Pierre et Judas – Pasteur David Jang

I. Le contraste entre Pierre et Judas et la nécessité de la nouvelle naissance

L’histoire de Pierre et de Judas est présentée de manière saisissante dans l’Évangile de Jean, chapitre 13. Lorsque Jésus partagea le dernier repas avec ses disciples, ces deux hommes étaient à la même table. Tous deux étaient disciples de Jésus, ils écoutèrent ensemble Ses enseignements, furent témoins des miracles, et vécurent au cœur de l’amour que Jésus manifestait. Pourtant, au moment décisif, leurs chemins prirent deux directions radicalement différentes. Pierre commit le grave péché de renier Jésus trois fois, mais il se repentit finalement et revint à Lui, tandis que Judas, après avoir vendu Jésus pour trente pièces d’argent, ne se repentit pas et mit fin à ses jours. Bien qu’ils aient reçu le même enseignement du même Maître, l’un connut un retentissant rétablissement et une route de grâce, tandis que l’autre choisit la voie de la perdition.

Cette histoire de deux hommes révèle beaucoup sur la faiblesse humaine et sur la vraie nature de la foi. Pourquoi une telle différence entre ces deux disciples de Jésus ? Dans Jean 13, lorsque Jésus lave les pieds de ses disciples, Il dit : « Celui qui s’est baigné n’a besoin que de se laver les pieds. » Ici, « s’être baigné » symbolise l’état de celui qui a déjà reçu la rédemption de ses péchés, qui est entré dans l’amour du Seigneur et a obtenu une vie nouvelle. Autrement dit, cela renvoie à l’expérience fondamentale de la « nouvelle naissance ». Pierre reniera Jésus trois fois par la suite, mais il finit par se repentir et revenir à Lui, car il ne cessa de se souvenir de l’amour infini du Seigneur. En revanche, Judas, qui n’avait pas fait cette expérience de la nouvelle naissance, ne sut pas s’en remettre complètement au Seigneur, même lorsqu’il eut l’opportunité de se repentir de sa trahison. Au lieu de cela, il choisit le désespoir.

Dans une autre prédication, le pasteur David Jang souligne : « Notre faiblesse peut être fondamentalement transformée par l’amour du Christ manifesté à la croix. Mais pour entrer dans cet univers d’amour, il faut d’abord reconnaître que nous sommes pécheurs et expérimenter une nouvelle naissance, qui nous renouvelle totalement. » Cette vérité explique pourquoi Pierre put revenir après son péché, tandis que Judas, qui vécut longtemps auprès du Seigneur sans jamais accueillir pleinement Son amour, se dirigea vers la ruine. La nouvelle naissance nous fait sortir de l’ancienne nature dominée par le péché, pour naître à la vie nouvelle dans la foi au seul amour du Seigneur. Quand on a cette expérience, même si l’on pèche, on revient finalement au Seigneur et l’on retrouve le chemin de la restauration. Mais sans la nouvelle naissance, le poids du péché peut nous écraser au point de nous conduire à l’auto-destruction.

L’histoire de Nicodème, dans Jean 3, illustre aussi parfaitement ce point. Nicodème était un dirigeant religieux, connaissant la Loi, mais Jésus lui a déclaré : « Si un homme ne naît de nouveau, il ne peut voir le royaume de Dieu. » S’il n’y a pas cette expérience concrète de « naître d’eau et d’Esprit », c’est-à-dire de mourir à la nature pécheresse pour devenir un homme nouveau, il est impossible de jouir du royaume de Dieu. Ce fut précisément là que les chemins de Pierre et de Judas se séparèrent. Lorsque Jésus voulut laver ses pieds, Pierre ne comprit d’abord pas et s’y opposa en disant : « Tu ne me laveras jamais les pieds. » Mais aux mots de Jésus : « Si je ne te lave pas, tu n’as point de part avec moi », Pierre réagit aussitôt : « Seigneur, pas seulement les pieds, mais encore les mains et la tête ! » Cette scène montre qu’au fond de lui, Pierre était prêt à accepter l’amour souverain de Jésus. Il n’était pas un homme parfait et il commit d’ailleurs un grave péché plus tard. Mais, ayant déjà « pris son bain », il put se relever sur le fondement de la nouvelle naissance.

En revanche, Judas entendit sans doute les mêmes enseignements de Jésus, mais il ne les vécut pas dans une véritable expérience de nouvelle naissance. Peut-être considérait-il Jésus comme un instrument pour réaliser ses ambitions, ou comme un leader politique capable de concrétiser certains projets. À la lumière de ce que relatent les Évangiles, Judas semble animé par l’avidité et sa propre justice. En échange de trente pièces d’argent, lorsqu’il livra Jésus, il ne réalisa pas qu’il commettait un acte absolument irréparable ; il ne vit qu’une occasion qu’il ne fallait pas laisser passer. Pourtant, quand la réalité le rattrapa, le poids de la culpabilité l’accabla. Au lieu de se repentir dans l’amour du Seigneur, il mit tragiquement fin à ses jours. C’est le destin dramatique de celui qui n’a pas fait l’expérience de la nouvelle naissance.

Dans un autre sermon, le pasteur David Jang déclare : « La foi authentique naît avant tout d’une relation personnelle avec le Seigneur, rendue possible par la nouvelle naissance. On aura beau être très actif religieusement, assister aux cultes et participer à de multiples ministères, si l’on n’a pas connu une véritable renaissance, on s’effondrera dès que les circonstances deviendront difficiles. » Effectivement, Pierre et Judas avaient entendu les mêmes paroles de Jésus. Pourtant, Judas n’accepta pas cette transformation intérieure. Il ne fit jamais une véritable confession de foi à l’égard de Jésus, préférant rester au centre de sa propre vie. Quand le poids de sa culpabilité s’abattit sur lui, il ne trouva aucun moyen de se relever.

Ainsi, cette histoire nous rappelle que nous sommes tous faibles, mais qu’une expérience de nouvelle naissance nous permet de connaître un salut et un pardon fondamentaux. L’exemple de Pierre et de Judas n’est pas là pour comparer « qui a commis le plus grand ou le plus petit péché ». Tous deux ont commis une grave trahison. Mais l’un, qui était déjà né de nouveau et connaissait l’amour extraordinaire du Seigneur, put se repentir ; tandis que l’autre, qui ignorait cet amour, s’est abandonné à la destruction. Voilà donc la leçon essentielle : « Ai-je vraiment accueilli l’amour et la grâce du Seigneur dans mon cœur ? Ai-je réellement fait l’expérience de la nouvelle naissance ? Et, lorsque je chute, est-ce que j’ai en moi cet ancrage dans la foi qui me permet de revenir au Seigneur ? »

En réalité, la nouvelle naissance n’est pas un simple événement émotionnel unique, elle est un principe qui reste opérant au quotidien. Même celui qui est né de nouveau peut encore pécher et commettre, comme Pierre, de graves erreurs. Pourtant, grâce à la nouvelle naissance, la voie de la repentance et du retour au Seigneur demeure ouverte. Pierre était un disciple très proche de Jésus, au point d’être considéré comme un « premier » parmi les apôtres, mais il nia quand même connaître le Seigneur au moment crucial. Après cela, son regard croisa de nouveau celui de Jésus, et il pleura amèrement. Il comprit alors à nouveau l’immensité de l’amour du Seigneur. S’appuyant sur cet amour, il se repentit et accomplit ensuite pleinement sa mission apostolique. Judas refusa ce chemin. Il se trouvait, lui aussi, dans le même cercle des disciples, mais, faute d’être né de nouveau, il ne put faire marche arrière.

Nous devons nous aussi méditer cette histoire et nous interroger sincèrement. Ai-je réellement fait l’expérience de la nouvelle naissance ? Malgré mes longues années de vie chrétienne, suis-je encore en train d’utiliser Jésus dans le but d’accomplir mes ambitions ou mes désirs mondains ? Au lieu de faire confiance à l’amour du Seigneur, est-ce que je m’appuie sur ma propre justice et mes mérites ? Dans ce cas, si je tombe dans le péché, ne serai-je pas incapable de me pardonner à moi-même et sombrerai-je dans le désespoir ? Ces questions vérifient si nous sommes « déjà lavés » ou si nous ne le sommes pas encore. Car sans la nouvelle naissance, il est possible, comme Judas, de se retrouver écrasé par le poids du péché et de franchir un point de non-retour.

En définitive, la nouvelle naissance va au-delà du simple fait de « fréquenter l’Église et de lire la Bible ». C’est croire véritablement à l’Évangile de la croix et de la résurrection, si bien que notre vieille nature est crucifiée, et que nous nous relevons comme une créature nouvelle dans l’amour du Christ. Une personne ainsi transformée, même si elle tombe dans l’échec ou dans le péché, trouve toujours une voie de repentance, et l’amour irrésistible du Seigneur la relève. Pierre en fit l’expérience totale. Nous devons nous aussi la vivre. Il ne s’agit pas d’augmenter nos connaissances bibliques, mais d’avoir au plus profond de nous la certitude que « l’amour du Seigneur peut me relever ». Si nous n’avons pas cette certitude, nous ne sommes pas à l’abri de faire, un jour, le même choix que Judas.

Si, déjà, l’amour du Seigneur nous a « lavés », alors nous devons maintenant nous laver les pieds chaque jour. En raison de la faiblesse de la chair, il peut encore nous arriver de nous souiller de poussière en marchant dans ce monde. C’est pourquoi Jésus dit : « Celui qui s’est baigné n’a besoin que de se laver les pieds. » Cela revient à mener une vie où l’on revient chaque jour devant le Seigneur pour se repentir, implorer la grâce et se renouveler. Comme Pierre, même en cas d’erreur, si nous nous souvenons de l’amour du Seigneur, nous pouvons revenir à Lui. Judas a, quant à lui, refusé cette voie. Il commit un péché énormissime, et ne pouvant en supporter le poids, il se donna la mort dans un geste ultime. Comme le dit Jésus : « Mieux eût valu pour lui qu’il ne fût pas né » (Matthieu 26:24). Le désespoir qu’il connut fut un abîme éternel.

À travers ce contraste entre Pierre et Judas, nous saisissons l’importance absolue de « naître de nouveau ». Si nous vivons encore sous l’emprise de notre vieux moi, sans accueillir pleinement l’amour du Seigneur, sans avoir l’assurance de la nouvelle naissance, alors, au jour de l’épreuve, nous risquons de faire le même choix que Judas. Il faut non pas s’appuyer sur les activités ecclésiales ou la connaissance biblique, mais connaître un changement radical grâce à l’amour de Jésus Christ crucifié et ressuscité. Alors seulement, nous pourrons réellement appartenir au Seigneur. C’est là le message central que nous livrent Jean 3, Jean 13, Matthieu 26 et d’autres passages. Dans diverses prédications, le pasteur David Jang a souligné ce point : « Le succès spirituel d’une personne repose sur l’expérience de la nouvelle naissance. Toute activité religieuse qui en serait dépourvue finit tôt ou tard par s’écrouler. » Voilà une vérité qui s’applique encore puissamment aujourd’hui.

II. Le péché, la repentance et la puissance de l’amour

Une autre raison fondamentale pour laquelle la nouvelle naissance est indispensable, c’est que l’être humain est trop faible pour ne pas pécher. Pierre, malgré son grand zèle envers Jésus et sa confession de foi claire, a finalement renié le Seigneur dans les moments cruciaux. Judas, dominé par un amour sans compassion et par l’égocentrisme, s’est laissé éblouir par l’argent et a trahi Jésus. Tous deux ont péché. Pourquoi Pierre s’est-il repenti tandis que Judas ne l’a pas fait ?

La repentance consiste à reconnaître son péché, à se détourner de la mauvaise voie pour revenir vers le Seigneur. Aussi importante que le fait d’éviter le péché, voire plus importante parfois, est la manière dont on réagit après l’avoir commis. Celui qui est né de nouveau, connaissant et croyant en l’amour du Seigneur, sait qu’il peut quitter la voie du péché et confesser : « Seigneur, j’ai péché. Pardonne-moi. » Pierre, confronté au regard de Jésus après son reniement, prit conscience de sa faute au plus profond de lui. Il pleura amèrement, se détourna de son péché, rencontra le Ressuscité et en fut restauré.

Quant à Judas, après avoir réalisé la gravité de sa faute, il ne revint pas vers le Seigneur, mais choisit de mettre fin à ses jours. Ce n’est pas que son péché était plus grand que celui de Pierre, mais il ne crut pas jusqu’au bout à l’amour du Seigneur. Le pasteur David Jang souligne dans un autre sermon : « Le plus grand piège qui empêche un pécheur de revenir à Dieu, c’est l’accusation de Satan. » Celui-ci murmure à l’oreille du pécheur : « Tu as commis un crime impardonnable. Le Seigneur ne peut pas te recevoir. » Si l’on ne discerne pas cette tromperie, on peut, comme Judas, se laisser happer par le désespoir et choisir la destruction. La véritable repentance, en revanche, surmonte ce mensonge de l’Accusateur. Le Seigneur accueille même le pire pécheur qui revient à Lui. Comme dans la parabole du fils prodigue, rapportée dans Luc 15, le Père scrute le chemin de retour de son fils et, l’apercevant au loin, court l’embrasser. Voilà l’essence même de l’Évangile.

Pierre se repentit dans la souffrance, mais sa repentance fut nourrie par la foi qu’il avait dans l’amour de Jésus. Ainsi, malgré son péché, il s’accrocha à cet amour, plus fort que tout. Il put alors se relever, et il devint un homme entièrement renouvelé au service du Seigneur. Judas ne vit pas cette possibilité et s’abîma dans le désespoir. Nous comprenons donc que la repentance n’est pas à prendre à la légère. Bien sûr, retomber souvent dans les mêmes péchés pose un grave problème, mais rester enfermé dans son péché sans s’en détourner mène à une ruine encore plus radicale.

Le pasteur David Jang souligne : « Se repentir ne consiste pas simplement à exprimer des regrets ou de la culpabilité, mais à faire demi-tour pour s’engager dans la voie de la justice. » Ce n’est pas juste dire : « Je me suis trompé, je suis désolé », c’est changer la direction de sa vie. Cela se voit dans l’épisode du lavement des pieds et par la suite dans la vie de Pierre. Après avoir renié le Seigneur, Pierre connut un profond sentiment de culpabilité. Mais il rencontra le Ressuscité, et il proclama trois fois son amour pour Jésus, autant de fois qu’il L’avait renié. Jésus lui dit alors : « Pais mes brebis », confirmant à nouveau sa mission. Son péché n’était plus un point final, mais un tournant vers une nouvelle étape dans sa vie, grâce à une repentance véritable.

Ainsi, celui qui a fait l’expérience de la nouvelle naissance a la liberté d’aller avec assurance vers la croix lorsqu’il pèche. Ayant la certitude que l’amour du Seigneur le soutiendra, il peut revenir à Lui en dépit de sa honte et de sa crainte. C’est ce que Jésus voulait dire en affirmant : « Celui qui s’est baigné n’a besoin que de se laver les pieds. » Celui qui, au fond, a déjà été « lavé » sait qu’il est purifié dans l’essentiel, même s’il arrive que la poussière du péché s’attache encore à lui au fil de la vie. Pierre, malgré ses errements, ne renonça jamais au chemin du retour vers Jésus.

Judas, au contraire, n’avait pas ce fondement de la nouvelle naissance. Après avoir vendu Jésus, il comprit que c’était un péché immense, mais au lieu de laisser son vieux moi être brisé pour renaître, il choisit un désespoir centré sur lui-même. Ce n’était pas son existence tout entière qu’il fallait anéantir, mais son vieil ego. Refusant d’être renouvelé, il se laissa écraser par la culpabilité et prit la voie de l’autodestruction. Voilà le sort de ceux qui n’ont pas fait l’expérience de la nouvelle naissance et qui, face au péché, ne voient pas d’autre issue.

La vie de Pierre nous enseigne que la personne « née de nouveau » est celle qui accepte de se laisser briser pour ensuite se relever dans le Seigneur. Dans l’Ancien Testament, David aussi commit un péché monstrueux (avec Bethsabée, etc.), mais parce qu’il se repentit sincèrement, il obtint le pardon de Dieu et fut de nouveau utilisé par Lui. Tout être humain peut pécher, mais la question est de savoir si ce péché va me plonger dans une destruction éternelle ou, au contraire, me conduire à la repentance et à la réconciliation. Ce choix dépend de nous. C’est cependant l’amour du Seigneur et l’expérience de la nouvelle naissance qui rendent possible cette décision.

Dans un autre sermon, le pasteur David Jang affirme : « Parce que nous sommes faibles, nous pouvons chuter, mais c’est souvent en tombant que nous nous agenouillons devant la croix et découvrons combien l’amour de Dieu est grand et profond. Voilà la vraie repentance, à partir de laquelle on peut redevenir un serviteur de Dieu. » Ne pas pécher n’est pas tout. Certes, nous devons lutter pour éviter le péché. Mais comme nous sommes imparfaits, nous pouvons tout de même parfois chuter. L’essentiel est alors de se repentir et de revenir. À l’instar de Pierre, nous pouvons nous relever pour vivre comme un enfant de Dieu. C’est la voie de la bénédiction.

Jésus aime les pécheurs jusqu’au bout. Même Judas, avant de Le trahir, partageait le repas avec Jésus et recevait Son attention. Jésus espérait sûrement qu’il se détournerait de sa faute. Pierre, de son côté, se repentit après avoir trahi son Maître, et Jésus le releva en lui confiant à nouveau Son troupeau, comme on le voit en Jean 21. Il est demandé trois fois à Pierre : « M’aimes-tu ? » puis Jésus lui commande de paître Ses brebis. Voilà l’amour du Seigneur : Il ne rejette pas définitivement celui qui a péché, Il l’accueille quand il se repent et lui permet de repartir à neuf. C’est le cœur même de l’Évangile.

Ainsi, après le péché, ce qui importe davantage que tout est la repentance. Et c’est la confiance dans l’amour plus grand que le péché qui rend cette repentance possible. Tant que nous gardons cette vérité à l’esprit, nous ne nous laissons pas submerger par la culpabilité, et nous pouvons nous relever, quels que soient la faute ou l’échec. Mais si nous ne connaissons pas cet amour, nous risquons de nous effondrer comme Judas au moindre sentiment de culpabilité. Sans la nouvelle naissance, la repentance elle-même est difficile. En effet, un cœur non régénéré demeure centré sur soi : « Comment pourrais-je être pardonné, moi qui ai commis une telle faute ? » Il finit par abandonner toute tentative de retour vers Dieu.

Jésus a dit : « Je ne suis pas venu appeler des justes, mais des pécheurs » (Marc 2:17). Cela signifie que la repentance naît de la rencontre entre la conscience du péché et la foi dans l’amour rédempteur du Seigneur. Voilà le message fondateur de l’Église, que le pasteur David Jang répète dans nombre de ses sermons. L’Église n’est pas un lieu où l’on juge et condamne les pécheurs, mais un lieu de grâce où, si le pécheur se repent, on l’accueille et on l’aide à recommencer. Or, tout commence par « abandonner le péché et revenir à Dieu », et tout repose sur « l’amour de Dieu » qui soutient ce retour.

Dire que Pierre avait « déjà pris son bain » signifie justement qu’il avait fait l’expérience concrète de l’amour du Seigneur, révélé à la croix. Il connaissait de tout son être la puissance du pardon et du salut. Ainsi, il était fondamentalement devenu un homme nouveau. Judas, lui, ne reçut pas réellement cet amour. Il eut maintes occasions de se repentir, mais il ne crut pas en la miséricorde du Seigneur. Il choisit plutôt son propre désespoir. Nous voyons alors l’importance de ce triptyque : péché, repentance et amour. Si le péché est inévitable, la repentance ouvre le chemin de la justice, et l’amour du Seigneur est la force qui rend ce chemin possible. Cette vérité nous évite de désespérer face à notre péché et nous permet, comme Pierre, de nous relever.

III. La réalité d’une vie renouvelée : mourir et renaître

La nouvelle naissance, la repentance, et la foi en l’amour du Seigneur se résument en une expérience de « mort et de résurrection ». La repentance de Pierre fut l’expérience où son vieil homme mourut et où il devint un homme nouveau. Judas refusa de mourir à lui-même, et son désespoir l’emporta. Ce n’est qu’en mourant que l’on peut revivre : voilà le cœur de l’Évangile. Jésus Lui-même est mort sur la croix et est ressuscité, et nous devons aussi crucifier notre vieille nature et renaître en tant que nouvelles créatures.

L’apôtre Paul déclare dans Galates 2:20 : « J’ai été crucifié avec Christ ; et si je vis, ce n’est plus moi qui vis, c’est Christ qui vit en moi. » Voilà la meilleure illustration de l’essence de la nouvelle naissance. Mon ancien « moi », qui occupait la place de maître, est mort sur la croix, et c’est désormais Christ qui vit en moi. Paul affirme aussi dans Romains 8 qu’« il n’y a plus de condamnation pour ceux qui sont en Jésus-Christ » et que rien ne peut nous séparer de l’amour de Dieu en Christ. La nouvelle naissance est la source de cette certitude. Parce qu’ils s’appuyaient sur cette réalité, Pierre, Paul et tous les chrétiens de l’Église primitive ont pu prêcher l’Évangile sans fléchir, même sous les persécutions du monde.

Cependant, il n’y a pas de résurrection sans mort préalable. Comme le montre Philippiens 2, Jésus « s’est dépouillé Lui-même, en prenant la forme d’un serviteur, Il s’est abaissé, devenant obéissant jusqu’à la mort de la croix ». C’est en passant par cette voie qu’Il a connu la gloire de la résurrection. De même, il est impossible d’éprouver la résurrection de la nouvelle naissance sans accepter que notre vieux moi soit crucifié. Le pasteur David Jang rappelle souvent : « L’homme moderne redoute de s’abandonner totalement, il craint la voie de la croix, jugée trop ardue, et renonce aisément. Mais la vraie foi nous appelle à traverser les épreuves et la mort pour connaître la joie de la vie. » C’est la route qu’a empruntée Pierre, et c’est celle que tous les chrétiens doivent suivre.

Pierre, au début, proclamait : « Seigneur, je suis prêt à aller en prison et même à mourir pour toi ! » Mais lorsqu’on arrêta Jésus, la peur le gagna, et il affirma ignorer qui était Jésus. Son vieil homme n’était pas encore mort. Après cet échec, cependant, quand il rencontra le Christ ressuscité, Pierre fut brisé et devint un être nouveau. C’est pourquoi le livre des Actes nous le montre tenant fermement sa foi et proclamant Jésus, même face à la prison ou à la menace de la mort. Son vieil homme était mort, et la vie de Christ s’était mise à briller en lui.

Judas, au contraire, réagit à l’opposé. Après avoir livré Jésus, il réalisa sa terrible faute. Mais au lieu que cela l’amène à briser son vieux moi et à renaître, il sombra dans un désespoir auto-centré. Il aurait fallu qu’il laisse son vieux moi mourir, mais il préféra ruiner son existence entière. Celui qui refuse la nouvelle naissance risque, comme Judas, de se retrouver pris entre la culpabilité et l’auto-destruction, sans trouver d’issue.

Ainsi, la vie renouvelée consiste à « se renier soi-même et à prendre sa croix », à l’exemple de Jésus. Dans la vie quotidienne, nous sommes souvent amenés à pratiquer de petites ou grandes formes d’abnégation ou de sacrifice. Quand nous devons pardonner, ou renoncer à faire ce qui nous plaît, ou encore consacrer notre temps et nos ressources pour servir l’Église et notre entourage, si notre vieille nature est encore bien vivante, ce chemin devient très difficile. « Pourquoi devrais-je subir des pertes ? Pourquoi devrais-je pardonner à cette personne ? » Dans ces moments, si l’on n’est pas né de nouveau, on ne comprend pas la voie de la croix. Mais celui qui est déjà mort et qui croit que « Christ vit en moi » reconnaît qu’il est juste et bon de suivre le Seigneur dans ces pas. Ayant expérimenté l’amour du Christ, il sait que c’est la voie de la vie.

En outre, la nouvelle naissance donne la force de repousser « l’accusation de Satan ». Le diable cherche à semer des mensonges : « Souviens-toi de tes fautes passées, elles sont trop graves. Dieu ne peut pas t’aimer. Regarde ta situation présente, si difficile : es-tu sûr que Dieu s’occupe de toi ? » Sans être régénéré, on est vite déstabilisé par ces mensonges. Mais celui qui est déjà lavé par l’amour du Seigneur s’accroche à la promesse de Romains 8:35 et suivants : « Rien ne peut nous séparer de l’amour du Christ. » Même si l’on tombe, on revient à Lui sans se laisser enfermer dans la honte ou le désespoir.

Le pasteur David Jang a dit dans un sermon : « Dans l’Église aujourd’hui, nous voyons à la fois des ‘Pierre’ et des ‘Judas’. Les deux suivent Jésus, mais certains, déjà nés de nouveau et fondés sur l’amour de Dieu, persévèrent, tandis que d’autres, avançant selon leurs calculs et leur propre justice, finissent par s’éloigner. L’essentiel est de savoir si l’on est vraiment né de nouveau et si l’on vit effectivement cette réalité. » Cette même question se pose à chacun de nous. On peut être très actif dans l’Église, connaître beaucoup de choses, mais sans l’expérience concrète de la mort et de la résurrection, la foi ne résiste pas aux épreuves. En revanche, celui qui est vraiment né de nouveau demeure attaché au Seigneur, même dans l’adversité.

Vivre en homme renouvelé, c’est croire que la grâce du Seigneur est plus grande que mes œuvres. Judas se fiait à ses propres actes, à sa propre justice. Quand il se vit coupable, il préféra mettre fin à ses jours. Pierre, malgré sa faute, s’appuya sur un amour plus grand que son péché. Il revint vers le Seigneur et devint, par la suite, un grand apôtre de l’Église primitive. Notre vie n’est pas différente. Nous portons tous en nous la fragilité d’un Judas, capable de trahison, et le potentiel d’un Pierre, capable de repentance. La différence se fait à travers la nouvelle naissance : si nous connaissons intimement l’amour du Seigneur, et si nous laissons notre vieille nature mourir pour que Christ vive en nous.

Jésus a dit à Nicodème : « Si un homme ne naît de nouveau, il ne peut voir le royaume de Dieu. » (Jean 3:3) « Voir » ne signifie pas qu’un simple regard, mais expérimenter et jouir concrètement du royaume. Sans la régénération, la gloire de Dieu demeure incompréhensible. Sans passer par la mort et la résurrection, on trouve absurde la voie de la croix et vide l’amour du Seigneur. Mais pour celui qui a connu la nouvelle naissance, cette voie est la véritable vie. Ainsi, quelles que soient les souffrances ou les persécutions, il ne s’en détourne pas.

La vie nouvelle se manifeste de manière encore plus riche au sein de la communauté ecclésiale. Dans le partage de la vérité, dans l’accueil et le service mutuels, notre vieille nature s’effondre progressivement et nous grandissons en Christ. L’Église n’est pas le rassemblement de personnes déjà parfaites, mais celui de pécheurs susceptibles de chuter comme Pierre, qui cependant se relèvent toujours grâce à l’amour du Seigneur et réaffirment la nouvelle naissance. La tragédie de Judas fut de se retirer de cette communauté au lieu d’y revenir avec sa faute et de la déposer devant Jésus. S’il l’avait fait, il aurait pu, comme Pierre, expérimenter le pardon et la restauration. Mais il choisit le désespoir et franchit un point de non-retour.

Il est possible que nous aussi, un jour, soyons placés devant un tel choix. Dans notre vie quotidienne, nous péchons plus ou moins gravement et nous pouvons connaître l’échec. En ces moments, nous devons nous demander : « Suis-je un homme déjà lavé par la grâce ? » Si nous sommes réellement nés de nouveau, alors, quelle que soit la gravité de notre faute ou de notre défaite, nous gardons l’espérance de revenir à Dieu. Nous savons qu’Il a porté nos fautes à la croix et qu’Il nous aime jusqu’au bout. Forts de cette assurance, nous pouvons confesser nos péchés et nous repentir pour reprendre un nouveau départ. Sans cette expérience de la nouvelle naissance, nous risquons, comme Judas, de conclure que nous sommes irrécupérables et de plonger dans la désespérance.

Le pasteur David Jang enseigne aussi : « Satan veut que nous doutions de l’amour de Dieu et que nous pensions : “C’en est fini de moi.” Alors que l’Esprit Saint nous appelle : “Même si tu as péché, reviens ! Repens-toi et tu vivras de nouveau.” Le rôle de l’Église est d’aider le pécheur à faire confiance au pardon et à l’amour de Dieu, plutôt que de le laisser sous le joug de l’accusation diabolique. » C’est aussi la responsabilité de chaque croyant. En premier lieu, nous devons nous-mêmes avoir expérimenté la nouvelle naissance pour ne pas simplement condamner le péché, mais encourager celui qui chute à se repentir et à être renouvelé dans l’amour. Car Jésus nous a ainsi aimés et nous a donné de multiples chances.

Enfin, la vie nouvelle, où l’on meurt et ressuscite en Christ, témoigne de la puissance de l’Évangile face au monde. Pierre, autrefois lâche, est devenu un apôtre intrépide, prêt à l’emprisonnement et même au martyre pour annoncer le Christ. Un tel changement frappe ceux qui en sont témoins. De la même manière, si nous étions égoïstes ou pécheurs, mais que nous vivions aujourd’hui dans l’amour, le service et la justice, le monde se demandera : « Comment ont-ils pu changer ainsi ? » Nous pouvons alors rendre ce témoignage : « Je suis mort avec Christ, et c’est Lui qui vit maintenant en moi. »

En conclusion, le contraste entre Pierre et Judas nous montre clairement la nécessité de la nouvelle naissance, la place du péché et de la repentance, et la réalité d’une vie qui meurt pour renaître. Tous deux étaient disciples et tous deux ont péché. Mais Pierre, déjà né de nouveau et connaissant l’amour du Seigneur, se repentit. Judas, lui, ne crut pas en cet amour et sombra dans la ruine. Cette leçon nous concerne directement. Nous sommes exposés au péché et à l’échec, et le jour d’une grande tentation peut venir. À ce moment-là, le fait d’être « déjà lavé » ou non changera notre destinée. Celui qui est né de nouveau ne reste pas dans son péché ; il se repent et se relève pour accomplir la volonté de Dieu.

Le pasteur David Jang réaffirme dans de nombreuses prédications : « La nouvelle naissance est un événement ponctuel, mais son fruit grandit chaque jour, grâce à la repentance et au renouvellement dans l’amour du Seigneur. Comme Pierre, ne soyons pas comme Judas en nous abandonnant au désespoir, mais vivons dans la repentance. Voilà l’Évangile, la mission de l’Église et la vie de ceux qui sont régénérés. » Au bout du compte, notre chemin suit celui de la croix et de la résurrection de Jésus-Christ. Pour emprunter cette route, notre vieille nature doit mourir et nous devons renaître. C’est cela, la « nouvelle naissance », dont les fruits se manifestent dans l’amour, la repentance et un témoignage audacieux de l’Évangile. Puissions-nous vivre aujourd’hui la « résurrection de l’amour » qu’a connue Pierre, demeurer dans l’amour du Seigneur et expérimenter en abondance la joie d’une vie réellement nouvelle.

Pedro y Judas – Pastor David Jang

I. El contraste entre Pedro y Judas y la necesidad del nuevo nacimiento

La historia de Pedro y Judas se presenta de manera dramática en Juan 13. Cuando Jesús celebró la última cena con Sus discípulos, ambos estaban sentados en el mismo lugar. Los dos eran discípulos de Jesús, habían escuchado Sus enseñanzas, presenciado milagros y permanecido en el escenario donde se manifestaba el amor de Jesús. Sin embargo, en el momento decisivo, cada uno tomó un rumbo totalmente distinto. Pedro cometió el grave pecado de negar tres veces al Señor, pero finalmente se arrepintió y regresó a Él; mientras que Judas, tras vender a Jesús por treinta monedas de plata, no alcanzó el arrepentimiento y se quitó la vida. Tenían al mismo Maestro, escucharon la misma verdad, pero uno experimentó una recuperación dramática y vivió bajo la gracia, mientras que el otro terminó eligiendo el camino de la perdición.

La historia de estos dos personajes arroja mucha luz sobre la fragilidad humana y la esencia de la fe. Ambos eran discípulos de Jesús, ¿por qué entonces mostraron una diferencia tan marcada? En el relato de Juan 13 acerca del lavamiento de los pies, Jesús dice: “El que está lavado no necesita sino lavarse los pies”. Aquí “estar lavado” simboliza el haber experimentado la redención del pecado y haber recibido una nueva vida dentro del amor del Señor. Es decir, se refiere al “nuevo nacimiento”. Aunque Pedro posteriormente niega al Señor tres veces, finalmente recordó el amor inquebrantable de Jesús, se arrepintió y regresó a Él. Pero Judas, al no haber experimentado ese nuevo nacimiento, aun teniendo la oportunidad de volverse de su pecado, no pudo entregarse plenamente al Señor y eligió la desesperación.

En otra de sus predicaciones, el Pastor David Jang enfatiza: “Nuestra debilidad puede transformarse fundamentalmente bajo el amor de la cruz de Jesús. Pero para entrar en el mundo de ese amor, primero debemos reconocer que somos pecadores y, a través de un verdadero nuevo nacimiento, debemos ser completamente renovados”. Esto explica por qué Pedro, aun después de haber pecado, pudo regresar, y por qué Judas, a pesar de haber estado tanto tiempo al lado del Señor, jamás acogió plenamente Su amor y finalmente caminó hacia la destrucción. El nuevo nacimiento es la transformación fundamental que libera al ser humano del viejo hombre, dominado por el pecado, para nacer a una vida nueva a través de la fe en el amor del Señor. Quien lo ha experimentado, aunque peque, encontrará el camino de vuelta al Señor, pero quien no lo haya vivido podría, bajo el peso de su pecado, autodestruirse por completo.

La historia de Nicodemo en Juan 3 también aclara este punto. Nicodemo era un líder y conocía la Ley, sin embargo, Jesús le dijo: “El que no naciere de nuevo no puede ver el reino de Dios”. Si no hay un nacer del agua y del Espíritu, es decir, una transformación real que nos aleje de la naturaleza pecaminosa para convertirnos en personas nuevas, no podemos disfrutar del reino de Dios. Este es el punto donde se divide el destino de Pedro y de Judas. En el lavamiento de los pies, cuando Jesús les servía, Pedro al principio no entendía y dijo: “No me lavarás los pies jamás”. Pero al oír a Jesús responderle: “Si no te lavo, no tendrás parte conmigo”, Pedro reaccionó de inmediato, sin titubear: “Señor, no solo mis pies, sino también las manos y la cabeza”. Esta escena muestra que en lo profundo de su corazón, Pedro estaba dispuesto a aceptar el amor soberano de Jesús. No era un hombre perfecto —de hecho, posteriormente cometió un gran pecado—, pero, al ser “quien ya se había bañado”, es decir, alguien que había nacido de nuevo, logró levantarse de nuevo.

En contraste, Judas escuchó las enseñanzas de Jesús a nivel intelectual, pero no tuvo una experiencia real de nuevo nacimiento. Tal vez veía a Jesús no como el Mesías sino como un medio para lograr sus ambiciones o, acaso, con un fin político de por medio. A juzgar por sus acciones reflejadas en los evangelios, Judas estaba atrapado en la codicia y en su propia justicia. Al vender a Jesús por treinta monedas de plata, en su interior no prevaleció la conciencia de que lo que estaba haciendo era una “traición imperdonable” sino un cálculo de oportunidad: “Tal vez no haya otra oportunidad mejor que esta”. Sin embargo, cuando los hechos se consumaron y lo confrontó la realidad, se vio abrumado por la culpa; y en lugar de arrepentirse en el amor del Señor, optó por quitarse la vida. Este es el desenlace trágico de quien no ha experimentado el nuevo nacimiento.

En otra prédica, el Pastor David Jang sostiene: “La fe genuina inicia cuando, mediante el nuevo nacimiento, nos relacionamos personalmente con el Señor. Por mucho que uno se esfuerce en actividades religiosas, asista a los cultos o se involucre en diversas tareas, si falta el nuevo nacimiento esencial, en cuanto cambien drásticamente las circunstancias, uno caerá con facilidad”. En la práctica, Pedro y Judas, ambos discípulos de Jesús, oyeron innumerables enseñanzas, pero Judas rehusó una transformación interna. Jamás hizo una confesión personal y profunda de fe en Jesús y continuó viviendo como si él mismo fuera el dueño de su vida. En consecuencia, sucumbió ante el peso de su culpa y fue destruido.

Así, todos los seres humanos somos frágiles, pero mediante el nuevo nacimiento podemos experimentar la salvación y el perdón fundamentales. El contraste entre Pedro y Judas no trata de “quién pecó más o menos”. Ambos incurrieron en una grave traición. Pero la diferencia está en que uno, ya nacido de nuevo, conocía el sorprendente amor del Señor y por ello pudo arrepentirse; mientras que el otro, al no conocer ese amor, se rindió a sí mismo y cayó en la destrucción. El mensaje principal que debemos extraer es: “¿He aceptado verdaderamente el amor y la gracia del Señor?”, “¿He experimentado auténticamente el nuevo nacimiento?”, “¿Tengo esa raíz de fe viva en mi interior, de manera que cuando caigo puedo regresar?”.

En realidad, el nuevo nacimiento no se reduce a una sola experiencia emocional, sino que opera de manera continua en la vida cotidiana. Incluso alguien que ha nacido de nuevo puede pecar y cometer faltas graves como hizo Pedro. Pero si ha nacido de nuevo, siempre habrá un camino de regreso al Señor para ser restaurado. Pedro fue tan cercano a Jesús que era considerado un discípulo principal, pero en el momento decisivo llegó a decir: “No conozco a ese hombre”, negándolo. Sin embargo, cuando posteriormente se encontró con la mirada del Señor, lloró amargamente y redescubrió Su amor. Aferrado a ese amor, se arrepintió y cumplió su misión como apóstol. Judas evitó ese camino. Estuvo en el mismo lugar que Pedro, pero su yo no regenerado le impidió regresar.

También nosotros debemos reflexionar con seriedad a la luz de esta historia. ¿He experimentado realmente el nuevo nacimiento? ¿He practicado la fe durante mucho tiempo, pero continúo usando a Jesús para mis ambiciones o fines mundanos? ¿Apoyo mi vida en mi propia justicia y mis méritos, de tal manera que, al pecar, no puedo perdonarme a mí mismo y me sumerjo en la desesperación? Estas preguntas nos invitan a examinar si somos “quien ya se ha bañado” o si aún “no se ha bañado”. Sin el nuevo nacimiento, podemos llegar al extremo de quedar atrapados por el peso del pecado y cruzar el mismo puente sin retorno que Judas.

En definitiva, el nuevo nacimiento supera la mera asistencia a la iglesia o la lectura de la Biblia. Consiste en creer de verdad en el evangelio de la cruz y la resurrección, y en que mi viejo yo muera para resurgir a una vida nueva en el amor de Cristo. Quien ha atravesado esa transformación, aunque caiga en el fango del pecado o en un fracaso ante el mundo, siempre dispondrá de la senda del arrepentimiento, y el amor apremiante del Señor lo restaurará. Pedro experimentó esta verdad en carne propia. También nosotros necesitamos esa vivencia. No basta con que crezca nuestro conocimiento religioso; en lo más profundo del corazón debemos tener la certeza de que “el amor del Señor puede devolverme la vida”. Si no tenemos esa convicción, nunca estaremos completamente libres de la posibilidad de elegir el mismo camino que Judas.

Si ya hemos sido lavados por el amor del Señor, ahora necesitamos lavarnos los pies a diario. A causa de la debilidad de la carne, seguimos ensuciándonos con el polvo del pecado. Por eso Jesús dijo que “quien ya se ha bañado, también debe lavarse los pies”. Ello implica vivir cada día en arrepentimiento ante el Señor, buscando la gracia, renovándonos constantemente. Como Pedro, aunque cometamos errores, si recordamos el amor del Señor, podremos volver a Él. En cambio, Judas rechazó ese camino. Judas pecó gravemente, y no pudiendo sobrellevar el peso de su culpa, optó por el extremo del suicidio. Tal como Jesús dijo: “¡Más le valdría a ese hombre no haber nacido!” (Mt 26:24). La desesperación que lo engulló fue una oscuridad eterna.

Por lo tanto, el contraste entre Pedro y Judas nos deja claro lo imperioso de nacer de nuevo. Si nuestro viejo yo todavía sigue vivo y no hemos acogido plenamente el amor de Jesús, sin la certeza de haber nacido de nuevo, al llegar el momento decisivo, nuestra elección podría no ser distinta de la de Judas. No se trata de meras actividades en la iglesia o de poseer un amplio conocimiento bíblico, sino de una experiencia transformadora que recibe la vida nueva gracias al amor de Cristo crucificado y resucitado. Solo así podemos ser verdaderamente Suyos. Este es el mensaje central que comunican pasajes como Juan 3, Juan 13 y Mateo 26, y que el Pastor David Jang recalca en muchas de sus prédicas: “El éxito de la vida espiritual se sostiene sobre la experiencia del nuevo nacimiento, mientras que las actividades religiosas carentes de este nuevo nacimiento acabarán, tarde o temprano, desmoronándose”. Esta verdad tiene plena vigencia para nuestro tiempo.

II. El pecado, el arrepentimiento y el poder del amor

Otro motivo fundamental que explica por qué necesitamos el nuevo nacimiento es que el ser humano es tan débil que tiende irremediablemente al pecado. El propio Pedro, pese a su gran pasión por Jesús y su sólida confesión de fe, terminó negando al Señor en la situación crucial. Judas, por su parte, sin un verdadero amor, se dejó arrastrar por el egoísmo y la codicia hasta vender a Jesús. Ambos pecaron. Entonces, ¿por qué Pedro se arrepintió y Judas no?

El arrepentimiento consiste en reconocer el pecado, volverse de él y regresar al Señor. Tan importante como no pecar es “¿cómo respondo cuando peco?”. El que ha nacido de nuevo conoce y confía en el amor de Jesús, y cuando cae en el pecado, es capaz de levantarse y decir: “Señor, he pecado. Perdóname”. Pedro sintió muy hondo su pecado al encontrarse con la mirada del Señor. Lloró amargamente, cambió su corazón, se encontró con el Señor resucitado y fue restaurado.

Judas, al descubrir su pecado, no regresó al Señor, sino que puso fin a su vida con el suicidio. No fue porque su pecado fuese mayor que el de Pedro, sino porque no confió hasta el final en el amor de Jesús. En otra de sus prédicas, el Pastor David Jang señala que “la mayor trampa que impide a los pecadores volver a Dios es la acusación de Satanás”. Satanás se acerca al pecador que ha caído y le susurra: “Has cometido un pecado imperdonable. El Señor no te recibirá jamás”. Si no discernimos esta mentira, terminamos en la desesperación y podemos escoger la misma ruina que Judas. Pero el arrepentimiento genuino rompe esas palabras engañosas de Satanás. El Señor siempre espera el regreso del pecador. Como en la parábola del hijo pródigo de Lucas 15, desde lejos observa nuestro retorno y corre a nuestro encuentro para abrazarnos. Eso es el evangelio.

Pedro se arrepintió en medio de su dolor, y en su arrepentimiento hubo también fe en que “el Señor aún me ama”. Por eso, a pesar de haber pecado, se aferró a un amor mucho más grande que su pecado. Así, se transformó de verdad en una nueva persona y cumplió la misión que el Señor le encomendó. Judas no vio ese camino y quedó atrapado en su propia desesperación. Por lo tanto, el arrepentimiento es algo que no debemos tomar a la ligera. El problema no es solo pecar repetidamente, sino que, si uno se niega hasta el final a volverse de su pecado, abrirá la puerta a su propia destrucción.

El Pastor David Jang afirma: “El arrepentimiento no es mera culpa o remordimiento; implica el acto de apartarse del pecado y orientarse hacia la justicia con una determinación firme”. No se trata solamente de decir “sí, fue mi culpa, lo siento”, sino que cambia por completo la dirección de la vida. Esto se ve en la actitud de Pedro durante el episodio del lavamiento de los pies y se confirma en su comportamiento posterior. Pedro, tras negar al Señor, fue presa del remordimiento, pero cuando encontró al Señor resucitado, confesó tantas veces como lo había negado: “Señor, Tú sabes que Te amo”. Y el Señor le confió nuevamente la misión: “Apacienta mis ovejas”. El arrepentimiento que nos lanza más allá de los pecados pasados para entrar en una nueva senda hace posible esta reconciliación.

Así, quien ha nacido de nuevo tiene valentía para acercarse a la cruz cada vez que peca. Al creer que el Señor me sostendrá, a pesar de la vergüenza y el temor humanos, uno se acerca al Señor. Esto está relacionado con las palabras de Jesús: “El que está lavado no necesita sino lavarse los pies”. Fundamentalmente, quien ha nacido de nuevo “está limpio”. Pero caminando por la vida diaria, nuestros pies se ensucian con el pecado. En esas ocasiones, debemos lavar nuestros pies con arrepentimiento. Ese es el principio de vida que ilustró Pedro. A lo largo de su vida, Pedro pasó por momentos difíciles, pero nunca dejó de volver al Señor.

A diferencia de Pedro, Judas no tenía “el nuevo nacimiento” como punto de quiebre fundamental. Aun teniendo oportunidad de arrepentirse, su yo seguía estando en el centro de su vida, y eso lo condujo a la desesperación total. Su trágico fin no fue porque pecara en mayor medida, sino porque no creyó en el amor del Señor que supera todo pecado. Así pues, el nuevo nacimiento es esencial también para quien desea arrepentirse. Sin el nuevo nacimiento, con el corazón aún lleno de orgullo, uno duda del perdón de Dios y, como Judas, acaba renunciando a volver.

Jesús vino a llamar a “pecadores y no a justos” (Mc 2:17). Esto significa que la verdadera convicción de pecado y la fe en el perdón de Dios van juntas para que el arrepentimiento sea auténtico. Este es el mensaje central de la Iglesia, y es un aspecto recurrente en la predicación del Pastor David Jang: la Iglesia no está para condenar al pecador, sino para acoger al que se arrepiente, impulsándolo a un nuevo comienzo de gracia. El inicio de ese proceso es “volver la espalda al pecado y regresar al Señor”, y en la base de todo está “el amor del Señor”.

Que Pedro fuera “quien ya se ha bañado” significa justamente que había experimentado este amor. El amor y el perdón revelados en la cruz de Cristo llegaron hasta lo profundo de su ser, transformándolo en una persona esencialmente nueva. Sin embargo, Judas no se apropió de ese amor con sinceridad. Aunque se le presentó la oportunidad de arrepentirse, prefirió creer en su propia desesperación antes que en el perdón de Dios. Allí descubrimos la estructura fundamental: “pecado”, “arrepentimiento” y “amor”. El pecado es algo con lo que todos nos topamos, pero hay un camino de regreso que pasa por el arrepentimiento. Y la fuerza que hace posible ese arrepentimiento es el amor del Señor. Si tenemos clara esta verdad, nunca nos rendiremos ante el pecado ni quedaremos atrapados en la desesperación, sino que, como Pedro, podremos levantarnos.

III. La realidad de la vida renacida: morir y volver a vivir

El nuevo nacimiento, el arrepentimiento y la fe en el amor del Señor pueden resumirse en la experiencia de “morir y volver a vivir”. El arrepentimiento de Pedro implicó la destrucción del viejo yo y el surgimiento del hombre nuevo. Judas rechazó este camino de muerte y resurrección, y, al verse consumido por la culpa, eligió el suicidio. El corazón del evangelio enseña que solo quien muere puede resucitar. Así como Jesús murió en la cruz y resucitó, también nosotros debemos clavar en la cruz a nuestro viejo yo para renacer como nuevas criaturas.

El apóstol Pablo declara en Gálatas 2:20: “Con Cristo estoy juntamente crucificado, y ya no vivo yo, mas vive Cristo en mí”. Este versículo describe de manera clara la esencia del nuevo nacimiento. Mi vida anterior, en la que yo era el dueño, termina en la cruz, y a partir de ese momento es Cristo quien vive en mí. Este es el morir y resucitar del que hablamos. Por eso Pablo enseña en Romanos 8 que “ninguna condenación hay para los que están en Cristo Jesús” y que nada puede separarnos de Su amor. El nuevo nacimiento es la fuente de esta certeza. Tanto Pedro como Pablo y la iglesia primitiva se aferraron a esta verdad, resistiendo firme ante la persecución y proclamando el evangelio.

Sin embargo, no hay resurrección sin muerte. Tal como describe Filipenses 2, Jesús “se despojó a sí mismo, tomando forma de siervo, y se humilló haciéndose obediente hasta la muerte”. Y solo al atravesar ese camino llegó a la gloria de la resurrección. De igual manera, si no pasamos por el proceso de crucificar al viejo yo, no podremos experimentar la auténtica resurrección del nuevo nacimiento. El Pastor David Jang suele decir: “Los hombres de hoy temen el proceso de renunciar completamente a sí mismos y consideran que el camino de la cruz es demasiado difícil, por lo que lo abandonan con facilidad. Pero el camino de la fe genuina exige atravesar el sufrimiento y la muerte para disfrutar finalmente la alegría de la vida”. Ese fue el camino que recorrió Pedro, y es el camino que todo verdadero cristiano debe seguir.

En un principio, Pedro proclamó con valentía: “Estoy dispuesto a ir contigo hasta la cárcel y hasta la muerte”. Pero cuando el Señor fue apresado, dominado por el temor, lo negó. Con ello se hizo evidente que su viejo yo seguía vivo. Sin embargo, tras esa experiencia de fracaso y tras encontrarse con el Señor resucitado, Pedro se quebrantó completamente y nació de nuevo. Por eso, en el libro de los Hechos vemos a un Pedro que, lejos de acobardarse, predica con valentía al Señor Jesús, aun bajo la amenaza de prisión y de muerte. Su viejo yo había muerto, y la vida de Cristo palpitaba en él.

Judas hizo lo contrario. Tras entregar a Jesús, comprendió la magnitud de su pecado, pero el peso fue tan grande que en lugar de despedazar su viejo yo para resurgir, se entregó a la desesperación. Tenía que morir el viejo yo, pero lo que él hizo fue destruir completamente su propia vida. Si rechazamos el nuevo nacimiento, corremos el riesgo de terminar atrapados en la culpa y la autodestrucción.

Por ello, la vida renacida consiste en “negarse a sí mismo y tomar la cruz” siguiendo el ejemplo de Jesús. En la vida cotidiana enfrentamos multitud de ocasiones en que necesitamos negar y sacrificar nuestro ego. Cuando hemos de perdonar, cuando debemos renunciar a deseos personales, cuando ofrecemos nuestro tiempo y recursos para servir a otros en la comunidad de la iglesia, si el viejo yo no ha muerto, esa senda se nos hará muy dura. “¿Por qué yo tengo que ceder?”, “¿Por qué he de perdonar a esa persona?” Si surgen pensamientos así, difícilmente seguiremos el camino de la cruz. Pero el nacido de nuevo, que cree que ahora vive Cristo en él, puede aceptar que “vale la pena recorrer ese camino por el Señor”. El que ha experimentado el amor de Cristo sabe que la senda de amar y servir es la senda de la vida.

La vida renacida también nos concede la fuerza para vencer “la acusación de Satanás”. Satanás susurra: “Tus pecados pasados son muy graves. ¿Cómo crees que Dios te va a amar?”, o siembra dudas del tipo: “Mira lo difícil que es tu situación, ¿crees de verdad que Dios cuida de ti?”. El que no ha nacido de nuevo sucumbe a esta tentación con facilidad, pero quien ha sido lavado por el amor de Dios sostiene firmemente la verdad de que “nada nos podrá separar del amor de Cristo” (Ro 8:35 y siguientes). Aun cayendo, se rehúsa a permanecer en el suelo; no se deja aplastar por la vergüenza o la culpa, sino que vuelve al Señor.

El Pastor David Jang, en una de sus prédicas, señala: “Hoy en día, en la iglesia hay personas como Pedro y personas como Judas. Ambas afirman seguir a Jesús, pero unos, que han nacido de nuevo, viven dependiendo de Su amor; otros, sin embargo, siguen dejándose llevar por sus propios cálculos y su propia justicia, y al final podrían alejarse de Jesús. Lo esencial es saber si realmente hemos nacido de nuevo y si estamos viviendo esa vida regenerada”. Este llamado aplica plenamente a nosotros. Aunque participemos en la iglesia y en su servicio, sin la experiencia auténtica de la muerte y la resurrección, nuestra fe puede desmoronarse. Pero el que ha nacido de nuevo no renunciará al Señor ni siquiera frente a las pruebas y dificultades.

La vida renacida cree en la gracia del Señor por encima de mis obras. Judas depositó su confianza en sus propias acciones, en su justicia y en sus valoraciones, y se derrumbó. No llevó su pecado ante el Señor, sino que resolvió su vida con el suicidio. Pedro, a pesar de su grave pecado, confió en un amor mayor que su pecado y regresó a Él. Así, llegó a ser uno de los grandes pilares de la iglesia primitiva. Lo mismo se aplica a nosotros. Todos tenemos la capacidad de traicionar como Judas y el potencial de arrepentirnos como Pedro. La diferencia está en haber nacido de nuevo, en conocer o no el amor del Señor y en saber si nuestro viejo yo ha muerto para que Cristo viva en nosotros.

Jesús le dijo a Nicodemo: “El que no naciere de nuevo, no puede ver el reino de Dios”. “Ver” aquí no se limita a la percepción visual, sino que implica experimentar y disfrutar realmente de ese reino. Sin el nuevo nacimiento, resulta imposible conocer la gloria del reino de Dios. Para quien no ha atravesado el proceso de morir y resucitar, la cruz parece una locura y el amor del Señor se percibe como algo vacío. Pero quien ha sido transformado por el nuevo nacimiento entiende que ese camino es el verdadero camino de vida y no lo abandona, ni siquiera ante el sufrimiento.

Además, la vida renacida se hace más plena en medio de la comunidad eclesial. Al compartir la verdad del amor, al aceptarnos y servirnos mutuamente, nuestro viejo yo se va desmoronando un poco más, y el hombre nuevo continúa madurando. La iglesia no es una reunión de personas perfectas, sino una comunidad donde todos, como Pedro, podemos pecar, pero por la gracia del Señor volvemos a ponernos en pie. El verdadero drama trágico de Judas no fue pecar, sino que, habiendo pecado, no regresó a la comunidad ni al Señor con su culpa. Si hubiera confesado su pecado y regresado, también él habría sido restaurado como Pedro. Pero se dejó atrapar por la desesperación y se autodestruyó sin posibilidad de retorno.

Esto mismo puede ocurrirnos. Cada día podemos toparnos con tentaciones y cometer errores; incluso podemos experimentar fracasos estrepitosos. En esos momentos, debemos preguntarnos: “¿Realmente ya he sido lavado por la gracia del Señor?”. Si en verdad hemos nacido de nuevo, no importa la magnitud de nuestro pecado o caída, siempre tendremos la esperanza de volver al Señor. Creemos que Él cargó nuestro pecado en la cruz y que Su amor es inquebrantable. Esa fe hace posible que confesemos nuestro pecado, nos arrepintamos y comencemos una vida nueva. Pero si no hemos nacido de nuevo, como Judas, podemos pensar que jamás podremos salir del abismo de nuestro pecado y hundirnos en la desesperación.

El Pastor David Jang también enseña: “Satanás intenta hacernos dudar del amor de Dios y susurra a los pecadores: ‘Ya no hay vuelta atrás; estás acabado’. Pero el Espíritu Santo insiste: ‘Aun cuando hayas pecado, regresa. Si te arrepientes, volverás a la vida’. La tarea de la Iglesia es acompañar a los pecadores en esta batalla espiritual, para que se aferren al perdón y al amor del Señor”. Esto también compromete a cada creyente. Primero, debemos experimentar el nuevo nacimiento en nosotros mismos, y luego, cuando veamos el pecado en otros, en lugar de juzgarlos, debemos ayudarles a que se arrepientan y se renueven mediante el amor. Porque así también el Señor nos perdonó y nos dio otra oportunidad.

Por último, la vida renacida, la experiencia de morir y volver a vivir, testifica al mundo el poder del evangelio. Pedro dejó de ser un cobarde para convertirse en un apóstol valiente; ya no temía a la persecución y proclamaba con firmeza a Jesucristo. Esta transformación conmovía los corazones de muchos. De igual modo, cuando aquellos que antes éramos egoístas y vivíamos en pecado somos transformados por el amor de Cristo, empezamos a dar fruto de servicio y amor, anunciando al mundo el evangelio. Y cuando el mundo se pregunta: “¿Cómo ha cambiado tanto esa persona?”, podemos testificar: “Porque mi viejo yo murió en la cruz y ahora es Cristo quien vive en mí”.

En conclusión, el contraste entre Pedro y Judas demuestra con total claridad la necesidad del nuevo nacimiento, la importancia del arrepentimiento ante el pecado y la realidad de vivir la experiencia de morir y volver a la vida. Ambos fueron discípulos de Jesús y ambos pecaron. Pero Pedro, al conocer el amor del Señor por su experiencia de nuevo nacimiento, se arrepintió; Judas, sin ese amor, se rindió a la desesperación. Esto se aplica también hoy a nuestra fe. En la vida cotidiana no faltan tentaciones ni pruebas difíciles. Cuando enfrentemos esa gran prueba, lo que definirá nuestro destino será si somos “quien ya se ha bañado”, si hemos conocido verdaderamente el amor del Señor y hemos nacido de nuevo. El que ha nacido de nuevo no permanece en el pecado, se arrepiente y vuelve a levantarse, viviendo finalmente en obediencia a la voluntad del Señor.

El Pastor David Jang, en varias de sus prédicas, recalca: “El nuevo nacimiento es un acontecimiento que ocurre una vez, pero sus frutos se van multiplicando cada día mediante el arrepentimiento y la renovación en el amor del Señor. No seamos como Judas que se sumió en la desesperación, sino como Pedro que se arrepintió y siguió viviendo. Este es el evangelio, la misión de la Iglesia y la esencia de la vida de los que han nacido de nuevo”. En definitiva, nuestro camino está marcado por la cruz y la resurrección de Jesucristo. Para andar por él, el viejo yo debe morir, y debemos resurgir con nueva vida. Esto es el “nuevo nacimiento”. Y sus frutos se manifiestan en el amor, el arrepentimiento y la valentía para anunciar el evangelio. Que en nuestra vida actual se reproduzcan el arrepentimiento y la restauración de Pedro, y que la plenitud de la vida nueva y de la resurrección llene nuestra existencia bajo el amor del Señor.

Peter and Judas – Rev. David Jang

I. The Contrast Between Peter and Judas and the Necessity of Regeneration

The story of Peter and Judas is presented in striking contrast in John 13. During the Last Supper, when Jesus was with His disciples, both men were seated at the same table. Both were disciples of Jesus, listened to His teachings, witnessed His miracles, and stayed in the very presence of His love. Yet at a decisive moment, they took drastically different paths. Peter committed a grave sin by denying Jesus three times, but in the end, he repented and returned. Judas, on the other hand, betrayed Jesus for thirty pieces of silver and, failing to repent, ultimately ended his own life. Though they had the same Teacher and heard the same truth, one walked the path of dramatic restoration and grace, while the other chose a path leading to destruction.

Their stories teach us much about human frailty and the essence of faith. Both were disciples of Jesus, yet why did they diverge so sharply? In the foot-washing episode of John 13, Jesus says that “those who have had a bath need only to wash their feet.” Here, having “had a bath” symbolizes having experienced redemption from sin and having gained new life in the love of the Lord. It points to a state of having been “born again”—having a regenerative experience. Even though Peter would later deny the Lord three times, he ultimately recalled Christ’s unfathomable love, repented, and returned. Judas, however, had no experience of regeneration, so even though he had an opportunity to turn back, he did not fully surrender himself to the Lord and chose despair instead.

In another sermon, Rev. David Jang emphasizes, “Our weaknesses can be fundamentally transformed by the love of Jesus on the cross. But to enter into that world of love, one must first acknowledge his own sinfulness and be completely renewed through genuine regeneration.” This underscores the fundamental difference between Peter, who was able to return after sinning, and Judas, who spent considerable time in the Lord’s presence yet never truly accepted His love, ultimately choosing the path of destruction. Regeneration means being freed from the old self that was enslaved by sin and being born again solely through faith in the Lord’s love. Those who have experienced this will, even if they sin, eventually return to the Lord in repentance and find the path to restoration. But if one has not experienced regeneration, the weight of sin can crush them to the point of total self-destruction.

The story of Nicodemus in John 3 clarifies this point. Nicodemus was a leader and a scholar of the Law, yet Jesus told him, “No one can see the kingdom of God unless they are born again.” Without the actual transformation of being born of water and the Spirit—breaking free from the nature of sin and being reborn as a new person—one cannot experience the kingdom of God. This is precisely where the destinies of Peter and Judas diverged. When Jesus began washing His disciples’ feet, Peter at first did not understand and protested, “You shall never wash my feet.” But when Jesus replied, “Unless I wash you, you have no part with me,” Peter immediately responded, “Then, Lord, not just my feet but my hands and my head as well!” This scene shows that Peter was prepared, deep in his heart, to accept the sovereign love of Jesus. He was not a perfect person and would later commit a serious sin. However, because he was among those who had “had a bath,” he could stand back up on the foundation of his regenerated life.

Judas, on the other hand, heard Jesus’ teachings intellectually, but he never had a true regenerative experience. Possibly, he saw Jesus not as the Messiah but as a means to achieve his own ambitions or to serve political ends. From the Gospels, we can surmise that Judas was driven by greed and a self-righteous mindset. Even when he betrayed Jesus for thirty pieces of silver, he was likely motivated more by the thought that “there may never be a better opportunity” rather than an awareness that “betraying the Lord is a sin I must never commit.” When the reality of his act set in afterward, he was overwhelmed by guilt and, rather than repent in the Lord’s love, he took his own life. This is the tragic outcome of someone who has not experienced regeneration.

In another sermon, Rev. David Jang insists, “True faith ultimately begins by forming a personal relationship with the Lord through regeneration. No matter how diligently you engage in religious activities, attend services, or serve in various ministries, if there is no fundamental rebirth, you will collapse when circumstances drastically change.” Indeed, Peter and Judas both heard countless teachings from Jesus as His disciples, but Judas resisted internal transformation. He never truly confessed Jesus in a personal way and continued living with himself as lord of his life. When faced with the weight of his guilt, he completely fell apart.

Thus, every human being is frail. Yet through regeneration, we can experience fundamental salvation and forgiveness. The contrast between Peter and Judas does not aim to say “whose sin was bigger or smaller.” Both committed grave sins of betrayal. However, one was already born again and knew the wondrous love of the Lord, so he was able to repent. The other did not know that love and ended up giving up on himself. The key lesson for us, then, is not to compare who sinned more or less, but to ask, “Am I truly receiving the Lord’s love and grace?”, “Have I genuinely experienced regeneration?”, and “When I stumble, do I have a foundational faith alive within me, on which I can return to the Lord?”

In reality, regeneration is not a one-time emotional experience; rather, it remains continually effective in our daily lives. Even a regenerated person can still sin and, like Peter, commit grave mistakes. Yet someone who has been regenerated retains the pathway to repentance in the Lord’s love. Peter, though he was called the chief of the disciples and was very close to Jesus, denied Him at the critical moment, saying, “I do not know Him.” But later, when he locked eyes with the Lord, he wept bitterly and came to a fresh realization of the Lord’s love. Clinging to that love and repenting, he went on to fulfill his calling as an apostle. Judas ignored this path. Even though he had been in the same place with Jesus, he could not return because his unregenerate self ultimately prevented him from coming back.

This narrative prompts us to examine ourselves seriously. Have I truly experienced regeneration? Or have I been in church for a long time yet still try to use Jesus to fulfill my own ambitions or worldly goals? Do I rely on the Lord’s love, or am I depending on my own righteousness and merit so that, should I fall into sin, I might not be able to accept myself and end up in despair? Such questions make us ask if we are already “bathed” or if we remain “unbathed.” Without regeneration, like Judas, we could become trapped by the weight of sin and cross a point of no return.

Ultimately, regeneration goes beyond merely “attending church and reading the Bible.” It is the fundamental transformation whereby we truly believe in the gospel of the cross and resurrection, and our old self dies in Christ’s love so that we rise to new life. Once a person has gone through this transformation, even if they stumble into sin or get sucked into life’s pitfalls, the way of repentance is still open and the Lord’s compelling love can restore them. Peter experienced this truth firsthand. We, too, must have this experience—not just an increase in doctrinal knowledge, but a deep conviction in our hearts that “the Lord’s love can bring me back to life.” Without that conviction, we are never free from the risk of making the same choice Judas did.

If you have already been “bathed” by the Lord’s love, you must then wash your feet daily. Because of human frailty, we still get the dust of sin on our feet as we walk through life. Therefore, Jesus said that “those who have had a bath need only to wash their feet.” This is a life of daily repentance before the Lord, daily seeking His grace and renewing ourselves. Like Peter, though we may make mistakes, if we remember the Lord’s love, we can always return. Judas, however, avoided this path. He committed a terribly grave sin, was unable to bear the weight of it, and chose the extreme measure of suicide. As Jesus said, “It would be better for him if he had not been born” (Matt. 26:24). Indeed, his despair was an eternal darkness.

Hence, from the contrast between Peter and Judas, we sense the urgent necessity of being “born again.” If the old self remains intact and we have not truly accepted the Lord’s love—thus lacking the assurance of regeneration—when a critical moment comes, our choice may not differ from Judas’s. It is not church involvement or theological knowledge that saves us, but the fundamental transformation of our souls by the love of Jesus Christ, who died on the cross and rose again. This is the core message of John 3, John 13, Matthew 26, and other related passages. In various sermons, Rev. David Jang highlights this truth, saying, “A believer’s spiritual success stands on the foundation of regeneration, whereas religious activity without regeneration will eventually collapse.” This truth remains deeply applicable to us today.

II. Sin and Repentance, and the Power of Love

Another key reason why regeneration is necessary is that human beings are inevitably prone to sin. Peter was passionate for Jesus and firm in his confession of faith, yet when the critical moment came, he denied the Lord. Judas, with his loveless, self-centered faith, was blinded by money and betrayed Jesus. Both sinned. The crucial question, then, is why Peter repented but Judas did not.

Repentance means recognizing one’s sin and turning back to the Lord. Whether one avoids sin altogether or not, equally or even more important is “how one responds after having sinned.” If one is regenerated, knowing and trusting in the Lord’s love, they will be able to stand up from the place of sin, saying, “Lord, I have sinned. Please forgive me.” Peter came to a profound understanding of his sin when he met the Lord’s gaze, and he wept bitterly. He then encountered the risen Christ and was restored.

When Judas realized the gravity of his sin, he did not return to the Lord but ended his own life. It was not that his sin was worse than Peter’s but that he never truly believed in Christ’s love. In another sermon, Rev. David Jang says, “The greatest trap that keeps a sinner from returning to God is the devil’s accusation.” Satan approaches those who have sinned, whispering continually, “You have committed an unforgivable sin. The Lord will never accept you again.” If one fails to discern this lie, he can end up like Judas, overcome by despair, choosing self-destruction. True repentance, however, pierces through Satan’s lies. The gospel tells us that “even if you are a sinner, the Lord waits for you to come back; just like the father who looks for his prodigal son from a distance, runs out to meet him, and embraces him” (Luke 15). That is the good news.

Peter repented in anguish, yet his repentance was grounded in the belief that “the Lord still loves me.” As a result, though he had sinned, he clung to the Lord’s love, which is greater than sin. Thus, he was reborn into a completely new person, taking up the Lord’s work. Judas failed to see that path and sank into despair. Therefore, we must not take repentance lightly. Repeatedly sinning is a problem, but if we do not turn away from sin in the end, it opens the door to genuine destruction.

Rev. David Jang explains, “Repentance is not just a momentary feeling of regret or guilt, but a resolve to turn away from sin and pursue righteousness.” It does not end with a simple, “I did wrong; I’m sorry,” but rather changes the entire direction of one’s life. This is shown clearly in how Peter responded to the foot-washing incident, and later by his life as a whole. After denying Jesus, Peter was engulfed in guilt, but when he encountered the risen Lord, he openly confessed his love three times—matching the three times he had denied Him—and the Lord then restored his calling, saying, “Feed my sheep.” Such a repentance that transcends past sin and moves forward is what made this possible.

Hence, a regenerated person can come boldly before the cross whenever they sin. Because they trust that the Lord’s love will hold them, they do not remain trapped in shame and fear; instead, they return to Him. This is what Jesus’ statement “those who have had a bath need only to wash their feet” means. The one who has been fundamentally cleansed (regenerated) may still soil their feet with the dirt of sin in daily life. In those moments, we wash our feet anew through repentance. This is the principle seen in Peter’s life. Peter continued to have failures and missteps, but he never relinquished the path of turning back.

Unlike Peter, Judas did not have a foundational experience of “regeneration.” Had he truly witnessed the glory and love of the Lord such that his old self was put to death and he was born again, then he, too, might have eventually found a way back to restoration. The fundamental power behind Peter’s restoration was the love of Jesus, which is greater than sin. The Old Testament also shows that David committed serious sins (as in the Bathsheba incident), yet he received God’s forgiveness and was used again because he genuinely repented. Anyone can sin, but whether that sin leads the soul to eternal ruin or becomes an opportunity to repent and be forgiven depends on our response. And that response is undergirded by faith in the Lord’s love and the experience of regeneration.

In yet another sermon, Rev. David Jang teaches, “We are weak and can stumble, but it is precisely when we have fallen that we kneel before the cross in repentance and experience anew how vast and deep God’s love is. This is genuine repentance, from which we rise once more as the people of the Lord.” It is not enough simply to strive not to sin—though that too is important. Yet because we are not perfect, there will be times when we fall despite our efforts. At that moment, repenting and returning is of paramount importance. As Peter’s example shows, repenting and rising again to serve as God’s person is the blessed path.

Jesus loves sinners to the very end. Even Judas was treated like a disciple before his betrayal, sharing a meal at the Last Supper. Jesus would have wanted him to turn back. Likewise, when Peter betrayed Him, Jesus restored him again, meeting him in John 21 and asking three times, “Do you love me?” Then He entrusted Peter once more with leading the disciples. This is the love of the Lord. Even if a person sins, He does not abandon them entirely, but when the sinner repents, He makes them new. This is the power of the gospel.

Therefore, after committing sin, the most crucial thing is repentance. And what makes repentance possible is trust in a love greater than our sin. If we do not lose sight of this, no sin is beyond repentance and no discouragement can keep us from rising again. But if we do not know this love, even a heavy sense of guilt can bring us to the point of complete collapse, as in Judas’ case. Without regeneration, repentance is difficult. An unregenerate heart still lives with self on the throne, asking, “Can I really be forgiven after committing such a great sin?” Overwhelmed by self-accusation, a person in such a state is inclined to give up on returning altogether.

Jesus said, “I have not come to call the righteous, but sinners” (Mark 2:17). Repentance occurs when our recognition of sin meets our faith in the Lord who forgives sin. This is the core message of the church, and it is a point Rev. David Jang consistently stresses in his sermons. The church should not only condemn sinners but also embrace those who repent and help them begin anew. That starting point is “turning away from sin and coming back to the Lord,” undergirded by His unfailing love.

That Peter had “already had a bath” means he had experienced this love. Because he had internally grasped the forgiveness and saving power revealed on the cross, he became fundamentally a new man. Judas, however, did not truly accept that love. Though he had opportunities to repent, he ended up believing in his own despair rather than the Lord’s forgiveness. In this, we see an important triangle of “sin,” “repentance,” and “love.” Sin can befall anyone, but through repentance, we can return to the path of righteousness—and what enables that repentance is the Lord’s love. Knowing this, we neither give up on ourselves nor despair when we sin, but we can stand up again like Peter.

III. The Reality of the Life That Dies and Is Born Again

Regeneration, repentance, and faith in the Lord’s love all converge in the experience of “dying and rising again.” Peter’s repentance entailed the breaking of his old self and his rebirth as a new person. Judas rejected that process of death and resurrection. Consequently, he was overwhelmed by guilt and committed suicide. The crux of the gospel is that one must die to be reborn. Just as Jesus died on the cross and rose again, we must crucify our old selves so that we may rise again to new life.

The Apostle Paul, in Galatians 2:20, confesses, “I have been crucified with Christ and I no longer live, but Christ lives in me.” This verse best explains the essence of regeneration. The old state, in which I was the lord of my own life, dies on the cross, and now it is Christ who lives within me. That is dying and being born again. Therefore, in Romans 8, Paul declares, “Therefore, there is now no condemnation for those who are in Christ Jesus,” and he is certain that nothing can separate us from the love of Christ. Regeneration is the source of this conviction. Because Peter, Paul, and all the early church believers held onto this truth, they were unshakable in proclaiming the gospel despite fierce persecution.

However, there can be no resurrection without death. According to Philippians 2, Jesus “emptied himself by taking the form of a servant… becoming obedient to the point of death.” Only by passing through that process did He attain the glory of the resurrection. Likewise, if we do not experience the crucifixion of our old selves, we cannot partake in the resurrection of regeneration. Rev. David Jang often notes, “Modern individuals fear the process of complete self-denial and find the path of the cross too difficult, so they give up easily. Yet the true path of faith necessarily goes through suffering and death before tasting the joy of life.” That is the path Peter walked, and indeed it is the path all true Christians must follow.

Initially, Peter boldly claimed he would go to prison or even die for the Lord’s sake. But when Jesus was actually arrested, fear overtook him, and he denied the Lord three times, revealing that his old self had not yet died. Through that failure and through encountering the risen Jesus, Peter was shattered and reborn. This is why, in the Book of Acts, we see him transformed from a coward into a courageous apostle who would not back down even when imprisoned or facing martyrdom for preaching about Jesus. The old Peter had died, and now Christ’s life was moving powerfully within him.

Judas was the opposite. After betraying Jesus, he realized how grave his sin was. But because that burden was so immense, instead of his old self being broken so that he might be reborn, he chose self-centered despair. The one that needed to die was his old self, yet Judas destroyed his very existence, choosing suicide. This illustrates how rejecting regeneration leads to being trapped between guilt and self-destruction, with no way out.

Thus, the life of regeneration follows Jesus’ example of “denying oneself and taking up the cross.” In our daily lives, we face constant demands for self-denial and self-sacrifice—whether we are called to forgive others, to lay down our own desires, or to devote our time and resources in service to our church community and those around us. It is difficult to walk the path of the cross if the old self remains alive, murmuring, “Why should I pay the price?” or “Why should I forgive that person?” However, a regenerated person, already “crucified with Christ,” trusts that Christ now lives within them. Therefore, they accept that “it is right for me to follow this path for the Lord’s sake.” Those who have experienced Christ’s love realize that this path of love is, in fact, the way of life.

Moreover, the regenerated life empowers us to overcome “Satan’s accusations.” The devil might say, “Think of how terrible your past sins are. How can you possibly be loved by the Lord?” or “Look how dire your circumstances are. Are you sure God is really caring for you?” A person who has not been regenerated can hardly resist such temptations, but one who has already “bathed” in the Lord’s love clings to the truth that “nothing can separate us from the love of Christ” (Rom. 8:35ff). Therefore, even if they fall, they will not remain in guilt or abandon their faith.

In one sermon, Rev. David Jang points out, “Today, within the church itself, there are those who resemble Peter and those who resemble Judas. Both profess to follow Jesus, but some live by the Lord’s love in their regenerated lives, while others rely on self-righteousness or self-interest and eventually depart from the Lord. The critical question is whether you are truly regenerated and whether you are genuinely living a regenerated life.” This applies directly to our present reality. We may be active in church and ministry, yet if we have not died and risen to new life, our faith will crumble when faced with trials. But the regenerated person will cling to the Lord even in hardship or persecution.

A regenerated life is one that trusts in the Lord’s grace, which is far greater than our works. Judas trusted in his own judgment and righteousness, ultimately causing him to crumble. He did not bring his guilt to the Lord but chose suicide. Peter committed a grave sin, but he believed in a love greater than his sin. Consequently, he returned to the Lord, ultimately emerging as a leading apostle in the early church. We all carry within us the same potential for betrayal that Judas had, as well as the same capacity for repentance that Peter demonstrated. The difference lies in whether we have truly experienced the Lord’s love through regeneration and whether the old self has died so that Christ lives in us.

Jesus told Nicodemus that one must be “born again” to see the kingdom of God. The word “see” here goes beyond mere visual perception—it implies truly experiencing and partaking in God’s kingdom. Without regeneration—without passing through the experience of death and resurrection—God’s kingdom and its glory remain hidden. To someone who has not died with Christ, the way of the cross appears foolish, and the Lord’s love seems hollow. But to the regenerated, that same way is recognized as the true path of life. Hence, they refuse to abandon it even when trials arise.

Furthermore, a regenerated life becomes even richer within the church community. As we share the truth of love, accept one another, and serve each other, our old selves are continually broken down and our new selves grow. The church is not a gathering of perfect people; like Peter, every believer is vulnerable to sin. Yet because of the Lord’s love, each can rise again, confirming and expanding regeneration on a daily basis. Judas’ tragedy was not simply that he sinned, but that he did not return to the community of the Lord in repentance. If he had brought his guilt to Jesus, he might have been restored like Peter. Instead, he clung to despair and destroyed himself, crossing a bridge from which there was no return.

Likewise, such a decisive moment can come to any of us. We all sin in big or small ways and sometimes face serious failures. In those moments, we must ask ourselves, “Have I truly been cleansed by grace?” If we have truly been regenerated, then no matter how severe the sin or failure, we hold on to the hope that we can return to the Lord. For we believe that Jesus took our sin to the cross and still loves us beyond measure. It is this belief that enables us to confess our sins, repent, and start anew. But those who lack regeneration might feel trapped, thinking they cannot emerge from their sin, and succumb to despair, like Judas.

Rev. David Jang notes in another sermon, “Satan makes you doubt God’s love, telling every sinner, ‘It’s already over for you.’ But the Holy Spirit says, ‘Though you have sinned, come back. Repent, and you can live again.’ The church’s role is to help sinners stand on the Lord’s forgiveness and love, in this spiritual battle.” This is also each believer’s responsibility. We must first experience regeneration ourselves, so that when we see another’s sin, we do not only condemn but help that person repent, become renewed, and be embraced by love. After all, that is exactly how the Lord forgave us and gave us another chance.

Lastly, a regenerated life bears witness to the power of the gospel in the world. Peter, once cowardly, became a fearless apostle who continued to preach Jesus despite persecution from the Jews. Such a remarkable transformation moved people’s hearts. Similarly, if we once lived selfishly and sinfully but are now changed by the Lord’s love—manifesting the fruits of love and service—we testify of the gospel to the world. “How could that person have changed so drastically?” people may wonder. We then testify, “Because I died with Christ, and now Christ lives in me.”

In conclusion, the contrast between Peter and Judas clearly illustrates the necessity of regeneration, the dynamics of sin and repentance, and the reality of a life that dies and is born again. Both were disciples of Jesus and both sinned. However, Peter, having been regenerated, knew the Lord’s love and repented, whereas Judas, who never truly experienced that love, fell into despair. The same lesson applies to us today. In our daily lives, temptation to sin is ever-present, and we may face major trials. In such moments, the question of whether we have truly “had a bath” in the Lord’s love—whether we have truly been regenerated—will determine our fate. Those who are regenerated will not remain in sin but will repent and stand again, ultimately following the Lord’s will.

Across multiple sermons, Rev. David Jang emphasizes, “Regeneration is a one-time event, but its fruit grows richer through daily repentance and the repeated reaffirmation of the Lord’s love—washing our feet every day. We must refuse to despair like Judas and choose to live like Peter, repenting and pressing on. This is the gospel, the mission of the church, and the life of those who have been born again.” Ultimately, our road leads through the cross to resurrection in Jesus Christ. To walk that road, the old self must die and we must be born again. This is “regeneration,” and its fruit is shown through love, repentance, and bold witnessing of the gospel. In our current lives, we need to reenact the repentance and love of Peter, experiencing the fullness of true regeneration—the joy of dying and rising again. May this resurrection joy overflow in all our lives as we remain in the Lord’s love.