Bien qu’il semble calme et discret, Jacob porte un intérêt profond au droit d’aînesse et à la bénédiction. Tandis qu’Ésaü, occupé à la chasse, assure la subsistance de la famille, Jacob, lui, demeure près de la tente, probablement en train de guetter une occasion. Au moment précis où Ésaü est affamé et vulnérable, Jacob exige de lui qu’il cède son droit d’aînesse en échange de ce simple plat de lentilles. On peut supposer que ce n’est pas une idée de dernière minute, mais plutôt le fruit d’une longue réflexion. Jacob avait peut-être préparé cette ruse avec soin, dans l’attente de l’instant décisif.

La parole d’Ésaü — « Je vais mourir ! À quoi me sert un droit d’aînesse ? » (25.32) — scelle son destin. Du point de vue purement humain, on peut compatir à l’extrême fatigue et à la faim d’Ésaü. Cependant, la Bible condamne clairement sa réaction : « C’est ainsi qu’Ésaü méprisa le droit d’aînesse » (25.34). Pour un besoin momentané, il renonce à un privilège spirituel et historique. La question surgit alors : « Que représentait ce droit d’aînesse pour Ésaü ? » Il ne s’agit pas simplement d’un droit matériel à l’héritage ni d’une simple reconnaissance familiale, mais d’une responsabilité sacrée, liée à l’alliance de Dieu transmise par Abraham et Isaac, et destinée à bénir toutes les nations. Malgré son envergure spirituelle, Ésaü l’a troqué contre un simple plat de lentilles.

Pour Jacob, en revanche, le droit d’aînesse est d’une importance capitale. Il est prêt à tout pour obtenir cette bénédiction. Vu sous un angle strictement humain, il semble rusé et manipulateur : plus tard, dans la Genèse 27, profitant de la cécité de son père, Jacob se fait passer pour Ésaü pour arracher la bénédiction d’Isaac. Jugé à l’aune de notre morale contemporaine, son comportement peut apparaître malhonnête. Mais replacé dans le contexte global de la Genèse, il révèle surtout l’ardent désir de Jacob de s’emparer de la promesse divine et de l’héritage spirituel.

Le pasteur David Jang, commentant ce récit, insiste sur le fait que l’œuvre de Dieu ne relève pas d’un « fatalisme », mais qu’elle comporte une phase décisive de choix et d’engagement. Quel que soit le titre ou le statut — Ésaü est « l’aîné » —, si la personne ne possède pas la foi et l’attitude spirituelle propices à perpétuer la bénédiction, cette dernière peut être transmise à quelqu’un d’autre. À l’inverse, même celui qui semble dépourvu de qualifications particulières peut, comme Jacob, attirer sur lui la bénédiction divine s’il la juge précieuse et s’il choisit de s’y préparer avec détermination.

Ainsi, ce récit illustre que « celui qui était appelé à la bénédiction peut la perdre, tandis que celui à qui elle ne semblait pas destinée peut la recevoir ». Il nous invite à examiner constamment l’état de notre cœur. On pourrait considérer que tout s’est joué en un instant pour Ésaü, mais sa légèreté envers ce droit d’aînesse avait sans doute des racines plus profondes. Jacob, au contraire, se tenait « auprès des tentes », préparant des plats, assurant l’intendance, méditant peut-être sur la manière de s’emparer de la bénédiction. La Bible ne donne pas de détails précis à ce sujet, mais l’on voit bien, au moment décisif, qu’il était fin prêt à agir.

Notre vie de foi actuelle connaît les mêmes « instants critiques ». Les circonstances peuvent changer subitement, le droit que nous estimions naturellement nôtre peut nous échapper. La Bible ne présente pas cela comme un simple événement fataliste, mais comme une conséquence de nos propres choix. Comme Ésaü, nous pouvons céder devant la pression d’un besoin passager et mépriser la valeur spirituelle d’une bénédiction reçue. Malgré la faim et l’inconfort, l’exemple de Jacob souligne l’importance de chérir l’alliance divine, de la protéger et de la faire fructifier à tout prix.

Le pasteur David Jang souligne souvent qu’il ne faut pas mal interpréter le récit : Jacob n’a pas fait cuire un seul potage pour « tenter » son frère. C’est plutôt le fruit d’une préparation de longue haleine : Jacob est resté près des tentes, veillant sur la famille, cultivant un fort intérêt pour le droit d’aînesse, pendant qu’Ésaü chassait à l’extérieur. Et si Ésaü a réagi aussi impulsivement, c’est qu’en lui-même, il ne valorisait pas suffisamment cette bénédiction. La Bible ne se contente pas de dire que Jacob a volé la bénédiction ; elle ajoute qu’Ésaü a méprisé son privilège d’aîné. La justice de Dieu se reflète ici : s’il n’y a ni ferveur spirituelle ni attitude responsable, alors la bénédiction ne saurait demeurer.

Le choix d’Ésaü de vendre son droit d’aînesse ne se limite pas à son destin personnel ; il influe sur l’avenir d’un peuple tout entier et sur la portée universelle du plan divin. Plus tard, Jacob sera appelé « Israël » et deviendra le patriarche des douze tribus. Rien de tout cela n’est dû au hasard ; c’est la démonstration que l’alliance de Dieu ne se confine pas aux apparences extérieures (le titre de premier-né), mais se réalise en faveur de celui qui reconnaît toute la valeur et la portée spirituelle de cette promesse.

Aujourd’hui encore, chacun de nous peut osciller entre l’attitude d’Ésaü et celle de Jacob. Allons-nous, comme Ésaü, laisser passer la bénédiction pour un plaisir éphémère, cédant à un besoin immédiat ? Ou bien, malgré les difficultés, persévérerons-nous dans la fidélité à l’alliance divine ? Il est essentiel de noter que cette détermination ne s’improvise pas du jour au lendemain. Elle se construit dans les habitudes quotidiennes, l’intimité avec Dieu et la constance dans la foi. Ce sont ces choix répétés, inscrits dans la durée, qui finissent par « décider de notre destinée ». Toutefois, on ne saurait parler d’un destin subi ; c’est un chemin que l’on choisit activement, où Dieu se manifeste et agit en réponse à notre foi.

La leçon tirée du récit d’Ésaü et de Jacob, rappelée par le pasteur David Jang, est que l’histoire du salut ne se décide pas fatalement, mais qu’elle s’établit au travers de notre adhésion et de nos résolutions. Même si Ésaü porte le titre officiel d’aîné, sans la préparation spirituelle requise, il risque de passer à côté. Jacob, lui, semble plus fragile, voire rusé, mais il possède cet ardent désir de la bénédiction et de l’alliance divine. Et c’est bien ce désir-là qui finit par triompher.

En définitive, nous apprenons que la bénédiction peut être perdue même par ceux qui la possèdent, alors que ceux qui ne l’avaient pas peuvent se la voir attribuer. Cette vérité nous pousse à l’examen quotidien de notre vie spirituelle. Ésaü a peut-être commis une unique faute, mais elle révèle son peu d’intérêt latent pour le droit d’aînesse. Jacob, lui, n’a pas hésité à préparer, jour après jour, le moment décisif. Il a ensuite saisi l’occasion lorsque son frère est rentré épuisé. Le même principe s’applique à nous aujourd’hui. Plutôt que de céder à l’épuisement et d’abandonner la promesse de Dieu, il s’agit de s’accrocher à cette dernière, même quand la situation paraît désespérée.

David Jang souligne que la Bible ne présente pas cette histoire comme une simple rivalité fraternelle. En effet, c’est le cœur de l’homme et son attitude envers l’alliance qui sont jugés. Ésaü, submergé par sa faim, vend sans scrupule son droit précieux. Jacob, lui, y voit un bien d’une valeur inestimable. Loin d’être un arbitraire divin ou un fatalisme, cette transmission de la bénédiction résulte des choix conscients et successifs de chacun. Ainsi, la grâce divine se révèle auprès de ceux qui, plutôt que de tout miser sur les apparences, choisissent de vivre pour l’alliance et de la valoriser dans leur quotidien.

Dans le prolongement de ce contraste entre Ésaü et Jacob, nous découvrons combien leur destin individuel a influé sur toute l’histoire du peuple d’Israël, et même sur l’histoire du salut universel. Le fait que Jacob devienne « Israël » et soit le père des douze tribus ne relève pas d’une simple coïncidence. L’alliance de Dieu s’incarne chez celui qui, au-delà du statut de premier-né, s’approprie en profondeur le sens de cette promesse et la chérit avant toute chose.

De même, nous sommes chaque jour placés devant des décisions comparables. Sommes-nous prêts à sacrifier la perspective de l’alliance pour satisfaire une envie passagère ? Ou bien, dans l’adversité, allons-nous tenir ferme ? Comme l’enseigne le pasteur David Jang, la clé se trouve dans notre choix de ne jamais renoncer à la valeur spirituelle essentielle que représente l’alliance divine, mais de persévérer avec une foi ferme, même lorsque la faim, le besoin ou l’épuisement nous assaillent. Ce n’est pas un simple hasard ou un déterminisme : c’est dans notre engagement que Dieu agit et accomplit son dessein.


2. L’œuvre de Dieu et la transmission de la foi

En cédant son droit d’aînesse à cause de la faim, Ésaü a permis à Jacob de s’approprier la légitimité d’aîné. Mais l’affaire ne s’arrête pas là. Il ne suffit pas d’avoir le titre ; il faut aussi recevoir la bénédiction effective, transmise par la parole d’Isaac. C’est pourquoi Jacob et sa mère Rébecca passent à l’action une seconde fois. Alors qu’Isaac, devenu presque aveugle, demande à Ésaü d’aller chasser pour lui rapporter un mets savoureux, Rébecca incite rapidement Jacob à préparer un plat à partir d’un chevreau. Jacob se grime ensuite pour se faire passer pour Ésaü (Gn 27). D’un point de vue humain, c’est un subterfuge évident. Pourtant, Dieu s’en sert comme d’un canal pour confirmer la bénédiction de Jacob.

Le pasteur David Jang s’interroge sur l’état intérieur de Jacob à ce moment-là. Physiquement, Jacob n’a rien de l’apparence velue d’Ésaü. C’est sur les conseils de sa mère qu’il s’enduise de peaux pour tromper son père, et il redoute clairement de se faire prendre : « Peut-être mon père me touchera-t-il… je passerai à ses yeux pour un menteur et j’attirerai sur moi la malédiction au lieu de la bénédiction » (Gn 27.12). Malgré ses hésitations et sa crainte, Jacob se fie aux directives de Rébecca et agit. Ainsi, Jacob n’était pas un héros parfait. Il était craintif, fragile. Mais son avantage, c’est sa ferme volonté de ne pas rater la bénédiction.

Un élément clé ici est l’intervention de la mère, Rébecca. Jacob n’aurait jamais réussi seul un tel stratagème. Sans l’expérience et la perspicacité de Rébecca, il aurait peut-être été démasqué ou n’aurait pas osé tenter quoi que ce soit. De la même manière, dans l’Église et la communauté de foi, le soutien et la transmission intergénérationnelle sont indispensables. Un nouveau croyant a souvent besoin de l’accompagnement d’un « mentor » spirituel pour grandir. Jacob a pu compter sur la sagesse de sa mère, mais c’est son propre désir de la bénédiction qui l’a maintenu sur cette voie.

On peut se demander pourquoi l’Écriture relate un processus aussi « malhonnête ». Pourquoi l’histoire sacrée passe-t-elle par un mensonge ? La Bible nous montre à maintes reprises que Dieu intervient au cœur de l’humanité pécheresse et défaillante, pour accomplir malgré tout son dessein. Le « mépris » d’Ésaü, le « zèle » de Jacob, la « préférence » de Rébecca et d’Isaac… Dans cette famille dysfonctionnelle, Dieu agit quand même pour assurer la transmission de la promesse à Jacob.

Qu’est-ce qui a vraiment fait chuter Ésaü ? Selon la Genèse, c’est le fait de ne pas avoir estimé à sa juste valeur ce droit d’aînesse (Gn 25.34). Cette attitude témoigne de sa tiédeur spirituelle. Par la suite, il implore son père en pleurant : « Bénis-moi aussi, mon père ! » (Gn 27.34), mais il est déjà trop tard. Depuis le moment où il a vendu son droit d’aînesse, et plus encore depuis que la bénédiction a été prononcée sur Jacob, Ésaü se trouve devant un fait accompli. C’est moins une question de « choix arbitraire de Dieu » que de responsabilité personnelle. Ésaü n’était pas prêt, ni capable de porter cette bénédiction.

Cette situation rappelle également l’épisode de Caïn et Abel en Genèse 4. Deux frères issus de la même famille offrent un sacrifice à Dieu ; Dieu agrée celui d’Abel, pas celui de Caïn (Gn 4.4-5). Bien des explications ont été avancées, mais il apparaît clairement que le problème se trouvait dans le cœur de Caïn. Dieu lui dit : « le péché est couché à ta porte… mais toi, domine sur lui » (Gn 4.7). Consumé par la jalousie, Caïn assassine son frère, s’éloignant ainsi de la bénédiction. Ésaü et Caïn partagent ce statut d’« aîné », mais pèchent tous deux par une disposition intérieure coupable, les privant de la faveur divine.

Abel et Jacob, en revanche, ont l’apparence de « petits » ou « faibles », mais sont plus ouverts à Dieu. Jacob, en particulier, est loin d’être parfait ; son caractère comporte bien des défauts, mais il chérit ardemment la bénédiction et l’alliance. C’est là, selon le pasteur David Jang, un point d’une importance capitale : la bénédiction n’est pas accordée de façon mécanique ou arbitraire ; elle est reçue par celui qui la désire sincèrement et s’y prépare.

La Genèse 25.23 renferme déjà l’annonce de ce renversement : « Deux nations sont dans ton ventre… le plus grand servira le plus jeune. » Dès le sein maternel, une parole prophétique est donnée. Toutefois, cette prophétie ne s’accomplit pas sans la participation active des protagonistes. Il a fallu ce fameux échange entre Ésaü et Jacob, puis le stratagème de Jacob et Rébecca, pour concrétiser la promesse divine. Aujourd’hui encore, la question se pose : traitons-nous avec légèreté la bénédiction et la promesse de Dieu ? Vivons-nous une foi superficielle, nourrie d’habitudes religieuses et de compromis avec le monde ? Ou bien cultivons-nous un désir profond, prêts à renoncer à des satisfactions immédiates pour tenir ferme dans le dessein de Dieu ?

Le pasteur David Jang insiste sur la nécessité, pour développer cette ardeur semblable à celle de Jacob, de « faire mourir » notre vieille nature. L’apôtre Paul l’exprime ainsi : « Je meurs chaque jour » (1 Co 15.31), « J’ai été crucifié avec le Christ » (Ga 2.20). Ce ne sont pas que des formules spirituelles, mais des réalités à vivre quotidiennement. Renoncer à soi, s’affranchir de la convoitise, suivre la volonté de Dieu… C’est en demeurant ainsi dans la présence du Christ que nous acquérons la force de résister à la tentation et de garder le cap sur la promesse, à l’image de Jacob. Bien sûr, ce chemin n’est pas facile : l’homme est enclin à adorer « Mammon », à rechercher « pain et argent ». Toutefois, la rencontre authentique avec le Christ nous rend capables de surpasser ces penchants et d’accéder à une liberté plus grande en Dieu.

Rappelons que Jacob, initialement, était une personne frêle, craintive et dépendante des conseils de sa mère. Il ne dégageait rien d’héroïque. Néanmoins, il avait cette passion pour la bénédiction, et il lui a obéi avec persévérance. Dans le cadre de l’Église, la formation spirituelle se déroule souvent de la même manière. Sans l’aide d’un mentor, beaucoup abandonneraient vite. Mais au final, tout repose sur notre propre désir. Rébecca a pu guider Jacob, mais si ce dernier s’était montré totalement indifférent à la question du droit d’aînesse, la bénédiction ne serait jamais devenue sienne.

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Ce récit nous enseigne également que l’enjeu n’est pas de « manger ou non un bol de lentilles », mais de définir nos priorités fondamentales. L’erreur fatale d’Ésaü ne consiste pas seulement à avoir cédé à la faim, mais à avoir bradé son droit d’aînesse — la possibilité de perpétuer l’alliance divine — pour une gratification éphémère. L’Épître aux Hébreux le dépeint même comme un « impie » (He 12.16), mettant ainsi l’accent sur la gravité de son acte. Ce n’est pas un détail secondaire ; c’est un renoncement lourd de conséquences.

Jacob, quant à lui, l’emporte, non pas grâce à une force ou un exploit particuliers, mais grâce à sa détermination à saisir l’invisible. Après avoir reçu la bénédiction d’Isaac, il est néanmoins contraint de s’enfuir pour fuir la colère d’Ésaü. Son parcours sera semé d’embûches, notamment chez son oncle Laban (Gn 29‑31). Toutefois, ces péripéties servent à forger son caractère. Au cours de cette errance, il rencontre Dieu à Béthel (Gn 28), expérience essentielle dans laquelle il découvre concrètement le Dieu de l’alliance. À travers ces épreuves, il devient « Israël », le porteur de la promesse divine. Autrement dit, la bénédiction ne s’obtient pas « en un clin d’œil », et Jacob doit traverser de multiples épreuves pour en saisir toute la portée.

Dans nos communautés aujourd’hui, nous rencontrons de semblables défis : problèmes financiers, conflits relationnels, charges de travail écrasantes… Il serait parfois tentant de déclarer forfait : « C’est trop dur. Mieux vaut abandonner. » Mais c’est à ce moment précis qu’il faut nous souvenir d’Ésaü. Avons-nous, nous aussi, le tort de vendre le privilège de l’alliance pour un soulagement passager ? D’après le pasteur David Jang, malgré les difficultés, nous n’avons jamais « vendu » l’Évangile ni rejeté la mission que Dieu nous confie. À notre tour, nous sommes appelés à tenir ferme et à ne jamais laisser s’éteindre la flamme de la promesse.

Si nous échouons à préserver ce droit d’aînesse spirituel, c’est la génération suivante qui en pâtira. Peut-être, dans le futur, nos enfants ou de jeunes croyants nous reprocheront-ils d’avoir négligé la bénédiction de Dieu pour de vulgaires intérêts. Quelle tristesse de perdre ainsi la promesse pour laquelle nous aurions dû lutter ! Jacob, lui, a refusé de céder. Mieux, il a exigé d’Ésaü un serment. Cette audace signale combien il était conscient de l’enjeu capital de la bénédiction.

Vu sous l’angle de la « croisée des destins », Genèse 25.27‑34 met en lumière le choix d’Ésaü, l’aîné, qui cède à sa faim, et de Jacob, le plus jeune, qui s’approprie un bien intangible. Ésaü, en échange d’un plat « roux », abandonne la perspective de l’alliance. Jacob, apparemment passif et insignifiant, se décide à foncer au moment opportun. Bien sûr, il emploie des moyens discutables, mais la Bible veut surtout souligner la différence d’élan spirituel entre les deux frères.

Selon le pasteur David Jang, la valeur de ce récit dépasse de loin une querelle familiale antique. Il s’agit d’un défi spirituel qui résonne aujourd’hui dans notre vie. Premièrement, la foi n’est pas automatique. Être issu d’une famille pieuse ou avoir fréquenté l’Église depuis longtemps ne garantit pas la transmission de la bénédiction. Si on méprise les biens spirituels et qu’on ne les cultive pas activement, on risque de passer à côté. Deuxièmement, demeurer « sous la tente » pour protéger l’œuvre de Dieu est crucial. Jacob, qui semblait moins fort qu’Ésaü, veillait néanmoins à l’intérieur, s’occupant du foyer. Cela témoigne d’une certaine vigilance quant à la bénédiction. Troisièmement, il faut de l’audace au moment décisif. Jacob, habituellement discret, se montre alors résolu et saisit l’héritage qu’Ésaü néglige.

Un autre aspect à ne pas négliger est la « transmission spirituelle », symbolisée par le rôle de Rébecca. Sans l’intervention d’un aîné dans la foi, un croyant peut se trouver démuni. Mais la décision ultime revient toujours au croyant lui-même : si Jacob n’avait pas manifesté ce vif intérêt pour le droit d’aînesse, l’aide de Rébecca n’aurait servi à rien.

Le récit de Jacob illustre que Dieu choisit et bénit qui Il veut, souvent au travers de chemins inattendus. Et la bénédiction n’est pas seulement matérielle. Elle incarne la promesse de Dieu, l’héritage spirituel d’Abraham et Isaac, à prolonger jusqu’au Christ. Ésaü l’a vendue à bas prix, tandis que Jacob l’a ardemment convoitée. Peu importe si l’on juge Jacob « trompeur » ; la Bible nous enseigne avant tout qu’il a saisi, par son choix et sa détermination, ce qui avait une valeur éternelle.

Tel est l’enseignement que le pasteur David Jang répète sans relâche. Dans l’Église ou dans notre vie personnelle, nous avons besoin de la ténacité de Jacob. La bénédiction ne vient pas toute seule ; il faut la poursuivre sans faiblir. Cela implique patience et abnégation. Dans cette démarche, nous devons « mourir chaque jour », abattant nos convoitises et réformant constamment notre cœur pour rester fidèle à Dieu. Parfois, nous serons tentés de « vendre » la promesse pour un peu de confort ou de reconnaissance éphémère. Mais si nous tenons bon, nous ferons l’expérience d’une grâce qui dépasse la simple réussite terrestre : nous deviendrons participants de l’héritage divin.

Il importe de se souvenir qu’Ésaü, en méprisant son droit d’aînesse, a perdu un patrimoine spirituel considérable. Jacob, en revanche, est devenu « Israël », père des douze tribus, malgré ses faiblesses initiales. Prenons donc garde : ne laissons pas échapper la vocation qui nous est offerte, même si elle nous paraît lointaine ou difficile. Ce récit vibre encore aujourd’hui parce qu’il annonce la lignée du Messie et oriente toute l’histoire du salut. L’Église vit de cette même promesse, et nous sommes appelés, par la foi, à en être les héritiers.

Le pasteur David Jang le souligne : il ne s’agit pas de déterminisme, mais de foi et de choix. « Le plus grand servira le plus jeune » était un oracle prophétique, mais Jacob devait s’en emparer, et Ésaü a, de son côté, montré qu’il n’en était pas digne. De même, une vision ou une promesse qui nous est donnée ne se concrétise que si nous la prenons au sérieux et l’embrassons avec persévérance. Dans le cas contraire, Dieu peut la transmettre à une personne plus prête à la recevoir. C’est ainsi que la Bible nous exhorte à faire nôtre cette bénédiction et à l’honorer par nos actes.

Genèse 25.27‑34 nous rappelle deux principes essentiels. Premièrement, nous ne devons pas sacrifier la valeur spirituelle à un désir ponctuel ou charnel. Ésaü a voulu combler son estomac vide et, ce faisant, a perdu un trésor irréparable. Deuxièmement, quiconque, malgré ses limites, chérit et poursuit la bénédiction divine avec acharnement peut être choisi comme instrument d’alliance. On ne saurait imaginer contraste plus frappant que celui entre Ésaü et Jacob.

Aujourd’hui encore, nous faisons face à ce genre de dilemme : échanger un bien spirituel précieux contre un avantage immédiat ou, à l’inverse, persévérer dans la foi. Si nous prenons garde à l’exemple d’Ésaü, nous éviterons l’erreur qui l’a condamné. Et si nous nous inspirons de la persévérance de Jacob, nous obtiendrons la grâce promise, même si nous traversons maintes difficultés. Car Dieu prend plaisir à bénir ceux qui ont soif de son alliance.

Chaque jour, nous sommes confrontés à ces « carrefours » qui exigent des choix. Songeons au courage de Jacob, à la sagesse de Rébecca, aux fautes d’Ésaü. Que nous ne nous laissions pas séduire par le « potage » du monde, au risque de mépriser la bénédiction éternelle. Comme le rappelle le pasteur David Jang, l’œuvre de Dieu n’obéit pas à la fatalité ; elle se réalise dans la foi, la décision, l’action. Voilà, en fin de compte, le message le plus vivant et le plus actuel que nous adresse l’histoire d’Ésaü et Jacob.

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Pastor David Jang – Essau and Jacob


1. The Contrast Between Esau and Jacob

Genesis 25, as preached by Pastor David Jang, is an extremely important passage showing how Abraham’s grandsons—Isaac’s two sons, Esau and Jacob—were born and how their lives diverged. Centered on this passage, we see the story unfold of Esau, who held the birthright, and Jacob, who was born after him but ultimately received the blessing of the firstborn. In the ancient Near Eastern nomadic society, the firstborn occupied a crucial position in leading the family: inheriting a significant portion of the property and serving as a symbolic spiritual leader. Thus, the story of how the birthright was understood, preserved, or lost is dramatic in itself and offers valuable lessons for us even today.

From birth, Esau and Jacob show starkly contrasting characteristics. Esau, with his ruddy complexion and hair-covered body, later acquired the nickname “Edom” (meaning “red”). Skilled in hunting, he was active out in the open fields. Jacob, on the other hand, was relatively quiet; Scripture records that he preferred dwelling in tents (Gen. 25:27). Considering the lifestyle of nomadic peoples, one might say Esau—who brought in food through his hunting—seemed like a “typical firstborn.” Indeed, because he emerged from Rebekah’s womb first, he possessed the social and cultural qualifications to be the firstborn. Isaac, who enjoyed Esau’s game, favored him (25:28). Yet the passage makes it clear that the right of the firstborn does not hinge solely on “who was born first.”

A decisive turning point in Esau and Jacob’s destinies appears vividly in Genesis 25:29 and onward. After returning from a hunt, Esau was extremely tired. Desperate to satisfy his hunger, he demanded some of the “red stuff” that Jacob had prepared (25:30). We should note Jacob’s mindset here. Although described as quiet and staying among the tents, Jacob’s interest in blessing and the birthright was clearly high. While Esau was hunting, Jacob likely spent his time inside, consistently doing what he could at home. Thus, when Esau—famished and exhausted—asked for a bowl of that “red stew,” Jacob refused to hand it over without a price; he demanded Esau’s birthright in exchange. It is unlikely that Jacob conceived this idea on a whim; he probably plotted for this chance over a long period. Finally, at the crucial moment when Esau was utterly weakened by hunger, Jacob demanded the birthright.

Esau’s careless remark—“I am about to die, so what good is the birthright to me?” (25:32)—becomes the fatal slip of the tongue that forever changes his fate. We might feel some sympathy for Esau, who must have been exhausted, but Scripture interprets his words as “Esau despised his birthright” (25:34). He forsook the birthright, with all its spiritual and historical significance, for the sake of a passing moment’s hunger. This prompts the question, “How important was the birthright to Esau, really?” The birthright was more than merely inheritance or a symbolic position; in Genesis, it bore a crucial theological meaning tied to God’s covenant—the blessing that began with Abraham. Yet Esau gave up this precious inheritance for nothing more than a bowl of “red stew,” compelled by immediate hunger.

To Jacob, however, the birthright was of immense value. He was absolutely determined not to lose the blessing. From a modern viewpoint, we might criticize him for “tricking” his brother. Indeed, later, when Isaac was old and blind, Jacob pretended to be Esau—on Rebekah’s advice—and stole the blessing from his father (Genesis 27). By human standards, Jacob’s methods can seem deceitful or shrewd. Yet in the larger context of Genesis, we witness how powerfully Jacob yearned for God’s providential hand and His blessing.

In preaching on this passage, Pastor David Jang often emphasizes that God’s work is not determined by some “fatalistic” outcome but is bestowed through a deliberate process of choice and decision. Even if one holds the title of “firstborn,” like Esau, if one’s heart lacks the faith to cherish God’s covenant and the family’s blessing, that blessing can indeed pass to another. Conversely, someone like Jacob, who might not initially appear capable or charismatic, may receive God’s work if they treasure that blessing and strive to keep it.

This reality—that “one originally set to be blessed can lose that blessing, and one initially without it can receive it”—inspires us to evaluate our spiritual attitude daily. It might appear that Esau sold his birthright in just one impulsive moment, but his heart may have already held a disregard for the birthright. Jacob, meanwhile, quietly remained in the tent, cooking the stew and “holding down the fort” of the family. Scripture doesn’t detail what thoughts filled Jacob’s mind while Esau hunted; yet, it’s evident that Jacob had been preparing in his own way. Ultimately, his decisive action at the “critical moment” revealed his long-cultivated mindset.

Even in our spiritual lives today, there are moments when what seems destined abruptly changes course, and “what is rightfully ours” might slip away. Yet the Bible does not treat these events as blind fate. Our choices and decisions play a role, and God’s work unfolds through them. Just as Esau yielded to immediate hunger, we also may sacrifice spiritual values for sudden temptations or practical needs. No matter how hungry or desperate we feel, Jacob’s example demonstrates that faithfully holding on to God’s covenant matters above all else.

One of Pastor David Jang’s repeated cautions is that we must not misunderstand the passage. It’s not merely that Jacob cooked lentil stew once and cunningly tempted his brother. Rather, Jacob likely spent a long time in the tent caring for his household, waiting for the right “opportunity.” Esau’s downfall may not have been a one-time lapse in judgment caused by fatigue and hunger. He might have already possessed an inner disposition that treated God’s blessing lightly. Therefore, Scripture does not label this event as simply “a stolen blessing” but clearly states that Esau “despised his birthright.” God’s fairness is evident in that spiritual responsibility and dedication are prerequisites for blessing. If one is not prepared to inherit it, the blessing will ultimately be transferred to someone else.

The stance each brother took toward the birthright not only shaped their individual lives but also influenced an entire nation and, ultimately, God’s grand work of salvation. It is no coincidence that Jacob would later be called “Israel” and become the ancestor of twelve tribes. By contrasting Esau and Jacob, we see that God’s covenant does not adhere to external titles of “the firstborn,” but instead rests with the one who clings to its spiritual worth.

In our modern lives, we daily find ourselves at a crossroads between “Esau and Jacob.” Do we, like Esau, trade away our birthright as though it were worthless when faced with immediate hunger or temptation? Or do we remain steadfast, even when life is harsh and our hunger unbearable, determined to hold on to God’s promises? This commitment is not formed in an instant but is honed through daily habits of faith. While we might say it “determines destiny,” strictly speaking, it is not a passive fate but an active choice through which God works.

Hence, Genesis 25:27–34, which contrasts Esau and Jacob, provides a clue to the question, “On whom does God’s saving work rest?” Jacob may appear devious and even like a swindler who stole his brother’s blessing, yet within him was a fervent passion not to relinquish God’s blessing. Esau, on the contrary, was consumed by immediate needs. Consequently, he lost his exalted position. As Christians, we too stand at similar forks in the road every day. As Pastor David Jang says, if we have a firm resolve not to give up spiritual worth, we too can share in the blessing that Jacob received.


2. God’s Work and the Succession of Faith

By forsaking his birthright out of hunger, Esau enabled Jacob to gain not only the nominal rights of the firstborn but also the tangible blessing pronounced through Isaac. However, that was not the end. Jacob still needed the actual blessing—delivered by Isaac’s words—to be fully his. Thus, Jacob and Rebekah made yet another pivotal decision. When the visually impaired Isaac instructed Esau to hunt and prepare a special dish, Rebekah promptly urged Jacob to act in his brother’s stead. Jacob slaughtered a young goat, made a delicious meal, donned Esau’s clothing, and covered his arms with animal skins to deceive Isaac (Genesis 27). Undoubtedly, from a human standpoint, this was “trickery.” Even so, God used this event as the channel through which Jacob ultimately received the blessing.

What Pastor David Jang underscores here is Jacob’s inner state. Jacob, unlike Esau, was not hairy. Though he heeded Rebekah’s suggestion, Jacob expressed his fear of being cursed should their plan be discovered (Gen. 27:12). He was hesitant and anxious, torn about deceiving his father. Yet he followed his mother’s advice. Jacob, therefore, had many weaknesses. He was not a confident, capable figure from the outset. Nevertheless, his strength lay in his unwavering resolve to secure the blessing.

A noteworthy aspect here is the “help of his mother, Rebekah.” Jacob’s success was not purely his own doing; Rebekah’s wisdom was instrumental. This resembles the concept of “transferring faith” within a spiritual community. When a newcomer first encounters the gospel and enters the church, progress may be difficult without support from a more seasoned believer or spiritual leader. In the same way, had Rebekah not guided him, Jacob might never have dared to attempt deceiving Esau. Or if he had tried, he might have been discovered, expelled, or even killed. Through his mother’s timely intervention, however, Jacob received the blessing.

This process, of course, involves human deception and controversy. One might ask, “Why would God’s work be fulfilled through such questionable means?” Yet Scripture consistently shows that God enters humanity’s sinful and flawed history and still accomplishes His covenant through it. From Esau’s poor judgment and Jacob’s craftiness to Rebekah’s favoritism and Isaac’s favoritism, God orchestrates everything to ensure that, ultimately, the blessing is passed on to Jacob.

Why did Esau commit such a critical mistake? According to Scripture, “Esau despised his birthright” (Gen. 25:34), which seems to be the decisive point. This statement encompasses his spiritual dullness. Later, when he realizes his blessing has been usurped, he pleads with Isaac, “Bless me—me too, my father!” (Gen. 27:34). But by then, it’s too late. From the moment he carelessly sold his birthright, to the moment Isaac bestowed his final blessing on Jacob, Esau lost all opportunity to reclaim it. It would be simplistic to brand this as purely “God’s unilateral choice.” Esau’s inner readiness and sense of responsibility were lacking. He never grasped or nurtured the birthright with earnest desire.

We might compare this to Genesis 4, the story of Cain and Abel. Though they shared the same parents, conflict emerged when they brought their offerings to God. Cain, a farmer, and Abel, a shepherd, each presented their gifts, but God accepted Abel’s and not Cain’s (Gen. 4:4–5). Various interpretations exist as to why, but the critical problem appears to have been Cain’s attitude. God cautioned him that “sin is crouching at your door… you must rule over it” (Gen. 4:7), yet Cain, overcome by anger, murdered Abel. Consequently, he was cast out of God’s presence and blessing. Both Esau and Cain were “older brothers,” yet each suffered a downfall linked to his inner disposition, ultimately missing out on God’s redemptive plan.

Meanwhile, Abel and Jacob, who appear weaker, prove to be more spiritually aligned with God. In Jacob’s case, he lacked noticeable strengths and had clear character flaws, but he clung to God’s covenant and the blessing with unyielding determination. This provides an important insight: How does one who is blessed hold on to that blessing, and to whomdoes God—who wishes to give blessing—ultimately grant it? In multiple sermons, Pastor David Jang stresses that “there is no such thing as predetermined fate.” This is meant to highlight how our choices, along with tireless preparation and action, matter greatly before God.

Moreover, Genesis 25:23 shows that a prophetic word had already been given to Rebekah: “Two nations are in your womb… and the older will serve the younger.” Yet this prophecy did not automatically come to pass. Real-life events, decisions, and the determination to embrace that promise were necessary. Through Jacob’s purchase of the birthright and his eventual receipt of Isaac’s blessing, “the older shall serve the younger” came to fruition.

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In considering our own spiritual journey, we must examine whether we, like Esau, are disregarding God’s blessing. Are we merely mumbling a quick prayer in the morning, passively attending worship, or allowing ourselves to be subtly swayed by worldly desires, all the while telling ourselves, “I’m a Christian, so surely I’m fine”? Esau, fixated on immediate hunger, hastily chose physical relief over spiritual heritage. Our situation today is essentially the same. Money, material comfort, worldly success, and pleasure constantly tempt our faith. Yet Jacob’s story shows us the necessity of cherishing spiritual value, even if it means enduring difficulty and hunger, rather than surrendering it for immediate gain.

Among Pastor David Jang’s frequent teachings is the reminder that to cultivate Jacob’s resolve, we must “die daily” to our old selves. The apostle Paul’s words—“I die every day” (1 Cor. 15:31) and “I have been crucified with Christ…” (Gal. 2:20)—are not mere figures of speech but truths to be lived out. By daily denying ourselves, renouncing worldly greed, and submitting to God’s will, we can become people who refuse to give up the blessing. This is no simple task because humanity is inclined to worship Mammon and cling to physical comforts. But once the joy of salvation and a genuine encounter with Jesus Christ lodges in our hearts, we can transcend our attachment to the world and live with true freedom in Him.

It is worth reiterating that Jacob was not inherently flawless or brave. He needed Rebekah’s intervention and feared his father’s discovery. Nevertheless, he never abandoned his fierce longing for the blessing. This parallels our faith community: a new believer often cannot navigate spiritual growth without some sort of guidance. But ultimately, what matters is whether we ourselves yearn for the blessing. Even if Rebekah provided direction, had Jacob not possessed any desire for the birthright, the blessing could never have been his.

A deeper consideration of this event shows that it’s not simply about “what to eat,” but rather about “which priority to hold highest in life.” Esau’s error was not just exchanging a bowl of stew; the gravest issue was that he relinquished the birthright—the chance to inherit God’s covenant—for trivial nourishment. Scripture refuses to downplay this. It even warns against becoming an “immoral or godless person like Esau” (Heb. 12:16). Succumbing to brief desires is not an insignificant sin; in God’s redemptive history, it can be a colossal failure.

Conversely, Jacob did not succeed because of extraordinary achievements. He initially displayed few redeeming qualities. Nonetheless, he clung to the birthright when it mattered and, later, contrived to intercept his father’s blessing. He then fled from his brother’s wrath and endured numerous trials. During these ordeals, God granted him the “Bethel experience” (Gen. 28), guiding him toward becoming a true covenant heir. Here we see that God’s providence does not complete itself instantly. Although Jacob seized the blessing, everything didn’t simply fall into place for him. He had to leave home, suffered under his uncle Laban, and went through countless hardships (Gen. 29–31). Through these struggles, he gradually became “Israel,” firmly established in God’s covenant.

Similarly, when we build the church and guide our congregations today, we face the same pattern. We constantly confront financial strain, administrative complications, and relational conflicts, which press us to make immediate decisions. Many times, the temptation is to say, “We can’t hold on any longer—let’s just give up.” At such moments, we must remember Esau. Are we discarding God’s fundamental covenant and promises simply to solve our immediate problems? As Pastor David Jang frequently remarks, “No matter how difficult it’s been, we have never sold out the gospel, the covenant, or this work.” This confession should apply to our own lives as well.

Should we fail to guard our birthright, future generations might ask, “Why did you cast aside God’s covenant so cheaply, just to follow immediate gratification?” That would be a wretched outcome. Jacob, though weary and hungry, never sold out. Instead, he boldly declared, “Swear to me. Sell it to me. Make an oath before God.” This shows just how earnest and serious he was about receiving God’s blessing.

From the standpoint of “destiny’s turning point,” Esau, though he was the rightful firstborn, found his fate reversed the moment he traded his birthright for a bowl of “red stew.” Lacking outward advantages, Jacob nonetheless fiercely pursued what was invisible yet of immeasurable value. Clearly, the means Jacob employed were far from ideal in a moral sense. Yet the core message of the text is not about whether his methods were upright, but rather who genuinely hungered for the blessing.

In Pastor David Jang’s sermons, Jacob’s tale is not merely an ancient family squabble but a challenge and lesson for our own faith and life. First, we should let go of a fatalistic attitude. The fact that even the official firstborn can lose the covenant underscores that, however long we have attended church or grown up in a Christian environment, it holds no meaning if we personally fail to uphold spiritual worth. Second, it is crucial to “guard the tent.” Jacob did not roam outside but stayed in, tending to home and family. Symbolically, this suggests a posture of “preserving God’s work.” Third, one needs courage at the decisive moment. Though Jacob was mostly quiet, he boldly rose up to secure the birthright and his father’s blessing, and thereby emerged victorious.

Crucially, none of this takes place without a “spiritual mentor” or a “wise figure” who nurtures faith. Without Rebekah, Jacob might never have completed his plan successfully, and perhaps would have suffered dire consequences even if he tried. Still, it remains the individual’s responsibility to ultimately take hold of the blessing. Even if we have mentors or supportive spiritual leaders in our churches, if we lack Jacob’s passionate desire for the covenant, that blessing will not be ours.

Jacob’s story reveals that God grants blessing to His chosen in various ways—and that this blessing is infinitely precious. It does not merely involve material possessions or worldly success but rather is God’s spiritual heritage conveyed through the covenant, culminating in redemption through Christ. Like Esau, one can dismiss this heritage and sell it at a paltry price, or like Jacob, one can cling tightly to it. Even if that commitment appears cunning to some, if there is a willingness to decide, obey, and accept divine wisdom, God’s covenant will eventually shine brightly in one’s life.

This is precisely the truth Pastor David Jang reiterates. Whether in church ministry or individual spiritual lives, we ought to learn from Jacob’s persistence and determination. The blessing is not obtained easily; it demands enduring patience and dedication to retain it. In that journey, we must undergo the discipline of “dying to ourselves” daily, surrendering worldly ambitions and relying solely on God. This depth of meaning in Jacob’s account far transcends its historical context of familial strife.

Because Esau despised his birthright, he forfeited a tremendous spiritual legacy. In contrast, Jacob seized the opportunity, eventually receiving the name “Israel” and becoming the progenitor of the twelve tribes. Remembering this helps us avoid the folly of sacrificing spiritual treasures for immediate gain. At the same time, even one who seems weak can be lifted up by God if they firmly value His blessing. The story in Genesis 25 isn’t limited to a quarrel in one ancient household; it leads to the lineage of the Messiah and profoundly shapes God’s plan of salvation for all humankind. Today’s church stands upon this gospel foundation, and each of us, through faith, partakes in that covenant.

Throughout Pastor David Jang’s sermons, one prevailing message emerges: there is no “fatalism,” but rather “faith-driven decisions.” Though God said, “the older will serve the younger,” had Jacob not actively embraced this prophetic word, the outcome might have differed. Likewise, regardless of how great a calling or vision God offers, unless we seize it with passionate devotion, that blessing may shift elsewhere. This is Scripture’s unequivocal teaching, which applies to our daily lives again and again.

Genesis 25:27–34, detailing Esau and Jacob’s story, underscores two central truths of faith. First, bowing to fleeting physical demands such as hunger or worldly cravings while neglecting spiritual values leads to irrevocable loss. Esau sobbed bitterly for the blessing later, but could not recover it. Second, like Jacob, someone may appear weak, but if they refuse to relinquish God’s blessing, that person—despite human failings—can be God’s instrument for accomplishing the covenant. Keeping these dual lessons at heart ensures that even in a world fraught with trials, we can stand firm, clinging to God’s promises.

Each day, our lives present countless decisions and crossroads. As we face them, let us recall Jacob’s wisdom and resolve, the spiritual guidance Rebekah provided, and remain alert so that we do not end up selling our birthright for a simple dish of “red stew.” And as Pastor David Jang repeatedly affirms, God’s work is not bestowed by fate, but rather takes shape when we choose and decide in faith. That, ultimately, is the core and practical message that the story of Esau and Jacob in Genesis 25 conveys to us in this present age.

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Pastor David Jang – Esaú y Jacob

  1. El contraste entre Esaú y Jacob
    El capítulo 25 de Génesis, sobre el que predicó el Pastor David Jang, es un pasaje muy importante que muestra cómo nacieron los dos hijos de Isaac —y nietos de Abraham—, Esaú y Jacob, y cómo sus vidas tomaron rumbos divergentes. Si observamos este texto, vemos la historia de Esaú, quien poseía la primogenitura, y de Jacob, quien, aunque nació detrás de Esaú, terminaría recibiendo finalmente la bendición del primogénito. En la sociedad nómada del antiguo Cercano Oriente, el primogénito ocupaba una posición crucial para liderar al clan, heredaba gran parte de las posesiones y ejercía un papel simbólico como guía espiritual y moral de la familia. Por eso, la manera en que se entiende la primogenitura, así como la forma de conservarla o perderla, constituye un relato cargado de dramatismo, que hoy día también nos deja importantes enseñanzas.

Desde su nacimiento, Esaú y Jacob muestran rasgos contrastantes. Esaú nació con la piel rojiza y cubierto de vello, razón por la cual más tarde recibió el apodo de “Edom” (que significa “rojo”). Él era diestro en la caza y se desenvolvía activamente en los campos. Por su parte, la Biblia describe a Jacob como alguien relativamente tranquilo, que prefería habitar en las tiendas (Gn 25:27). Pensando en el entorno de los pueblos nómadas, podría decirse que Esaú tenía el “perfil típico de un primogénito”, pues obtenía alimentos cazando en el campo para su familia. De hecho, él nació primero que Jacob, por lo cual social y culturalmente le correspondía ser el primogénito. Además, Isaac sentía predilección por Esaú, ya que le gustaba el sabor de la caza que su hijo traía a casa (25:28). Sin embargo, este pasaje demuestra de forma dramática que la primogenitura no depende únicamente de “quién nace primero”.

El momento en que el destino de Esaú y Jacob da un giro decisivo se ve claramente a partir de Génesis 25:29. Esaú, que volvía exhausto de cazar, estaba muy cansado y pidió un plato de “aquello rojo” que Jacob había cocinado (25:30). Aquí es necesario prestar atención a la actitud de Jacob. Aunque la Biblia lo presenta como alguien tranquilo que permanecía en la tienda, parece evidente que su interés por la bendición y la primogenitura era muy grande. Probablemente, mientras Esaú se afanaba por proveer alimento a la familia cazando, Jacob dedicaba su tiempo dentro de la tienda a lo que podía hacer, preparándose y observando. Por eso, cuando Esaú le suplicó que le diera de ese “guiso rojo”, Jacob no se limitó a complacerse en darle comida; fue más allá y exigió a cambio la primogenitura. No parece que esta propuesta haya surgido de improviso. Tal vez Jacob había estado acechando la oportunidad durante mucho tiempo. Y al fin, en el momento crucial, cuando Esaú estaba extremadamente hambriento y fatigado, Jacob reclamó su derecho a la primogenitura.

La frase de Esaú, “He aquí, me voy a morir; ¿de qué me servirá la primogenitura?” (25:32), fue la expresión imprudente que marcó su destino. Puede que en un sentido humano sintamos cierta compasión por Esaú, tan hambriento y exhausto tras la cacería. Pero la Biblia dice acerca de ese suceso: “así menospreció Esaú la primogenitura” (25:34). Ante la necesidad inmediata de saciar su hambre, Esaú descartó sin más uno de los valores espirituales e históricos más preciados. Aquí surge la pregunta: “¿Cuán valiosa consideraba Esaú la primogenitura?”. La primogenitura no era solo el derecho a heredar bienes o a representar a la familia de forma simbólica; en el contexto de Génesis, también implicaba heredar el pacto de Dios, la bendición comenzada con Abraham. Con todo, Esaú entregó aquel valioso derecho a cambio de un simple plato de guiso rojo para mitigar su hambre.

Para Jacob, la primogenitura era de suma importancia. Tenía una fuerte determinación de no dejar escapar la bendición. Es verdad que, desde el punto de vista moderno, la actitud de Jacob puede leerse como un engaño a su hermano. Más adelante, cuando Isaac, ya anciano y con la vista débil, pretendía dar la bendición final, Jacob se disfrazó de Esaú siguiendo el consejo de Rebeca y recibió así la bendición de su padre (Gn 27). A ojos humanos, esto puede calificarse de astucia o incluso fraude. Pero en el conjunto del libro de Génesis, este hecho demuestra la profunda añoranza de Jacob por la intervención y la obra de Dios en su vida.

El Pastor David Jang destaca en su predicación de este pasaje que la historia de Dios no se decide por un “fatalismo” inalterable, sino que pasa por un proceso claro de elección y determinación. Aunque Esaú tenía el “título” de primogénito, si en su interior no había disposición para heredar el pacto de Dios y las bendiciones familiares, esa bendición podía pasar a otra persona. En contraste, si alguien aparentemente carente de grandes habilidades o atractivo personal, como Jacob, valora la bendición de Dios y la persevera con toda su pasión y decisión, entonces el obrar de Dios puede manifestarse en él.

Esta posibilidad de que “quien fue bendecido pierda la bendición y quien parecía no tenerla la reciba” nos lleva a examinar diariamente nuestra postura espiritual. Puede verse como si Esaú hubiera vendido su primogenitura por un único error momentáneo, pero quizás su actitud interior respecto a la primogenitura ya estaba degradada. Jacob, mientras tanto, cuidaba la tienda y preparaba el guiso: era quien permanecía cuidando “el hogar de la familia”. La Biblia no describe detalladamente qué pensaba Jacob en ese tiempo en que Esaú estaba en el campo. Sin embargo, se deduce que Jacob tenía un gran interés por la primogenitura, el cual se reveló en ese “instante determinante”.

También en nuestro peregrinaje de fe de hoy, se presentan situaciones similares. A veces parece cuestión de “destino” que todo cambie repentinamente, o que “mi derecho legítimo” no se cumpla. Pero la Biblia no lo atribuye solo al destino, sino que explica que en esos sucesos inciden nuestras decisiones y Dios actúa en consecuencia. Así como Esaú sucumbió a su hambre momentánea, nosotros también con frecuencia podemos desechar lo espiritual por ceder a la tentación o a la necesidad tangible del presente. Aunque tengamos mucha hambre y pensemos que “podríamos morir”, el ejemplo de Jacob nos enseña que es vital mantener la confianza en el pacto de Dios.

El Pastor David Jang insiste en que no malinterpretemos este relato. Probablemente Jacob no preparó un solo plato de lentejas con la intención de engañar a Esaú, sino que, durante largo tiempo, se había dedicado a cuidar la tienda, a sostener a la familia y, dentro de sus posibilidades, habría esperado “su oportunidad”. Es posible que Esaú, por su parte, no solo estuviera agotado y hambriento en un momento puntual, sino que ya arrastraba un hábito de despreciar la bendición de Dios. Por ello, la Biblia no narra solo que “Jacob engañó a su hermano para robarle la bendición”, sino que recalca claramente: “así menospreció Esaú la primogenitura”. En esta afirmación se ve la justicia divina: la bendición no se otorga a quien no valora ni asume la responsabilidad espiritual que conlleva. Si no se tiene la preparación ni la actitud debida para heredar la bendición, esta acaba pasando a otro.

El comportamiento de Esaú y Jacob en torno a la primogenitura no afectó únicamente sus vidas personales. Afectó a todo un pueblo y, en última instancia, se conectó con el plan de salvación de Dios para la humanidad. Que Jacob pasara a ser llamado “Israel” y se convirtiera en el padre de las doce tribus no fue casualidad. A través del contraste entre Esaú y Jacob queda patente que el pacto de Dios no se basa únicamente en la apariencia externa de “quién es el primogénito”, sino en quién lucha y guarda con esmero ese tesoro espiritual.

Hoy día también se nos presenta cotidianamente la disyuntiva “entre ser Esaú o ser Jacob”. ¿Cederemos como Esaú ante el hambre o la tentación instantánea, despreciando la primogenitura y vendiéndola como si fuese algo sin valor? ¿O nos aferraremos a las promesas de Dios y permaneceremos fieles aunque pasemos hambre y dificultades? Ese es el interrogante que debemos plantearnos. Y la actitud o determinación no surge de la nada, sino que se forja en nuestros hábitos diarios y en nuestra postura de fe. Es lo que finalmente “determina nuestro destino”. Pero, si somos precisos, no es un destino fatalista, sino una obra de Dios que se produce mediante nuestra decisión activa.

De esta forma, Gn 25:27-34 nos brinda una pista para responder a la pregunta: “¿A quién le corresponde la obra salvadora de Dios?” Jacob puede parecer astuto o engañador, pero en lo profundo de su ser ardía el deseo de no dejar escapar la bendición de Dios. Esaú, en cambio, solo se centró en satisfacer su apetito momentáneo, y por ello perdió lo que era más valioso. Nosotros, como cristianos, también nos vemos a diario ante esta misma encrucijada. Tal como indica el Pastor David Jang, si no soltamos los valores espirituales, podremos participar de la bendición que recibió Jacob.

  1. La obra de Dios y la sucesión de la fe
    Cuando Esaú renunció a su primogenitura por el hambre, Jacob adquirió el título de primogénito. Pero ahí no terminó todo. Necesitaba no solo el título, sino la bendición efectiva que vendría de los labios de Isaac. Por eso Jacob y Rebeca volvieron a tomar una decisión drástica. Cuando Isaac, ya con la vista debilitada, mandó a Esaú a cazar y preparar un guiso delicioso, Rebeca actuó con rapidez e instó a Jacob a preparar un guiso con cabritos. Jacob se vistió con las ropas de su hermano y cubrió sus brazos con piel para engañar a Isaac (Gn 27). Desde una perspectiva humana, está claro que esto fue un engaño. Sin embargo, Dios usó incluso este proceso como “el medio para que la bendición recayera en Jacob”.

El Pastor David Jang presta especial atención al estado interior de Jacob en este episodio. Jacob no era velludo como Esaú. Ante la propuesta de Rebeca, temió ser descubierto y maldecido por su padre (Gn 27:12). Al final, aunque tenía miedo, obedeció a su madre y actuó. Así vemos que Jacob era alguien con muchas debilidades. No era un hombre resuelto y valeroso desde el principio. Pero tenía un punto fuerte: su apego inquebrantable a la bendición.

Un factor fundamental aquí es la ayuda de Rebeca. Jacob logró recibir la bendición no gracias a su sola astucia o esfuerzo, sino gracias a la intervención sabia de Rebeca. Esto es análogo a la “transmisión de la fe” en una comunidad espiritual. Cuando un nuevo creyente llega a la iglesia, sin la guía y el apoyo de hermanos o líderes con más experiencia, su crecimiento se dificulta. Si Jacob no hubiera contado con la sabiduría de su madre, quizás ni siquiera habría intentado suplantar a su hermano, o podría haber sido descubierto y castigado. Sin embargo, con la ayuda de Rebeca, Jacob logró obtener la bendición.

Puede surgir la pregunta: “¿Por qué la obra de Dios se lleva a cabo de manera tan engañosa?”. Pero la Biblia muestra repetidamente que Dios interviene incluso en la historia llena de errores y pecados humanos, y a través de situaciones complejas —como el error de Esaú, la obstinación de Jacob, la parcialidad de Rebeca e Isaac—, hace que el pacto se cumpla finalmente en Jacob.

¿Por qué Esaú cometió tal imprudencia? Génesis 25:34 lo expresa con claridad: “así menospreció Esaú la primogenitura”. Esta frase describe su estado espiritual indiferente. Más adelante, cuando descubre que Jacob ha recibido la bendición de su padre, llora pidiendo a Isaac que también lo bendiga (Gn 27:34), pero ya es demasiado tarde. Desde el momento en que vendió su primogenitura y, definitivamente, desde que Isaac pronunció la bendición sobre Jacob, ya no había vuelta atrás. No se puede atribuir meramente a “la elección unilateral de Dios”; la falta de disposición interna de Esaú para recibir y responsabilizarse de la bendición pesa mucho en el desenlace.

Podemos comparar esto con el relato de Caín y Abel en Génesis 4. Ambos nacieron de los mismos padres, pero el conflicto surgió al ofrecer sacrificios a Dios. Caín era labrador y Abel, pastor de ovejas. La Biblia señala que Dios se agradó de la ofrenda de Abel pero no de la de Caín (Gn 4:4-5). Existen diversas interpretaciones sobre el motivo, pero en última instancia, el problema era la actitud de Caín. Dios le advierte: “El pecado está a la puerta, te codicia, pero tú debes dominarlo” (Gn 4:7). Sin embargo, Caín se deja arrastrar por la ira y mata a su hermano Abel. Así pierde también la bendición y se aleja del pacto divino. Hay un paralelismo con Esaú y Caín en cuanto a que ambos eran “hermanos mayores”. Pero los dos tuvieron fallas en su actitud del corazón, perdiendo la oportunidad de ser parte del plan salvador de Dios.

Por otro lado, Abel y Jacob parecen más débiles, pero ante Dios muestran una actitud de fe y un deseo espiritual firme. Especialmente Jacob, quien carecía de cualidades sobresalientes y exhibía un carácter bastante dudoso, sin embargo, se aferró a la promesa y la bendición de Dios con todas sus fuerzas. Esto ofrece un gran aprendizaje para nosotros: ¿cómo puede aquel que recibe la bendición conservarla? ¿En manos de quién deposita Dios su bendición? El Pastor David Jang enfatiza a menudo en sus mensajes que “no existe el fatalismo”. Es decir, nuestra determinación ante Dios y nuestro empeño continuo en actuar y prepararnos son factores decisivos.

En Génesis 25:23, Dios había declarado a Rebeca: “Dos naciones hay en tu seno… y el mayor servirá al menor”. Era una palabra profética dada cuando los gemelos estaban aún en el vientre. Pero no se cumplió de manera automática. Para que esa profecía se materializase, tuvieron que ocurrir acontecimientos acordes y que alguien la abrazara con decisión. Así fue como Jacob compró la primogenitura y obtuvo la bendición de Isaac, convirtiéndose en el receptor de la promesa.

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Al examinar nuestra vida de fe actual, debemos preguntarnos si no estamos despreciando la bendición y el pacto de Dios como lo hizo Esaú. ¿Nos conformamos con oraciones rápidas al levantarnos, con asistir a la iglesia de forma rutinaria, o vivimos influidos por deseos mundanos y nos decimos: “De todos modos, soy cristiano y estoy bendecido, nada sucederá”? Esaú, con su “me voy a morir de hambre”, actuó con premura y menospreció la primogenitura. Nuestro contexto no es muy distinto. El dinero, el pan, el éxito, el placer… todas son tentaciones inmediatas que amenazan nuestra fe. En esos momentos hemos de comportarnos como Jacob y aferrarnos al valor eterno, por difícil y dura que sea la prueba presente.

El Pastor David Jang enseña que para tener la determinación de Jacob, nuestro viejo yo debe morir cada día. El apóstol Pablo, al decir “cada día muero” (1 Co 15:31) y “con Cristo estoy juntamente crucificado…” (Gá 2:20), no se refería solo a expresiones espirituales, sino a la verdad que debe plasmarse en nuestro vivir diario. Cuando, día tras día, nos negamos a nosotros mismos, renunciamos a la codicia mundana y decidimos obedecer a Dios, nos convertimos en personas que “no pierden la bendición”. Este proceso no es fácil porque, por naturaleza, somos propensos a idolatrar el dinero y el placer. Pero si en lo profundo de nuestro ser mora la experiencia y el gozo de encontrarnos con Cristo, ya no nos someteremos a las cosas del mundo, sino que viviremos en la libertad y satisfacción que solo se hallan en Él.

No olvidemos que Jacob no era perfecto ni valiente desde el principio. Dependió de la orientación de Rebeca y temblaba de miedo a que su padre lo descubriera. Con todo, no dejó de aferrarse a la bendición y confió en la palabra de su madre. Así, finalmente la bendición fue suya. Esto nos hace pensar en las relaciones dentro de la comunidad de fe. Al acercarnos por primera vez al evangelio, sin la ayuda de mentores o líderes espirituales, nos resultaría muy difícil crecer. Pero lo más decisivo es la pasión personal por la bendición. Aunque Rebeca ayudara a Jacob, si él no hubiera albergado un anhelo genuino por la primogenitura, la bendición no se habría cumplido en él.

Lo más importante de este relato es que no se trata únicamente de “qué comieron ese día”, sino de “qué pusieron como prioridad en la vida”. El error de Esaú no fue simplemente comprar un plato de lentejas, sino que, con ello, “vendió la primogenitura”, es decir, “la oportunidad de heredar el pacto divino”. Y la Biblia no lo describe como algo trivial. De hecho, en Hebreos 12:16 se menciona a Esaú como ejemplo de alguien profano que cambió un don sagrado por un placer momentáneo. Ceder ante un deseo pasajero no es un pecado menor: puede implicar un grave fracaso respecto al plan de Dios.

La victoria de Jacob no radica en grandes logros. Desde el principio no tenía nada extraordinario que mostrar. Pero en el instante decisivo se aferró a la primogenitura y, más adelante, incluso se disfrazó para obtener la bendición de Isaac, tras lo cual tuvo que huir de la ira de su hermano y enfrentar muchas adversidades. Fue durante esa huida que Dios se le reveló en Betel (Gn 28), episodio central para que Jacob llegara a ser el heredero del pacto divino. Esto nos recuerda que la obra de Dios no se consuma “en un solo paso”. Aunque Jacob recibió la bendición, su vida no se volvió fácil de inmediato. Tuvo que dejar a su familia y servir a su tío Labán, pasando múltiples dificultades (Gn 29–31). Pero por medio de esas experiencias, Jacob fue madurando hasta convertirse en “Israel”, el nuevo nombre que Dios le daría.

Lo mismo ocurre con la iglesia actual: edificar la congregación y guiar a la comunidad implica enfrentar el cansancio, problemas financieros, complicaciones organizativas y conflictos interpersonales. Y a menudo nos sentimos tentados: “Ya no puedo más, mejor abandono”. En esos momentos hemos de recordar a Esaú. ¿Acaso por resolver un problema inmediato estamos vendiendo el pacto y la misión que Dios nos confió? Como repite a menudo el Pastor David Jang: “Hasta ahora, por más difícil que fuera, nunca vendimos este evangelio, este pacto, esta historia”. Esta firme convicción debería arraigarse también en nuestra propia vida.

Si fracasamos en mantener la primogenitura, las generaciones venideras podrían preguntarnos: “¿Por qué abandonaron ustedes el pacto y la bendición de Dios tan a la ligera?”. Eso sería un desenlace muy lamentable. Jacob, pese a su debilidad y necesidad, nunca vendió lo que más le importaba. Más bien, exigió: “Júramelo ahora. Véndemela. Júrame delante de Dios”. Con esto vemos cuán intensa y sincera era su postura espiritual.

Génesis 25:27-34 describe un “cruce de destinos”. Por un lado, Esaú, quien era el primogénito natural, cede su derecho a cambio de un guiso rojo y ve cómo su suerte cambia radicalmente. Por otro, Jacob, aunque falto de méritos, modifica ese destino gracias a su deseo espiritual ferviente. Desde luego, si vemos la estrategia de Jacob, no es “ideal” en cuanto a métodos. Pero el propósito principal del texto no es juzgar el método, sino señalar “quién anhelaba de verdad la bendición”.

A través de la predicación del Pastor David Jang, comprendemos que la historia de Jacob no es solo un relato antiguo de conflictos familiares, sino que lanza un gran desafío y enseñanza a nuestra fe presente. Primero, debemos desechar la actitud fatalista. Ni siquiera ser “primogénito” basta para heredar automáticamente la bendición. Del mismo modo, no sirve de nada nacer en una familia cristiana o tener años en la iglesia si no valoramos y defendemos por nosotros mismos la herencia espiritual. Segundo, es fundamental “cuidar la tienda”. Jacob prefería estar en la tienda, atender a la familia; esto simboliza “preservar la obra de Dios” y no alejarnos de Su presencia. Tercero, en el momento clave, debemos tener la audacia de decidir. Tal vez Jacob era callado habitualmente, pero fue osado cuando llegó la oportunidad de recibir la primogenitura y la bendición de su padre. Eso lo llevó a la victoria final.

En todo esto, no podemos omitir el aporte de los “padres espirituales” o “transmisores sabios”. Sin la guía de Rebeca, Jacob ni siquiera habría comenzado el plan, o habría enfrentado mayores riesgos. Lo mismo sucede en nuestra vida eclesial: necesitamos el acompañamiento de líderes y mentores de fe. Sin embargo, la última palabra la tenemos nosotros al aferrarnos a la bendición.

El relato de Jacob muestra que Dios elige y bendice a quien Él quiere, y resalta la inmensa valía de esa bendición. Esta no se limita a bienes materiales o éxitos mundanos, sino que abarca la herencia espiritual y la participación en la obra de salvación que se concreta en Cristo. Esa bendición puede ser despreciada y vendida, como hizo Esaú, o, como Jacob, puede ser perseguida con insistencia. Aunque Jacob parezca astuto, su “decisión y obediencia, junto a la recepción de la sabiduría” hace que el pacto divino brille en su vida.

Ese es el mensaje que el Pastor David Jang reitera. Sea en la iglesia o en la vida espiritual personal, hemos de imitar la tenacidad y la determinación de Jacob. La bendición no llega con facilidad, ni se conserva sin esfuerzo. Exige constancia, paciencia y consagración. Y en medio de todo, hemos de “morir día a día” a nuestra vieja naturaleza, apartándonos de las tentaciones e ídolos. La historia de Jacob trasciende la simple narrativa familiar y cultural de su época, pues encierra una profunda reflexión espiritual.

Esaú, por menospreciar su primogenitura, perdió el enorme legado espiritual que podría haber sido suyo. Jacob, en cambio, aprovechó la oportunidad y llegó a ser Israel, el padre de las doce tribus. Recordar este hecho nos ayuda a no renunciar a los valores espirituales por conveniencia temporal. Y también nos da esperanza: si somos débiles pero albergamos en el corazón el deseo de la bendición, Dios puede usarnos. El relato de Génesis 25 no queda como la crónica de un simple conflicto familiar antiguo; se extiende a la genealogía del Mesías y repercute en la historia de salvación universal. Hoy la iglesia está cimentada en este evangelio, y cada uno de nosotros participa de ese pacto por la fe.

El Pastor David Jang recalca que no se trata de “un destino inexorable”, sino de “una determinación de fe”. Aunque Dios había proclamado de antemano “el mayor servirá al menor”, de no haber acogido Jacob esa palabra profética, el desenlace habría sido diferente. Lo mismo ocurre hoy: aunque tengamos grandes promesas y visiones, si no las abrazamos con pasión y determinación, la bendición pasará a otra persona. Este es el claro mensaje bíblico, que se aplica una y otra vez a nuestro diario vivir.

Así, Génesis 25:27-34, el relato de Esaú y Jacob, nos recuerda dos realidades básicas de la fe. Primero, sucumbir a deseos momentáneos —hambre o placeres mundanos— y menospreciar lo espiritual acarrea pérdidas irreparables. Ni las lágrimas de Esaú le devolvieron lo que había despreciado. Segundo, quien, como Jacob, tal vez parezca débil pero decide no soltar la bendición de Dios, puede convertirse en el canal por el cual se cumpla el pacto, pese a sus limitaciones humanas. Si mantenemos presente estas dos verdades, podremos aferrarnos a las promesas divinas en medio de un mundo inestable.

Al fin y al cabo, cada día se presentan momentos de elección. Frente a esas bifurcaciones, debemos recordar la sabiduría y la determinación de Jacob, así como la guía recibida a través de Rebeca. Debemos estar alertas para no dejarnos fascinar por “lo rojo” que brilla ante nuestros ojos. Y, como explica el Pastor David Jang, la obra de Dios no se da de forma automática, sino que sucede cuando respondemos con fe y decisión. Este es el mensaje más esencial y práctico que nos deja la historia de Esaú y Jacob en nuestro tiempo.

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Viens à notre secours – Pasteur David Jang


1. L’essentiel du livre des Actes

Le livre des Actes des Apôtres est un ouvrage clé qui décrit l’histoire de l’Église primitive et l’expansion de l’Évangile. Rédigé par Luc, il accompagne l’Évangile de Luc et offre un éclairage précieux sur la communauté chrétienne naissante. Il existait même, dans l’Église primitive, un groupe qui considérait l’Évangile de Luc et le livre des Actes comme les deux écrits les plus importants de leurs Écritures, tant la compréhension de ces ouvrages était essentielle pour saisir les racines et l’héritage de la foi des premiers chrétiens. De plus, parmi les livres du Nouveau Testament, les quatre Évangiles et les Actes (Matthieu, Marc, Luc, Jean et Actes) forment un ensemble de cinq textes charnières, reliant les récits évangéliques et l’histoire de l’Église. Il est souvent dit qu’il faudrait presque pouvoir les réciter les yeux fermés, tant ils sont fondamentaux pour la foi chrétienne.

Le livre des Actes retrace l’histoire de la diffusion de l’Évangile après l’Ascension de Jésus, lorsque le Saint-Esprit descend sur les disciples, conduisant la Parole à se propager depuis Jérusalem jusqu’en Judée, en Samarie, et finalement jusqu’aux extrémités de la terre. C’est dans ce contexte que l’apôtre Paul entre en scène et que son voyage missionnaire vers le continent européen est décrit en détail. Le concile de Jérusalem, qui marque l’ouverture de l’Évangile aux païens, les nombreuses villes parcourues, les persécutions, l’établissement d’églises et le ministère de Paul en prison s’échelonnent sur 28 chapitres riches en événements.

Assimiler les Actes des Apôtres ne consiste pas seulement à engranger des faits historiques, mais à percevoir de manière concrète « comment l’Esprit Saint agit dans la réalité du monde ». Dieu a dirigé Paul et les premiers disciples en se manifestant par Sa voix, par des visions, des inspirations ou encore des blocages qui leur indiquaient le sens de la mission. Ainsi, lorsque la voie est largement ouverte vers Corinthe ou Philippes, elle est fermée vers la Bithynie, illustrant que l’Esprit Saint n’est pas seulement Celui qui « ouvre » toutes les portes, mais aussi Celui qui « ferme » celles qu’Il ne désire pas qu’on franchisse. Cette façon d’agir de l’Esprit suscite chez le croyant moderne une réflexion profonde sur la souveraineté de Dieu qui oriente nos choix, nos projets de vie et de service.

Un exemple marquant se trouve dans le récit du deuxième voyage missionnaire de Paul en Actes 16. Les versets « Le Saint-Esprit les empêcha d’annoncer la parole en Asie » (Ac 16.6) et « Arrivés près de la Mysie, ils se disposaient à entrer en Bithynie, mais l’Esprit de Jésus ne leur permit pas » (Ac 16.7) montrent clairement que les projets de Paul ont été empêchés. Humanement parlant, Paul envisageait d’évangéliser cette région, mais l’Esprit ne l’y a pas autorisé. Finalement, arrivé à Troas, Paul reçoit la vision d’un Macédonien qui le supplie : « Passe en Macédoine, secours-nous ». Il se tourne alors vers l’Europe, à l’ouest, et fonde la célèbre Église de Philippes, amorçant ainsi la diffusion de l’Évangile en Occident.

Cet épisode nous fait saisir de façon profonde comment « la volonté et le timing de Dieu » s’accomplissent dans l’histoire, et non pas nos propres projets. De nombreux pasteurs aujourd’hui, dont David Jang, ont cherché à appliquer ce principe à la vie de l’Église et à la mission. Lorsqu’il s’agit de décider d’un axe de mission ou d’implantation d’Églises, il est important d’accepter par la foi que, même si une voie nous semble ouverte, le Saint-Esprit peut avoir préparé tout autre chose. L’histoire de l’Église nous apprend que de nombreux missionnaires ont voulu se rendre dans une région donnée, mais en ont été empêchés par la maladie, le manque de ressources ou d’autres circonstances, pour finalement être redirigés vers l’endroit exact que Dieu avait prévu, où des fruits immenses ont été récoltés. C’est un appel à avancer sans cesse avec la conviction que « si la porte se ferme, Dieu a sûrement un autre plan ».

Parmi les paroles de Jésus, celles qui traitent de la fin des temps et qui sont rassemblées de manière concise sont connues sous le nom de « discours sur le mont des Oliviers » (Olivet Discourse). On les retrouve en Matthieu 24-25, Marc 13 et Luc 21. Jésus, assis sur le mont des Oliviers (Mt 24.3), y répond aux questions des disciples : « Quel sera le signe de ton avènement et de la fin du monde ? ». Il leur annonce notamment l’apparition de « faux messies », de personnes venant en son nom et semant la confusion en proclamant : « Je suis le Christ ». Autrement dit, bien que Jésus seul soit « le chemin, la vérité et la vie » (Jn 14.6), plus on se rapproche de la fin, plus diverses doctrines hérétiques et chemins alternatifs surgissent, sous la bannière du pluralisme ou du syncrétisme.

Or, le postmodernisme, courant de pensée contemporain, repose sur l’idée qu’« il n’existe aucune vérité absolue ». On y voit une forme de scepticisme généralisé qui conduit à la déconstruction, puis à la relativisation de toute vérité. De là se répand l’idée que « toutes les voies sont valides et peuvent coexister ». Selon la foi chrétienne, toutefois, il est dit en Actes 4.12 : « Il n’y a sous le ciel aucun autre nom qui ait été donné parmi les hommes par lequel nous devions être sauvés ». L’Église professe sans ambiguïté que le salut est uniquement en Jésus. Dans le discours sur le mont des Oliviers, Jésus souligne aussi que dans les temps de la fin, beaucoup seront égarés, mais que ceux qui tiennent fermement la vérité échapperont à la séduction. Ainsi, la conviction « Il n’y a de salut qu’en Jésus » (Only Jesus) est un fondement de la foi eschatologique.

David Jang met l’accent sur cette perspective eschatologique, sur la pensée de « l’unique chemin » proclamée par Jésus, et il exhorte l’Église à se garder de sombrer dans le pluralisme postmoderne. Le risque est grand, en effet, que l’être humain, au nom de la liberté et de la diversité, se construise mille « chemins de rechange » où Dieu est absent. Or, contre la « séduction des derniers temps » annoncée dans le discours sur le mont des Oliviers, les seules armes efficaces sont la Parole et l’Esprit.

Quant à la question : « Comment l’Église doit-elle préserver l’Évangile face au postmodernisme ? », l’accent est mis, plus que jamais, sur l’importance des Églises issues de la Réforme (Églises réformées). Le pilier de la Réforme protestante tient en l’expression Sola Scriptura (« Retour à l’Écriture »), qui consiste à garder et à diffuser la vérité par la Parole et l’Esprit, tout en ancrant la foi sur l’essentiel devant Dieu. Nombreux sont ceux, dont David Jang, qui appellent à « un retour plus profond à la Bible dans les Églises réformées », pour empêcher que l’Église ne s’affaiblisse et pour qu’elle se prépare adéquatement à l’approche de la fin. Face à l’avertissement de Jésus — « à cause de l’iniquité, l’amour du plus grand nombre se refroidira » (Mt 24.12) —, être solidement établi dans la vérité est la meilleure manière de préserver la « température spirituelle » de notre âme.

En définitive, la principale leçon que nous livre le livre des Actes est celle d’une « évangélisation guidée par le Saint-Esprit », en parfaite continuité avec les paroles prophétiques de Jésus (comme on le voit dans le discours sur le mont des Oliviers). Lorsqu’en Matthieu 24.14 Jésus déclare : « Cette bonne nouvelle du royaume sera prêchée dans le monde entier pour servir de témoignage à toutes les nations. Alors viendra la fin », il nous montre à quel point la propagation de l’Évangile est un élément décisif dans le compte à rebours de la fin des temps. De même que Paul, après avoir reçu la vision du Macédonien, est « passé en Macédoine », les croyants d’aujourd’hui ne doivent pas oublier leur mission d’annoncer l’Évangile « jusqu’aux extrémités de la terre ». Puisque personne ne peut venir à Dieu sans Jésus, l’Église doit prêter l’oreille au cri du monde — « Viens à notre secours » — et s’empresser d’y répondre.

David Jang rappelle, dans ce contexte, les paroles de Romains 8, où la création tout entière attend ardemment la révélation des fils de Dieu. De même que le Macédonien, le monde entier aspirerait à l’aide de ceux qui connaissent l’Évangile. En effet, le salut touche le problème fondamental d’une humanité séparée de Dieu. Tant que les créatures « déréglées » ne reviendront pas à leur Créateur, elles ne pourront jamais être restaurées. Et seul l’Évangile de Jésus-Christ peut résoudre cette faille originelle de l’homme. Proclamer et faire connaître cette « unique voie » est la mission première de l’Église.


2. « Passe en Macédoine, secours-nous »

Dans Actes 16, la vision macédonienne de Paul est un événement décisif dans l’histoire de la mission de l’Église primitive. Alors que Paul cherchait à aller vers l’est, il s’est vu empêché d’avancer, et c’est ainsi qu’il s’est senti poussé à partir à l’ouest, en Europe, guidé par une révélation claire. De ce déplacement naquit l’Église de Philippes, avec notamment la conversion de Lydie. De fil en aiguille, l’influence de Paul s’étendit à la Grèce, puis jusqu’à Rome. Si Paul était resté limité à l’Asie Mineure, l’expansion du christianisme aurait probablement été bien plus restreinte. Mais le plan souverain de Dieu a changé la carte de l’histoire et ouvert la voie de l’Évangile à l’Occident.

S’inspirant de ce récit, David Jang attire l’attention sur la place et le sens de la vocation missionnaire des États-Unis aujourd’hui. Autrefois, les États-Unis étaient fortement marqués par l’« évangélisme » et ont envoyé un grand nombre de missionnaires dans le monde entier. La fin du XIXᵉ siècle et la première moitié du XXᵉsiècle ont connu les mouvements du « Grand Réveil » (Great Awakening), lors desquels l’Église américaine a vécu un puissant renouveau, devenant un pilier de la mission mondiale. Toutefois, avec la sécularisation, le pluralisme et l’influence des théologies libérales, l’Église américaine s’est affaiblie et a perdu de sa vitalité spirituelle.

Cela ne signifie pas pour autant que l’Église américaine soit anéantie. À l’instar du passage d’Ésaïe 6.13, où Dieu promet qu’un « saint germe » subsistera, même si le tronc est abattu, il reste aux États-Unis des Églises et des leaders fidèles, porteurs d’un « reste » qui maintient la flamme de l’Évangile. Pour David Jang, le « Passe en Macédoine, secours-nous » retentit encore de nos jours. Autrefois, les États-Unis envoyaient des missionnaires vers le monde entier ; aujourd’hui, c’est comme si les États-Unis appelaient des chrétiens du monde entier à « venir » y réimplanter l’Église et raviver le feu de l’Évangile, pour ensuite le retransmettre au monde.

En effet, on observe aujourd’hui que certaines communautés chrétiennes issues de divers pays, y compris des Coréens, s’implantent dans de nombreux États américains et œuvrent à y insuffler un renouveau. Les Églises d’immigrés coréens ou d’autres ethnies minoritaires se mettent en mouvement, grandissent, se transforment en communautés multiculturelles et cherchent à exercer une influence dans la société environnante. Il ne s’agit pas d’une quête de suprématie culturelle ou de diffusion identitaire, mais bien de redécouvrir la puissance universelle de l’Évangile et de restaurer la foi dans la société américaine.

La supplication « Passe en Macédoine, secours-nous » (Ac 16.9) n’est pas réservée aux États-Unis. Elle peut s’appliquer partout. Même là où l’Évangile semble déjà établi, on peut tomber dans la confusion doctrinale, les compromis culturels ou l’épuisement spirituel. Alors, la population locale en vient à crier : « Pour rétablir la foi, pour semer de nouveau la “semence sainte”, que d’autres Églises viennent nous secourir ! ». Quand l’Église répond à cet appel, l’Esprit Saint agit pour infléchir le cours de l’histoire.

Selon David Jang, même si l’Église se refroidit, le Seigneur ne cesse de la renouveler et de conduire l’histoire. Quand des immigrés ou des croyants revigorés par l’Esprit arrivent dans telle ou telle région et y fondent de nouvelles communautés, ils forment un maillage qui peut raviver le mouvement de l’Évangile. Tout comme Paul, après sa vision, réagit rapidement, il est crucial pour l’Église de discerner la mission de son époque et d’y répondre sans délai.

On entend souvent dire, dans les Églises, les instituts de mission ou les facultés de théologie, que « l’Amérique rêve d’un nouveau souffle missionnaire ». De « pays qui envoie des missionnaires », elle est devenue « terre de mission ». Ainsi, chrétiens locaux et internationaux unissent leurs efforts pour « prophétiser à nouveau, proclamer à nouveau l’Évangile ». Le passage d’Apocalypse 10.11 — « Il faut que tu prophétises encore sur beaucoup de peuples, de nations, de langues et de rois » — est relu aujourd’hui comme un appel à annoncer l’Évangile à tous les peuples déjà touchés, mais qui doivent le redécouvrir.

Le postmodernisme, le pluralisme, la théologie libérale et la sécularisation menacent les Églises non seulement aux États-Unis, mais aussi partout dans le monde. Bien que l’Église conserve parfois une forme extérieure, elle peut, intérieurement, avoir perdu la force de la Parole et de l’Esprit, incapable d’exercer l’influence transformatrice de l’Évangile dans la société. C’est la situation dénoncée par Ésaïe : « Ton vin est coupé d’eau, ton argent est devenu scories » (Is 1.22). Pourtant, dans ces temps de crise, Dieu met toujours en évidence « le saint germe » parmi ceux qui lui restent fidèles. Les foules bruyantes disparaissent, mais la « petite portion » de croyants sincères continue de servir de point d’ancrage à l’œuvre divine.

David Jang souligne que lorsque le Saint-Esprit est à l’œuvre, Il nous rappelle sans cesse les paroles et l’amour de Jésus, nous préservant du refroidissement. Des missionnaires, des pasteurs, des pionniers d’Églises sont envoyés par Dieu, parfois dans des conditions précaires, à l’image de Paul — souffrant, abandonné de certains compagnons, empêché de circuler, mais se relevant à chaque épreuve. Cet « esprit missionnaire des Actes » se manifeste encore aujourd’hui là où des serviteurs de Dieu osent avancer en dépit des obstacles.

C’est dans ce même esprit que s’inscrivent les projets d’implantation d’Églises dans différents États américains. Certains territoires possèdent des Églises affaiblies, où la dynamique de l’Évangile s’est essoufflée, et pourtant, si Dieu a un plan pour ces lieux, Il peut de nouveau y faire résonner le « Passe en Macédoine, secours-nous ». Lorsque l’Église répond, de nouvelles communautés émergent, devenant des centres de rayonnement missionnaire. Ainsi, le courant évangélique, un temps en recul, peut reprendre vigueur, et l’Église redevient ce « moteur de la mission en première ligne ».

En Matthieu 24.14, Jésus déclare : « Cette bonne nouvelle du royaume sera prêchée dans le monde entier, pour servir de témoignage à toutes les nations. Alors viendra la fin. » Ce commandement dépasse la simple injonction morale et révèle que la diffusion de l’Évangile influe sur la « chronologie de la fin des temps ». On y discerne un appel pressant : « Plus la fin approche, plus vous devez annoncer l’Évangile. » Certes, des forces s’opposent à ce témoignage universel, mais la fin ne surviendra qu’après l’accomplissement de cette tâche, ce qui constitue une source d’espérance.

Historiquement, les grandes périodes de réveil dans l’Église coïncident avec une intensification de l’annonce de l’Évangile et l’envoi de missionnaires. Aux XVIIIᵉ et XIXᵉ siècles, lorsque l’Angleterre envoyait des missionnaires autour du globe, la croissance interne des églises (méthodistes, presbytériennes, etc.) était aussi remarquable. Aux États-Unis, les grands réveils ont été accompagnés d’une forte expansion missionnaire. Chaque fois que l’Église s’ouvre vers l’extérieur et « avance » avec une mentalité de mission, l’Esprit Saint agit puissamment.

David Jang met donc en garde : « L’Église ne doit pas se refroidir », car sans la dynamique de l’annonce de l’Évangile, elle se fige et s’imprègne lentement d’une mentalité séculière. Le fait de transmettre « l’unique chemin qu’est Jésus » est directement lié à la vitalité spirituelle. Quand l’Église sort de ses murs, accueille de nouvelles âmes, se tient au cœur du monde pour servir et annoncer la vérité et l’amour, alors sa « température intérieure » demeure élevée.

Lorsque « Prophétisez encore ! » (Ap 10.11) rejoint le « Passe en Macédoine, secours-nous » (Ac 16.9), la géographie missionnaire actuelle est bouleversée. Briser les barrières entre les communautés locales, aider à l’implantation d’Églises dans d’autres villes ou pays, partager les ministères et la louange : tout cela peut ressusciter des régions spirituellement « mortes » du fait du postmodernisme et de la sécularisation. C’est exactement le principe qui apparaît dans Actes 16.9-10, où Paul, après une vision de nuit, s’emploie aussitôt à aller en Macédoine. L’Église, dans son ensemble, doit alors suivre l’exemple de Paul, formant une « communauté apostolique » sensible à la conduite du Saint-Esprit.

David Jang est souvent mentionné comme l’un de ceux qui concrétisent cette ardeur missionnaire en soutenant activement l’implantation d’Églises. Dans divers pays, il aide à mobiliser les ressources et les personnes nécessaires, partage des stratégies, offre une formation théologique ou des bourses, pour que des communautés prêchant « Jésus seul » puissent voir le jour. Tout cela, en gardant à l’esprit que « ce n’est pas nous qui menons l’action, c’est l’Esprit Saint », selon le modèle de Paul qui dut renoncer à la Bithynie pour aller en Macédoine. Les missionnaires savent qu’il peut exister des blocages, ce qui les pousse à beaucoup prier et à chercher la route que Dieu ouvrira.

Bien sûr, ce type de grande vision missionnaire se heurte à de nombreux défis, qu’ils soient spirituels, financiers, culturels, linguistiques ou juridiques. Toutefois, David Jang insiste sur le fait qu’il existe un « temps fixé par Dieu » et un « lieu préparé par Dieu ». Les épreuves ne sont alors plus qu’une « école de la foi ». Comme l’Église primitive, qui a essaimé au-delà de Jérusalem à cause des persécutions, Dieu se sert souvent des difficultés pour déployer des desseins encore plus vastes.

De là, David Jang nous rappelle la question cruciale : « Que faisons-nous ici-bas pour le royaume de Dieu et pour Sa justice ? ». Durant son ministère terrestre, Jésus déclara : « Cherchez d’abord le royaume et la justice de Dieu, et tout cela vous sera donné par surcroît » (Mt 6.33). Avant de monter au ciel, Il promit : « Vous recevrez une puissance, le Saint-Esprit survenant sur vous, et vous serez mes témoins… jusqu’aux extrémités de la terre » (Ac 1.8). Ainsi se trouvent résumés le but et la direction de l’Église. Perdre cela, c’est s’exposer à un retour aux valeurs du monde et à la dévitalisation spirituelle.

Quel que soit le continent — Amérique, Asie, Afrique — si l’on entend un « Passe en Macédoine, secours-nous » qui réclame de l’aide, l’Église doit y répondre. Telle est l’héritage missionnaire du livre des Actes et la réalisation progressive de la prophétie de Jésus concernant la fin. Puisque le retour du Christ arrivera lorsque l’Évangile aura atteint « les extrémités de la terre », l’Église ne peut se permettre de céder à la paresse. Quand une porte se ferme ou que la direction semble confuse, c’est alors qu’il faut discernement et persévérance pour trouver la voie que l’Esprit ouvre.

Afin de remplir cette mission, de nombreuses initiatives se déploient dans l’Église contemporaine : mission via Internet, mission auprès des minorités ethniques, auprès des immigrés, mission universitaire, etc. Chaque contexte requiert des méthodes adaptées, mais l’essentiel demeure inchangé : « Jésus seul » reste l’unique chemin. Si l’Église renonce à ce fondement, le postmodernisme et le pluralisme l’envahiront. En revanche, si elle s’y attache fermement, elle s’ouvrira toujours à une nouvelle floraison.

David Jang insiste sur un point central de son enseignement : « Lorsqu’on prétend qu’il existe d’autres voies que Jésus, nous devons fermement nous y opposer. Mais quand il s’agit de débats eschatologiques internes à l’Église, qu’il s’agisse du prémillénarisme, du postmillénarisme ou de l’amillénarisme, ce sont des divergences d’interprétation qui ne doivent pas être causes de condamnation. L’eschatologie peut varier, mais le salut ne se trouve qu’en Jésus. » Cette approche souligne tout à la fois l’unicité de l’Évangile et la nécessité d’un dialogue tolérant autour des vues secondaires. L’important reste de poursuivre la diffusion du salut en Christ.

Pour revenir aux États-Unis, pays autrefois grand émetteur de missionnaires, on constate aujourd’hui qu’ils sont à leur tour une terre de mission. Et Dieu suscite, depuis d’autres pays, un élan missionnaire envers les communautés américaines en difficulté, ce qui atteste que la mission ne circule pas toujours de la métropole vers la périphérie. Dans l’histoire, là où l’Évangile se refroidit, il se rallume souvent grâce à un feu venu d’ailleurs.

Ainsi, « Passe en Macédoine, secours-nous » n’est pas une simple histoire ancienne. De nos jours encore, cette interpellation résonne. L’Église doit se tenir prête à discerner « où il faut passer » et à réagir promptement. Il se peut que « l’Esprit nous empêche d’aller » quelque part et nous montre plutôt un autre champ d’action. L’essentiel est de savoir lui obéir sans tarder. Actes 16.10 déclare : « Aussitôt après cette vision de Paul, nous cherchâmes à partir pour la Macédoine… ». La mise en pratique immédiate est déterminante.

David Jang souligne l’importance de cette « obéissance prompte » : si on attend que toutes les conditions soient réunies, il sera déjà trop tard. Lorsque Dieu détermine un moment précis et prépare personnes, ressources et financements, il faut se lancer par la foi. C’est ainsi que, dix ans plus tard, là où il n’y avait rien, on voit apparaître une Église, et vingt ans après, dans une région autrefois dépourvue de l’Évangile, on trouve des centaines de lieux de culte. Aux États-Unis, de nombreux jeunes pasteurs coréens ont déjà vécu cette expérience. Ils ont commencé avec une poignée de fidèles, dans un salon, et dix ans après, rassemblent une congrégation de plusieurs centaines de personnes.

En somme, pour que « Passe en Macédoine, secours-nous » soit d’actualité aujourd’hui, l’Église doit être attentive à la conduite du Saint-Esprit et se souvenir que les paroles de Jésus forment le cœur de l’eschatologie. Il n’y a pas d’autre chemin que Jésus-Christ, et c’est en restant ardemment attachée à Lui que l’Église poursuit la mission que Dieu lui a confiée. L’histoire se met alors en branle de nouveau. Si l’Église d’aujourd’hui s’essouffle, c’est en partie à cause de « l’iniquité grandissante », mais c’est aussi parce qu’elle a délaissé son ardeur missionnaire. Plutôt que d’adopter une posture défensive, il est temps pour elle de prendre l’initiative et de se diriger vers « les extrémités de la terre ». Seule cette attitude va ranimer la flamme interne, permettant au monde de voir en l’Église le canal de la vérité et de l’amour divins.

Ainsi, si l’on relie Actes 16 — « Passe en Macédoine, secours-nous » — et le discours eschatologique de Jésus sur le mont des Oliviers, on comprend pourquoi il est vital que l’Église soit engagée dans une mission sans cesse renouvelée, pourquoi elle doit résister au pluralisme et à la sécularisation, et surtout pourquoi elle doit affirmer que « Jésus-Christ seul est le chemin du salut ». En examinant le parcours de David Jang, on retrouve cet accent permanent sur la centralité de Jésus, le déploiement pratique de l’implantation d’Églises et l’attention portée à la direction de l’Esprit. Cet engagement s’inscrit dans la droite ligne des Actes des Apôtres et dans l’accomplissement de la prophétie du mont des Oliviers. Jusqu’à la « fin du monde », l’Église est appelée à tenir son rôle avec persévérance. « Cette bonne nouvelle du royaume sera prêchée dans le monde entier » : c’est alors seulement que viendra la fin. Dans ce processus, les croyants savourent la liberté véritable qui émane de la Parole (« La vérité vous affranchira », Jn 8.32) et offrent à Dieu la gloire qui lui revient, en vivant et annonçant ce message incomparable qu’est « Jésus, unique espérance de salut ».

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Cross Over and Help Us– Pastor David Jang


1. The Core of the Book of Acts

The Book of Acts is crucial in showing the history of the early church and how the gospel expanded, offering key insights into the early Christian community when read alongside the Gospel of Luke, both authored by Luke. Indeed, some early Christian groups regarded Luke and Acts as their most important scriptures, and understanding these two books is a central key to examining the roots and spiritual heritage of the early faith community. Furthermore, the first five books of the New Testament—four Gospels plus Acts—serve as a pivotal connection between the Gospels and the historical record, so much so that it’s said one should be able to recite them with eyes closed, underscoring their essential role in the Christian faith.

Acts describes, in vivid detail, how the gospel spread throughout Jerusalem, Judea, and Samaria—and eventually to the ends of the earth—after Jesus’ ascension and the coming of the Holy Spirit. Within this narrative, the apostle Paul prominently emerges and carries the gospel even to the European continent. Key events include the Jerusalem Council and the broadening of the gospel to the Gentiles, various missionary journeys and persecutions, the founding of churches, and Paul’s imprisonment and ministry. All these developments are laid out in 28 chapters.

To be familiar with Acts, therefore, is not merely a matter of knowing historical facts; it is about concretely understanding how the Holy Spirit’s guidance operates in the real world. God directed Paul and the early disciples through direct words, visions, inner promptings, and even obstacles in shaping their mission path. Sometimes doors to Corinth or Philippi opened wide, while at other times the path to Bithynia remained closed—showing that the Holy Spirit is not merely the One who “opens” doors but also the One who “closes” them. This serves as a profound reminder for modern believers about God’s sovereign guidance in making decisions regarding one’s life direction or ministry.

A representative example can be found in Acts 16 during Paul’s second missionary journey: “They were forbidden by the Holy Spirit to speak the word in Asia” (Acts 16:6), and “When they came to Mysia, they tried to go into Bithynia, but the Spirit of Jesus did not allow them” (Acts 16:7). These verses reveal that the path Paul had planned was blocked. From a human perspective, Asia Minor seemed like a logical field for mission, yet the Holy Spirit did not permit it. Eventually, Paul arrived in Troas, where he received a vision of a Macedonian man pleading, “Come over to Macedonia and help us,” leading him to turn westward toward Europe. Thus, the renowned church at Philippi was founded, and the gospel began its systematic advance into the Western world.

This scene compels us to contemplate how God’s purposes and timing—not human intention—are realized in history. Even today, pastors like David Jang and many others strive to apply this principle to modern faith and church ministry. When determining directions for missions or church planting, believers must accept by faith that, though some paths may seem open, the Holy Spirit may have an entirely different route in mind. Church history offers many examples of missionaries who planned to enter a certain region, only to be thwarted by illness, financial issues, or environmental obstacles, after which God led them elsewhere with far greater fruit. This affirms the conviction that “if the path I desire is blocked, there is certainly a divine purpose,” and encourages continual forward motion.

Among Jesus’ teachings, the so-called Olivet Discourse contains a concentrated presentation of end-time prophecies and instructions (Matthew 24–25, Mark 13, and Luke 21). These chapters are referred to as the Olivet Discourse because Jesus delivered them on the Mount of Olives, predicting signs of the end times. The scene begins with Jesus “sitting on the Mount of Olives” (Matt. 24:3) as the disciples ask, “What will be the sign of Your coming and of the end of the age?” In response, Jesus warns that in the last days, false messiahs will arise; many will come in His name to deceive people, claiming “I am the Christ,” plunging many into confusion. In other words, although Jesus alone is “the way, the truth, and the life” (John 14:6), as the end draws near, various heretical teachings or alternative paths will emerge, advocating syncretism or pluralism.

In today’s world, postmodernism is rooted in skepticism, claiming “there are no absolutes,” that everything can be deconstructed, and all truths are relative. Hence, pluralism—“the coexistence of many truths, any of which may be chosen”—has become widespread. The Christian position, in contrast, is anchored in Acts 4:12: “there is no other name under heaven given among men by which we must be saved,” firmly confessing that salvation is found only in Jesus. The Olivet Discourse likewise stresses that although many will be led astray in the end times, only those who hold to the truth with resolve can avoid deception. Maintaining the stance that “there is no other way but Jesus” is the essence of an end-times faith.

Pastor David Jang has repeatedly underscored this eschatological perspective and the uniqueness of Jesus’ “one way,” warning the church not to be subtly influenced by the pluralistic mindset of postmodernism. Countless “alternative ways” driven by human liberty and diversity may, in the end, be paths devoid of God, posing significant risks. Moreover, in Jesus’ Farewell Discourse (John 14), the Sermon on the Mount, and the Olivet Discourse, He directly warned about the “end-time deceptions.” The main weapons against them are solely the Word of God and the Holy Spirit.

Hence, how can the church safeguard the gospel against postmodernism? The importance of the Reformed Church tradition becomes even more pronounced. The heart of the Reformation was “Sola Scriptura,” a commitment to return to Scripture and to preserve and disseminate truth through the Word and the Holy Spirit, holding to the essence of faith before God. David Jang and many others cry out, “The Reformed Church must return all the more to Scripture” to prevent the church from growing cold and to maintain the correct posture for the end times. As we recognize that Jesus’ prophecy—“Because lawlessness will abound, the love of many will grow cold” (Matt. 24:12)—could come to pass in the contemporary church, standing firmly in the truth is a means of preserving the ‘temperature’ of our souls.

Ultimately, the central lesson of Acts is that “the Holy Spirit takes the lead in proclaiming the gospel,” and this aligns perfectly with the prophetic words of Jesus found in the Olivet Discourse. When Jesus declares, “And this gospel of the kingdom will be preached in all the world as a witness to all the nations, and then the end will come” (Matt. 24:14), He highlights how the global proclamation of the gospel is an essential factor in the timetable of the end. As the apostle Paul saw the Macedonian vision in Troas and crossed over, so must believers today never forget the calling to proclaim the gospel “to the ends of the earth.” Since it is impossible to come to God apart from Jesus, the church must diligently heed the world’s cry, “Come over and help us.”

David Jang, in particular, reminds believers of Romans 8, which portrays how creation itself yearns for the revealing of the children of God. He emphasizes that the world is longing for the gospel with the same urgency as the Macedonian man, and the church must not forget it. Ultimately, salvation addresses humanity’s most fundamental problem: reconciling a broken creation to its Creator. Only the gospel of Jesus Christ can solve this core issue, and proclaiming and spreading this good news is the church’s foremost mission.


2. “Come Over and Help Us”

Paul’s Macedonian vision in Acts 16 was a watershed moment in early church missionary history. Though he initially tried to head east but was thwarted, he received clear guidance to go west to Europe. As a result, the church in Philippi was established through encounters with people like Lydia, and Paul’s influence spread through Greece and eventually reached Rome. Had Paul stuck only to an Asia Minor–centric mission field, Christianity might have been confined to a much smaller region. Yet, by divine providence, the map of history was reshaped, and the gospel significantly expanded into the Western world.

In light of this progression in Acts, Pastor David Jang pays particular attention to the missionary position and significance once held by the United States. America once had a powerful evangelical identity and contributed substantially to the worldwide expansion of Christianity by sending out vast numbers of missionaries. From the late nineteenth to the mid-twentieth century, the Great Awakening sparked revival in the American church, forming the hub of global missions. But one cannot deny that in modern times, American churches have gradually lost some of their spiritual vitality due to secularization, pluralism, and liberal theology. In a prophetic sense, this situation reflects the warning in Isaiah 1:22: “Your silver has become dross, your wine mixed with water,” a metaphor for spiritual decline when the church loses its essence.

However, the American church has not altogether collapsed. Just as Isaiah 6:13 testifies that even if a tenth remains and is burned again, a holy seed—a stump—remains, there are still congregations and leaders who carry a spark of the gospel. David Jang maintains that the plea “Come over and help us,” first voiced in Paul’s day, is echoed today. In other words, if there was once an era when the United States sent out missionaries across the globe, perhaps now the global Christian community should “come over” to strengthen the American church, rekindling that flame so it can once again send the gospel to the nations.

In practice, some Korean Christians and other believers from around the world have indeed begun planting new churches throughout many U.S. states, establishing novel models, and fanning the flames of a next-generation revival. Scattered Korean congregations or minority churches in America, once isolated, are now actively pursuing growth, transitioning into multiethnic communities, or seeking greater influence in mainstream society. The goal is not ethnic or cultural expansion; it is rediscovering the universal power of the gospel and revitalizing its presence in American culture.

Acts 16’s “Come over to Macedonia and help us” can be applied today not only to the United States but anywhere in the world. Even where the gospel seems established, there may be a crisis due to cultural or ideological distortions, or doctrinal compromise. In such places, a desperate cry emerges: “Cross over, church of another region, to restore this land, to plant the holy seed again.” When the church is sensitive to that call, the Holy Spirit can shift the course of history.

David Jang argues that while the contemporary church may be growing cold, the Lord continually renews it to guide history forward. Immigrant communities or believers who have rekindled the gospel message gather from all over the world to establish churches in America’s 50 states and beyond. When these local churches form networks, a fresh gospel movement arises. Just as Paul saw the Macedonian vision and responded swiftly, church communities need to discern their era’s calling and act immediately.

Phrases like “America is dreaming of a new era of missions” are frequently heard in Christian circles—missions agencies, seminaries, and denominations alike. If the United States was once primarily a missionary-sending nation, it is increasingly viewed as needing renewed evangelization, prompting both American and international Christians to unite in “proclaiming again, prophesying again.” Revelation 10:11—“You must prophesy again about many peoples, nations, languages, and kings”—is given new significance in the context of contemporary missions. Many interpret this verse to mean, “Even where the gospel has already gone, it still needs to be heard again.”

Modern challenges—postmodernism, pluralism, liberal theology, and secularism—have shaken the American church and churches worldwide. Though the church exists outwardly, in many cases it has lost its fervor for the Word and the Spirit; the gospel has lost its power in society. This condition is akin to “wine mixed with water,” with the church deprived of spiritual power. Yet paradoxically, in moments like these, “holy seed” individuals become all the more noticeable. It may not be a loud and massive crowd, but rather a faithful remnant—“a tenth” or even less—through whom God continues His work.

David Jang contends that when the Holy Spirit comes, “He constantly brings to our remembrance the words and the love Jesus showed, preventing us from growing cold.” Missionaries, pastors, and church planters are people God faithfully sends. Much like Paul—who suffered illness, was deserted by co-workers, and faced closed doors yet rose to keep going—the spirit of missions found in Acts persists through obstacles.

A similar spirit governs new church plants across the United States. Some regions suffer from weakened existing churches and a loss of gospel vitality, yet if God has a plan for those areas, they too offer an unspoken cry: “Come over and help us.” Answering that call by establishing churches and proclaiming the gospel leads to the birth of new faith communities, which in turn become centers for further mission. As a result, once-sluggish evangelicalism may revive, and the church reclaims its essential role as the engine that drives forward the “front lines” of mission.

Matthew 24:14 proclaims: “This gospel of the kingdom will be preached in all the world as a witness to all the nations, and then the end will come.” More than just imposing a responsibility on the church, these words reveal a “deciding factor” in the timing of the end. This verse holds an underlying urgency: “If the end of the age is near, you must all the more proclaim the gospel.” In other words, though spiritual opposition and historical and cultural barriers will seek to hinder the global spread of the gospel, it is precisely through the church’s tireless efforts to fulfill its missionary task that the end will finally come, offering a hopeful outlook.

Historically, whenever the church experiences a tremendous revival, it is invariably accompanied by gospel outreach and missionary sending. During the 18th and 19th centuries, when Britain was dispatching missionaries worldwide, domestic denominations—Methodist, Presbyterian, and others—flourished at home, too. In America’s Great Awakening era, intense internal spiritual renewal paralleled a surge in foreign missions. It was in these seasons—when the church ventured beyond its walls with a “forward-moving,” mission-focused mindset—that the Holy Spirit’s works became most evident.

Pastor David Jang likewise repeatedly stresses that the church must not grow cold, warning that if it ceases to participate actively in missions and evangelism, it will inevitably lose spiritual vitality. “If we stop proclaiming Jesus as the only way, our internal spiritual zeal will gradually ebb away, and the church will be overtaken by secular ways of thinking,” he cautions. Therefore, missions directly link to the “restoration of spiritual vibrancy.” When the church steps outside its boundaries, embraces new souls, and demonstrates the love and truth of the gospel to the world, its own internal temperature also rises.

When the Revelation command to “prophesy again” converges with the Acts invitation to “Come over and help us,” the landscape of modern Christianity can be dramatically transformed. As local congregations tear down barriers and cross into other cities or countries—helping in church planting, joining in worship, and collaborating in various ministries—they can resurrect places that postmodernism and secularism have reduced to spiritual graves. This directly correlates with Acts 16:9–10, where Paul sees the vision at night and “immediately” sets out for Macedonia. The contemporary church should act as a “Paul community,” moving at the impulse of the Holy Spirit.

David Jang is often cited for vigorously supporting numerous church-planting initiatives to put this missionary zeal into practice. In various regions and nations, he provides resources and manpower for new congregations, shares mission strategies, offers theological education and scholarships—anything to raise communities that preach the “Only Jesus” gospel. Yet throughout these endeavors, the guiding principle remains that “the Holy Spirit leads,” rather than “we take the lead.” As Paul’s path to Bithynia was blocked by the Spirit of Jesus, and he was instead directed to Macedonia, missionaries keep praying, aware that their path may be blocked at times, and swiftly pivot to the door the Spirit opens.

Naturally, extensive missions and church-planting ministries face both spiritual and practical hurdles—finances, personnel, language barriers, cultural differences, and legal issues. However, David Jang emphasizes that “God has already prepared a time and a place,” urging believers to view hardships as a process of faith formation. When the early church in Jerusalem was persecuted and scattered, the result was an even broader expansion of the gospel into Samaria and Gentile regions. Trials, in this sense, can serve as instruments of God’s larger plan.

Therefore, David Jang repeatedly poses the question, “What are we doing on earth for God’s kingdom and righteousness?” Jesus said, “Seek first the kingdom of God and His righteousness, and all these things shall be added to you” (Matt. 6:33). Then, just prior to His ascension, He charged: “You shall receive power when the Holy Spirit has come upon you…and you shall be witnesses to Me…to the end of the earth” (Acts 1:8). Together, these verses summarize the purpose and direction of the church’s existence. Those who lose sight of this purpose—whether a church or an individual—inevitably drift toward worldly values and lose their spiritual vitality.

Whether in the United States, Asia, or Africa, wherever a desperate cry of “Come over and help us” is heard, the church is obliged to respond. This is the “Acts-based missionary heritage” passed down from Paul, as well as a direct path to fulfilling Jesus’ end-time prophecy in the Olivet Discourse. Because the end comes when “this gospel is preached to the whole world,” there is no time for the church to be idle. Even when the way seems blocked or the path is unclear, we must keep seeking the door the Spirit opens and dedicate all our energy to moving forward.

Various projects and mission strategies have emerged to carry on this task in modern times: online ministries, multiethnic ministries, outreach to immigrants, campus ministries, and more. These are context-specific methods for different eras and places, but the core remains the same: “Only Jesus” is the sole means of salvation. Regardless of philosophical and cultural challenges, the church must safeguard and proclaim this gospel truth. If it fails to do so, it will crumble under postmodernism and pluralism. Yet if it holds fast to this core, it will surely walk in revival.

One of Pastor David Jang’s oft-repeated themes—shared in sermons, seminars, and gatherings—is precisely this. “When someone claims there are other names besides Jesus, we must resist strongly. However, when it comes to eschatological interpretations like premillennialism, postmillennialism, or amillennialism, these are internal variances in interpretation, not grounds for condemnation. While eschatological methodologies may vary, salvation is found in Christ alone.” This view acknowledges both the singularity of the gospel and a readiness to embrace differences within the wider church.

Returning to the United States, we see that while it once sent vast numbers of missionaries worldwide, it has entered a period of stagnation. Yet God may use believers from other nations to spark a new wave of missions. Ironically, the new mission field may now be “local American churches.” The direction of missions is not strictly “from the center to the periphery.” Historically, the gospel never remained in one region; if one area lost its fervor, the Spirit ignited another area, and the fire then spread again.

Hence, “Come over and help us” is no archaic phrase relegated to Acts. It still resonates today, urging the church to daily pray and discern “where must I cross over?” Sometimes believers may feel the Spirit “blocking” their chosen route; at other times, the Spirit may unveil a vision of people desperately beckoning us to “help.” The key is immediate obedience, as with Paul in Acts 16:10: “After he had seen the vision, immediately we sought to go to Macedonia.” This highlights that faith in action should not be delayed.

Pastor David Jang underlines the importance of “quick obedience,” explaining that if we wait for conditions to be perfect, the opportunity will be missed. When God designates the time and prepares the people, resources, and finances, we must act in faith. Each step of obedience accumulates. A decade ago, there was no Christian presence in a certain area; a new church plant might start with five or six people worshipping in someone’s living room, yet after ten years, it grows into a vibrant congregation of hundreds. Numerous stories across America testify to such transformations.

Ultimately, the command “Come over and help us” from Acts 16, woven together with Jesus’ eschatological teaching in the Olivet Discourse, clarifies why the church must remain relentlessly missionary, how to stand firmly against pluralism and secularization, and why we must trust exclusively in Jesus Christ for salvation. When viewed through the lens of Pastor David Jang’s ministry, it’s evident that he has consistently emphasized these truths and has sought to actualize them by pioneering new churches and mission projects—pursuing “the path the Holy Spirit opens.” Such a journey of faith reflects the ongoing responsibility of the church until the “end of the age” that Jesus foretold in the Olivet Discourse. The final outcome is that the church, filled with truth and love, hastens the day when “this gospel of the kingdom is preached in all the world,” thus bringing about the fulfillment of the end-time. Within this grand narrative of Christian faith, believers discover that “there is no other name besides Jesus,” experience the true freedom promised by “the truth will set you free” (John 8:32), and give all glory to God.

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Pasa a Macedonia y ayúdanos – Pastor David Jang


1. La esencia del libro de Hechos

El libro de Hechos constituye un relato fundamental de la historia de la Iglesia primitiva y del proceso de expansión del evangelio. Escrito por Lucas, junto con el Evangelio de Lucas, proporciona una visión profunda de la comunidad cristiana de los primeros tiempos. De hecho, hubo grupos en la iglesia primitiva que consideraban el Evangelio de Lucas y el libro de Hechos como sus Escrituras más importantes, lo que demuestra que comprender estas dos obras es clave para rastrear las raíces y la herencia de fe de los primeros creyentes. Además, en el Nuevo Testamento, los cuatro Evangelios y el libro de Hechos (Mateo, Marcos, Lucas, Juan y Hechos) cumplen la función de nexo entre los evangelios y la historia, por lo que se ha dicho que son tan esenciales para la fe cristiana que “uno debería conocerlos de memoria, aun con los ojos cerrados”.

Hechos relata la historia de cómo, después de la ascensión de Jesús, y por la venida del Espíritu Santo, el evangelio se extendió desde Jerusalén a toda Judea y Samaria, y finalmente hasta lo último de la tierra. En ese proceso aparece el apóstol Pablo, cuyo viaje misionero se describe con detalle, llevando el evangelio incluso hasta Europa. Se narra, por ejemplo, el Concilio de Jerusalén y la apertura de la iglesia a los gentiles, las misiones en diversas ciudades, la persecución, la fundación de iglesias y el ministerio de Pablo desde la cárcel, todo ello a lo largo de 28 capítulos llenos de pormenores.

Aprender el libro de Hechos no se limita a conocer hechos históricos, sino que implica entender, de manera concreta, “cómo actúa la guía del Espíritu Santo en el mundo real”. Dios orientó directamente a Pablo y a los discípulos primitivos a través de voces audibles, visiones, conmociones internas, e incluso cerrándoles ciertas puertas. Vemos que, así como en ocasiones se abrieron ampliamente los caminos a Corinto o Filipos, también hubo momentos en que se impidió la entrada a Bitinia. El Espíritu Santo no solo “abre puertas” sin más, sino que también “las cierra”. Para los creyentes de hoy, esto nos invita a meditar profundamente en la soberanía de Dios, presente en nuestras decisiones de vida y ministerio.

Un ejemplo destacado de esto es el relato del segundo viaje misionero de Pablo, en Hechos 16. “Les fue prohibido por el Espíritu Santo hablar la palabra en Asia” (Hch 16:6), y “cuando llegaron cerca de Misia, intentaron ir a Bitinia, pero el Espíritu de Jesús no se lo permitió” (Hch 16:7). Estos versículos muestran que el camino que Pablo había planeado bien podría verse bloqueado. Aunque humanamente parecía lógico ir a predicar a esas regiones, el Espíritu no lo permitió. Finalmente, Pablo llegó a Troas, donde tuvo la visión de un hombre macedonio que le rogaba: “Pasa a Macedonia y ayúdanos”, y entonces encaminó sus pasos hacia occidente, es decir, Europa. Allí se fundó la iglesia de Filipos, dando un impulso decisivo a la llegada del evangelio al mundo occidental.

Esta escena nos hace reflexionar en cómo “la voluntad y el tiempo de Dios”, y no los propósitos humanos, llegan a cumplirse en la historia. Hoy día, tanto el pastor David Jang como otros muchos pastores han procurado aplicar este mismo principio a la iglesia y a la práctica pastoral. Al planificar la dirección misionera o de plantación de iglesias, aunque veamos caminos aparentemente abiertos, a veces debemos aceptar en fe que el Espíritu Santo tiene otros planes preparados. A lo largo de la historia de la iglesia, muchos misioneros se dispusieron a ir a cierto lugar, pero se vieron obstaculizados por enfermedades, dificultades financieras o circunstancias adversas, y acabaron trasladando su campo misionero a otra región que Dios tenía reservada, produciendo mayores frutos. Esto confirma el mensaje: “Si el camino que yo quiero queda cerrado, es porque hay un propósito de Dios”, y nos anima a “seguir avanzando” con confianza.

En los discursos de Jesús, el mensaje escatológico y profético se concentra en el llamado “Discurso del Olivar” (Olivet Discourse), recogido en Mateo 24–25, Marcos 13 y Lucas 21. Se trata de las enseñanzas que Jesús dio en el monte de los Olivos acerca de las señales del fin de los tiempos. Allí, respondiendo a la pregunta de los discípulos —“¿Qué señal habrá de tu venida y del fin del siglo?” (Mt 24:3)—, Jesús anuncia que, en los últimos días, aparecerán muchos “falsos mesías”. Muchos vendrán “en mi nombre” para engañar y, proclamando “Yo soy el Cristo”, confundirán a la gente. En otras palabras, mientras Jesucristo es el único “camino, verdad y vida” (Jn 14:6), a medida que el fin se acerque, surgirán herejías y doctrinas alternativas que fomentarán sincretismo o pluralismo.

La corriente ideológica contemporánea del posmodernismo, basada en el escepticismo hacia cualquier “verdad absoluta”, propone que todo puede ser deconstruido y relativizado. Afirma que no existe una sola verdad trascendente, sino múltiples verdades que podrían coexistir, y que cualquier “camino” vale. La respuesta cristiana, sin embargo, se fundamenta en la declaración de Hechos 4:12: “No hay otro nombre bajo el cielo, dado a los hombres, en que podamos ser salvos”. Esto significa que solo en Jesús hay salvación. En el Discurso del Olivar, Jesús enfatiza que, aunque mucha gente sea confundida en el tiempo final, solo aquellos que se aferren firmemente a la verdad se librarán del engaño. Así que sostener la fe de “Solo Jesús (Only Jesus)” es un aspecto esencial de la esperanza escatológica.

El pastor David Jang ha insistido en esta visión escatológica y en la idea de que Jesús es “el único camino”, advirtiendo que la iglesia corre el peligro de dejarse influir por el pluralismo posmoderno. Hay muchos “caminos alternativos” ideados por la humanidad, amparados en la libertad y la diversidad, pero corren el alto riesgo de prescindir de Dios. Frente a la advertencia del mismo Jesús en sus discursos de despedida (Juan 14), en el Sermón del Monte y en el Discurso del Olivar —según la cual, en los últimos días habrá grandes engaños—, la verdadera arma de defensa es la Palabra y el Espíritu Santo.

La cuestión entonces es cómo la iglesia debe preservar el evangelio ante el posmodernismo. Aquí adquiere particular relevancia la importancia de la iglesia reformada (Reformed Church). La esencia de la Reforma protestante era “volver a la Escritura” (Sola Scriptura): a través de la Palabra y del Espíritu, defender la verdad, difundirla y aferrarse a la esencia misma de la fe ante Dios. El pastor David Jang y muchos otros insisten en que “la Iglesia Reformada debe volver aún más a la Biblia” para que la iglesia no se enfríe y adopte la postura correcta ante el fin de los tiempos. Jesús profetizó: “Por haberse multiplicado la maldad, el amor de muchos se enfriará” (Mt 24:12). Si vemos el peligro de que esa profecía se cumpla hoy dentro de la misma iglesia, es evidente que la única forma de mantener “la temperatura” de nuestra alma es permanecer firmes en la verdad.

En conclusión, la gran enseñanza que nos deja el libro de Hechos es la “predicación del evangelio dirigida por el Espíritu Santo”, la cual se conecta directamente con los discursos proféticos de Jesús, como el Discurso del Olivar. Cuando Jesús dijo: “Y será predicado este evangelio del reino en todo el mundo, para testimonio a todas las naciones; y entonces vendrá el fin” (Mt 24:14), dejó claro que la propagación del evangelio es un factor determinante en el reloj escatológico. Así como Pablo, al ver la visión del hombre macedonio en Troas, pasó a Europa, hoy los creyentes tampoco debemos olvidar la misión de llevar el evangelio hasta lo último de la tierra. Como no hay otro camino para llegar a Dios sino solo a través de Jesucristo, la iglesia debe escuchar con diligencia el clamor “Pasa a Macedonia y ayúdanos” que se eleva desde el mundo.

Particularmente, el pastor David Jang, refiriéndose a Romanos 8, recalca que “toda la creación aguarda con gran anhelo la manifestación de los hijos de Dios”. Es decir, el mundo entero, como aquel macedonio de la visión, está clamando con urgencia por el evangelio, y la iglesia no debe olvidarlo. El problema fundamental del hombre es que ha perdido a Dios, y solo volviendo al Creador —el Arquitecto— pueden “repararse” todas las partes rotas de la creación. Solo el evangelio de Jesucristo puede dar solución a este problema de raíz, y anunciarlo es la misión ineludible de la iglesia.


2. “Pasa a Macedonia y ayúdanos”

La visión de Pablo en Hechos 16 marcó un antes y un después en la obra misionera de la iglesia primitiva. Aunque él deseaba dirigirse al este, encontró bloqueado su camino y terminó recibiendo una clara dirección para marchar al oeste, a Europa. Gracias a eso conoció a Lidia y a otros en Filipos, donde se fundó una iglesia, y la influencia de Pablo llegó posteriormente a Grecia y hasta Roma. Si Pablo se hubiese quedado en Asia Menor, el cristianismo tal vez habría permanecido confinado a un territorio limitado. Pero, por la providencia de Dios, la historia dio un giro y el evangelio se expandió con fuerza al mundo occidental.

El pastor David Jang ve, en esta expansión narrada en el libro de Hechos, un reflejo de la posición misionera y el significado que Estados Unidos ha tenido en la era contemporánea. Estados Unidos fue, durante un tiempo, un país con una fuerte corriente evangélica (Evangelical), que envió multitud de misioneros al mundo y contribuyó notablemente a la expansión cristiana. Desde finales del siglo XIX hasta mediados del XX, el “Gran Avivamiento” (Great Awakening) produjo un florecimiento en la iglesia estadounidense, convirtiéndola en eje y motor de las misiones globales. Sin embargo, en el tiempo presente, la iglesia en Estados Unidos, bajo la influencia de la secularización, el pluralismo y el liberalismo teológico, atraviesa un proceso de debilitamiento que resulta innegable. En términos proféticos, podría verse como la advertencia de Isaías 1:22: “Tu vino está mezclado con agua y tu plata se ha vuelto escoria”. Cuando la iglesia pierde su esencia, sobreviene un retroceso espiritual.

No obstante, esto no significa que la iglesia estadounidense haya caído por completo. Tal como dice Isaías 6:13: “Si quedare aún en ella la décima parte, ésta volverá a ser destruida… mas como el roble o la encina, que al ser cortados aún queda el tronco, así será el tronco la simiente santa”. Aunque se tale la vid, queda el cepa; aún subsisten iglesias y líderes que conservan viva la llama del evangelio. El pastor David Jang explica que, al igual que en tiempos de Pablo se oía el grito “Pasa a Macedonia y ayúdanos”, hoy ese clamor resuena nuevamente. Es decir, si en el pasado Estados Unidos envió misioneros a todo el mundo, ahora podría ser el momento de que creyentes de diferentes naciones “pasen” a Estados Unidos para fortalecer la iglesia, avivar esa llama y continuar llevando el evangelio a toda la tierra.

De hecho, hay un movimiento incipiente de cristianos de Corea y de otras naciones que están plantando iglesias en varios estados de EE. UU., creando nuevos modelos de avivamiento y tratando de encender la chispa de la siguiente generación. También se ven iglesias coreanas o de otras minorías étnicas que buscan impactar la sociedad mayoritaria, volverse iglesias multiétnicas y superar la mera existencia aislada. Lo fundamental es que este impulso no se basa en un “orgullo cultural” o en un deseo de “expansión étnica”, sino en la convicción de que el evangelio tiene poder universal y en la necesidad de renovarlo en la sociedad estadounidense, contribuyendo así a su crecimiento y difusión.

La frase “Pasa a Macedonia y ayúdanos” (Hch 16:9) puede aplicarse hoy no solo a Estados Unidos, sino a cualquier nación. Aunque el evangelio parezca haber echado raíces en cierta región, es posible que sufra un distorsión cultural o teológica, o que se enfríe su fervor espiritual. En tales casos, resurge la súplica: “Vengan de otro lugar a ayudarnos a restaurar esta tierra, a plantar de nuevo la semilla santa”. Cuando la iglesia responde con prontitud a este llamado, el Espíritu Santo puede dirigir un cambio profundo en la historia.

El pastor David Jang afirma que, aunque la iglesia de hoy aparenta enfriarse, el Señor continúa renovándola y la conduce en la historia. Se habla con frecuencia de que “Estados Unidos sueña con una nueva ola misionera”. Antes, EE. UU. era un país “que enviaba misioneros”, y ahora se ha convertido en un país “que necesita misioneros”. Esta visión la comparten congregaciones, denominaciones y seminarios, de manera que muchos cristianos —nacionales y de otros países— se han unido con el propósito de “proclamar de nuevo el evangelio”. Apocalipsis 10:11, “Es necesario que profetices otra vez sobre muchos pueblos, naciones, lenguas y reyes”, se reinterpreta bajo esta perspectiva misionera, entendiendo que “incluso lugares que recibieron el evangelio en el pasado necesitan escucharlo otra vez”.

Tanto el posmodernismo, el pluralismo, la teología liberal como la secularización son fuerzas que sacuden la iglesia en todo el mundo, incluida la de EE. UU. Hay muchas iglesias que siguen existiendo en lo externo, pero que han perdido la fuerza de la Palabra y del Espíritu, y han dejado de impactar la sociedad con el poder del evangelio. Es un caso de “vino mezclado con agua”. Sin embargo, paradójicamente, en medio de este panorama se distinguen de manera especial aquellos que son “simiente santa”. No es la multitud ruidosa, sino un remanente fiel —incluso si es solo “la décima parte”— a través del cual Dios sigue obrando algo nuevo.

El pastor David Jang enseña que, cuando el Espíritu de verdad se derrama, “nos hace recordar constantemente lo que Jesús dijo e hizo por amor, y evita que nos enfriemos”. Misioneros, pastores y plantadores de iglesias son enviados por Dios para esta tarea. A menudo, se aventuran en entornos difíciles para plantar iglesias, siguiendo el mismo espíritu misionero que vemos en Hechos, donde Pablo sufrió enfermedades, abandonos de colaboradores y caminos cerrados, pero siguió adelante.

En este mismo sentido, muchos planean plantar iglesias en los distintos estados de EE. UU. Algunas congregaciones tradicionales se han debilitado y el evangelio ha perdido su impulso, pero si allí existe un plan de Dios, ese lugar volverá a clamar: “Ayúdanos a revivir”. Cuando la iglesia responde con la plantación de nuevas congregaciones y el anuncio del evangelio, nace una comunidad que, con el tiempo, se convierte en un núcleo de expansión misionera. Así, el evangelismo —que parecía frenado— cobra nuevo vigor, y la iglesia retoma su rol de “motor que sale al frente de batalla”.

Hay quienes declaran: “Estados Unidos sueña con una nueva misión”. En el pasado, la iglesia estadounidense enviaba misioneros a gran escala; hoy, se ve a sí misma como el campo que necesita esa misión, y cristianos de todo el mundo trabajan juntos para “profetizar de nuevo y predicar el evangelio otra vez”. El pasaje de Apocalipsis 10:11, “Te es necesario profetizar otra vez sobre muchos pueblos…”, se interpreta ahora como “el evangelio debe proclamarse de nuevo, aun en lugares donde ya se predicó”.

El posmodernismo, el pluralismo, el liberalismo teológico y la secularización han afectado a muchas iglesias, que, a simple vista, siguen funcionando, pero han perdido el calor del Espíritu. Es lo que se describe como “vino aguado”. Pero, en medio de esta debilidad, Dios hace resaltar a ciertos creyentes como “simiente santa”. Incluso si son pocos, los usa para encender un nuevo fuego. El pastor David Jang enfatiza que “cuando el Espíritu Santo, Espíritu de verdad, llega, nos recuerda incesantemente las palabras y el amor de Jesús para no permitir que nos enfriemos”.

Aun con todos los desafíos de orden espiritual y financiero, con la barrera del idioma, las culturas distintas, o asuntos legales, se siguen levantando proyectos de misión y plantación de iglesias a gran escala, reflejando la misma fe y determinación que tenía Pablo, quien no se rindió a pesar de las adversidades en su esfuerzo por plantar iglesias. Aquello que ocurrió en la iglesia primitiva, cuando la persecución dispersó a los cristianos desde Jerusalén, desencadenando que el evangelio alcanzara Samaria y otros lugares, confirma que las dificultades pueden transformarse en instrumentos para cumplir un plan más amplio de Dios.

De ahí que el pastor David Jang repita con frecuencia la pregunta: “¿Qué estamos haciendo en la tierra por el reino de Dios y su justicia?”. Jesús dijo: “Buscad primeramente el reino de Dios y su justicia, y todas estas cosas os serán añadidas” (Mt 6:33), y antes de ascender al cielo, dejó su mandato: “Recibiréis poder cuando haya venido sobre vosotros el Espíritu Santo, y me seréis testigos… hasta lo último de la tierra” (Hch 1:8). Esto describe la razón de ser de la iglesia, su dirección. Cuando un creyente o una congregación pierden esta orientación, tarde o temprano se dejan llevar por los valores mundanos y su vida espiritual se enfría.

Sin importar el lugar —sea Estados Unidos, Asia, África o cualquier otro—, allí donde se escuche un clamor que diga “Pasa y ayúdanos”, la iglesia ha de acudir. Esa es la misión recibida desde Pablo y la iglesia primitiva, y también una forma de cumplir la profecía escatológica de Jesús en el Discurso del Olivar. El fin llegará “cuando el evangelio sea predicado a todo el mundo”, así que la iglesia no puede darse el lujo de la pereza. Aunque a veces encontremos caminos bloqueados o no sepamos hacia dónde ir, el Espíritu Santo abre otras puertas, y debemos esforzarnos hasta encontrarlas y entregar todo nuestro empeño.

Hoy en día existen múltiples estrategias y proyectos para continuar con esta misión de plantar iglesias: ministerios en línea, iglesias multiétnicas, trabajo con inmigrantes, ministerios universitarios, etc. Hay muchas formas distintas de abordar la labor dependiendo del lugar y la época. Sin embargo, el núcleo permanece inalterable: “Solo Jesús” es el único camino, y sin importar cuán fuertes sean los retos culturales e ideológicos, debemos sostener la verdad de que no hay otro nombre salvo el de Cristo. Si la iglesia deja de defender esta verdad central, será absorbida por el posmodernismo y el pluralismo, y finalmente colapsará. Pero si la mantiene, seguirá siempre el camino de la renovación.

El pastor David Jang lo repite una y otra vez en sermones, seminarios y conferencias. “Si alguien proclama que hay otro nombre además de Jesús, debemos enfrentarlo con firmeza. Pero, en lo que se refiere a las posturas escatológicas, como premilenialismo, posmilenialismo o amilenialismo, no debemos condenar a los demás, pues esas diferencias se relacionan con modos de interpretar la profecía. Hay diversas perspectivas respecto a la escatología, pero en lo que a la salvación respecta, es solo Jesús”. Esta postura subraya la unidad del evangelio y, a la vez, deja espacio a la diversidad de interpretaciones en aspectos secundarios. Lo realmente importante es que sigamos “predicando el evangelio” sin cesar.

Volviendo al contexto de Estados Unidos, es notorio que la iglesia que en su momento envió misioneros al mundo ahora se encuentra en crisis, y la providencia divina podría permitir que creyentes de otros lugares siembren una nueva chispa misionera allí. Esto pone de manifiesto que la misión no se mueve en un solo sentido, “del centro a la periferia”, sino que es dinámica. En la historia del cristianismo, el evangelio nunca se ha confinado a un solo lugar. Si una región se enfría, otra enciende una llama, y así el fuego se propaga.

Por lo tanto, “Pasa a Macedonia y ayúdanos” no es una expresión caduca de Hechos 16, sino un llamado continuo que resuena en nuestros días. Corresponde a la iglesia discernir, en oración, adónde debe “pasar” en este preciso instante. Tal vez nos enfrentemos a obstáculos, pues “el Espíritu de Jesús puede cerrar caminos”. Sin embargo, también puede mostrarnos la visión de alguien que clama desesperado: “Ayúdanos”. Lo decisivo es responder con celeridad, como Pablo: “Cuando vio la visión, enseguida procuramos partir para Macedonia” (Hch 16:9-10). Esa inmediatez ilustra la práctica de la fe sin demora.

El pastor David Jang recalca esta “obediencia pronta”, argumentando que, si esperamos hasta que las circunstancias sean ideales, la oportunidad puede esfumarse. Dios ha dispuesto un tiempo oportuno, personas y recursos, y nosotros debemos actuar con decisión. Si avanzamos con fe, al cabo de diez años puede erigirse una iglesia próspera donde antes no había nada. Las historias de iglesias iniciadas por apenas cinco o seis personas en una pequeña casa, que con el paso de una década se convierten en congregaciones de cientos de miembros, son abundantes en muchos estados de Estados Unidos.

Al final, para que “Pasa a Macedonia y ayúdanos” sea una voz activa en nuestro presente, la iglesia debe reconocer la guía del Espíritu y recordar que la palabra de Jesús determina el “reloj escatológico”. Debemos sostener “solo a Cristo” como único camino, manteniendo la llama encendida. Dios tiene una tarea misionera que realizar a través de la iglesia, y cuando la iglesia obedece, la historia cambia de curso. Muchos opinan que la razón por la cual la iglesia actual se ha enfriado, más allá del crecimiento de la iniquidad, es que ha “abandonado su pasión por predicar el evangelio”. Cuando la iglesia asume una actitud “ofensiva” en la misión, saliendo nuevamente “hasta lo último de la tierra”, su fervor interno se reaviva, y la sociedad experimenta la verdad y el amor del evangelio.

Así, el mandato de “profetizar otra vez” (Ap 10:11) y la urgencia de “Pasa a Macedonia y ayúdanos” (Hch 16:9) convergen para transformar el panorama de la misión cristiana en el mundo contemporáneo. Cuando las iglesias locales derriban sus muros, y cruzan fronteras para fundar nuevas congregaciones o trabajar codo a codo en distintas regiones, compartiendo ministerios, se abre la posibilidad de resucitar el panorama desolado que ha dejado el posmodernismo y la secularización. Así, nos encontramos de lleno con el paradigma de Pablo, que “vio la visión de noche y en seguida procuró partir”, y la iglesia se convierte en una “comunidad paulina” que se lanza con valentía bajo la guía del Espíritu Santo.

El pastor David Jang es conocido por su empeño en traducir este fervor misionero en acción concreta, participando y apoyando numerosos proyectos de plantación de iglesias. Ya sea ofreciendo recursos económicos, enviando personas, compartiendo estrategias misioneras, respaldando la formación teológica o becando a nuevos líderes, se involucra de diversas formas para establecer comunidades fieles al evangelio de “Solo Jesús”. Y en cada iniciativa, lo más importante es no olvidar que “no somos nosotros quienes llevamos la delantera, sino el Espíritu Santo”. Exactamente como en el caso de Pablo, al que se le impidió ir a Bitinia y fue conducido, en cambio, a Macedonia. Estos misioneros y plantadores de iglesias están en continua oración para discernir cuándo un camino es bloqueado por Dios y cuál es el siguiente que Él abre.

Desde luego, una misión y una plantación de iglesias a gran escala enfrentan considerables retos espirituales y materiales. El pastor David Jang señala que, no obstante, “Dios tiene preparado un tiempo y un lugar para su obra”. Lo que al principio luce como “desafíos insuperables” a menudo se convierte, desde la perspectiva de la fe, en una oportunidad de entrenamiento y madurez espiritual. De igual manera, la persecución que dispersó a la iglesia de Jerusalén catapultó el evangelio más allá de esa ciudad, ampliando su alcance.

Por ello, el pastor David Jang exhorta repetidamente: “¿Qué estamos haciendo por el reino de Dios y su justicia aquí en la tierra?”. Antes de partir, Jesús señaló con claridad cuál debía ser la prioridad de la iglesia: “Buscad primeramente el reino de Dios y su justicia” (Mt 6:33), y “Recibiréis poder… y me seréis testigos hasta lo último de la tierra” (Hch 1:8). Quien desvía su mirada de este mandato inevitablemente se inclina hacia la mentalidad mundana y pierde su vitalidad espiritual.

Sea en Estados Unidos o en cualquier otro rincón del mundo, ante el clamor de “Vengan a ayudarnos”, la iglesia está llamada a responder. Esta es la misión que se remonta a Pablo y Hechos, y, a la vez, una forma de dar cumplimiento a la advertencia escatológica de Jesús. Si el fin viene cuando “este evangelio sea predicado en todo el mundo”, la iglesia no puede descuidarse. Aunque de momento parezca que no hay camino o que las puertas estén cerradas, debemos buscar con perseverancia la puerta que el Espíritu abre y entregarnos por completo a la misión.

A día de hoy, existen diversas propuestas de estrategia misional y de plantación de iglesias: ministerio online, ministerio multicultural, servicio a inmigrantes, trabajos en campus universitarios, etc. Aunque varíen las metodologías, la esencia permanece. “Solo Jesús” es el único camino; a pesar del embate del posmodernismo y el pluralismo, la iglesia debe sostener la verdad de que no hay otro nombre para la salvación. Si perdemos esta verdad, el mundo nos absorberá. Pero si la defendemos, experimentaremos el avivamiento.

Esta ha sido una de las tesis principales del pastor David Jang en sus sermones, conferencias y enseñanzas. “Si alguien enseña que hay otro nombre para la salvación, debemos combatir esa idea. Pero los debates en torno a la escatología (premilenialismo, posmilenialismo, amilenialismo) son diferencias interpretativas y no deben ser motivo de condena. Lo fundamental es que la iglesia siga predicando el evangelio”. Así, se sostiene la exclusividad de la salvación en Cristo, dejando cierto margen a distintos puntos de vista teológicos secundarios. Al fin y al cabo, la cuestión clave no es “cómo interpretamos el milenio”, sino si seguimos anunciando a Cristo o no.

Considerando otra vez a Estados Unidos, la iglesia que una vez fue vigorosa y enviaba misioneros, hoy sufre un estancamiento. Es probable que Dios esté usando a creyentes de otras naciones para provocar un nuevo despertar. Lo paradójico es que el país al que antes llegaban pocos misioneros ahora se convierte en campo misionero de muchos otros. Así, la historia del evangelio se sigue escribiendo. El evangelio no permanece fijo en un lugar, sino que migra a donde el fuego de la fe está latente.

Por consiguiente, la frase “Pasa a Macedonia y ayúdanos” no es cosa del pasado, sino un mensaje continuo para la iglesia de cada época. A la iglesia de hoy le toca discernir, en oración, “¿Adónde debo ir ahora?” y mantenerse alerta, porque a veces “el Espíritu cerrará la puerta”, mientras en otro lugar se escucha la voz que suplica: “Ayúdanos”. La lección de Pablo es clara: “Enseguida procuramos partir”. Esa celeridad es esencial, pues la obediencia diferida pierde oportunidades.

El pastor David Jang insiste en esta “obediencia inmediata”, apuntando que, si aguardamos a que todo sea perfecto, el momento decisivo se escapa. Dios prepara los recursos, las personas y el tiempo, y a nosotros nos toca avanzar en fe. A través de esos pasos de fe, en diez años puede levantarse una iglesia donde antes no había nada, y en veinte años puede surgir un pueblo de Dios donde ni siquiera existía el evangelio. Hay muchos testimonios en diferentes estados de EE. UU. de cómo empezó una pequeña reunión de cinco o seis personas en una sala, y, al cabo de diez años, había cientos congregándose.

En síntesis, para que “Pasa a Macedonia y ayúdanos” resuene hoy, la iglesia ha de reconocer la guía del Espíritu y recordar que las palabras de Jesús (especialmente el Discurso del Olivar) describen el reloj escatológico fundamental. Debemos guardar “Solo a Jesús” y no dejar que se enfríe el ardor de la fe. Dios tiene un plan misionero que quiere cumplir a través de la iglesia y, cuando ésta lo obedece, la historia se pone de nuevo en movimiento. Muchos señalan que la causa del enfriamiento de la iglesia no es solo el aumento del pecado, sino la renuncia a predicar el evangelio. Si la iglesia, en lugar de atrincherarse, recupera su visión misionera y sale “hasta lo último de la tierra”, el fervor volverá a encenderse, y el mundo podrá experimentar de nuevo el amor y la verdad de Dios.

Así, se unen el mandato “Te es necesario profetizar otra vez” (Ap 10:11) y la invitación “Pasa a Macedonia y ayúdanos” (Hch 16:9). Esto produce un impacto sorprendente en el escenario misionero contemporáneo. Cuando las iglesias locales rompen sus límites, se desplazan a otras ciudades o países para plantar o cooperar, compartiendo culto y ministerios, el contexto de muerte o letargo que deja el posmodernismo y la secularización puede transformarse en un escenario de vida. Aquí vemos el paralelismo con el relato de Pablo: “Tuvo Pablo una visión de noche… cuando la vio, enseguida procuramos partir a Macedonia” (Hch 16:9-10). La iglesia, transformada en una comunidad “paulina”, debe emprender el camino con valentía, impulsada por el Espíritu.

El pastor David Jang es citado con frecuencia por llevar a la práctica esta pasión misionera, participando en numerosos proyectos de plantación de iglesias y de apoyo a la obra misionera. Proporciona recursos, envía obreros, formula estrategias misioneras, ofrece formación teológica, becas, y todo ello con miras a establecer comunidades que proclamen fielmente el evangelio de “Solo Jesús”. Y, en cada paso, subraya que lo fundamental es recordar: “No somos nosotros los que llevamos la iniciativa, sino el Espíritu Santo”. Al igual que Pablo, que quiso ir a Bitinia y se lo impidió el Espíritu de Jesús, estos misioneros son conscientes de que a veces las puertas se cierran, y en su lugar el Espíritu guía hacia otra dirección.

Obviamente, toda obra misionera a gran escala enfrenta innumerables desafíos económicos, de personal, legales, culturales y espirituales. Pero el pastor David Jang anima a ver estos obstáculos como “procesos de entrenamiento de la fe”, pues Dios prepara tiempos y lugares específicos. Igual que la persecución en Jerusalén dispersó a los creyentes y extendió el evangelio a Samaria y otras regiones, las dificultades pueden ser el instrumento con el que Dios materialice sus designios mayores.

Por ello, el pastor David Jang recalca: “¿Qué hacemos aquí en la tierra por el reino de Dios y su justicia?”. Jesús, antes de ascender, insistió: “Buscad primeramente el reino de Dios y su justicia” (Mt 6:33), y “Me seréis testigos hasta lo último de la tierra” (Hch 1:8). Son los fundamentos de la existencia y dirección de la iglesia. Quien los ignora se “mundaniza” y se enfría.

En Estados Unidos, en Asia, en África o donde sea, si alguien clama “Pasa y ayúdanos”, la iglesia no puede permanecer sorda. Esta es la herencia misionera de Hechos y la vía para cumplir las profecías del Discurso del Olivar. El fin vendrá cuando “este evangelio sea predicado a todas las naciones”. Por eso, la iglesia debe mantenerse alerta y en movimiento. Aun cuando la ruta parezca cerrada, busquemos la puerta que el Espíritu abrirá y, al encontrarla, demos todo nuestro esfuerzo.

La estrategia para la plantación de iglesias en la actualidad adopta diversas formas: plataformas digitales, ministerios multiétnicos, misiones con inmigrantes, trabajo en universidades, etc. La metodología varía, pero lo esencial permanece: “Solo Jesús” sigue siendo el único camino. Por más que la cultura y la ideología desafíen nuestra fe, debemos confesar que en ningún otro hay salvación. Si la iglesia pierde esta esencia, el posmodernismo y el pluralismo la sepultarán. Si la conserva, verá la gloria de Dios.

Este punto se repite con insistencia en la enseñanza del pastor David Jang. “Cuando alguien defiende la existencia de otro nombre aparte de Jesús, debemos batallar sin titubear. Pero los debates sobre la escatología —premilenial, posmilenial, amilenial— no deben convertirse en ocasiones de condena, porque son variaciones dentro de la iglesia. En la salvación, en cambio, solo hay un Camino: Cristo”. Así se protege la unicidad de la salvación y, a la vez, se asume que hay cierta diversidad legítima en puntos secundarios. El verdadero quid es que, independientemente de la postura escatológica que adoptemos, no dejemos de “predicar el evangelio”.

Volviendo al caso estadounidense, vemos que la gran iglesia que en su momento envió misioneros ahora se encuentra debilitada. Posiblemente, en la providencia divina, otros creyentes vengan a encender un nuevo avivamiento. Paradójicamente, el sitio que antes no necesitaba misioneros se ha convertido en campo misionero para muchos. La misión cristiana no depende de un solo centro geográfico, sino que está en continua rotación. A lo largo de la historia, donde se apagaba la llama, Dios avivaba un nuevo fuego en otro lugar, y ese fuego se extendía.

Por eso, “Pasa a Macedonia y ayúdanos” no es un recuerdo lejano de Hechos. Es el mensaje que se repite en la actualidad. Corresponde a la iglesia el discernir a dónde acudir y cuándo. Es posible que el Espíritu nos “cierre” algún camino, mientras vemos la “visión” de quien clama. Al igual que Pablo, debemos responder con inmediatez: “Enseguida procuramos partir para Macedonia” (Hch 16:10). Esa acción inmediata ejemplifica un modelo de fe que se traduce en hechos.

El pastor David Jang hace hincapié en la urgencia de esta “obediencia pronta”. Si esperamos las condiciones perfectas, la oportunidad pasa. Cuando Dios determina el momento y prepara gente, fondos y lugares, es la hora de dar el paso. Así, se forman pequeñas comunidades que, años después, se transforman en grandes iglesias. En varios estados de EE. UU., hay historias de plantaciones que comenzaron con apenas un puñado de creyentes y crecieron a cientos de miembros en una década.

En definitiva, “Pasa a Macedonia y ayúdanos” conectado con la enseñanza escatológica de Jesús en el Discurso del Olivar, explica por qué la iglesia debe perseverar en la misión. También muestra de qué manera combatir el pluralismo y la secularización, y por qué debemos tener claro que solo Jesucristo es el camino de salvación. A la luz del ministerio del pastor David Jang, queda de manifiesto que él ha subrayado este punto continuamente y lo ha puesto en práctica mediante proyectos misioneros y de plantación de iglesias. Este camino de fe es, en última instancia, la responsabilidad y el deber de la iglesia hasta “el fin del mundo”, como marca el Discurso del Olivar. En esa meta final, la iglesia, llena de verdad y amor, llegará a ver el día en que “este evangelio del reino sea predicado a toda criatura”. Y mientras avanza hacia ese cumplimiento, cada creyente puede disfrutar de la verdadera libertad que brota del fundamento “Solo en Jesús hay salvación” y “La verdad os hará libres” (Jn 8:32), rindiendo la gloria a Dios.

www.davidjang.org

Jesus Standing Before Pilate – Pastor David Jang

  1. Jesus Before Pilate’s Praetorium – The Background of Suffering and the Depth of Human Evil

The passage from John 18:28 to 19:16 portrays the lengthy interrogation and conversation centered around the scene where Jesus is brought before Pilate. A close examination of this passage clearly reveals both the evil inherent in humanity and the unfolding of God’s plan of salvation. In particular, the Gospel writer John provides a long and detailed description, emphasizing not only that Jesus was wrongfully accused by the Jewish religious leaders, but also that He was ultimately handed over to the Roman court—the very power that dominated the world at that time—leading to His horrific crucifixion. As we read this passage, we are called to deeply meditate on the significance of Jesus’ extreme suffering. At the same time, we must examine how easily our faith can wear a mask of hypocrisy, losing its true devotion, and to what extremes such hypocrisy can escalate. Pastor David Jang has repeatedly highlighted this passage’s importance, pointing out that religious formalism and human cunning can ultimately obscure the truth.

The text begins at daybreak, showing how Jesus, already tried by the high priest Caiaphas, is dragged to the Praetorium where Pilate resides (John 18:28). Although night has passed and dawn is breaking, Jesus remains bound, mocked, and must face yet another trial. As He was taken from Annas to Caiaphas, and then from Caiaphas to the Praetorium, Jesus would have endured every form of insult and violence along the way. It was a long road and, for the most part, a lonely one to bear alone. John does not overlook the loneliness and isolation Jesus faced. In truth, the disciples—who should have accompanied Him—were scattered. At this point, we are prompted to reflect on our own faith. We say we walk with Jesus, but do we ever abandon Him precisely at His moments of greatest suffering and despair? Are we, perhaps unwittingly, walking a different path from the one He walks? Within our church communities or in our personal spiritual lives, we must constantly be on guard lest we walk a self-righteous path rather than one of fellowship with our Lord. Pastor David Jang has often posed the question, “How can we truly walk with the Jesus who travels the road of loneliness?” He insists that this is not a matter to ponder only during Holy Week or Lent, but an ongoing reflection—one that we consider in every moment of daily life, remembering the loneliness and suffering Jesus endured.

Another striking contrast emerges when we see that the Jewish religious leaders who brought Jesus to the Praetorium refused to enter it themselves “to keep themselves ritually clean for the Passover feast” (John 18:28). This situation starkly reveals their reprehensible and hypocritical attitude. Though they were the “leaders of the Jews,” entrusted with interpreting God’s law and guiding the people, they harbored hatred and murderous intentions toward Jesus. Yet, they refused to step into the Gentile court on the grounds that it would render them ceremonially unclean. It is not inherently wrong to keep the Passover holy; their error lay in the fact that they sought to kill Jesus, the Son of God, through plots and hatred. They upheld their external religiosity while committing a grave and fundamental sin without any pang of conscience. Jesus is the true Passover Lamb (1 Corinthians 5:7). Through His flesh and blood, a way to God has been opened. Yet they handed Jesus over to Pilate, a Gentile authority. Not only did they misunderstand the messianic event prophesied in the Old Testament, but they also demonstrated a shocking level of duplicity in justifying their own evil. Pastor David Jang often urges modern churches and believers to learn from such religious hypocrisy, asking, “Are we living our faith based merely on outward duties and rituals? Do we keep a holy worship, a clean ceremony, and a spotless feast, while neglecting the sin and duplicity in our hearts?” These searching questions challenge us deeply.

From John 18:29 onward, Pilate steps outside and asks the Jews, “What accusation do you bring against this man?” Pilate, needing to confirm whether the prisoner had in fact violated Roman law, first inquires about the specific charges. However, the Jews answer, “If this man were not an evildoer, we would not have delivered him to you” (John 18:30), a vague response that essentially demands Pilate accept Jesus as a criminal without providing concrete evidence of any Roman law violations. When Pilate tells them to judge Jesus by their own law, they reply, “We are not permitted to put anyone to death” (John 18:31). Clearly, they had no intention of letting Jesus live. They wanted Him put to death, and they needed the Roman execution method of crucifixion to do so. This moment is both chilling and tragic. Those who profess to call on God’s name and maintain religious piety are in fact filled with hatred for Jesus, seeking a “right to kill.” Although they could have stoned Him themselves (as in Stephen’s case), they deliberately sought the crueler, more humiliating form of death—crucifixion. Their hatred toward Jesus was far more than a mere clash of perspectives; it was the pinnacle of violence and evil.

In John 18:32, John notes, “This was to fulfill the word which Jesus spoke, indicating by what kind of death He was to die.” Jesus was handed over to the Roman governor Pilate—an event that, in accordance with prophecy and Jesus’ own warnings, led to His crucifixion. Earlier, Jesus had repeatedly said the Son of Man must be “lifted up” (John 3:14; 12:32), referencing His being lifted onto the cross. Had Jesus not been handed over to Pilate, He might have been stoned to death, but in the end, He died by the horrific and humiliating method of crucifixion—a fate that resulted from a combination of Jewish cunning and Rome’s brutal instrument of execution. Interpreting this scene, Pastor David Jang often emphasizes the paradox that, while humanity killed God’s Son by the most horrifying means they had devised, this same cross became the place where perfect salvation was accomplished. The deeper and darker human sin becomes, the more vividly God’s plan of salvation is revealed.

Jesus’ death was not accidental nor merely the outcome of a human plot. God employed even humanity’s extreme malice as a tool to unfold His redemptive plan. Much like Joseph’s story in the Old Testament (Genesis 50:20), where his brothers’ evil intentions were woven into God’s larger design to save lives, Jesus’ crucifixion was likewise the fulfillment of the predetermined path to atonement. Of course, that does not make human evil any less culpable, but it does show us that God sovereignly rules over every situation, working out His good purposes. Thus, we learn to trust God’s sovereignty, which orchestrates history. While Pilate’s interrogation continues, we are confronted with the fundamental question: “Does Jesus bear any guilt?” The inevitable conclusion is always “He is without sin,” and no charge can validly be brought against Him. Still, this Innocent One was subjected to the harshest punishment reserved for society’s worst criminals—this reality forms the core of the Christian gospel.

When Pilate asks Jesus, “Are You the King of the Jews?” (John 18:33), Jesus responds, “Are you saying this on your own initiative, or did others tell you about Me?” (John 18:34). We could paraphrase this as, “Do you genuinely want to know the truth, or are you just repeating what others have said?” Pilate does not give a clear answer to that question. Instead, he replies, “I am not a Jew, am I?” (John 18:35). Likely, Pilate had no interest in the internal matters of Jewish religion or the debate over the Messiah. He was only concerned whether Jesus was a rebel or a troublemaker violating Roman law. Hence he asks, “Your own nation and the chief priests delivered You to me; what have You done?” He appears puzzled: “What did You do to make them hate You so intensely?”

In Luke 22:66–68, we find a parallel: Jesus stood before the Jewish council, and when asked directly if He was the Christ, He answered by implying His messianic authority—“From now on the Son of Man will be seated at the right hand of the power of God.” The problem was that the religious leaders had no interest in seriously considering who Jesus was. They had already decided He must be eliminated and were simply looking for grounds to declare Him guilty. The same occurs today. When we approach truth without an open heart—already determined to reject what does not fit our conclusions—no amount of evidence, however clear, will change our minds. Such is the stubbornness of humanity in its fallen state. Pastor David Jang, reflecting on these verses, points out that if we come to Scripture with preconceived notions and prideful attitudes, we will never gain true insight. Like Pilate or the chief priests, we become so bent on fulfilling our own desires that we lose sight of truth.

Pilate, too, seems less interested in pursuing the truth than in resolving this issue diplomatically. He attempts to free Jesus by invoking a Passover tradition of releasing one prisoner, declaring, “I find no guilt in Him” (John 18:38). But the Jews press him, saying, “If you release this Man, you are no friend of Caesar” (John 19:12), forcing Pilate into a corner. Fearful of a revolt and anxious about his own political standing, Pilate sentences Jesus to crucifixion. Through this, we see Pilate’s fear and his attachment to worldly power. Though he momentarily considered doing what was right, he abandoned that thought under political pressure. Humanity often betrays truth when faced with the fear of losing power or personal gain. Though Pilate washed his hands, claiming innocence (Matthew 27:24), he could not escape guilt. He had recognized truth but failed to act on it.

From John 18:28 to 19:16, we encounter two main types of human sin. One is the hypocrisy of justifying violence and murder behind the cover of religious zeal. These leaders emphasize outward sanctity, rituals, and observances and even say, “We are not permitted to put anyone to death,” asking Rome to execute Jesus so as to avoid the appearance of blood on their own hands. They wanted to keep the Passover “pure,” even while they took the lead in crucifying God’s Son. The other type is personified by Pilate—someone who feigns mild interest in truth yet prioritizes political security and power. If the chief priests harbored actual malice and planned to kill Jesus, Pilate did not necessarily hate Him; he simply preferred preserving his own position over honoring the truth. Different forms of sin, but both spring from the same corrupt root of human depravity. Pastor David Jang summarizes, “Between the religious leaders’ evil and the secular ruler’s cowardice, Jesus—who is light and truth—is forsaken and tormented. Yet paradoxically, that suffering was the very means of accomplishing our salvation.” Consequently, this passage calls us to examine ourselves: Are we, like Pilate, vacillating before truth and compromising under pressure? Or are we, like the religious leaders, making harsh judgments under the guise of holiness? We must scrutinize our hearts thoroughly.

  1. Jesus the King of Truth and Our Faithful Response

As the passage continues, the conversation between Pilate and Jesus moves from “Are You the King of the Jews?” to “What is truth?” (John 18:37–38). When Pilate asks, “What is truth?” Jesus has already declared, “Everyone who is of the truth hears My voice.” In other words, before Pilate even raises the question, Jesus had stated that He Himself is the truth and that those who belong to truth will recognize His voice. In the broader context of John’s Gospel, Jesus famously says, “I am the way, and the truth, and the life” (John 14:6). Here, truth refers not to an abstract concept but to Jesus Himself in an intensely personal sense. Pilate, for his part, may well have found “truth” too vague or impractical. As a Roman governor, his job was to handle political and administrative issues, not philosophical or theological debates. Thus, his question—“What is truth?”—could have been less an earnest inquiry and more an expression of cynicism: “In the real world, where politics reign, what good is this so-called ‘truth’ of yours?”

We must remember that truth is not merely an idea or concept. Truth is alive in Jesus and revealed in all His teachings and actions. In other words, truth is God’s love, ultimately manifested in the sacrificial death of Jesus on the cross to save sinners. Therefore, when Pilate mockingly asks, “What is truth?” Jesus effectively answers with the cross. As we read the Gospels, we discover Jesus’ death was not merely the forced outcome of a conspiracy between Jewish religious leaders and Roman authority; it was a sacrifice freely given by God’s love for us. Though from a human standpoint it seemed like a failure, disgrace, and defeat, in reality, it signaled the greatest victory of all. Jesus was the “King of the Jews,” and indeed King of all nations and the world. Yet His coronation did not come by the force and oppression that worldly rulers practice; instead, it came by service and sacrifice. On the cross Jesus declares, “My kingdom is not of this world” (John 18:36). This means He does not reign by the “power and dominance” that Rome and the Jewish leaders understood.

Jesus, the true King, chose crucifixion to free us from the power of sin and death. On the third day, He rose from the dead, opening a new life for us. So how should we respond in faith to this truth? In many of his sermons, Pastor David Jang emphasizes “listening and obeying” on the basis of Jesus’ statement, “Everyone who is of the truth hears My voice.” Truth is not a concept we merely assent to intellectually; it captures our entire being, transforming our lives by its power. Living in the modern world, we might join Pilate’s cynical question, “What is truth?” and respond only with calculations of advantage and disadvantage amid political or practical concerns. We could also fall into the posture of the chief priests and the crowd, who had religious enthusiasm and rituals but were, in reality, motivated by self-interest or violent exclusivism. Yet Jesus is our true King and the true truth. Those united to Him do not linger in fleeting worldly power or pleasures but fix their eyes on the eternal path of life.

After Pilate pronounces judgment on Jesus, He carries His cross to Golgotha. Along the way, He is mocked unmercifully. Soldiers place a crown of thorns on Him and sarcastically hail Him as “King of the Jews” (John 19:2–3). However, paradoxically, this image of Jesus bearing the cross reveals the majesty of the true King. Secular authorities build their power through might, wealth, and violent coercion. But Jesus bears the burden of all that violence and sin, demonstrating through His actions what the Kingdom of God really looks like. Repeatedly in the Gospels, we see Jesus approaching the poor and the weak, befriending sinners, and standing alongside those marginalized by society. The Kingdom of God is not about lording authority over others but about leading through love, holiness, and justice. Pastor David Jang, in his sermons and writings, frequently stresses that “Christ’s kingship is founded on suffering and sacrifice.” In the fact that the King became the lowliest of all, we rediscover the unique character of God’s kingdom.

From a human point of view, the path of the cross seems shameful and destined for failure. Yet through eyes of faith, it is where God’s love and righteousness find their fulfillment. John 19:16 shows us how Jesus is handed over to be crucified, and on that road He faced unimaginable scorn and agony. Yet by enduring all that suffering, He accomplished our redemption. Through His resurrection, He triumphed over death forever and is crowned our victorious King. This fulfills the Old Testament prophecies in the Psalms and the Prophets about a “righteous King,” and it reveals a glory for us to celebrate. That victory is not established through armies or political powers as the world might assume, but through service, compassion, and self-sacrifice.

This gospel narrative challenges us today in very tangible ways. First, we must continually guard ourselves against the gap between religious formalism and inner hypocrisy. The Jewish leaders insisted on observing the Passover with ceremonial purity, yet they delivered Jesus to be crucified. “Am I passionately committed to religious duties and rituals but callous to the real practice of love and justice?” we must ask ourselves. Pastor David Jang frequently highlights this kind of self-examination: “Even though I appear to keep every rite and ceremony properly, do I, in fact, betray Jesus in the depths of my heart?” The longer we have attended church and the more accustomed we become to service and worship, the greater the danger that only the externals remain while zeal and sincerity fade.

Second, it is crucial to live as those “who belong to the truth” and therefore hear Jesus’ voice. When Pilate asked, “What is truth?” Jesus did not ignore him; He had already said, “My kingdom is not of this world,” declaring His true kingship, and “Everyone who is of the truth hears My voice.” The problem was that Pilate had little desire to understand what those statements meant. Political turmoil was his immediate concern, and eventually he gave up on truth he had, in part, perceived. We, too, can succumb to the pressures of daily life—status, comfort, or fear—and compromise what is right. Sometimes obeying truth requires sacrifice, conflict, or the loss of reputation or property. Nevertheless, “those who belong to the truth” must willingly follow Jesus’ voice, which calls us to love, forgiveness, and service. Pastor David Jang describes this path of obedience, saying, “The cross was never intended to make us comfortable. It was meant to break us and lead us into a higher way of living.”

Third, the harrowing suffering that Jesus endured before Pilate reveals His absolute obedience to the Father. In the Garden of Gethsemane, Jesus prayed, “Let this cup pass from Me; yet not as I will, but as You will” (Matthew 26:39). He then surrendered Himself to God’s will—knowing that the cross was unimaginably painful. When handed over to Pilate, He remained largely silent, never stressing His own innocence or venting His outrage; instead, He submitted, saying, “Shall I not drink the cup which the Father has given Me?” (John 18:11). Jesus’ obedience thus forms the heart of the Christian life. There are times when our own desires clash with God’s will. In these moments, choosing “the Lord’s way” is never easy. From a worldly perspective, it can mean tangible losses or even scorn and misunderstanding from others. Yet just as Jesus walked the way of the cross and then experienced the glory of resurrection, those who submit to God’s will eventually taste eternal life and joy.

Lastly, we must consider how we receive Jesus, the true Passover Lamb. The Jewish leaders said, “We are not permitted to put anyone to death,” handing Him over to Pilate and leading Him to shed blood on the cross. Yet paradoxically, the Lamb’s death became the atoning sacrifice for humanity’s sin. In the Exodus account, the lamb’s blood on the doorposts caused the angel of death to pass over (Exodus 12:13), delivering Israel from slavery in Egypt. Jesus is the perfect fulfillment of this Passover Lamb. His shed blood has brought spiritual freedom to us. As John the Baptist proclaimed, “Behold, the Lamb of God who takes away the sin of the world!” (John 1:29). This is now confirmed by the cross. In participating in Jesus’ flesh and blood (John 6:53–57), we receive life and enter an eternal covenant. Therefore, our worship and observances cannot be mere forms and rituals. They must be accompanied by a genuine experience of union with Jesus and the new life given through His blood. If, like the chief priests, we chase outward holiness while rejecting Jesus in practice, we stray completely from the heart of faith. Pastor David Jang repeatedly emphasizes, “The fulfillment of Passover is found in the cross and in the resurrection; our true rest and freedom in Christ come through fully acknowledging Jesus as Lord of our lives and following Him.”

Ultimately, the central message of John 18:28–19:16 concerns the cunning wickedness of human beings, the unwavering faithfulness of God’s salvation plan, and the journey of Jesus to the cross. Pilate, motivated by political calculations and fear, rejects truth. The Jewish leaders, driven by religious fervor and hypocrisy, reject true life. Yet neither group could thwart the holy sacrifice. By dying on the cross—the most disgraceful and excruciating method of execution—Jesus broke the power of sin and death for our sake. Although Pilate asked, “What is truth?” without waiting for an answer, we know that truth is embodied in Jesus Himself. Indeed, He is truth. This confession must be not only the foundation but the entirety of our faith. Understanding that Jesus’ death not only demonstrates the judgment sin deserves but also grants us resurrection life, we cannot help but offer Him unceasing praise and obedience.

At the cross, we must ask ourselves, “Do I truly listen to the voice of Jesus, who is the truth? Or do I, like Pilate, disregard it because of political or social realities? Do I, like the chief priests, cling to outward piety while ignoring genuine truth?” If we sincerely receive Jesus, our true Passover Lamb, we will meditate daily on His death and resurrection, joining in the joy of resurrection life. Pastor David Jang proclaims this resurrection faith as the cornerstone of the church community and the very power by which we live out God’s kingdom on earth. When our service in the church is not limited to empty religious events or organizational maintenance, but rather filled with love, justice, forgiveness, and reconciliation, it is because we stand firmly on the conviction of the cross and the resurrection.

Jesus standing in Pilate’s Praetorium is not just a historical incident. It poses an everlasting question about our stance toward truth today, how we participate in suffering, and how we receive the grace of the cross. No matter how evil or treacherous humanity may be, God uses His Son to expose and overcome sin. Neither Pilate nor the Jewish leaders, with all their scheming and hypocrisy, could nullify Jesus’ sacrifice. When we are captivated by the love displayed on the cross, we too will find release from every lie and sin. Those who entrust themselves to this way of grace will neither reject truth like Pilate nor become ensnared in hypocrisy like the chief priests; rather, they will experience the power of the resurrection, with genuine peace and freedom. This is the profound message of John 18:28–19:16, the core truth Pastor David Jang has long emphasized through countless sermons and Bible teachings. The sinless Jesus suffered the harshest form of execution for our salvation. Hence, this gospel stands open as a message of hope to all people everywhere. Truth always sets us free (John 8:32), and that truth is found in the sacrificial love and resurrection power that Jesus demonstrated in Pilate’s Praetorium. May we never lose sight of this truth—never dismiss it or let it become stale—and may we revisit it daily in our lives. Then the cross will become a fresh reality, the joy of resurrection will transform us, and the life of one who “belongs to the truth” will indeed be visible.

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